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l'emploi - Page 28

  • Coronavirus en Bretagne : « Sacrifiée » en 2018, l’usine de fabrication de masques peut-elle ressusciter ?, par C. Allain et R. Le Dourneuf.

    Image datant de 2005 de l'usine de fabrication de masques de protection à Plaintel. L'usine a fermé en 2018. — F. Dufour / AFP

    Source : https://www.20minutes.fr/

    EPIDEMIE A Plaintel, dans les Côtes d’Armor, des millions de masques étaient fabriqués chaque année jusqu’à la fermeture du site en 2018.

    Une usine de fabrication de masques a été fermée en 2018 à Plaintel dans les Côtes d’Armor.

    Moins de deux ans après, la demande en masques est énorme en raison de l’épidémie de coronavirus. Emmanuel Macron a appelé à une relocalisation de la production.

    L’ancien directeur du site fermé par le groupe américain Honeywell réfléchit à relancer l’usine mais le site a été vendu et les machines ont disparu.

    La crise mondiale du coronavirus a réveillé bien des maux. La casse des hôpitaux publics ou encore l’hyper dépendance au marché chinois en sont quelques exemples. A Plaintel, dans les Côtes d’Armor, c’est une cicatrice pas encore soignée qui s’est remise à saigner. Dans cette petite commune proche de Saint-Brieuc, on constate avec effroi que la France manque de masques de protection contre l’épidémie de Covid-19. Car ici, on se rappelle qu’il y a moins de deux ans une entreprise locale en fabriquait des millions, jusqu’à ce qu’elle soit « sacrifiée » par le groupe américain Honeywell, parti avec les machines et le savoir-faire pour un site délocalisé en Tunisie. « On a vu certaines machines être démontées et jetées à la benne pour être vendues à des ferrailleurs. Alors qu’elles marchaient très bien. C’est un immense gâchis », lâche une ancienne salariée de l’usine, amère.

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  • Crise du CORONAVIRUS «Le Socialisme Tue !»

  • Repenser le patriotisme économique Aux armes (économiques), citoyens ! (article de 2011)

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    Aujourd'hui, la plupart des entreprises du CAC 40 sont des structures apatrides pour lesquelles la France n'est qu'un « site d'implantation » parmi d'autres, plus rarement un moyen de créer de la valeur ajoutée symbolique, en communiquant autour de la « french touch » ou du « luxe à la française ». Pour le reste, il n'y a plus, ou très peu, du point de vue industriel, de patriotisme économique. Mais est-ce là l'avenir ? Peut-être pas.

    Notre confrère L'Expansion vient de publier(1) un intéressant dossier consacré aux entreprises dites « les plus patriotes », agrémenté d'un palmarès. Qui trouve-ton au premier rang de ce prétendu « patriotisme économique » ? Bouygues, l'entreprise qui a largement accompagné l'immigration de peuplement en France et contribué ainsi à augmenter le chômage des Français de souche. Si patriotisme il y a donc, c'est que celui-ci ne se mesure plus qu'en impôts payés en France et en gains d'images apportés pour notre pays sur les marchés à l'ex-port. Après tout, pourquoi pas ! Mais ne perdons pas de vue que le « patriotisme » de Bouygues n'est jamais qu'une conséquence subie de son activité, et non le moteur de celle-ci.

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  • Le responsable éco du figaro estime qu’« Un « tsunami » de licenciements, susceptible de détruire des millions d’emplois en France, est inévitable »

    Pour Marc Landré, responsable du service EcoFrance (Le Figaro), un « tsunami » de licenciement est inévitable. Selon lui, la purge qui se prépare va être d’une violence inédite. Les suppressions de postes se chiffreront en centaines de milliers, si ce n’est en millions.

    (…) Si le dispositif de chômage partiel permet de passer le cap de la crise, en suspendant les contrats de travail, il ne garantit en rien leur pérennité en sortie de confinement et reprise d’activité. Certes, l’État ne repliera pas son plan de soutien du jour au lendemain mais il ne va pas régler pendant des mois les salaires de plusieurs millions de personnes. Et sans cette perfusion, les entreprises exsangues après des semaines à l’arrêt ou au ralenti n’auront d’autre choix que de licencier. (…)

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  • Le corporatisme : une solution d'avenir ...(SACR TV)

  • Consommez local, nous employons global ! – Olivier Frèrejacques

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    La crise du Coronavirus met en exergue l’incohérence des modèles économiques mondialisés de certains Etats. C’est le cas de la France qui a « bradé son industrie » selon la formule consacrée. Une industrie bradée et une consommation de produit étrangers qui, désormais, dérangent.

    Ainsi, depuis quelques semaines maintenant, il est intimé aux consommateurs d’être « patriotes » et d’acheter français, ce que certains faisaient déjà, d’autres non, faute de budget ou d’intérêt.

    Au-delà de l’ordre moral de consommation qui incite désormais à acheter local, faisant du consommateur un gentil patriote ou un vilain cosmopolite, certains semblent en revanche échapper à toutes formes de critiques… les producteurs ! En effet, s’ils sont souvent plaints de ne pas être protégés tantôt par l’Etat tantôt par l’Europe, certains d’entre eux portent néanmoins une responsabilité dans le modèle d’économie déraciné qu’ils dénoncent.

    Ainsi, l’appel des champs, un peu ridicule, des gouvernants pour aller travailler à la campagne (et y importer le virus), consiste à compenser le manque de main d’œuvre étrangère ! Venus du Portugal, d’Espagne, de Pologne ou du Marocles travailleurs saisonniers, ne seront pas au rendez-vous cette année et les exploitants devront faire avec des français (réputés plus chers et plus pénibles) !

    Et c’est là toute l’hypocrisie d’une partie des producteurs qui demandent aux consommateurs de consommer local tout en employant international.

    Olivier Frèrejacques

    https://www.tvlibertes.com/actus/consommez-local-nous-employons-global-olivier-frerejacques

  • Muriel Pénicaud annonce que 9 millions de salariés sont au chômage partiel en France

    Le ministre du Travail Muriel Pénicaud a annoncé jeudi sur LCI que le chômage partiel concernait désormais 9 millions de salariés français :  « c’est-à-dire que leur salaire est payé par l’Etat ». Selon elle, « on n’a jamais eu un dispositif aussi massif, protecteur, en France ». « C’est pas loin d’un salarié sur deux, désormais et plus de 700.000 entreprises touchées, donc près d’une entreprise sur deux. Aujourd’hui, le problème est réglé et je voudrais saluer le travail de l’agence de paiement et au ministère du Travail. Les entreprises peuvent s’inscrire, et si elles n’ont pas de réponse en 48h, on considère que c’est acquis », explique-t-elle.

    LCI

    https://www.tvlibertes.com/actus/muriel-penicaud-9-millions-de-salaries-au-chomage-partiel-et-70-doffres-demplois-en-moins-en-mars

  • L’indécence du MEDEF, remise en cause du temps de travail et des congés payés !

    Pour le président du Medef, Geoffroy Roux de Bezieux, estime dans une interview publiée samedi dans Le Figaro qu’il faudra à l’issue de la crise, engendrée par l’épidémie de coronavirus, se poser la question « du temps de travail, des jours fériés et des congés payés » pour accompagner la reprise économique.

    « L’important, c’est de remettre la machine économique en marche et de reproduire de la richesse en masse, pour tenter d’effacer, dès 2021, les pertes de croissance de 2020 », déclare le président de la première organisation patronale française.

    « C’est la création de richesses qui permettra d’augmenter l’assiette des impôts et donc les recettes, et ainsi de rembourser la dette accumulée pendant la crise », ajoute-t-il.

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  • France. Effroyable. Chômage à 30 % et il n’y a pas d’erreur.

    par  | 10 Avr 2020 |

    Vous devez, nous devons tous bien comprendre ce qu’il se passe pour saisir l’impasse économique dans laquelle nous nous trouvons collectivement.
    Je ne pense pas que la politique économique suivie par ce gouvernement jusqu’à présent ait été la bonne et je ne me suis jamais privé de le dire.
    Pour autant, il y a des éléments structurels dans notre modèle même qui dépassent l’action publique dans un cadre établi, en effet le problème est justement le cadre. Nous y reviendrons.
    Regardez ces chiffres.
    La population active française est de 29 millions de Français.
    Mais en temps normal sur ces 29 millions en gros 2.5 millions sont au chômage et 26 travaillent.
    Cela veut dire que 26 millions font vivre les 67 millions de Français.
    Aujourd’hui, nous avons 7 millions de concitoyens en chômage partiel plus les 2.5 millions initiaux. Nous avons donc environ 10 millions de chômeurs sur une population active de 29… en gros le taux de chômage est désormais dans notre pays de 30 %… et ce n’est pas fini.
    Dit encore autrement nous avons 19 millions de Français qui tentent de faire vivre 67 millions de personnes.
    Plus ce nombre diminue, plus vous voyez la paupérisation de notre pays et plus la France s’enfonce dans une crise durable.

    Source chiffre chômage partiel 7 millions de personnes le Figaro ici
    Charles SANNAT

    http://by-jipp.blogspot.com/2020/04/france-effroyable-chomage-30-et-il-ny.html

  • Les géants de l’auto à Merkel : sans l’Italie et l’Espagne, nous ne pouvons plus produire…

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    Fidèle à sa stratégie intransigeante de défense des intérêts des épargnants allemands, Merkel refuse catégoriquement le principe des corona bonds, ces dettes à échelon communautaire pour aider les pays les plus touchés à repartir au plus vite. Ces corona bonds sont réclamés par l’Italie, l’Espagne, la France et d’autres pays. Dans ce cas d’espèce, cette mutualisation de la dette se justifie par le fait que les difficultés sont dues à un cas de force majeure, non à un dérapage dans la gestion, et au fait que les économies de la zone euro sont aujourd’hui très liées et ne peuvent se passer les unes des autres.

    Si l’Italie, ou l’Espagne venaient à s’écrouler, le reste de l’Europe suivrait quelques jours après. L’, arrimée à la dette italienne via les contrats TARGET2, souscrits à hauteur de 400 milliards d’euros, qui l’obligeraient à pallier un défaut de paiement de l’État italien, serait d’ailleurs la première impliquée dans une éventuelle faillite de la péninsule. Pourtant, Mme Merkel reste droite dans ses bottes : pas question de financer la reprise des autres. Une posture qu’elle avait déjà adoptée quand la Grèce sombrait et qu’elle avait dû largement adoucir par la suite, tant les marchés spéculaient contre l’euro et la dette grecque. Le retard à l’allumage de Mme Merkel, en 2011, avait ainsi coûté des milliards, le temps que les marchés spéculent et ne fassent ainsi leur beurre sur le dos des Grecs et des Européens.

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