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l'emploi - Page 30

  • La France, malade de ne plus rien produire, par Ivan Rioufol

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    Les faits sont là, insultants. La France, 6e puissance mondiale, ne produit plus rien de ce qui pourrait la sortir de son confinement sanitaire : ni masques, ni tests, ni respirateurs, ni rien. Pas même du doliprane. La nation, qui s’enorgueillissait de son coûteux système de Santé, est semblable à un pays du tiers-monde dans ses pénuries d’outils essentiels. La voici en effet contrainte, terrassée par le Covid-19, d’appeler à l’aide des pays qui, légitimement, servent en priorité leurs propres intérêts. Le gouvernement s’achemine, faute de solutions alternatives rapides, vers l’imposition d’une quarantaine effective, comme aux pires moments des grandes épidémies de jadis. Le confinement de quinze jours a déjà prolongé de deux semaines, ce week-end, par le premier ministre. Cet immobilisme forcé s’annonce économiquement et socialement explosif. Ce lundi, les premiers masques ont été livrés par la Chine. Mais il en faudrait au moins un milliard pour que la population en bénéficie. Or la France ne peut en fabriquer que 6 à 8 millions par semaine.

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  • L’insécurité juridique va monter d’un cran

    L’insécurité juridique va monter d’un cran

    Muriel Pénicaud, ministre du Travail, était l’invitée du Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI, ce dimanche. Elle est revenue abondamment sur le dispositif de chômage partiel que le gouvernement met en place – et qui semble, a priori, une bonne idée:

    Je redis aux entreprises : ne licenciez pas, utilisez le chômage partiel. Vous garderez vos compétences et vous ne mettrez pas vos salariés au chômage. Même pour un seul salarié, le chômage partiel marche.

    Mais “en même temps”, elle ajoute ceci, qui fait peser une épée de Damoclès sur la tête des entrepreneurs:

    Toutes les demandes qui n’ont pas eu de réponse en 48 heures sont réputées acquises et on fera les contrôles a posteriori.

    Si l’on comprend bien, cela signifie que l’on peut avoir la double peine: être contraint à arrêter son activité aujourd’hui, et devoir rembourser demain. Il semble que la ministre ait dit cela pour rassurer les Français. C’est en effet très rassurant!…

    https://www.lesalonbeige.fr/linsecurite-juridique-va-monter-dun-cran/

  • Des travailleurs pour sauver l’économie française – Pierre Bergerault

    Aéronautique, BTP, textile… alors que le gouvernement oblige les Français au confinement, il en exhorte certains, ceux qui ne peuvent pas télétravailler, à retourner à leur activité. Il s’agit désormais de sauver ce qui peut l’être pour éviter un ralentissement trop important de l’économie.

    C’est le cas des salariés d’Airbus depuis lundi à Nantes et Saint Nazaire, ainsi qu’à Marignane pour les hélicoptères. Les chaînes d’assemblages tourneront toutefois au ralenti puisqu’il s’agit d’une reprise partielle. A Toulouse et en région parisienne, pour les sites Airbus Defense & Space, les salariés travaillant en équipe effectueront des vacations pour éviter de se croiser et permettre le nettoyage des outils.

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  • Nous sommes vraiment chez les fous!

    Nous sommes vraiment chez les fous!

    Muriel Pénicaud, ministre du Travail, vient de s’en prendre aux entreprises de bâtiment qui ont fermé leur activité. Elle les taxe de “défaitisme” (c’est curieux – vous ne trouvez pas ? – ce petit côté 1940, avec des ministres du Front populaire, pardon d’Emmanuel Macron, critiquant la population pour “défaitisme”, alors que ladite population essaie seulement de se “dépatouiller” au milieu des ordres et contre-ordres, parmi les ruines qu’a laissées un gouvernement anti-national et imprévoyant!). Mais, surtout, elle les accuse de manquer de civisme :

    Les entreprises qui se disent que l’État paiera et qu’elles n’ont pas à travailler ne sont pas dans une attitude de civisme.

    Peut-être faut-il informer Mme Pénicaud que son grand patron a, peu de temps auparavant, insulté la population française qui ne s’était pas assez vite calfeutrée (après lui avoir dit qu’elle pouvait aller voter sans problème pour le premier tour des municipales).

    Et peut-être faut-il aussi lui apprendre qu’une entreprise n’est pas seule au monde: quand ses fournisseurs ou ses clients ferment leurs portes, on serait vraiment curieux de savoir comment elle peut faire pour continuer à travailler !

    https://www.lesalonbeige.fr/nous-sommes-vraiment-chez-les-fous/

  • Face au Coronavirus, l’Etat n’exclut pas de nationaliser certaines entreprises (Vidéo)

    Hier, l’Etat s’est dit prêt à prendre ses responsabilités pour gagner la guerre économique contre le coronavirus. Edouard Philippe a annoncé une série de mesures pour sauver les entreprises françaises. Dans son allocution, le Premier ministre n’a pas exclu des nationalisations. Selon Nicolas Doze, l’Etat se garde la possibilité de monter au capital d’une entreprise. « Une entreprise qui est à 100% dans les mains de l’Etat repartira immunisée contre la faillite même si elle n’est pas viable économiquement », poursuit-il. – L’édito Eco de Nicolas Doze, du mercredi 18 mars 2020, sur BFMTV.

    https://www.tvlibertes.com/actus/face-au-coronavirus-letat-nexclut-pas-de-nationaliser-certaines-entreprises-video

  • Coronavirus, islamisme, chômage : l’État s’en lave les mains

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    Par Michel Geoffroy, auteur de La Super-classe mondiale contre les peuples ♦ Le Gouvernement français, après des semaines d’inaction coupable, a décidé de prononcer la fermeture de la majorité des lieux accueillant du public. Il y a quelques jours – avant cette décision donc -, Michel Geoffroy rédigeait un texte qui reste aujourd’hui d’actualité.
    Polémia

    L’épidémie de coronavirus ? Elle est « inexorable », selon Emmanuel Macron[1]« inévitable »,selon la porte-parole du gouvernement[2]. L’immigration ?On ne peut pas l’arrêter, selon la ministre de la Justice. La radicalisation islamiste ? « L’État est impuissant face à la radicalisation de ses agents », titre Le Figaro[3]. Le chômage ? On sait depuis François Mitterrand que l’on a « tout essayé »contre lui sans succès…
    Chaque jour ajoute à la triste litanie de l’impuissance publique, du « merdier français », comme l’écrit sans fard I. Rioufol[4].
    Depuis 2017, la France se trouve en tête des pays de l’OCDE pour le poids des impôts, mais on se demande quand même à quoi sert tout cet argent. Manifestement pas à affronter les problèmes qui assaillent la France périphérique.

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  • Gâchis et trahison à Fessenheim

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    Par Françoise Monestier, journaliste pour Présent 

    A seule fin de complaire aux Verts qui exercent un chantage permanent sur les dirigeants politiques de notre pays et de caresser dans le sens du poil Angela Merkel dont le pays émet 50 % de CO2 de plus par habitant que la France depuis qu’elle a décidé de fermer toutes les centrales nucléaires de son pays après la catastrophe de Fukushima en 2011, François Hollande promettait, au cours de sa campagne présidentielle de 2012, de fermer Fessenheim, la plus vieille centrale nucléaire française, s’il était élu. Il ne faisait que reprendre un engagement de sa rivale socialiste Martine Aubry quand cette dernière était aux commandes du PS.

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  • Que font donc syndicats et consommateurs contre la ruine planifiée d’EDF et de son nucléaire ?

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    Voilà onze ans, la mise en coupe réglée du consommateur et du contribuable français commença avec l’insolite TARTAM (tarif réglementé transitoire d’ajustement du marché) permettant aux professionnels éligibles repentis de revenir au tarif régulé (ou réglementé) seulement majoré de 10 à 23 %, après avoir subi jusqu’à 70 % d’augmentation, avec la concurrence libre et non faussée à laquelle ils eurent seuls accès, dès 2004. Cerise institutionnelle sur le gâteau, ils obtinrent de jouir d’un tel privilège sans changer de fournisseurs « alternatifs », ce qui obligea l’État à compenser les pertes de ces derniers, sur le dos des autres clients, prioritairement domestiques, et fit dire au Canard enchaîné que la notion « d’éligibilité » s’apparente au privilège donné au boursicoteur de demander à Bercy de lui rembourser l’argent qu’il a retiré de la Caisse d’épargne pour spéculer sur le CAC 40.

     

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  • Après Arcelor Mittal, Arjowiggins, Michelin à la Roche-sur-Yon, Ibiden, Bosch à Rodez, Ford à Blanquefort, c’est maintenant Renault à nouveau la victime de la concurrence mondiale. A qui le tour demain ?

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    Pieter Kerstens

    Lors de l’adoption du traité de Maastricht, en vigueur depuis le 1er novembre 1993, tous les responsables politiques de gauche et de droite nous avaient clairement affirmé que cette Europe « sociale » serait la garante d’un nouveau développement économique et facteur de richesses nouvelles, permettant « plus de bonheur » à chacun.

    On peut en conclure que ce n’était que de la poudre aux yeux, répandue par les lobbies de la gauche caviar et de la droite cosmopolite, destinée à mettre en place le Nouvel Ordre mondial.

    Les nationalistes se sont toujours opposés aux docteurs honoris causa du mondialisme qui dévaste tous les secteurs économiques européens, pour le seul bénéfice des pays sous-développés qui nous submergent de leurs productions à prix bradés et de qualité médiocre.

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  • Boris Johnson réforme le visa de travail, «première étape d’une refonte de tout le système d’immigration»

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    Le Brexit derrière lui, Boris Johnson s’attelle à une nouvelle réforme, celle de l’immigration, avec un visa à points privilégiant les travailleurs très qualifiés. Une mesure qui ne plaît ni à l’opposition travailliste ni au patronat. Décryptage de ce projet de loi avec Jean-Paul Gourévitch, auteur d’ouvrages sur l’immigration.

    Le visa de travail coûtera très cher au Royaume-Uni à partir de l’année prochaine. Si le projet de loi préconisé par Priti Patel, ministre de l’Intérieur, est adopté, il faudra le 1er janvier 2021 pour les nouveaux arrivants, parler anglais et présenter une proposition d’emploi avec un salaire minimum de 30.820 euros par an. 70 points seront ainsi nécessaires pour obtenir le visa. Affirmant se conformer au «message clair» envoyé par les Britanniques lors du référendum de 2016 décidant la sortie de l’Union européenne, la femme politique a envoyé un signal sans ambiguïté:

    «Notre économie ne doit plus dépendre d’une main-d’œuvre bon marché en provenance d’Europe, mais se concentrer plutôt sur l’investissement dans la technologie et l’automatisation.»

    Si ces mesures ne concernent pas les 3,2 millions de ressortissants de l’UE qui ont demandé à résider avant la fin de la période de transition, la réforme suscite des craintes de pénurie de travailleurs peu qualifiés dans de nombreux secteurs économiques tels que l’alimentation, la santé, la construction ou encore l’hôtellerie. Sputnik a interrogé Jean-Paul Gourévitch, consultant international sur l’Afrique et les migrations, auteur du livre Le Grand remplacement, réalité ou intox? (Ed. Pierre-Guillaume de Roux).

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