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lobby - Page 1263

  • Financements de campagne : Mélenchon et Fillon soutiennent Marine Le Pen

    Le plus scandaleux, c’est que tout se passe comme si les banques s’érigeaient en censeurs.

    « On ne prête qu’aux riches » : pris à la lettre, cet adage signifierait que Jean-Luc Mélenchon est le candidat des riches, Marine Le Pen la candidate des pauvres. Lundi matin, sur BFM TV, le président du Parti de gauche a annoncé avoir obtenu un prêt de huit millions d’euros pour financer sa campagne. D’une banque « coopérative », certes, en cohérence avec ses idées, mais d’une banque française. Dans le même temps, le Front national se plaint de ne pouvoir emprunter les six millions d’euros qui lui manquent. Comment expliquer cette discrimination ?

    On peut comprendre que les banques françaises ne veuillent pas prendre trop de risques et se montrent prudentes après des scandales comme l’affaire Bygmalion et bien d’autres, dans le passé. Mais, en l’occurrence, le parti de Marine Le Pen est solvable, quoi qu’en disent certains médias selon lesquels il ne serait pas à l’abri de déconvenues judiciaires.

    De plus, il est assuré de dépasser la barre autorisant les remboursements de l’État, ce qui a conduit le conseiller stratégique de François Fillon à déclarer, ce mardi, que le refus des banques est « incompréhensible ». Jean-Luc Mélenchon, qui ne veut pas passer pour le candidat de la finance – ce serait un comble ! – trouve « injuste » que les banques françaises ne prêtent pas d’argent au Front national pour sa campagne présidentielle.

    « Ayez pitié du FN ! », leur lance-t-il, non sans ironie.

    Il faut donc chercher ailleurs que dans la prudence les motifs de cet ostracisme. En fait, ce que les banques cherchent à éviter, c’est moins un risque financier qu’un risque d’image. Faire partie du lot des banques qui refusent tout prêt au Front national leur paraît plus confortable qu’être la banque qui lui a accordé un emprunt. Pas très sympathique pour les 25 % d’électeurs de ce parti, ni très courageux.

    Une telle attitude ne plaide pas en faveur de l’indépendance des banques : seraient-elles soumises à la pression des actionnaires, qui ne verraient pas d’un bon œil le programme économique de Marine Le Pen ? Mais, dans ce cas, elles devraient juger celui de Jean-Luc Mélenchon au moins aussi critiquable.

    Florian Philippot a eu beau jeu de souligner, tout en saluant sa « réaction de bon sens », qu’« on voit que les banques préfèrent Jean-Luc Mélenchon à Marine Le Pen, ce qui est toujours un bon révélateur du caractère anti-système de notre candidate ». Le Front national estime que l’État devrait imposer, légalement, aux banques d’attribuer des prêts aux partis politiques, rejoint sur ce point par François Bayrou, qu’on ne peut soupçonner de complaisance.

    Mais le plus scandaleux, c’est que tout se passe comme si les banques s’érigeaient en censeurs. En revanche, elles acceptent, sans réserve aucune, l’argent de tous les Français, y compris des électeurs du Front national – avec, d’ailleurs, des frais bancaires de plus en plus importants et injustifiés.

    Jean-Luc Mélenchon et François Fillon ont réagi avec sincérité peut-être, certainement avec une habileté calculée. Ils ont compris que cette affaire profite finalement au Front national, qui peut se poser objectivement en victime du système. Et qu’il ne fallait pas froisser un électorat qui – sait-on jamais ? – pourrait leur être utile…

    http://www.bvoltaire.fr/jeanmichelleost/financements-de-campagne-melenchon-et-fillon-soutiennent-marine-le-pen,305554

  • "Demain, après le cannabis, ce sera le commerce légalisé de quoi ? De la cocaïne ? De la kalachnikov ?"

    Patrick Mennucci (député PS de Marseille) a signé dimanche dans le JDD une tribune pour la légalisation du Cannabis. Nicolas Bay (FN) lui répond :

    « La réponse au trafic de cannabis doit évidemment être la fermeté. On devrait avoir des campagnes de prévention vis-à-vis de la jeunesse pour leur montrer les effets nocifs du cannabis, mais on devrait surtout avoir de nouveau la maîtrise de nos frontières, ce qui éviterait les trafics. On devrait aussi combattre avec une extrême fermeté les réseaux criminels. Or, vous allez leur donner raison et leur permettre de développer d’autres commerces. Demain, après le cannabis, ce sera le commerce légalisé de quoi ? De la cocaïne ? De la kalachnikov ? C’est ça ? C’est la mode marseillaise que vous voulez nous proposer ? »

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le racisme anti-Blancs s’en prend à Kant ou à Platon

    LONDRES (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : Le racisme anti-Blancs s’en prend maintenant aux philosophes européens. Le journal britannique Daily Mail rapporte qu’un groupe d’étudiants de la très réputée School of Oriental and African Studies (SOAS) de l’université de Londres mène actuellement une campagne pour en éradiquer l’héritage colonialiste, qui serait symbolisé par l’enseignement des philosophes Kant, Descartes ou Platon ! Selon eux, les philosophes enseignés sont tout simplement trop blancs : « La majorité des philosophes étudiés devraient être originaires d’Afrique ou d’Asie. »

    Sir Anthony Seldon, vice‑chancelier à l’université de Buckingham, leur a répondu :

    « Que le politiquement correct devienne hors de contrôle est un réel danger. Nous devons comprendre le monde tel qu’il a été et non pas ré‑écrire une histoire comme certains auraient voulu qu’elle soit. »

    Le syndicat étudiant à l’origine de cette campagne anti-Blancs, qui se réclame d’Aimé Césaire, inscrit son action dans le cadre d’une entreprise de« décolonisation » de « l’institution blanche », affirmant que « les philosophes blancs » ne doivent être enseignés « si nécessaire » et d’un « point de vue critique ». Par exemple en indiquant le « contexte colonial » dans lequel les philosophes des Lumières ont écrit.

    On ne sait pas s’ils pensent à Voltaire écrivant :

    « Nous n’achetons des esclaves domestiques que chez les Nègres ; on nous reproche ce commerce. Un peuple qui trafique de ses enfants est encore plus condamnable que l’acheteur. Ce négoce démontre notre supériorité ; celui qui se donne un maître était né pour en avoir. »

    Vous avez quatre heures.

    http://fr.novopress.info/

  • Russophobie et haine de Poutine : les chiens aboient

    En effet ”les chiens aboient, la caravane passe ”, c’est-à-dire que Moscou ne se laisse pas impressionner. La majorité des médias occidentaux a présenté l’intervention russe en Syrie comme une entreprise criminelle et impérialiste. C’est dans la logique stratégique de la diabolisation de Poutine ; le but  est d’entraver le rétablissement de la Russie comme puissance internationale. Inventer une menace militaire russe, répéter que la Russie vit sous une dictature, prétendre que la Crimée a été annexée et l’Ukraine agressée – prétexte des sanctions occidentales, totalement contre–productives – tout cela fait partie d’une politique pensée dès 2011 pour relancer la guerre froide mais aussi pour contrer le ”mauvais exemple” idéologique que donne la Russie de Poutine : patriotisme, restauration des valeurs traditionnelles, refus de l’idéologie gaucho– libertaire, populisme, défense de l’identité nationale, etc. La nouvelle Russie incarne tout ce que qu’abhorrent les classes dirigeantes occidentales, oligarchies coupées de leurs peuples. (1)

    L’intervention russe en Syrie : mensonges et réalités.

    La reprise d’Alep par les troupes et les alliés chiites de Bachar el–Assad, aidés de manière décisive par l‘aviation et des détachements russes, a donné lieu à des accusations de « crimes de guerre » contre des populations civiles ; Vladimir Poutine a été accusé d’être le premier responsable, en tant que principal soutien d’ Assad. Ce dernier n’est certes pas un enfant de chœur mais il n’est pas pire que d’autres grands amis d’un Occident qui ferme par exemple les yeux sur les massacres que commet l’Arabie au Yémen. Les médias occidentaux ont exagéré, mensonges à l’appui, les exactions d’Assad, au cours de cette guerre civile, et caché des faits gênants.

     La propagande anti-russe a dissimulé que les massacres de civils, femmes et enfants, commis à Alep, ne l’ont pas été par les troupes d’Assad et ses alliés ou par l’aviation russe, mais par des tirs d’artillerie des ”gentils rebelles”, qui sont en réalité des islamistes fanatisés. Ils sont armés par les Américains, les Saoudiens et les monarchies du Golfe. Les assassins ne sont pas ceux qu’on croit.

    La Russie est clouée au pilori, alors que tout le monde sait bien que toute opération militaire aérienne – y compris celles que mène la France, sous le commandement du suzerain américain – donne lieu à des dégâts collatéraux. On n’a jamais accusé de « crimes de guerre » les dirigeant  américains, alors que, depuis un peu plus de 70 ans, l’USAF a, au nom de la ”guerre juste”, commis le plus grand nombre de massacres de civils et de destructions de toute l’histoire. Les derniers en date concernaient la Serbie et l’Irak.

    Dans cette affaire, les États–Unis et le gouvernement français qui lui obéit prennent objectivement le parti de l’islamisme sunnite terroriste, qui devrait être l’ennemi principal. Il l’est en parole – par la bouche de M. Le Drian – mais pas dans les faits. Ivan Rioufol remarquait justement et courageusement : « la menace que fait courir aux démocraties le totalitarisme islamique mériterait une riposte qui ne vient pas. Au contraire : les ”rebelles” islamistes d’Alep–Est (Syrie), soutenus par Al–Qaida, le sont aussi par les États–Unis et la France, qui se désolent de leur défaite. Cette inconséquence hisse Vladimir Poutine, protecteur des chrétiens d’Orient ciblés par les djihadistes, en leader respectable » (Le Figaro, 16/12/2016).     

     Quant à l’ ASL (Armée syrienne libre) qui combat Assad, financée par l’Occident, il s’agit de troupes très louches, à la frontière du terrorisme islamiste, susceptibles de changer de camp comme de chemise. En voulant maintenir (pour l’instant…) Assad et les Alaouites au pouvoir en Syrie, la Russie joue la carte de la stabilité.

    Si les Russes n’étaient pas intervenus pour empêcher la chute d’Assad, la Syrie serait devenue un enfer islamiste. Assad aurait été remplacé par Dae’ch et le chaos fondamentaliste se serait installé. Avec toutes les conséquences que l’on devine en Occident.

    Provocations occidentales contre la nouvelle Russie

    Ce sont d’ailleurs les interventions américaines en Irak, qui ont déstabilisé le Moyen–Orient et favorisé l’islamisme. C’est depuis la chute de Saddam Hussein que les chrétiens d’Orient sont éradiqués. L’Occident, suicidaire, a allumé le feu, là où la Russie veut l’éteindre. À ce propos, il faut rappeler la genèse de la nouvelle guerre froide (voulue) entre les gouvernements européens et leur suzerain d’outre Atlantique et la Russie de Poutine.

    Après la chute de l’URSS en 1991, la Russie, dirigée par le faible Eltsine, en perte de puissance, a été dominée par les États–Unis  qui cherchaient à la neutraliser et à la vassaliser. Le réveil russe, opéré grâce à Poutine, n’a pas été accepté par les dirigeants occidentaux. On a donc inventé une ”menace russe”. La stratégie choisie, élaborée par la CIA et les planificateurs de l’Otan – américains et européens obéissants– fut celle de la provocation. Avec deux cibles : la Géorgie et l’Ukraine. En promettant à ces deux pays, contrairement aux engagements pris envers les Russes en plein désarroi lors de disparition de l’URSS, de les intégrer dans l’Union européenne et dans l’Otan, en sachant que ces deux hypothèses étaient absurdes économiquement et stratégiquement.

    Le but de la provocation occidentale était seulement d’amener les Russes à réagir violemment, afin de créer un espace conflictuel. Mais cette stratégie a échoué, non seulement à cause de la mollesse et de l’indécision du président Obama qui devait gérer une situation décidée par d’autres que lui, mais aussi parce que le gouvernement de Poutine, contrairement à celui de Eltsine, a procédé à un redressement de la puissance russe et a décidé de ne pas se laisser impressionner et de ne pas céder. 

    Trump et la Russie : promesses et contradictions

    Normalement, lorsque Donald Trump entrera en fonction fin janvier 2017, il rompra avec cette politique sournoisement pro–islamique, anti–israélienne et russophobe de l’administration Obama. Mais, il faut surtout espérer que, suivant son programme révolutionnaire de politique étrangère, il osera une convergence USA–Russie, en rupture complète avec la politique des États–Unis depuis 1945. Si Donald Trump tient parole et résiste aux puissantes forces qui veulent infléchir sa politique, ce rapprochement avec la Russie, virage à 90°, sera un bouleversement majeur dans la géopolitique mondiale. Très hostile à Pékin, le nouveau président américain, s’il est bien conseillé – car il ne brille pas par sa subtilité –  peut  créer un séisme : une alliance Washington–Moscou (Trump–Poutine) constituerait une redistribution mondiale de toutes les cartes. Avec, à la clé, la fin de l’atlantisme. Les castes politiques et médiatiques européennes seraient déstabilisées, ne sachant plus à quel saint se vouer.  Un axe Amérique–Europe–Russie est au bout de cette logique qui passe au dessus des petits calculs des dirigeants européens qui seraient complètement dépassés. L’Europe est le maillon faible. Les promesses de Trump – comme je l’ai déjà dit dans ce blog– sont tellement porteuses de bouleversements fondamentaux qu’on se demande si elles sont sérieuses et si elles pourront être tenues.     

    Le sérieux problème auquel se heurtera Trump après sa prise de fonctions le 20 janvier est qu’il devra concilier sa volonté affichée de se rapprocher de la Russie avec  l’implication de cette dernière aux côtés de l’Iran : coopération dans la guerre en Syrie, livraisons d’armes, etc. bref, relations au beau fixe. Car Trump, tout comme le gouvernement israélien, veut rompre avec la politique d’Obama favorable à Téhéran et dénoncer l’accord sur le nucléaire. Cette contradiction  – s’allier avec l’ami d’un ennemi –  sera très difficile à gérer.

    Vladimir Poutine a récemment déclaré, voulant réinstaurer la Russie comme très grande puissance : « Nous devons renforcer le potentiel militaire de nos forces nucléaires stratégiques, en particulier avec des installations de missiles qui puissent pénétrer tous les systèmes de défense anti–missiles existants et futurs. » Allusion au ”bouclier anti–missiles” installé par les Américains en Europe centrale… Peut-être Poutine a–t–il voulu répondre à son imprévisible ”ami”, le futur président Trump, qui avait fait savoir, quelques jours auparavant, prenant le contrepied des positions d’Obama : « Les États–Unis doivent considérablement renforcer et étendre leurs capacités nucléaires, en attendant le moment où le monde deviendra raisonnable ». Il aurait confié à Mika Brzezinski de MSNBC : « Qu’il y ait donc une course aux armements ! On les surpassera à tous les coups et on leur survivra tous. » Bref, les choses ne sont pas claires.

    Le déshonneur du gouvernement français

    Les médias et le gouvernement français considèrent Poutine comme un affreux autocrate. En refusant de le recevoir à l’inauguration de la cathédrale orthodoxe de Paris, M. Hollande a commis une très grave faute diplomatique, obéissant probablement à un ordre venu d’outre Atlantique. Le président français n’a même pas humilié M. Poutine ou la Russie, c’est la France et son indépendance qu’il a humiliées.  

    Mais, dans le même temps, Ségolène Royal, ministre représentante de l’État, aux obsèques de Fidel Castro, a fait officiellement l’éloge de ce tyran assassin, petit Staline tropical. Donc Poutine est infréquentable pour l’État français, pas le criminel Castro.

    Le record de gaffes détenu par Mme Royal n’est pas en cause ; toutes les semaines, elle en commet une sur tous les sujets. Ce qui est en cause, c’est que la France, les gouvernements européens et l’UE, qui diabolisent le Kremlin, entretiennent d’étroites relations (intérêts financiers et corruption obligent) avec des monarchies du Golfe absolutistes et tyranniques, en fermant les yeux sur leurs exactions : notamment l’Arabie saoudite et le Qatar. L’adoration des ”droits de l’homme” est un culte à géométrie variable.

    Ambiguïtés et reculades de François Fillon

     François Fillon, qui espère être élu président, commence déjà à se démarquer de Poutine, après avoir pris une position pro–russe en demandant l’arrêt des sanctions et la reprise d’un dialogue avec Moscou. Il a été très gêné que le président russe fasse son éloge. Poutine avait qualifié Fillon, de « grand professionnel qui se distingue fortement des hommes politiques de la planète ».   François Fillon avait pris partie pour la Russie en reconnaissant que c’est le parlement ukrainien qui refuse de voter l’accord sur l’autonomie des parties orientales russophones de l’Ukraine. Mais très rapidement, il a reculé. Passer la marche arrière est une habitude chez ce ”pilote de course” autoproclamé.   

    Son porte–parole et conseiller, Jérôme Chartier, a cru bon préciser le 18 décembre : « ils se connaissent et se respectent mais ce ne sont pas des amis ». Être l’ ”ami” de Poutine est infâmant.  Si M. Fillon est élu, on peut parier qu’il trouvera un prétexte pour changer d’option et ne pas exiger une levée des sanctions de l’UE contre la Russie. 

    Le gagnant de la primaire a fait cette déclaration d’allégeance humiliante à Washington, empreinte d’une russophobie bas de gamme : « l’intérêt de la France n’est évidemment pas de changer d’alliance en se tournant vers la Russie plutôt que les États–Unis. […] Nous sommes les alliés des États–Unis, nous partageons avec les États–Unis des valeurs fondamentales que nous ne partageons pas avec les Russes et nous avons une alliance de sécurité avec les États–Unis, donc nous n’allons pas la remettre en cause » (débat télévisé du 24 novembre l’opposant à Alain Juppé). Quelle soumission… Et en même temps, le pseudo pilote de course parle de « retisser un lien avec la Russie et l’amarrer à l’Europe ». Il juge la politique de Hollande « absurde » qui « conduit Moscou à se durcir, à s’isoler, à actionner les réflexes nationalistes ». Il affirme  que la Russie, puissance nucléaire, est « un pays dangereux si on le traite comme nous l’avons traité depuis cinq ans . Propos contradictoires,  où l’on change d’avis comme de chemise sans affirmer une véritable position

    Victoire géostratégique de la Russie

     Le 20 décembre, réunis à Moscou, les ministres des Affaires étrangères et de la Défense russes, iraniens et turcs ont déclaré conjointement que « le combat contre le terrorisme » était leur objectif et non pas de renverser le régime de Bachar el–Assad. C’est un camouflet pour les États–Unis et l’Union européenne, pour qui l’expulsion d’Assad est un préalable, et qui n’ont même pas été invités à la réunion de Moscou. La victoire du  Kremlin est totale puisqu’il a réussi à faire renoncer la Turquie à sa volonté d’éliminer Assad. Seul Poutine décidera de son sort. Sergueï Shoïgou, ministre russe de la Défense, a déclaré que les Occidentaux avaient tout faux, ayant totalement échoué au Moyen–Orient et « n’avaient plus d’influence sur le terrain »

    La victoire de la stratégie de Poutine en Syrie et au Moyen Orient enrage les Occidentaux, d’autant plus que la Russie, par ce biais, a réussi à redevenir une puissance internationale pour tous les pays du monde. « Les Russes se substituent aux Américains comme grande puissance de référence de la région », note Renaud Girard en parlant du Moyen–Orient (Le Figaro, 20/12/2016).

     Les relations ”amicales ” entre la Russie et la Turquie sont factices et calculées. Les deux puissances sont rivales depuis des siècles, les Sultans contre les Tzars. Le Kremlin joue une carte machiavélienne vis–à–vis de la Turquie du néo-sultan Erdogan qui voudrait ressusciter la puissance ottomane. La Russie s’est réconciliée avec la Turquie malgré l’incident aérien où un avion russe a été abattu. Et l’assassinat d’Andreï Karlov, ambassadeur à Ankara, le 19 décembre, a peut-être des causes très louches et tortueuses, dans lesquelles le pouvoir turc  est impliqué pour faire pression sur la Russie. Il est possible aussi qu’il s’agisse tout simplement d’une négligence du pouvoir turc, qui n’a pas su repérer le policier tueur. Ce qu’il faut retenir de cette partie d’échecs, c’est que la Russie a pu rallier à sa stratégie un pays pilier de l’Otan, la Turquie. Ce qui inflige un douloureux revers à la politique mondiale américaine. Le Kremlin a arraché à Washington un de ses alliés, pardon, un de ses vassaux.

     Mais bien entendu, le Kremlin n’a pas commis l’erreur de céder, comme l’UE, au chantage des Turcs pour admettre sur son territoire des centaines de milliers de réfugiés !    

    Pour le système, la menace russe est d’abord idéologique

    La Russie de Poutine est devenue l’ennemie (bien plus que la Russie soviétique !) parce qu’elle restaure et incarne des valeurs et des principes de patriotisme, d’enracinement et de traditions, honnies par l’idéologie dominante à l’Ouest. Poutine est détesté parce qu’il semble s’inspirer du Tzar Alexandre III, qui s’appuyait sur l’Église orthodoxe et le populisme (c’est–à–dire l’esprit du peuple) et pratiquait l’autorité souveraine. Les oligarchies occidentales ont la hantise de la démocratie directe ou ”césarisme”, ou encore ”populisme” – dont le bonapartisme et le vrai gaullisme furent des déclinaisons – qui menacent leur pouvoir.      

    Donc, la russophobie des castes politiques dirigeantes et des médias occidentaux s’explique pour des raisonsidéologiques et non pas pour des raisons géostratégiques de menace militaire – totalement inventée– de la Russie. Ce dont ils ont peur, c’est que l’exemple du régime russe actuel, les valeurs qu’il défend n’influencent les opinions publiques occidentales, lassées par le décadentisme, et les dangereux partis ”populistes”. Le FN et d’autres abominables partis d’ ”extrême–droite” ne sont-ils pas pro-russe ? Paradoxe suprême : de même que pour l’ancien pouvoir soviétique, l’exemple du capitalisme occidental du ”monde libre” représentait un péril, de même, pour les pouvoirs occidentaux actuels, l’exemple du patriotisme et de l’idéologie identitaire de la Russie de Poutine constitue un très grave danger d’influence et d’encouragement des mouvements ”populistes” honnis.    

    Poutine dérange parce qu’il défend une idéologie patriote qui est détestée par l’hyperclasse médiatique, politique, ”intellectuelle” et culturelle occidentale, idolâtre du cosmopolitisme. Poutine et le gouvernement russe ne sont pas du tout ciblés par les oligarchies parce qu’ils représentent un régime tyrannique ou qu’ils risqueraient de déclencher une agression militaire contre leurs voisins. Personne ne croit à cette hypothèse stupide, même la propagande de l’Otan qui la diffuse pourtant en permanence.  C’est encore moins crédible que l’attaque de l’Occident par l’URSS, menace agitée du temps de Brejnev. Poutine essaie de restaurer la dimension spirituelle de la souveraineté, héritée de l’ère tsariste, associant orthodoxie religieuse et pouvoir patriote fort. Avec le recours aux grandes figures historiques russes, comme le prince Vladimir, équivalent chez nous de Jeanne d’Arc. On comprend que cela soit diabolique aux yeux de la majorité de nos journalistes et politiciens.

    (1) Voir autres articles de ce blog sur les rapports entre la Russie et l’Occident.

    http://www.gfaye.com/russophobie-et-haine-de-poutine-les-chiens-aboient/

  • Aidez la Marche pour la vie

    A moins de 2 semaines de la Marche Pour La Vie, de nombreux indicateurs nous permettent d’affirmer qu’il y aura beaucoup de monde à Paris le 22 janvier prochain pour défendre la Vie, de sa conception jusqu’à son terme, au moment même où le Parlement est en train de voter le liberticide délit d’entrave à l’IVG.

    500 bénévoles sont déjà au travail depuis plusieurs mois pour tout organiser. Mais vous le savez, ce type de manifestation à un coût très important : sécurité, podium, sonorisation, affiches, tracts, publipostage, …. 

    Nous faisons donc appel à vous aujourd’hui pour nous aider financièrement par un don qui nous permettra de faire face à toutes ces dépenses :

    • par chèque à la MARCHE POUR LA VIE, 3 rue de l’arrivée, 75014 Paris
    • par carte bancaire via notre site internet ICI

    Tout aide sera la bienvenue, à la mesure de vos moyens : pour 5 € nous vous dirons merci, pour 20 € nous le dirons aussi, et pour 100 € nous le dirons encore !

    Merci aux nombreux donateurs qui nous ont déjà apporté leur soutien, et d’avance merci à ceux, nombreux nous l’espérons, qui répondront à cet appel.

    La vie n’a pas de prix mais la défendre a un coût !

    Rendez-vous à Paris le 22 janvier !!!

    NB : Vous ne pouvez pas venir marcher pour la vie le 22 janvier ? Donnez pour nous aider à faire de cette marche une réussite !

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Culture de mort : Les lois votées pendant le quinquennat de François Hollande accusent la dimension totalitaire de cette idéologie

    Dans Monde & Vie, Eric Letty appelle à rejoindre la Marche pour la vie :

    6a00d83451619c69e201b8d24f9ad4970c-250wi.jpg"Comment la protection des enfants à naître, le simple constat de leur existence en tant qu’êtres humains et le rappel de leur droit à la vie, voire l’objection de conscience des professionnels de la santé qui refusent de collaborer malgré eux à un acte de mort, sont-ils devenus, pour une opinion publique ordinairement si prompte à s’émouvoir – en faveur des ours polaires ou des taureaux de combat – l’unique tabou, l’interdit majeur passible des tribunaux de la République et du procès médiatique ?

    Le pis est que pour promouvoir l’euthanasie ou l’avortement, cette hostilité à la vie s’habille de bons sentiments : le malade souffre trop, l’enfant ne sera pas heureux, la femme se trouve dans une situation insupportable… Mais l’obsession homicide des promoteurs de cette politique trahit d’autres visées. Les lois votées pendant le quinquennat de François Hollande, réprimant non seulement les oppositions à la culture de mort, mais jusqu’à la liberté d’informer, accusent la dimension totalitaire de cette idéologie à laquelle une poignée d’audacieux ose encore résister en défiant les petits procureurs de la pensée unique.

    Ainsi, le 26 novembre 2014, sept députés seulement votèrent contre la proposition de résolution visant à réaffirmer le « droit fondamental » à l’avortement. Ces sept justes méritent d’être nommés : Jacques Bompard, Xavier Breton, Nicolas Dhuicq, Olivier Marleix, Yannick Moreau, Jean-Frédéric Poisson et Jean-Christophe Fromantin. Gilbert Collard s’abstint. Tous les autres députés présents, au nombre de 143, votèrent la résolution avec un bel ensemble, gauche et droite réunies – François Fillon compris.

    De son côté, en dépit des prises de position courageuses de Marion Maréchal Le Pen, le Front national en quête de « dédiabolisation » (le mot n’est pas ici le mieux choisi…) a infléchi sa ligne politique sur cette question, qualifiée par Marine Le Pen de sujet « lunaire ». La présidente du parti lepéniste n’est pas tombée de la lune au point d’ignorer les sondages montrant qu’une majorité d’électeurs est favorable à l’avortement…

    Les lois et les campagnes d’opinion en faveur de l’avortement recouvrent pourtant des enjeux de civilisation. Elles prolongent la guerre entre les sexes, thème marxiste repris et développé par le lobby féministe. Par l’avortement, le conflit entre l’homme et la femme s’étend au rapport entre la mère et l’enfant et par ce biais, c’est le mariage monogame et le modèle familial en découlant qui sont attaqués.

    C’est à ce but que répond la volonté d’imposer le prétendu « modèle familial » homosexuel, qui évacue la complémentarité entre l’homme et la femme et prive l’enfant de père ou de mère, au besoin en recourant à la procréation médicalement assistée (à partir du sperme d’un donneur, une femme lesbienne pourra fournir l’ovule, l’autre porter l’enfant), ou en faisant appel aux mères porteuses, modernes esclaves louant leur ventre. Quand on ne tue pas l’embryon dans le ventre de sa mère, on le fabrique en laboratoire et on le dénature : la Grande-Bretagne vient ainsi d’autoriser la conception de bébé à partir de l’ADN de trois parents. Le transhumanisme progresse à pas de géant ; c’est une autre manière de détruire l’homme.Une occasion nous est donnée de répondre à ces menaces et de résister à ce totalitarisme mortifère en participant à la Marche pour la vie organisée le 22 janvier à Paris. N’en laissons pas passer l’occasion."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Crèche de la cathédrale de Saint-Étienne incendiée. Où sont les flots d’indignation ?

    8774-20170110.jpgLa crèche de la cathédrale de Saint-Etienne a été incendiée volontairement vendredi soir. Plusieurs figurines dont celles de la Sainte Vierge ont été brisées et carbonisées. Un autre feu a été allumé sous une chapelle de la Vierge.

    Une crèche dont même les plus enragés des laïcards peuvent difficilement dire qu’elle n’était pas au bon endroit ni à sa place. Saccagée, en cendres, profanée.

    L’incendiaire a été aperçu en train de prendre la fuite vers 18 heures juste avant la messe. Les flammes ont été partiellement éteintes grâce à la rapidité des paroissiens qui se sont servi tout d’abord de l’eau du bénitier.

    A ce jour ni Bernard Cazeneuve ni Bruno Le Roux n’ont exprimé la moindre indignation ni promis le zèle des enquêteurs. Comme le fait justement remarquer Christine Tasin sur Résistance Républicaine, on verra « si incendier une crèche dans une cathédrale, essayer de mettre le feu à la même cathédrale est considéré comme moins grave ou plus grave que mettre des lardons dans la boîte à lettres d’une mosquée ».

    Alors que le maire LR de la ville Gaël Perdriau parle de « profanation », Mgr Bataille, l’évêque de Saint-Etienne, (ils sont rarement décevants) a fait bien heureusement des déclarations « très loin des décharges de haine et de racisme visibles sur les réseaux sociaux » comme le souligne Radio France Bleu.

    « Le geste est douloureux » tempère l’évêque du lieu « mais l’acte en lui même est assez limité dans le sens où c’est juste la crèche et les personnages » (…) « Cela peut très bien être un acte de gaminerie, comme ça arrive souvent. Et puis la crèche c’est un peu tentant : il y a de la paille donc on va mettre le feu. Ça n’est pas la première fois ! (…) En tout cas, ça retentit parce qu’il y a cette sensibilité qui est celle de notre pays en ce moment mais sur le fond je ne suis pas sûr que l’acte ait un tel poids. »

    De quelle sensibilité pour le moins excessive, parle-t-il ? De la peur des actes de haine et de mort contre les symboles de notre foi et de notre civilisation ? De l’égorgement d’un prêtre en pleine messe comme en juillet dernier ?

    Curieuse similitude, il y a quelques jours à Foggia en Italie, un migrant gambien de 25 ans a été pris en flagrant délit alors qu’il mettait le feu à la crèche et venait de fracasser une statue de la Vierge Marie. Ce grand gamin aimant jouer avec des allumettes (la paille c’est drôlement tentant) a néanmoins déclaré à la police qu’il était musulman et qu’il voulait détruire des symboles chrétiens.

    Caroline Parmentier

    Article paru dans Présent daté du 10 janvier 2017

    http://fr.novopress.info/202644/creche-de-la-cathedrale-de-saint-etienne-incendiee-ou-sont-les-flots-dindignation/

  • Un ex-conseiller de Montebourg condamné pour pédophilie : la faute à la « fachosphère » !

    Source : OJIM – « Un ex-conseiller de Montebourg condamné pour pédophilie : la faute à la « fachosphère » ! »

    Condamné en décembre 2016 par la justice anglaise, Christophe Bejach, membre fondateur de Terra Nova et ex-conseiller d’Arnaud Montebourg, alors ministre du redressement productif, aura écopé d’un double sursis : celui de la prison, et celui des médias.

    En effet, il aura fallu atteindre le 3 janvier 2017 pour que le Daily Mail en parle, et le 5 janvier pour que la presse française daigne rapporter (timidement et tardivement) l’affaire… grâce à la pression des sites de réinformation et des réseaux sociaux. Pour dire un mot de la condamnation, l’homme d’affaires a écopé de 9 mois de prison avec sursis et de 117 2010 euros d’amende pour avoir fait, sur internet, des propositions indécentes à une mère de famille, qui était en fait un policier.

    Christophe Bejach voulait organiser des séances photos érotiques avec des fillettes de 8, 10 et 12 ans et avoir une relation sexuelle avec l’aînée. À cette occasion, il avait d’ailleurs acheté de la lingerie fine de petite taille… Par ailleurs, la police a retrouvé à son domicile une soixantaine d’images pédopornographiques, dont certaines classées en catégorie A (comportant des scènes de pénétration sur des enfants abusés sexuellement).

    En France, il aura fallu atteindre que le site Fdesouche fasse remonter l’affaire, ensuite relayée par un bon nombre de sites de réinformation, pour que le public en soit informé. Mis face à leur silence accablant, certains médias français se sont vus contrains d’évoquer la question, parfois assez timidement, sous la pression des réseaux sociaux.

    Pour prendre l’exemple du Parisien, le quotidien évoque dans son titre la condamnation d’un « homme d’affaires français », alors que même la presse anglo-saxonne mentionnait, dès le titre, sa qualité d’ancien conseiller d’un ministre. Partout ailleurs on le présente surtout comme l’un des fondateurs de Terra Nova, ce think thank socialiste, et comme un homme d’affaires, directeur général pour l’Europe du groupe d’investissement américain Monument Capital Group. Histoire de ne pas perturber la primaire socialiste ?

    En résumé, hormis quelques titres ayant traité le sujet sur le tard, il ne fallait pas compter sur les radios et les chaînes d’information en continu pour en toucher mot. Les affaires de pédophilie, c’est toujours plus intéressant lorsqu’elles concernent un curé ou un prolétaire du nord de la France…

    Soit dit en passant, le Huffington Post a fait pire que de garder le silence. Dans un article publié le 5 janvier au soir, le média en ligne a pointé du doigt… la « fachosphère », accusée d’« utiliser la condamnation d’un pédophile pour éclabousser Arnaud Montebourg ». Plus loin, on peut lire : « Sitôt rendue publique, cette affaire a attiré l’attention de la fachosphère, qui y a vu l’occasion d’éclabousser Arnaud Montebourg, voire l’ensemble de la gauche en soulignant son appartenance à Terra Nova, l’une des boîtes à idées du PS. » En somme, nommer un chat un chat, c’est donc faire preuve d’un intérêt à nuire aux félins ! On aura tout vu…

    http://fr.novopress.info/202642/un-ex-conseiller-de-montebourg-condamne-pour-pedophilie-la-faute-a-la-fachosphere/#more-202642