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l'emploi - Page 28

  • Il n’y aura pas de relocalisation sans protection !

    C’est un article des Echos intitulé « la France « d’après » cherche la voie de la relocalisation » et qui plante le sujet du monde « d’après ».

    « Le manque de matériel médical a jeté une lumière crue sur la désindustrialisation française. La pandémie de coronavirus sera-t-elle l’électrochoc tant attendu de l’industrie tricolore ? Peut-être, mais le chemin sera semé d’embûches. Car l’industrie, « ça ne pousse pas comme ça ».

    Entre 1980 et 2018, la part de marché mondiale de la France dans les biens est tombée de 6,3 % à 3 % – moins que les Pays-Bas. 

    L’affaire était entendue. La France n’était plus une terre d’industrie. Ses usines fermées, envolées, disparues, le made in France s’étiolait inexorablement, comme peau de chagrin. Mais l’histoire n’est jamais finie. Avec la pandémie de Covid-19 qui met crûment en lumière les lacunes de l’industrie française et européenne, la question de la relocalisation est revenue au premier plan. Une occasion en or à saisir au vol pour tous les avocats du fabriquer français.

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  • Réindustrialiser la France ?, par Jacques Bichot.

    Les produits informatiques représentent 5% de la production industrielle américaine.

    Source : http://www.economiematin.fr/

    Le débat sur la réindustrialisation de notre pays, auquel nous avons participé en écrivant Virus et Mondialisation (Economie matin, 13 mai 2020) se poursuit : rien que dans Les Echos, un édito de David Barroux titré Sauver nos usines reconnaît que « De l’Allemagne à la Suisse en passant par Singapour, des pays développés ont su conserver leurs usines » et un Décryptage signé Julien Dupont Calbo se situe dans une optique Spécial relocalisation, et donne les résultats d’un sondage favorable à ce changement d’orientation : à la question « êtes-vous favorable à ce que des industriels français relocalisent leur production même si cela augmente le prix final pour le consommateur ? », il y a 47 % de réponses « Oui tout-à-fait » et 42 % de « Oui plutôt ». Encourageant !

    Le point de vue d’un général chinois

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  • La CGT ennemie du travail français

    6a00d8341c715453ef0264e2da2433200d-320wiL'annonce était présentée ce 12 mai, par et pour la CGT, comme une bonne nouvelle. Mais il convient d'y voir plutôt un signe très négatif pour le site industriel normand et son avenir. Les vrais syndicats, affiliés aux centrales professionnelles et non marxistes, déploraient tous en effet, de la CFDT à la CFE-CGC en passant par FO, que l'usine Renault de Sandouville ne puisse rouvrir avant le 22 mai. Cet établissement vient de subir deux mois de fermeture. Celle-ci avait été imposée par le seul confinement général du 16 mars. Il restera cependant toujours bloqué depuis le 11, date du début de déconfinement. Renault Sandouville se situe donc au rebours des efforts de tout un pays pour relancer son activité productive et nourricière, endommagée par la débâcle technocratique face au virus.

    L'Humanité trompe ses lecteurs en prétendant de manière répétitive que "la justice suspend l’activité à Renault Sandouville pour risques liés au Covid-19". Juridiquement, en vérité, le tribunal qui a décidé le 7 mai, sans possibilité d'un appel suspensif, que le site restera fermé ne s'est prononcé qu'en considérant un minuscule vice de forme.

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  • Les cueilleurs français ? Les agriculteurs n’en veulent pas !

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    Invité, ce mercredi matin, de RTL, Didier Guillaume, notre ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, se tortillait sur sa chaise pour ne pas dire les mots qui fâchent. C’est pourtant le constat qui s’impose : l’opération « Des bras pour ton assiette », lancée en fanfare le 25 mars dernier, s’est soldée par un bide.

    Ils ont pourtant été 300.000 à s’inscrire sur la plate-forme. Rien que des Français gaillards, en pleine forme, et qui espéraient s’offrir une bolée d’air frais plutôt qu’un confinement entre quatre murs, avec, cerise sur le gâteau, une rétribution bienvenue pour compléter le chômage.

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  • Une mesure de bon sens

    3345987936.jpgGeorges Feltin-Tracol

    L’oracle de l’Élysée a parlé : le 11 mai, en fonction d’une carte de France bicolore qui ne doit rien à l’évanescent Benjamin Griveaux, crèches et établissements de l’enseignement élémentaire pourront rouvrir, sauf opposition manifeste des équipes éducative, administrative et technique ainsi que des maires.

    Le régime macronien ne s’inspire pas des déconfinements en cours chez ses voisins européens. En Espagne et en Italie, enfants et adolescents restent à la maison. En Allemagne, ce sont les élèves les plus âgés qui passent les examens de l’Abitur, leur baccalauréat. Cette étrange priorité hexagonale souligne la nécessité sous-entendue de remettre une grande partie de la population active au boulot. Sous prétexte de combattre un décrochage scolaire bien réel dû souvent à un sous-équipement informatique et à un désintérêt compréhensible, les autorités françaises offrent aux familles volontaires ou censées l’être une forme de garderie améliorée.

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  • Les agriculteurs toujours seuls dans le chaos du déconfinement

    Pas de bras, pas d’assiette ! L’opération « Des bras pour ton assiette », lancée par le gouvernement, a fait pschitt. L’idée était pourtant séduisante : inciter les personnes en chômage partiel à se rendre utiles en travaillant pour les agriculteurs privés de main d’œuvre à cause de la fermeture des frontières. Malgré les effets d’annonce, sur les 300 000 candidatures, seules 15 000 personnes ont été contractualisées… ça rappelle les promesses de don oubliées après le Téléthon !

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  • Le télétravail : une bombe à retardement !

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    Quand nous étions mômes (et nous l’avons tous été !), nous nous sommes tous aperçus qu’à l’école, en composition surveillée, le dernier à rendre son devoir n’avait pas nécessairement la meilleure note ! Chacun avait compris qu’il n’y avait aucune relation entre la valeur d’un travail et le temps passé à le fournir.

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  • Démondialisation. Les États-Unis vont aider leurs entreprises manufacturières à quitter la Chine.

    Avant hier je vous parlais de cette histoire où les Etats-Unis accusent Pékin d’avoir laissé échapper le virus du laboratoire de Wuhan.

    D’autres en Chine murmurent que ce virus aurait été apporté à Wuhan en novembre 2019 lors des jeux olympiques militaires par les soldats américains eux-mêmes suite à la fermeture provisoire, l’été dernier, de Fort Detrick, un centre de recherche médicale militaire américain et la lie à la détection d’une série de cas de grippes et de pneumonies qui ont suivi cette fermeture.

    Tout ceci est clair comme du jus de chique vous l’aurez compris, et la première victime de la confrontation de titans entre la Chine et les Etats-Unis, c’est évidemment la vérité.

    L’histoire est écrite par les vainqueurs, et en attendant, les Etats-Unis poursuivent leur agenda de suprématie et de leadership.

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  • Coronavirus en Bretagne : « Sacrifiée » en 2018, l’usine de fabrication de masques peut-elle ressusciter ?, par C. Allain et R. Le Dourneuf.

    Image datant de 2005 de l'usine de fabrication de masques de protection à Plaintel. L'usine a fermé en 2018. — F. Dufour / AFP

    Source : https://www.20minutes.fr/

    EPIDEMIE A Plaintel, dans les Côtes d’Armor, des millions de masques étaient fabriqués chaque année jusqu’à la fermeture du site en 2018.

    Une usine de fabrication de masques a été fermée en 2018 à Plaintel dans les Côtes d’Armor.

    Moins de deux ans après, la demande en masques est énorme en raison de l’épidémie de coronavirus. Emmanuel Macron a appelé à une relocalisation de la production.

    L’ancien directeur du site fermé par le groupe américain Honeywell réfléchit à relancer l’usine mais le site a été vendu et les machines ont disparu.

    La crise mondiale du coronavirus a réveillé bien des maux. La casse des hôpitaux publics ou encore l’hyper dépendance au marché chinois en sont quelques exemples. A Plaintel, dans les Côtes d’Armor, c’est une cicatrice pas encore soignée qui s’est remise à saigner. Dans cette petite commune proche de Saint-Brieuc, on constate avec effroi que la France manque de masques de protection contre l’épidémie de Covid-19. Car ici, on se rappelle qu’il y a moins de deux ans une entreprise locale en fabriquait des millions, jusqu’à ce qu’elle soit « sacrifiée » par le groupe américain Honeywell, parti avec les machines et le savoir-faire pour un site délocalisé en Tunisie. « On a vu certaines machines être démontées et jetées à la benne pour être vendues à des ferrailleurs. Alors qu’elles marchaient très bien. C’est un immense gâchis », lâche une ancienne salariée de l’usine, amère.

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  • Crise du CORONAVIRUS «Le Socialisme Tue !»