C’est un article des Echos intitulé « la France « d’après » cherche la voie de la relocalisation » et qui plante le sujet du monde « d’après ».
« Le manque de matériel médical a jeté une lumière crue sur la désindustrialisation française. La pandémie de coronavirus sera-t-elle l’électrochoc tant attendu de l’industrie tricolore ? Peut-être, mais le chemin sera semé d’embûches. Car l’industrie, « ça ne pousse pas comme ça ».
Entre 1980 et 2018, la part de marché mondiale de la France dans les biens est tombée de 6,3 % à 3 % – moins que les Pays-Bas.
L’affaire était entendue. La France n’était plus une terre d’industrie. Ses usines fermées, envolées, disparues, le made in France s’étiolait inexorablement, comme peau de chagrin. Mais l’histoire n’est jamais finie. Avec la pandémie de Covid-19 qui met crûment en lumière les lacunes de l’industrie française et européenne, la question de la relocalisation est revenue au premier plan. Une occasion en or à saisir au vol pour tous les avocats du fabriquer français.