Hilaire de Crémiers
La France, instrument de son destin
Au lieu de prendre de la hauteur et de la distance, il s’implique à fond, il exige, il rappelle à l’ordre, il téléphone à longueur de jour et de nuit, il apprend fiches, notes et chiffres, il ne délègue jamais. Il est devenu l’unique diplomate de la France– et ce qui reste de vrais diplomates sont effrayés des conséquences de son action et de ses gesticulations – ; mais aussi bien il est le ministre de l’Agriculture qui décide de tout – en 62 mesures ! C’est grotesque ! Il fallait voir la tête de Fesneau –, et encore le ministre de l’Intérieur qui fait et défait les lois avec ses amis du Conseil constitutionnel et l’aide de toutes les associations aux ordres ; il dirige les finances de la France où Le Maire n’est plus chargé que de faire accroire à l’opinion qu’elles seront sous peu rétablies et sous contrôle ; et ainsi de tout, vendant la France à l’encan, livrant aux capitaux du Qatar qui alimente financièrement l’islamisme et les mosquées salafistes, les trésors technologiques français – pour 10 milliards ! –, bradant tous nos fleurons et s’imaginant qu’il construit ainsi le monde de demain, avec l’argent, toujours l’argent qui est son véritable moyen de gouvernement. Et son dieu. La gloire mondaine, le pouvoir, l’argent ! Il s’enivre de cette puissance ; il oublie qu’elle est maligne et qu’elle l’entraînera au-delà des limites du raisonnable, lui qui se croit la raison incarnée. Comme une sorte de Logos chargé de refaçonner le monde dans la lumière de son intelligence face aux ténèbres de l’obscurantisme.