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l'emploi - Page 31

  • Muriel Pénicaud annonce que 9 millions de salariés sont au chômage partiel en France

    Le ministre du Travail Muriel Pénicaud a annoncé jeudi sur LCI que le chômage partiel concernait désormais 9 millions de salariés français :  « c’est-à-dire que leur salaire est payé par l’Etat ». Selon elle, « on n’a jamais eu un dispositif aussi massif, protecteur, en France ». « C’est pas loin d’un salarié sur deux, désormais et plus de 700.000 entreprises touchées, donc près d’une entreprise sur deux. Aujourd’hui, le problème est réglé et je voudrais saluer le travail de l’agence de paiement et au ministère du Travail. Les entreprises peuvent s’inscrire, et si elles n’ont pas de réponse en 48h, on considère que c’est acquis », explique-t-elle.

    LCI

    https://www.tvlibertes.com/actus/muriel-penicaud-9-millions-de-salaries-au-chomage-partiel-et-70-doffres-demplois-en-moins-en-mars

  • L’indécence du MEDEF, remise en cause du temps de travail et des congés payés !

    Pour le président du Medef, Geoffroy Roux de Bezieux, estime dans une interview publiée samedi dans Le Figaro qu’il faudra à l’issue de la crise, engendrée par l’épidémie de coronavirus, se poser la question « du temps de travail, des jours fériés et des congés payés » pour accompagner la reprise économique.

    « L’important, c’est de remettre la machine économique en marche et de reproduire de la richesse en masse, pour tenter d’effacer, dès 2021, les pertes de croissance de 2020 », déclare le président de la première organisation patronale française.

    « C’est la création de richesses qui permettra d’augmenter l’assiette des impôts et donc les recettes, et ainsi de rembourser la dette accumulée pendant la crise », ajoute-t-il.

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  • France. Effroyable. Chômage à 30 % et il n’y a pas d’erreur.

    par  | 10 Avr 2020 |

    Vous devez, nous devons tous bien comprendre ce qu’il se passe pour saisir l’impasse économique dans laquelle nous nous trouvons collectivement.
    Je ne pense pas que la politique économique suivie par ce gouvernement jusqu’à présent ait été la bonne et je ne me suis jamais privé de le dire.
    Pour autant, il y a des éléments structurels dans notre modèle même qui dépassent l’action publique dans un cadre établi, en effet le problème est justement le cadre. Nous y reviendrons.
    Regardez ces chiffres.
    La population active française est de 29 millions de Français.
    Mais en temps normal sur ces 29 millions en gros 2.5 millions sont au chômage et 26 travaillent.
    Cela veut dire que 26 millions font vivre les 67 millions de Français.
    Aujourd’hui, nous avons 7 millions de concitoyens en chômage partiel plus les 2.5 millions initiaux. Nous avons donc environ 10 millions de chômeurs sur une population active de 29… en gros le taux de chômage est désormais dans notre pays de 30 %… et ce n’est pas fini.
    Dit encore autrement nous avons 19 millions de Français qui tentent de faire vivre 67 millions de personnes.
    Plus ce nombre diminue, plus vous voyez la paupérisation de notre pays et plus la France s’enfonce dans une crise durable.

    Source chiffre chômage partiel 7 millions de personnes le Figaro ici
    Charles SANNAT

    http://by-jipp.blogspot.com/2020/04/france-effroyable-chomage-30-et-il-ny.html

  • Les géants de l’auto à Merkel : sans l’Italie et l’Espagne, nous ne pouvons plus produire…

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    Fidèle à sa stratégie intransigeante de défense des intérêts des épargnants allemands, Merkel refuse catégoriquement le principe des corona bonds, ces dettes à échelon communautaire pour aider les pays les plus touchés à repartir au plus vite. Ces corona bonds sont réclamés par l’Italie, l’Espagne, la France et d’autres pays. Dans ce cas d’espèce, cette mutualisation de la dette se justifie par le fait que les difficultés sont dues à un cas de force majeure, non à un dérapage dans la gestion, et au fait que les économies de la zone euro sont aujourd’hui très liées et ne peuvent se passer les unes des autres.

    Si l’Italie, ou l’Espagne venaient à s’écrouler, le reste de l’Europe suivrait quelques jours après. L’, arrimée à la dette italienne via les contrats TARGET2, souscrits à hauteur de 400 milliards d’euros, qui l’obligeraient à pallier un défaut de paiement de l’État italien, serait d’ailleurs la première impliquée dans une éventuelle faillite de la péninsule. Pourtant, Mme Merkel reste droite dans ses bottes : pas question de financer la reprise des autres. Une posture qu’elle avait déjà adoptée quand la Grèce sombrait et qu’elle avait dû largement adoucir par la suite, tant les marchés spéculaient contre l’euro et la dette grecque. Le retard à l’allumage de Mme Merkel, en 2011, avait ainsi coûté des milliards, le temps que les marchés spéculent et ne fassent ainsi leur beurre sur le dos des Grecs et des Européens.

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  • Rebâtir une industrie française

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    Par Laurence Daziano*

    Cette épidémie entraîne une crise économique mondiale inédite car elle combine à la fois un choc d’offre (la production est stoppée) et un choc de demande (le confinement empêche de consommer). Nous ne sommes ni dans la crise de 1929 (crise monétaire) ni dans celle de 2008 (crise financière) : les remèdes qui avaient servi à juguler ces deux crises ne sont pas les réponses adaptées. Les conséquences économiques, industrielles, sociales ou politiques sont encore inconnues dans leur ampleur, de même que le temps nécessaire pour les résorber et les traces qu’elles laisseront sur la société. Les réponses apportées pour répondre à cette crise doivent être fortes et originales, notamment pour soutenir puis reconstruire notre tissu industriel dans la nouvelle compétition mondiale qui s’ouvre.

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  • Dans Valeurs Actuelles, La France vendue à la découpe - Laurent Izard.

    La pénurie de pompes pour les tubes de gel hydroalcoolique nous a ramené à la réalité. La France n'est plus souveraine économiquement. Par les délocalisation et la vente à la découpe de son patrimoine économique, la France s'est désindustrialisée et s’est rendu vulnérable.

    Interview de Laurent Izard, auteur de "La France vendue à la découpe", paru chez l'Artilleur en 2019.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • La France, malade de ne plus rien produire, par Ivan Rioufol

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    Les faits sont là, insultants. La France, 6e puissance mondiale, ne produit plus rien de ce qui pourrait la sortir de son confinement sanitaire : ni masques, ni tests, ni respirateurs, ni rien. Pas même du doliprane. La nation, qui s’enorgueillissait de son coûteux système de Santé, est semblable à un pays du tiers-monde dans ses pénuries d’outils essentiels. La voici en effet contrainte, terrassée par le Covid-19, d’appeler à l’aide des pays qui, légitimement, servent en priorité leurs propres intérêts. Le gouvernement s’achemine, faute de solutions alternatives rapides, vers l’imposition d’une quarantaine effective, comme aux pires moments des grandes épidémies de jadis. Le confinement de quinze jours a déjà prolongé de deux semaines, ce week-end, par le premier ministre. Cet immobilisme forcé s’annonce économiquement et socialement explosif. Ce lundi, les premiers masques ont été livrés par la Chine. Mais il en faudrait au moins un milliard pour que la population en bénéficie. Or la France ne peut en fabriquer que 6 à 8 millions par semaine.

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  • L’insécurité juridique va monter d’un cran

    L’insécurité juridique va monter d’un cran

    Muriel Pénicaud, ministre du Travail, était l’invitée du Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI, ce dimanche. Elle est revenue abondamment sur le dispositif de chômage partiel que le gouvernement met en place – et qui semble, a priori, une bonne idée:

    Je redis aux entreprises : ne licenciez pas, utilisez le chômage partiel. Vous garderez vos compétences et vous ne mettrez pas vos salariés au chômage. Même pour un seul salarié, le chômage partiel marche.

    Mais “en même temps”, elle ajoute ceci, qui fait peser une épée de Damoclès sur la tête des entrepreneurs:

    Toutes les demandes qui n’ont pas eu de réponse en 48 heures sont réputées acquises et on fera les contrôles a posteriori.

    Si l’on comprend bien, cela signifie que l’on peut avoir la double peine: être contraint à arrêter son activité aujourd’hui, et devoir rembourser demain. Il semble que la ministre ait dit cela pour rassurer les Français. C’est en effet très rassurant!…

    https://www.lesalonbeige.fr/linsecurite-juridique-va-monter-dun-cran/

  • Des travailleurs pour sauver l’économie française – Pierre Bergerault

    Aéronautique, BTP, textile… alors que le gouvernement oblige les Français au confinement, il en exhorte certains, ceux qui ne peuvent pas télétravailler, à retourner à leur activité. Il s’agit désormais de sauver ce qui peut l’être pour éviter un ralentissement trop important de l’économie.

    C’est le cas des salariés d’Airbus depuis lundi à Nantes et Saint Nazaire, ainsi qu’à Marignane pour les hélicoptères. Les chaînes d’assemblages tourneront toutefois au ralenti puisqu’il s’agit d’une reprise partielle. A Toulouse et en région parisienne, pour les sites Airbus Defense & Space, les salariés travaillant en équipe effectueront des vacations pour éviter de se croiser et permettre le nettoyage des outils.

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  • Nous sommes vraiment chez les fous!

    Nous sommes vraiment chez les fous!

    Muriel Pénicaud, ministre du Travail, vient de s’en prendre aux entreprises de bâtiment qui ont fermé leur activité. Elle les taxe de “défaitisme” (c’est curieux – vous ne trouvez pas ? – ce petit côté 1940, avec des ministres du Front populaire, pardon d’Emmanuel Macron, critiquant la population pour “défaitisme”, alors que ladite population essaie seulement de se “dépatouiller” au milieu des ordres et contre-ordres, parmi les ruines qu’a laissées un gouvernement anti-national et imprévoyant!). Mais, surtout, elle les accuse de manquer de civisme :

    Les entreprises qui se disent que l’État paiera et qu’elles n’ont pas à travailler ne sont pas dans une attitude de civisme.

    Peut-être faut-il informer Mme Pénicaud que son grand patron a, peu de temps auparavant, insulté la population française qui ne s’était pas assez vite calfeutrée (après lui avoir dit qu’elle pouvait aller voter sans problème pour le premier tour des municipales).

    Et peut-être faut-il aussi lui apprendre qu’une entreprise n’est pas seule au monde: quand ses fournisseurs ou ses clients ferment leurs portes, on serait vraiment curieux de savoir comment elle peut faire pour continuer à travailler !

    https://www.lesalonbeige.fr/nous-sommes-vraiment-chez-les-fous/