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lobby - Page 1267

  • Le Monde et les dérives de l’inutile Macron

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    Thierry Michaud-Nérard Riposte laïque cliquez ici

    Le Monde en pleine décomposition est laudateur à propos de l’immigrationniste Macron. Le Monde, c’est la liquéfaction du journalisme tombé dans la servitude de l’islamogauchisme ennemi de la vraie France.

    Comment Le Monde de gauche a-t-il pu tomber si bas ? Le Monde, c’est donc la police de la pensée de gauche en action chaque jour chez vous. Refusant de comprendre et de critiquer le déni de la réalité de l’immigrationniste Macron, Le Monde a choisi de sortir du champ de la pensée pour succomber à la servitude ennemie de la vraie France. Le Monde de gauche, c’est Le Monde soumis au « politikement korrekt » .

    Le Monde de gauche est soumis au conformisme et à la docilité si significatifs de l’esprit du temps.

    Le Monde, comme les dérives de l’inutile Macron, le bavard qui dit tout et son contraire, est soumis à l’islamogauchisme libertaire et au mythe de l’islamisation heureuse. «  Il n’y a pas de culture française. Il y a une culture en France. Elle est diverse ». Quand Macron regarde Marseille, il s’écrie en plagiant le Hollande de 2012… « Je vois des Arméniens, des Comoriens, des Italiens, Algériens, Marocains, Tunisiens, Maliens, Sénégalais… Mais je vois quoi ? Je vois des Marseillais… Je vois des Français. C’est depuis Marseille que je voulais lancer la dernière phase de notre campagne. Parce que rien n’est gagné et que nous avons le pouvoir de changer notre pays… Regardez-les bien, messieurs et mesdames du Front national, c’est ça, être fier d’être Français… » Macron, c’est aussi l’esprit nauséabond du Monde réduit à l’état de magnétophone…

    Mathieu Bock-Côté sur Le Figaro : « Macron à Marseille… En égrenant l’origine des citoyens venus à son meeting, Macron a dévoilé sa vision idéologique multiculturaliste » comme la nouvelle religion politique de l’islamisation heureuse de la gauche à l’agonie. « À Marseille, Macron confond la vocifération avec l’éloquence. Il a terminé son discours en égrenant l’origine des citoyens présents dans la salle. Maliens, Sénégalais, Ivoiriens, Marocains, Tunisiens et bien d’autres : tous étaient convoqués, dans une étonnante célébration d’une république renvoyant chacun à ses origines, ce qui est radicalement contradictoire avec le principe républicain qui invitait chacun à se fondre dans la nation. » La France, et non plus la nation selon Macron, se définit comme un rassemblement de communautés venues de l’immigration cohabitant grâce à la magie du mythe socialiste du « vivre-ensemble ». On se demande, dans cette mosaïque des migrants, quelle est la place des Français qui ont fait souche, « les Français d’origine française », terme qui fait scandale à gauche.

    « De quelle histoire sont-ils les héritiers et quelle origine peuvent-ils revendiquer ?

    « Macron à Marseille… reprend le dogme de l’orthodoxie multiculturaliste mondialiste : « Nous sommes tous des immigrants ». La trame fondamentale du récit national du pays serait d’abord le récit « des vagues d’immigration l’ayant constitué. Faut-il arracher la France à son histoire pour la rendre inclusive ? Ne risque-t-on pas ainsi de radicaliser le sentiment de dépossession des Français qui craignent de devenir des étrangers chez eux et qui ne voient pas pourquoi ils devraient s’en réjouir ? L’angoisse identitaire n’est pas un fantasme régressif, à moins qu’on ne considère que le besoin d’enracinement et de continuité historique relève des pathologies politiques à combattre au nom de l’émancipation » de la gauche anti-islamophobe libertaire.

    L’histoire de France mondialisée, donc celle d’une perpétuelle migration et de la fixation de certaines populations sur certains territoires, serait arbitraire et provisoire. « Un peuple n’aurait pas le droit de vouloir se sentir chez lui : ce sentiment relèverait de l’extrême-droite. Marseille serait une ville modèle parce qu’elle serait une ville-monde, dont l’histoire serait étrangère, ou du moins distincte, de celle de la nation française. »

    Le bavardage du candidat Macron qui veut « plaire à tout le monde », et « dire à chacun ce qu’il veut entendre », « converge à bien des égards avec celle qui traverse l’Histoire mondiale de la France pilotée par Patrick Boucheron. La grande ville mondialisée serait le meilleur cadre pour chanter la diversité heureuse » que le candidat Macron croit pouvoir célébrer dans la France de l’islamisation heureuse mondialisée.

    Voilà pourquoi, pour Macron à Marseille, « il s’agit d’expliquer aux Français qu’ils ont tort de s’inquiéter de la dissolution de leur patrie et de leur civilisation » au même titre que l’identité heureuse d’Ali Juppé.

    « C’est, depuis le début de la campagne présidentielle, (la grande mystification de) Macron qui veut se faire passer pour un candidat post-idéologique, réconciliant les contraires et faisant éclater les vieux clivages qui étoufferaient la vie politique française. Il se veut de gauche et de droite, sans être ni à gauche ni à droite.

    « Il devient l’objet de récurrentes moqueries, comme si le macronisme n’était qu’un hollandisme (de contrebande), relooké à l’art de la synthèse bancale, au point de rassembler » la plupart des reliquats séniles du hollandisme à l’agonie, tous les habiles politiciens social-profiteurs des privilèges de « la politique française des dernières décennies, communistes, ultralibéraux ou chiraquiens ».

    Le divertissement du show vulgaire de la campagne pestilentielle et de l’invective à la télé poubelle de l’anti-France a été critiqué par Alain Finkielkraut qui a réagi à « Angot la médiocre » dans « L’Émission politique » de Pujadas-France 2 où on a vu « le divertissement (politique) lui-même déchoir et s’avilir jusqu’à (la bassesse la plus vile). « Angot la médiocre » ne souhaitait pas interpeller Fillon : « elle lisait, le visage convulsé par la haine, un texte d’invectives »… La liquéfaction du journalisme de divertissement fait que Le Monde est tombé dans la servitude du macronisme avec son refus obstiné de sortir du déni de l’immigrationnisme. L’érudition de surface du candidat Macron est mise en évidence par la régression identitaire poubellisée par Le Monde !

    La négation de l’origine chrétienne de la France, de la France de culture grecque et latine, permet au candidat Macron de sortir du champ de la pensée pour se soumettre à l’esprit du temps et au mythe du social-mondialisme nauséabond de Soros, le spéculateur sénile réduit à l’état de complotiste international…

    L’opinion publiée par Le Monde de gauche, c’est l’opinion de gauche poubellisée par Le Monde, mais surtout pas l’opinion publique. Le Monde de gauche refuse de désigner la servitude de l’immigrationnisme à marche forcée, l’ennemie de la vraie France et fait comme si la réalité de l’impôt confiscatoire n’existait pas.

    L’hallucination de la fausse réalité et du mythe du vivre ensemble de l’immigrationnisme de gauche, poubellisée par Le Monde, met en œuvre et diffuse la propagande du « pauvarisme politique » (Finkielkraut), à savoir la pauvreté socialiste pour tous. Le Monde de gauche met en scène la servitude de l’immigrationnisme à marche forcée qui légitime et désigne l’ennemi comme la régression identitaire poubellisée par Le Monde.

    Avec Macron et Le Monde de gauche, la disparition du sens des mots précède la disparition des faits réels. Le nouveau récit de la France socialiste islamo-mondialisée fait de la Gaule et des Gaulois des thèmes ultra-minoritaires. L’Éducation Nationale Socialiste doit réviser l’histoire pour inventer la nouvelle histoire de la « France du vivre ensemble » sur la base de la démographie cosmopolite décrite par Macron à Marseille.

    Finkielkraut a montré la mystification de l’histoire de la colonie grecque de Massilia, la cité fondatrice ouverte depuis toujours au monde virtuel de la mondialisation heureuse, de l’immigration, du commerce et de l’échange, 600 ans avant notre ère. Cette colonie grecque de Massilia deviendra Marseille. Le mouvement de déculturation de la vraie France par les migrations prône un nomadisme et une errance physique et morale ou encore intellectuelle, selon la fable socialo-populiste du brassage perpétuel contre le roman national.

    Le vivre ensemble des communautés trans-identitaires est un leurre quand il faut quitter les lieux. Le diversitaire « politikement korrekt » soumis à l’islamogauchisme doit dissimuler la violence du présent contre les Français de souche « transformés en minoritaires » à Marseille. La réalité du Grand Remplacement est devenue « innommable » dans la conception du pouvoir politico-médiatique selon Macron et Le Monde de gauche.

    Le Monde crée et entretient un climat idéologique détestable pendant la campagne présidentielle. Le faux de l’idéologie mondialiste de l’islamisation heureuse et les dérives du vivre ensemble de l’inutile Macron doivent mettre fin au roman national. Quand Le Monde et les médias soumis sont aux mains des milliardaires, les profiteurs-prédateurs-abuseurs néfastes pour la désinformation de l’opinion publique, les médias ont rendu « le candidat Macron omniprésent et incontournable » avec le soutien tout pourri du « double jeu du PS ».

    Le hollandisme à l’agonie et le PS corrompu de Cambadélis avec la « légalisation promise du cannabis pour tous » agissent pour la « mise en scène du sexe à l’école » pour les très jeunes élèves et contre l’avis des familles. Avec la propagande homosexuelle, bi-, trans-, du lobby LGBT et l’idéologie des « ABCD de l’égalité » contre la laïcité à l’école, on s’attend maintenant à de nouvelles formes de terrorisme intellectuel…

    La « gauche intellectuelle de la haine » et les orphelins profiteurs misérables du hollandisme à l’agonie sont au service des escrocs anti-racistes et des activistes dénonciateurs de l’islamophobie contre les nations civilisées. Macron n’est sûrement pas un « homme substantiel » et la gauche sénile des soutiens à Macron est absurde pour combattre l’islamophobie par des militants anti-racistes pour le « mythe du vivre ensemble de la gauche soumise à l’islam ». «  L’effacement de la réalité par le mensonge et l’oubli progresse quand le faux s’installe dans le Monde ». La bêtise de l’intelligence de Macron, ou l’intelligence de la bêtise de Macron du vivre ensemble, font que « le débat n’a plus de sens quand on n’habite plus le même Monde » … (Finkielkraut).

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Ne pas avoir pu tuer son bébé vaut donc une indemnité de 80 000 €

    Lu sur le blog d'Yves Daoudal :

    "Le CHU de Limoges a été condamné hier par le tribunal administratif de la ville a verser respectivement 50.000 € et 30.000 € à la mère et au père d’une petite fille pour une « erreur de diagnostic » qui a empêché son avortement il y a 7 ans.

    Le CHU n’ayant pas détecté la trisomie du futur bébé, la mère « n’a pas eu la possibilité d’exercer son choix de recourir à une interruption médicale de grossesse ». Choix qui est celui de 95 à 99% des parents, souligne le tribunal. Ne pas avoir pu tuer son bébé vaut donc une indemnité de 80.000 €. Le père et la mère de ce pauvre enfant espéraient gagner encore davantage en demandant réparation aussi pour leurs deux autres enfants traumatisés eux aussi de ne pas voir disparaître leur petite sœur dans une poubelle. Mais la loi ne prévoit de donner de l’argent qu’aux « parents »…"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La panique!

    Marine tenait hier soir à Marseille sa dernière réunion publique avant le premier tour. D’un appel à la mobilisation l’autre,  celui  contre la candidate du FN se poursuit de plus belle. Dans le registre basiquement antinational,  on a pu lire la tribune  de Jean-François Dérec sur le site cornaqué par Anne Sinclair, Un très médiocre comique, engagé un temps dans une émission de Laurent Ruquier, dans lequel il empile les outrances sur le FN sous le prétexte de dissuader son « neveu » de voter Marine. Parrain de Sos racisme, mettant souvent en avant  son origine juive polonaise comme gage de sa bonne foi , le piètre  Dérec  n’en fut pas moins condamné en octobre 2012, par la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris pour avoir traité un vigile de « sale nègre ». Quand on monte au cocotier pour  accuser la FN de racisme, la moindre des choses est d’avoir la culotte propre… n’est-ce pas Jean-François ? A l’autre bout de la chaîne, c’est l’ambassadeur  de France aux Etats-Unis, Gérard Araud, auparavant en poste en Israël et à l’Onu, qui  dit tout le mal qu’il pense du FN dans Libération.  M. Araud qui s’était  déjà  ridiculisé par un tweet intempestif  déplorant l’élection de Donald Trump, « prendra sa retraite d’ici cet été » mais  son «  nom circule pour devenir conseiller diplomatique d’Emmanuel Macron ». Dans le quotidien de Patrick Drahi,  M. Araud  apporte comme de juste son soutien  à son homologue, le tout aussi controversé  Thierry Dana, ambassadeur du Japon ayant fait part lui aussi de son antifrontisme  - la réponse que lui a adressé Bruno Gollnisch, qui a beaucoup circulé, a fait les délices  de nombreux diplomates en poste en Asie…

    « Depuis un café  huppé » de Manhattan où il est questionné, Gérard Araud débite surtout les mêmes poncifs, mille fois ressassés, les mêmes approximations et lieux communs sur le FN, l’Europe, les vertus de la démocratie libérale bruxelloise et de l’exode de nos jeunes diplômés vers la Silicon Valley. Hors-sol, coupé des réalités françaises  jusqu’à la caricature, M. Araud semble en effet posséder  toutes les « qualités » pour devenir conseiller de M. Macron, si par malheur pour le rayonnement de la France et le devenir des Français ce dernier était élu le 7 mai prochain.

    Dans Le Monde, le niveau de l’analyse reste toujours aussi pathétique sous la plume de  la dénommée Deborah Gutermann-Jacquet,  qui entend lever le voile ou arracher le masque du FN de Marine Le Pen. Psychanalyste lacanienne de son état, spécialiste de l’étude des genres (sic), collaboratrice comme il se doit du site de l’escroc intellectuel  BHL, La règle du jeu, Mme Gutterman-Jacquet, à défaut de profondeur,  ne fait pas  dans la finesse  mais dans la cuistrerie et le verbiage creux. « Rouge à gauche, bleu à droite, et bleu marine à l’extrême droite. Bleu marine, c’est bleu foncé, manière maligne de recouvrir le triste brun du fascisme. D’autant plus maligne que le mouvement de dédiabolisation repose sur la dissimulation du patronyme derrière l’exhibition du prénom, et l’association d’une redondance qui fait signe : l’ajout du bleu au Marine. » Mieux vaut en rire qu’en pleurer ! La prose de la brave Déborah est bien évidemment  encensée sur le site  régional  du  groupuscule d’extrême gauche Scalp qui se félicitait de  « l’appel des 500 psychanalystes à voter  contre Marine Le Pen et le parti de la haine », lors d’un forum organisé le 8 avril par l’Association de la cause freudienne (sic) qui a réuni… une  demi-douzaine de profs barbus, un punk à chien égaré, et une poignée de militants associatifs très,  très  fatigués… Le même raout dans une version plus médiatico-branchouille,  s’est déroulé mardi soir à Paris devant là aussi, un très maigre public.

    Plus classiquement, est-il rapporté aujourd’hui, pour le dernier conseil des ministres avant le premier tour, François Hollande a exhorté ses ministres à « se battre jusqu’à dimanche contre nos adversaires », en l’espèce Marine Le Pen,  François Fillon  et Jean-Luc Mélenchon… mais avec comme toujours une mention spéciale pour  la candidate national. Le plus impopulaire des présidents de la cinquième république a  demandé à ses derniers fidèles, comme il le fit au profit de Jacques Chirac face à Jean-Marie Le Pen en 2002,  à «  appeler à voter sans barguigner pour le candidat qui sera face à Marine Le Pen, quel qu’il soit ».

    La gauche hollywoodienne suit elle aussi avec attention la présidentielle en France et prodigue ses conseils aux Français, ce qui s’avère souvent contre-productif. Après Madonna,  l’humoriste John Oliver (last week tonight)  sur la chaîne HBO,  c’est au tour de la  chanteuse  de variétés  sur le retour,  Cher,  d’exprimer toute la subtilité de sa réflexion politique sur twitter :   « À tout le monde : si le Front national, parti nazi et négationniste, et Marine Le Pan (sic) devient présidente, nous sommes baisés ! Ne dites pas que c’est juste la France, faites des recherches sur Google ! » On touche le fond ?

    Dans la même veine les acteurs  Danny Glover et Mark Ruffalo,  la scénariste et féministe Eve Ensler (à qui on doit l’inénarrable pièce  Les monologues du vagin) ont signé une pétition en faveur du vote Mélenchon  sur le site Move On. « Nous demandons aux progressistes français de s’unir au premier tour afin de garantir qu’un candidat progressiste passe au second tour, pour que les électeurs français n’aient pas à choisir entre le libéralisme des entreprises et le populisme xénophobe ».

    S’il est du dernier chic pour une partie de  la gauche bobo qui se pince le nez devant les salauds de pauvres et autres patriotes qui plébiscitent le  FN,  de voter pour le candidat socialo-trotskyste, il y a des soutiens moins glamour que d’autres. Outre les membres du show-biz cités plus haut,  le linguiste et philosophe libertaire  Noam Chomsky a également signé cette pétition  en faveur de M. Mélenchon.  Antisioniste militant, pro-palestinien,  il s’est prononcé également   contre la fin des persécutions dont est victime le  lanceur d’alerte  Edward Snowden, – comme Bruno Gollnisch et Jean-Luc Mélenchon notamment  qui souhaitent que  lui soit  accordé l’asile politique en France– mais aussi contre la loi liberticide Fabius-Gayssot.  Pas de quoi affoler outre mesure les sourcilleux gardiens  du dogme  tous ceux qui misent  sur le Tout sauf Marine .  Un cri de ralliement qui du  PS aux loges, de Bruxelles à Wall Street, de Mélenchon au Medef, s’apparente à un cri de panique.  Avec une fureur qui en dit long sur la peur des « élites » de se faire botter les fesses par la France d’en bas.

    https://gollnisch.com/2017/04/20/la-panique/

  • Pourquoi Marine est désignée comme l’ennemie à abattre?

    Une campagne politique se nourrit aussi de symboles mais certains ne sont pas du goût des garde-chiourmes de  l’orthodoxie bruxelloise qui se ont émus de ce que Marine Le Pen ait demandé (et obtenu) de TF1  que le drapeau européen ne figure pas dans le décor  pour son passage dans l’émission politique Demain, Président . Le drapeau tricolore est bien  obligatoire quand il s’agit de pavoiser  les édifices publics notamment, mais nullement le drapeau européen. De symbole il est encore question avec le   « projet d’action imminente » selon le procureur de Paris, François Molins,  l’attentat projeté  visant potentiellement une personnalité politique engagée dans la présidentielle,  qui avait été décelé ces derniers jours par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).  Le converti  Clément B., 23 ans, proche de la communauté tchétchène de Nice  et Mahiedine M., 29 ans,  deux suspects, fichés « S » de nationalité française qui se sont  connus en 2015  à la prison de Sequedin (Nord), incarcérées alors  pour des faits  de droit commun,  ont été arrêtés  hier  à Marseille. Des armes,  un sac de boulons,  une caméra Gopro et  trois kilos d’explosif artisanal TATP ont été découverts dans leur appartement. Un explosif instable, difficilement transportable, qui laisse penser aux enquêteurs que les islamistes voulaient  frapper certainement  la capitale phocéenne, là où Marine Le Pen tient justement une grande réunion publique ce soir…  Fous d’Allah qui ont  utilisé  ces derniers jours  des armes chimiques contre l’armée irakienne à l’offensive  contre les milices de l’Etat  Islamique (EI) ,  et qui ont encore ensanglanté la Syrie samedi. Un attentat-suicide mené aux abords d’Alep  par  les djihadistes combattant la République Arabe Syrienne,  au bilan terrible - au moins 126 personnes tués, dont 68 enfants. Ce sont encore et toujours les personnalités les plus résolus à résister, les Etats clés qu’il s’agit  de déstabiliser, d’éliminer, qui sont visés par les partisans du chaos et autres illuminés plus ou moins manipulés…

    Dans ce climat inquiétant, devant les périls encore plus nombreux qui s’accumulent à l’horizon, c’est de lucidité, de fermeté, d’ordre, d’un cap clair,  dont les Français ont besoin à la tête de la France et non d’un   grand diseu petit faiseu  interchangeable,  du même acabit que ceux que nous subissons  depuis des décennies. Le tout  dernier sondage  Kantar Sofres-OnePoint pour RTL, Le Figaro et LCI indique pourtant que nos compatriotes continueraient à qualifier Emmanuel Macron pour le second tour avec  avec 24% des intentions de vote,  dans un mouchoir de poche avec Marine Le Pen créditée de 23% des suffrages.  Selon cette même enquête François Fillon devancerait Jean-Luc Mélenchon d’une courte tête ( respectivement 18,5% et 18%), loin devant Benoit Hamon (8%),  Nicolas Dupont-Aignan  (4%) ,  Philippe Poutou (2%)

    Restons dans le domaine de la symbolique évoqué plus haut, puisque un article du Point   nous révèle le lieu initialement prévu pour la rencontre programmée rencontre  aujourd’hui  entre François Fillon et Alain Juppé.  « Pour immortaliser la poignée de main de la réconciliation avec le Bordelais »,  la rencontre dans les  « les couloirs de l’école 42 de Xavier Niel »  a finalement été « annulée par crainte d’agitation estudiantine autour des affaires –, elle aura finalement lieu dans l’entreprise Deezer à Paris. »

    On reste ainsi  assez stupéfait par ce choix  premier car ce n’était pas tant le risque de l’agitation estudiantine qui aurait fait mauvais effet que  celui  d’un lieu appartenant  à Xavier Niel, passé du minitel rose à la téléphonie,  soutien officiel d’Emmanuel Macron, patron de l’opérateur de téléphonie Free  associé avec le militant milliardaire rose  Pierre Bergé  et  le banquier Matthieu Pigasse, tous trois à la tête du groupe Le Monde, L’Obs, Télérama, La Vie, Courrier International.… Personnalité symbolisant là aussi la mainmise des grands groupes financiers sur l’information. 10 milliardaires possèdent ainsi  90 % des quotidiens nationaux,  des télévisions et radios de grande audience.  Outre l’attelage Niel-Berger-Pigasse,  on peut citer Bernard Arnault, PDG du groupe de luxe LVMH (patron des Echos, du Parisien), Vincent Bolloré (Canal+), Martin Bouygues (TF1, LCI, TMC…),  Serge Dassault (Le Figaro), Patrick Drahi, autre soutien affiché de M. Macron, principal actionnaire de SFR (Libération, L’Express, BFM-TV, RMC), François Pinault (Le Point),  Arnaud Lagardère (Europe 1, Elle, Paris-Match...)…

    Gros médias qui privilégient l’idéologie dominante et servent de chambre d’écho aux adversaires du FN.   Le Monde est toujours à la manœuvre dans les grandes occasions, ce fut le cas encore ces dernières heures dans cette toute dernière ligne droite avant le premier tour, avec la mise en ligne d’une tribune à charge de de  25 Prix Nobel, dénonçant  le programme eurosceptique  du Front National,  dans laquelle même  Joseph Stiglitz  est convoqué pour y aller de son admonestation obligatoire.   Mais nous ne sommes plus ici dans la raison objective, il s’agit de faire oeuvre de militantisme, comme le note implicitement d’ailleurs la déclinaison francophone du  Huffington Post dirigé par Anne Sinclair: « Si Joseph Stigtlitz refuse d’être associé au Front National, il a pourtant dressé un diagnostic sans pitié de l’échec de la monnaie unique dans son dernier livre L’euro : Comment la monnaie unique menace l’avenir de l’Europe. »

    Un quatrième pouvoir rappelle Benjamin Dormann dans Éléments,  qui a clairement fait son choix, en adoubant le leader d’En Marche! et en gardant sous le coude l’hypothèse Fillon en cas de qualification de ce dernier pour le second tour. Médias dominants qui  se taisent  sur « les zones d’ombres d’Emmanuel Macron, membre des Young Leaders (…) ce réseau franco-américain élitiste (…),  un des sept français participants au Groupe Bilderberg en 2014, aux côtés de  Fleur Pellerin, de François Baroin (promis au Poste de Premier ministre en cas de victoire de M.Fillon, NDLR), de Nathalie Nougayrède alors directrice du Monde  et d’Henri de Castries, président de ce puissant réseau d’influence internationale » et soutien de François Fillon . C’est ce même Henri de Castries qui fait le lien entre un Macron et un Fillon qu’il a intégré au groupe Bilderbeg. Soutien de Nicolas Sarkozy en 2007, il apporté sa participation financière à la campagne de Hollande  en 2012.   Toutes choses qui permettent  de mieux comprendre pourquoi  Marine Le Pen est désignée comme l’ennemie à abattre par les tenants  du capitalisme planétaire d’obédience mondialiste,  avec une unanimité qui doit interpeller les Français note Bruno Gollnisch. 

    https://gollnisch.com/2017/04/19/marine-designee-lennemie-a-abattre/

  • Alain Juppé ne soutiendra pas un gouvernement dont la ligne serait dictée par Sens Commun

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    Philippe Carhon

  • Zoom avec le Professeur Henri Joyeux et Thierry Fournier - Ecole : Il faut dégraisser le mammouth !

  • Les plus belles miettes de la revue de presse de Pierre Bérard

    Ex: http://metapoinfos.hautetfort.com 

    Au sommaire :

    DÉBAT ENTRE LES CINQ PRINCIPAUX CANDIDATS À L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE

    Bilan du débat entre les cinq principaux candidats. Machine à lancer des promesse mirobolantes et coûteuse pour Hamon (demain on rase gratis) largement distancé de  ce point de vue par Mélenchon qui se révèle, sans surprise, le meilleur tribun. Macron incarne excellemment le zeitgeist post-politique de l’époque; seigneur de l’empire du vide,  le néant en marche n’a pas crevé l’écran où il apparaissait pour la première fois en débat. Alors qu’il était le plus attendu des candidats, il n’est pas parvenu à dégager une  « vision » d’avenir de sa possible présidence. Provoquant l’éclat de rire de Marine Le Pen, Il n’a pas hésité à répéter le « fake new » selon lequel le nombre d’immigrés n’avait  pas augmenté depuis les années trente, la même ritournelle que les médias nous servent avec leur psittacisme habituel. Il a également assuré sans pouffer de rire qu’il savait ce qu’était les fins de mois difficiles. Macron, pauvre comme Crésus, les neuf millions de démunis apprécieront… L’état de grâce qu’il connaissait jusqu’alors risque d’en pâtir.  Les autres étaient dans leur registre habituel. À ce propos le check up de Laurent Cantamessi.
    L’un des meilleurs debriefing du débat du 19 mars, on le trouve sur TV-Libertés. Bref et précis. Il en ressort que Macron, pour autant qu’on puisse en cerner les idées, correspond à la parfaite définition du ludion selon le dictionnaire, un objet creux rempli d’air soumis par des pressions successives à un incessant mouvement d’aller et retour. Ondoyant, fluctuant et sans doute versatile, il se dérobe sans cesse sans qu’on puisse l’attraper, comme un savon précipité au fond de la baignoire. Mais le bébé cadum du paysage audiovisuel français continuera d’être, n’en doutons pas, le chouchou de la médiasphère.
    Pour Raoul Fougax qui signe sur Metamag son bilan du débat, ce fut d’abord un round d’observation qui a permis à chacun de marquer son territoire sans mordre la poussière. 
    Selon lui Mélenchon fut sans conteste le meilleur, ce qui constitue pour Hamon, le terne apparatchik, une mauvaise nouvelle. Macron possède un art consommé de ne rien dire en parlant beaucoup. Il demeure « le joker mondialiste et médiatique choisi contre Marine le Pen… qui, elle, n’est pas parvenue à élargir son électorat ».
    ZOOM SUR LE CANDIDAT MACRON 
    • Tous les médias nous cachent délibérément les turpitudes du candidat Macron. TV Libertés, la chaîne TV dissidente, nous réinforme. Émission présentée par Élise Blaise.
    • Quand la folie Macron s’empare du « cercle de la raison ». Vincent Trémolet de Villers s’étonne, dans une décoiffante tribune du Figaro, que ceux qui ne juraient jadis que pour la litanie des chiffres, les experts et leur courbe, les techniciens et leur calcul, les spécialistes et leur démonstration puissent s’abandonner aux délires irrationnels du freluquet d’En marche. Faire « marcher » dans la langue vernaculaire se dit aussi de ceux que l’on veut berner…
    Tribune de Paul-François Paoli dans Le Figaro. L’auteur de « Quand la gauche agonise » (Éditions du Rocher, 2016) souligne la contradiction d’un homme qui se dit admirateur de l’historien républicain Ernest Lavisse qui défendait tout à la fois le roman national, dont il fut « l’instituteur », et la mission civilisatrice de la France des droits de l’homme dans ses colonies et qui déclare à Alger tel un Janus contemporain que la colonisation fut un crime contre l’humanité. Le sophiste Macron, symptôme de la névrose de l’universalisme française ? 
    • Complicité entre « Young Leader ». Emmanuel Macron est-il le candidat de l’atlantisme pur sucre ? Réponse sur le site des Identitaires, Novopress.
    Richard Millet sur son site écrabouille le candidat Emmanuel Macron dont il blâme la servilité idéologique à la repentance, particulièrement éclatante dans ses deux récentes prises de position sur l’absence de culture française et sur le colonialisme assimilé en bloc à un crime contre l’humanité. Position qui lui a valu un satisfecit d’Al-Quaïda dans la péninsule arabique. 
    Selon Jean-Paul Brighelli le programme scolaire de Macron est fait pour les gobe-mouches.  
    • L’avocat Régis de Castelnau fait feu contre Macron en relevant les très nombreuses irrégularités qui environnent sa campagne, la propagande éhontée à laquelle se livrent les médias subventionnés, les diverses interventions de l’État et le caractère plus que trouble de son financement. Sa conclusion est limpide : « Emmanuel Macron est donc la solution pour cette partie du Capital, celui de l’oligarchie néolibérale mondialisée qui a fait sécession et qui emmène avec elle celles des couches moyennes qui en profitent… La mondialisation néolibérale est incompatible avec la démocratie. Les gens qui la conduisent le savent bien qui rêvent de démocratie sans démos. Macron est leur agent ».  
    Parus sur le blog de Jean-Paul Brighelli les échanges qu’il a eu avec Malika Sorel-Sutter font le point sur les récentes déclarations du candidat Macron et décèle chez ce présidentiable la parfaite copie conforme du libéral-libertaire, un produit de synthèse entre « Terra Nova » et « L’Institut Montaigne ». 
    La caricature d’Emmanuel Macron diffusée sur le compte Twitter des Républicains le vendredi 10 mars a suscité une effervescence démesurée sur les réseaux sociaux et  dans les médias. Tous s'enflamment et accusent le visuel de faire référence aux pires clichés antisémites des nauséeuses années trente. Si il y a motif à être surpris par cette histoire rocambolesque et l’hystérie qu’elle soulève ce n’est pas par le croquis d’une banalité extrême. On pourrait en effet s’étonner que Les Républicains qui ne passent pas pour des ennemis acharnés de la ploutocratie financière aient pu figurer l’ex-banquier Macron selon les stéréotypes classiques du possédant affameur du peuple avec son haut-de-forme, son costume élégant (offert par Bourgi ?) et tranchant avec une faucille maculée de sang un imposant cigare. Comme le remarque Emmanuel Debono dans Le Monde cette imagerie est internationale et dénuée de connotation judéophobe. Elle fut surtout utilisée, et abondamment, par la gauche et les communistes dans leur propagande contre « le grand capital ». La reprise de ce lieu commun par Les Républicains n’avait donc rien à voir avec les arrière-pensées antisémites que certains se plaisaient à y voir, et le visage figuré de Macron ne ressemblait d’aucune façon à l’iconographie en vogue dans les milieux anti-juifs des années trente. Mais puisque on est sensés revivre dans l’atmosphère méphitique de ces années là il fallait bien que la caricature y soit rapportée contre toute évidence. La disposition des médaillons représentant les différents ralliés au fringuant hologramme de Hollande dans laquelle certains ont voulu percevoir une réminiscence de la fameuse toile d’araignée d’un complot enserrant le monde n’avait pour but que de figurer l’éclectisme des has-been rejoignant le panache du candidat (d'Alain Madelin l’ancien Occidental, à Robert Hue fossoyeur du Parti communiste français, et aux dernières nouvelles, jusqu’au crétin des Pyrénées, le traîne-misère Douste-Blazy, c’est dire l’escroquerie !). 
    Difficile donc de faire passer ce croquis badin comme relevant des codes de l'obsession antisémite. Pourtant rien n’y a fait : après que le dessin ait été prestement évacué à la première alerte, le courageux Fillon demandait des sanctions contre son auteur.
    Et
    DIVERS
    L’économiste-philosophe Frédéric Lordon invité de France culture le vendredi 24 mars parle de la souveraineté qui pour lui « s’assimile en totalité au concept de démocratie ». Héros de Nuits debout, il poursuit une réflexion intéressante sur la sortie de l’UE par le bord « droit » (Brexit, Marine le Pen) ou le bord « gauche » qu’il approuve mais dont il éprouve beaucoup de mal à donner un exemple concret. 
    Pour Jean-Michel Quatrepoint, journaliste économique et membre du Comité Orwell le cycle néolibéral commencé le 15 août 1971 avec la fin du système de Bretton Woods touche à sa fin. Brexit et Trump sont les prodromes de ce changement de cap qui nous introduit dans une phase de démondialisation, de retérittorialisation et de réhabilitation des frontières. Sa conclusion géopolitique est édifiante : « Soit l’Allemagne joue le jeu de l’Europe européenne, pour reprendre une expression gaullienne, et normalise à cette fin sa relation avec Moscou. Soit elle demeure atlantiste et refuse d’envisager la dimension stratégique de son rapport au monde. Elle restera alors un pays exclusivement mercantiliste… Mais il n’est pas certain que le construction européenne puisse survivre longtemps à la seconde option ».
    L’Observatoire des Journalistes et de l’Information Médiatique (OJIM) poursuit son indispensable travail de critique des médias de grand chemin. Cette fois il traite  de la mainmise des Gafa (Google, Apple, Facebook, Amazon) les quatre multinationales américaines, sur notre vie quotidienne. En contrôlant l’information numérique elles contrôlent de fait le formatage des citoyens. 
    Face aux déclarations contradictoires de Donald Trump concernant l’OTAN et la Russie, Jean-Paul Basquiast propose de remplacer l’alliance atlantique par un nouvel organisme de sécurité collective s’étendant de Vancouver à Vladivostok.
    Dans un récent numéro de Marianne, Jean-François Kahn moque la russophobie rabique des médias du « système » qui ont trouvé l’ouvre-boîte universel pour expliquer leurs nombreuses déconvenues face au monde tel qu’il va : « c’est la faute à Poutine ». Tout cela n’est pas sans évoquer la célèbre phrase de Guy Debord extraite de ses commentaires sur la société du spectacle : « cette démocratie si parfaite qu’elle veut en effet être jugée sur ses ennemis plutôt que sur ses résultats ».  
    • Excellente analyse de l’ouvrage de François Bousquet « La droite buissonnière » (Éditions du Rocher, 2017) par Nicolas Faure sur le site de la Fondation Polémia. 
    • Rendre le pouvoir au peuple suivant le voeu du fondateur de la cinquième République, tel est l'objectif de Jean-Yves Le Gallou selon lequel ce pouvoir est accaparé par des juges dépourvus de légitimité démocratique. Il faudrait en revenir à une stricte séparation des pouvoirs, condition sine qua non d’un bon équilibre suivant Montesquieu. Ce qui bien entendu n’est plus de règle aujourd’hui, puisque les juges interprètent les lois qui nous gouvernent selon des principes tellement généraux qu’ils peuvent donner cours aux gloses les plus contradictoires. Bonne intervention sur le zoom de TV-libertés assortie d’une déambulation instructive dans le Paris des véritables centres de décision : le Conseil constitutionnel, le Conseil d’État, le Tribunal administratif, la Cour de cassation, le Tribunal de Paris où siège la XVII chambre liberticide et pour finir la Cour européenne des droits de l’homme qui siège à Strasbourg. 
    • Pour Michel Maffesoli l’écologie reste dans la droite ligne du productivisme, c’est pourquoi il propose de lui substituer ce qu’il appelle l’écosophie, néologisme par lequel il entend non plus un traitement de notre rapport à la nature mais une discipline considérant que l’espèce humaine fait partie de la nature, n’en est séparée d’aucune façon. 
    Il y a une « nature des choses » et la prétention de la changer n’a conduit qu’à la dévastation du monde naturel et social. Reprenant la distinction faite par la philosophie allemande entre la culture c’est à dire l’instituant et la civilisation, c’est à dire l’institué, sa démarche s’inscrit dans une perspective résolument « révolutionnaire conservatrice ».
    • Ingrid Riocreux affichant en épigraphe de son blog « Décryptons les décrypteurs ! » démonte le reportage de C8 sur le Front National niçois en en dévoilant les trucages et les combines. À dire vrai le procédé de l’infiltration qui caractérise ce type de « révélation » qui ne révèle rien et qui n'est employé qu'à l’encontre de ceux que les médias aiment tant haïr nous en apprend beaucoup plus sur les procédés d’une presse subventionnée que sur les cibles qu’elle vise avec une constance et une obstination jamais démentie et dont chacun a pu mesurer depuis des dizaines d’années la remarquable efficacité.
    On lira, pour parfaire cet article, le remarquable entretien de décodage des médias qu’elle livre dans la dernière livraison d’Éléments.                   
    La dernière édition d’I-Média présentée par Jean-Yves Le Gallou et Hervé Grandchamp étudie le festival de novlangue fait de litotes utiles pour euphémiser le terrorisme islamique. Elle rappelle opportunément le discours prophétique d’Enoch Powell qui vit sa carrière brisée car il appelait les britanniques au sursaut face à l’immigration. Le Zapping nous signale que le présentateur du journal de TF1 se fait taper sur les doigts par le CSA pour avoir proféré une vérité dérangeante et nous montre un Pascal Bruckner soucieux avant tout de faire battre Marine Le Pen… Une séquence sur les diverses performances des débatteurs lors de l’émission opposant les cinq principaux candidats aux présidentielles publiées dans la presse qui sacre « une large victoire de Macron » confirme ce que nous savions : les médias de l’oligarchie votent et poussent à voter pour le godelureau. Enfin l’émission se termine avec un gros plan sur « La semaine de la presse à l’école » sensée forger l’esprit critique des élèves mais qui se révèle une véritable séance d’endoctrinement, assimilant la critique des médias au « complotisme »… 
    La coalition anti État Islamique se devait d’épargner autant que faire ce peut les civils dans son siège de Mossoul, à la grande différence des « barbares russes et pro-assad »qui à Alep n’avaient pas hésité à recourir à des moyens de terreur face à des populations désarmés. On voit par cet article du Monde qu’il n’en est rien. Les guerres ne sont jamais propres, et qui plus est les guerres modernes. Cette information que Le Monde traite avec une pudeur de vierge, ne serait-ce que par le titre de l’article qui parle « d’effondrement » au lieu de rapporter la vérité crue qui est celle d’un « bombardement » en dit long sur l’alignement des médias sur le suzerain américain. Qu’aurait-on lu si il s’était agi d’une action russe au Proche-Orient ?
    Michel Onfray prend position pour un régionalisme anti-jacobin inspiré des Girondins et de Proudhon, seule façon selon lui de renouer avec un idéal communautaire. Son livre « Décoloniser les provinces. Contribution aux présidentielles » Éditions de L’Observatoire, vient de paraitre.
  • Contre la haine, pour la renaissance nationale!

    A neuf jours du premier tour de l’élection présidentielle, haro sur Marine et le FN ! Le Figaro  qui tente de sauver le soldat Fillon a sorti de son chapeau le prix Nobel eurosceptique Paul Krugman prié de se démarquer… des eurosceptiques.   «Le fait que Le Pen et des économistes comme moi soient critiques envers la politique européenne ne signifie pourtant pas que nous avons quelque chose en commun». Voilà qui rassurera le bourgeois ? Le Système mobilise toutes ses chapelles, ses officines, ses canaux de propagande pour faire barrage à l’opposition nationale, populaire et sociale. Les sondages (la barre des 300 publiées depuis janvier a été franchie !) qu’il s’agit d’analyser toujours avec le recul nécessaire, voire  avec méfiance, continuent d’enregistrer la qualification de la candidate patriote pour le second tour. Le dernier en date, rendu public hier,  Ifop-Fiducial pour Paris Match, CNEWS et Sud Radio,  crédite Marine de  23,5 % de suffrages, devant Emmanuel Macron (22,5 %), François Fillon et Jean-Luc Mélenchon (19% chacun), Benoit Hamon (8,5%)… Les enquêtes enregistrent certes une victoire à coup sûr de MM. Macron, Fillon et même Mélenchon ( !)  dans l’hypothèse  de leur qualification pour le duel final face à Marine, mais en réalité le microcosme  n’en paraît pas si certain. LA question qui se pose est donc la suivante : qui est le mieux placé pour battre la candidate national le 7 mai ?

     Les observateurs relevaient à ce sujet, à notre avis assez justement,  que la tournée ces derniers jours de François Hollande  réitérant ses appels à faire barrage aux idées souverainistes et patriotiques et son soutien implicite mais appuyé à Emmanuel Macron ne faisait pas les affaires du candidat d’En Marche !, désireux d’incarner le renouveau. Marine Le Pen  le notait aussi hier  à Pageas (Haute-Vienne): « François Hollande  donne son avis sur tout alors qu’il est détesté des Français et que plus personne ne s’intéresse à lui. Son avis ne vaut rien. Avec un bilan pareil, avec autant d’échecs, (…), on n’a aucun conseil à donner à personne !».

    Le louvoyant François Bayrou a beau en faire des tonnes pour parer  Macron, cette figure du sérail mondialiste, de toutes les qualités, sans craindre le ridicule, un brin pathétique - « A votre âge, Bonaparte était au pouvoir depuis 10 ans et empereur depuis 6 ans » a-t-il déclaré  s’adressant à l’ancien de la banque Rothschild,  lors d’une réunion publique à Pau mercredi – d’autres portent leur choix sur Jean-Luc Mélenchon.

    Le sociologue de gauche Gaël Brustier, collaborateur du Centre d’étude de la vie politique (Cevipol) à l’Université libre de Bruxelles, explique sur slate.fr aujourd’hui que l’accession au second tour du  candidat socialo-trotskyste « ne relève plus de la science-fiction mais devient une hypothèse sérieuse ». « Deux France sont prêtes à se défier et s’affronter » et il ne fait pas mystère que sa préférence va à la France « de Mélenchon, qui construit son peuple » (sic) pour contrer  « celle de Marine Le Pen, qui prétend incarner le peuple, c’est-à-dire un peuple essentialisé, donnant libre cours à son discours autoritaire et identitaire. Une France qui se construit au quotidien contre une France uchronique. La réalité de 2017 contre le songe de 1960. »

    Combattre la dissolution de la France dans le magma mondialiste c’est en effet refuser la réalité de 2017, mais au nom de valeurs, de principes d’une éternelle modernité.  A moins de considérer les évolutions (involutions) actuelles comme étant inéluctables, souhaitables. M. Brustier posait d’ailleurs les termes du débat sur ce même site il y a quelques mois, pointant  « le risque d’une marginalisation progressive de la gauche», l’incapacité présente de la gauche à ouvrir un front culturel. «  On a une gauche européenne sociale (et une droite du même tonneau, NDLR)  qui préfère parler de politiques publiques (policies) plutôt que de politique (politics) (…). Les conservateurs (?)  de la nouvelle génération proposent une vision du monde philosophiquement contre-révolutionnaire mais qui répond à ces aspirations-là, en rejetant le productivisme, le consumérisme, et l’économie inféodée à la finance. Ils trouvent écho dans la société ».

    Rejet que l’on retrouve, de manière certes bancale, tronquée,  imparfaite  et souvent incohérente chez Mélenchon et ses soutiens, tout à leur négation militante de l’identité charnelle de la France; un négationnisme qui est le trait commun des adversaires les plus acharnés  du FN. C’est bien  cette défense de notre identité nationale au sens large qui cristallise toutes les haines constate Bruno Gollnisch, alors même que c’est cet aspect du programme du Front National et de Marine Le Pen qui fait le plus consensus chez nos compatriotes,  par delà les attaches partisanes…

    Cette haine, c’est celle de la direction de  la  CGT , qui ne parvient pas  à freiner sa dégringolade, centrale  qui vient de perdre sa première place lors des élections chez les salariés du privé, dont le patron, le très mauvais Philippe Martinez , vient de réitérer jeudi à Nantes que la lutte contre la préférence nationale, le protectionnisme  «et le Front National »  restait « une des priorités »  de son syndicat; celle, exemple parmi tant d’autres, du  journaliste  militant anti FN Bruno Roger-Petit qui justifie ses émoluments en  déversant une énième fois hier  sa bile sur le site du journal libéral  Challengespropriété de Claude Perdriel, soutien officiel  d’Emmanuel  Macron – qui explique sans rire que Marine chute dans les sondages,  a raté sa campagne, et que de toute façon « personne n’a envie de voir Belzébuth à l’Elysée » (sic) ; celle des décérébrés d’extrême gauche qui ont tenté cette semaine d’incendier les locaux de campagne de Marine à Paris et ceux du quotidien Présent; celle des sept obédiences sectaires  - le  Grand Orient de France (GODF) dirigé actuellement par le grand sachem Christophe Habas, la Fédération française du Droit humain (FFDH), la Grande Loge féminine de France (GLFF), la Grande Loge féminine de Memphis Misraïm (GLFMM), laGrande Loge mixte universelle (GLMU), la Grande Loge mixte de France (GLMF) et la Grande Loge des cultures et de la spiritualité (GLCS) -  qui viennent de pondre un communiqué commun appelant à faire barrage au vote FN  au nom de «leur idéal humaniste universaliste» et de  «leur attachement à la République».

    Un attachement à la République FRANÇAISE que personne ne saurait pourtant contester sérieusement aux dirigeants frontistes, et qui est notamment  illustré par Marine au travers des dix mesures immédiates qu’elle entend mettre en oeuvre dans les deux premiers mois de son mandat .  En cette veille de repos pascal,  de ce lundi  de Pâques fête de la résurrection, il appartient aussi à tous les patriotes de le faire savoir, de convaincre encore et toujours ses relations, ses amis , son  entourage, sa famille… pour la renaissance de la France! 

    https://gollnisch.com/2017/04/14/contre-haine-renaissance-nationale/

  • Le film « A bras ouvert » heurte le politiquement correct

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    On se souvient du succès rencontré, en 2014, par le film « Qu’est ce qu’on a fait au Bon Dieu ».

    « A bras ouverts », la nouvelle comédie de Philippe de Chauveron, adopte le même humour caricatural. Elle présente un intellectuel de gauche, incarné par Christian Clavier, pris au piège de ses postures généreuses et contraint d’accueillir chez lui une famille de Roms. Mais cette fois l’humour ne passe pas.

    Le journal Le Monde qualifie le film de « nauséabond » et de « racisme à haute dose », tandis que Le Parisien le résume par l’onomatopée « beurk !».

    Si le film n’a rien d’un chef d’œuvre, ces réactions scandalisées s’expliquent surtout par son audacieuse atteinte au politiquement correct. Car le film caricature tout autant les Roms que l’hypocrisie de la gauche caviar, toujours prompte à prêcher aux populations un accueil inconditionnel des immigrés, dont ils seront les derniers à supporter les conséquences.

    https://fr.novopress.info/

  • Marine Le Pen : "je ne suis en aucune manière pour la disparition du hors-contrat"

    6a00d83451619c69e201b8d278b341970c-250wi.pngExtrait d'un entretien de Marine Le Pen à Boulevard Voltaire :

    "[...] Vous mettez souvent en avant votre condition de femme et de mère. Vous avez trois enfants : est-ce que c’est pour eux que vous faites tout cela ?

    Évidemment. Je ne le fais pas pour moi… Comme beaucoup de Français, qui ne pensent qu’à leurs enfants. Et qui constatent que plus ça va, génération après génération, et plus c’est dur… moins ils pourront avoir accès à un travail ; plus l’école s’affaiblit et même s’effondre ; plus la solidarité se délite ; et surtout plus notre culture, notre identité se dissout, notamment au travers d’une immigration massive qui est le siège d’un communautarisme et d’un multiculturalisme revendiqué par mes adversaires politiques. Prenez l’exemple de la sécurité… Moi, je m’adresse à tous les Français et je leur demande : pensez-vous sérieusement que monsieur Macron, par exemple, sera capable d’assurer la sécurité de vos enfants ? Croyez-vous qu’après cinq années à ne rien faire, monsieur Fillon va brutalement changer, découvrir qu’il aurait du courage et des convictions, et se mettre à appliquer la politique que vous attendez pour retrouver non seulement une protection mais des limites ? Je suis la candidate des limites. Quand il n’y a pas de limites, c’est le chaos, le désordre. Moi je veux poser des limites. Cela passe par les limites que représentent nos frontières, mais aussi par celles de l’autorité qui n’existe plus dans notre société, que ce soit à l’école ou dans la justice. Ce sont également les limites que l’on doit opposer aux dérives ou aux abus des lois du marché. Voilà, je veux être cette candidate des limites car poser des limites, c’est rétablir l’ordre, et donc la sérénité

    Vous parlez des limites, d’autorité, de l’école. Justement, sur ce dernier point, l’une de vos mesures phares est la possibilité du retour à l’apprentissage dès 14 ans. Or, certains estiment que c’est un retour 60 ans en arrière, puisque c’est en 1959 qu’a été instituée l’école obligatoire jusqu’à 16 ans. Que leur répondez-vous ?

    Il suffit de regarder les résultats du collège unique : ils sont déplorables ! L’école ne remplit plus son rôle et ne permet plus d’être cet ascenseur social qu’elle était et qui permettait à des enfants issus de familles extrêmement modestes de pouvoir arriver tout en haut. Cela n’existe plus aujourd’hui. Ceux qui arrivent tout en haut sont ceux dont les parents ont des relations ou ceux dont les parents peuvent payer les cours complémentaires nécessaires. On a rompu complètement avec l’égalité républicaine comme nous l’entendons, c’est-à-dire celle qui permet de donner sa chance à chacun. Si on relève le niveau de l’école, si on rétablit l’exigence des savoirs fondamentaux comme je veux le mettre en œuvre – vous savez, par exemple, que je veux réserver 50 % des apprentissages au primaire au français et non pas « en » français, comme l’a compris Najat Vallaud-Bekacem —, à ce moment-là, nos enfants auront toutes les armes en mains à 14 ans. Et ce n’est pas parce qu’ils se dirigeront vers une filière professionnelle qu’il n’y aura plus du tout de cours pour leur permettre d’aller plus loin dans telle ou telle matière… Mais nous cesserons ainsi de maintenir des enfants dans un système scolaire qu’ils n’apprécient pas et pour lequel ils ne sont pas faits. Cela permettra aussi de revaloriser le travail manuel parce que, aujourd’hui, on pousse des gamins jusqu’à 16 ans. Mais lorsqu’un enfant n’a plus envie, il ne se sent pas bien à l’école, alors autant lui permettre d’apprendre un métier… 14 ans me paraît être le bon âge.

    Vous dites que l’école est en échec et votre constat semble être partagé par de nombreux Français. Vous êtes pourtant assez prudente sur les écoles hors contrat…

    Non, je ne suis pas prudente : je souhaite simplement que l’État s’assure que les enseignements délivrés dans ces écoles correspondent aux valeurs de la République. Car il ne faudrait pas que ces écoles hors contrat constituent un vecteur pour que les fondamentalistes islamistes, qui s’immiscent à peu près partout dans notre société, dans les associations culturelles, sportives etc., se saisissent également de ce secteur. Il suffit simplement pour l’État de mettre en place un contrôle classique. Ni plus ni moins que ce qui devrait être fait depuis longtemps. Mais je ne suis en aucune manière pour la disparition du hors-contrat…

    Vous souhaitez également remettre en cause l’accès à l’enseignement scolaire gratuit pour les enfants de ressortissants étrangers. Or, c’est une mesure qu’il sera très difficile à mettre en œuvre en raison des traités internationaux ratifiés par la France.

    Non, puisque dans la révision constitutionnelle que je proposerai aux Français, j’imposerai l’autorité de la loi nouvelle sur les traités européens et le droit dérivé antérieur. Donc, chaque loi nouvelle qui sera votée aura une autorité supérieure, ce que je trouve tout à fait légitime puisqu’il n’y a pas de démocratie sans souveraineté et il n’y a pas de souveraineté si nos lois, lorsque nous les votons, sont soumises à la censure de technocrates européens.

    Concernant l’enseignement scolaire gratuit, je dis simplement que lorsqu’on arrive dans un pays, on peut se voir appliquer un délai de carence – délai que je fixe à deux ans – avant de pouvoir accéder à l’ensemble des services publics gratuits qui coûtent si cher aux Français. L’école primaire, c’est 4 à 5.000 euros par an et par enfant, le lycée, c’est 6 à 7.000 euros par an et par enfant. Imposer ce délai de carence ne veut pas dire, d’ailleurs, ne pas scolariser les enfants ; cela signifie que l’école ne sera pas totalement gratuite pendant deux ans quand des étrangers viendront dans notre pays. Cela existe ailleurs et je rappelle que la gratuité reste exceptionnelle : très peu de pays mettent en place la gratuité totale, que ce soit pour les soins ou pour l’école. S’il y a des sacrifices, des économies à faire, il faut arrêter que ce soit toujours les Français qui les fassent… [...]

    Vous avez dit, durant votre meeting, « Je suis intensément française ». C’est cette culture française qui vous transporte ou est-ce que c’est bien plus vaste que ça ?

    Je suis intensément française parce que j’espère avoir toutes les qualités et tous les défauts des Français. Je pense que je suis aussi contradictoire que peuvent l’être les Français. Les Français ne sont pas du tout racistes mais ça ne les empêche pas de ne pas vouloir qu’on ouvre grand leurs frontières, n’importe comment, et ils souhaitent que l’on respecte leur culture. Les Français ne sont pas obligatoirement tous croyants mais ils constatent que les racines chrétiennes de la France appartiennent à leur culture et ils veulent qu’on respecte quand même la laïcité. C’est toute une somme de contradictions, la France : ce peuple « toujours léger, quelquefois cruel », selon le mot de Voltaire… Je suis moi-même toutes ces contradictions et, en même temps, cette joie de vivre que les Français sont en train — j’en ai le sentiment — de perdre un peu, alors que nous sommes un peuple joyeux. Il faut que nous retrouvions cette joie et, pour la retrouver, il faut changer une politique qui désespère les Français et ne leur fait plus croire en l’avenir. On ne cesse de leur expliquer qu’ils sont une petite nation faible. Il faut leur rappeler qu’ils sont une grande nation, portée par un grand peuple !

    Vous avez dit au journal La Croix que vous étiez chrétienne mais que l’Église devrait se mêler de ses affaires…

    L’Église n’a pas à se mêler de politique. On rend à Dieu ce qui est à Dieu et à César ce qui est à César. Je conçois tout à fait que le pape en appelle aux enseignements de l’Église sur la charité individuelle mais il n’a pas, sous prétexte de rappel de cette charité individuelle, à imposer aux États la politique d’immigration qu’ils devraient mener. Les États mènent les politiques d’immigration qui protègent leurs peuples. Et la religion doit s’occuper de religion. D’ailleurs, si elle l’avait fait depuis des années, peut-être que les églises seraient moins vides…

    On vous reproche aussi parfois de ne pas avoir envoyé de signaux suffisamment clairs à l’électorat « Manif pour tous ». C’est ce que vous avez essayé de faire en parlant des crèches durant le débat à onze sur BFM TV le mois dernier ?

    Je ne lance pas de signaux aux uns et aux autres. Je n’ai pas une vision communautariste de la vie politique. Je parle aux Français et à tous les Français. Qu’ils soient croyants ou non. Il n’en demeure pas moins que nous sommes tous attachés à notre culture, que nous travaillons tous ou que nous aimerions tous travailler, que nous avons eu ou avons tous des enfants à l’école, etc. Donc,, nous avons tous les mêmes préoccupations. Il ne s’agit pas de donner des signaux pour faire plaisir à tel ou tel. J’ai toujours été extrêmement claire sur les positions qui intéressent la Manif pour tous, j’ai dit ce qu’il en était et je n’ai pas changé d’avis, à la différence de certains qui se sont beaucoup agités, qu’on a beaucoup vus et, une fois les manifestations terminées, ont rompu les engagements qu’ils avaient pris. Moi, je ne romps pas mes engagements. Certes, je ne m’agite pas, je ne tape pas dans des cymbales, mais quand je dis quelque chose, en règle générale, je m’y tiens. [...]"

    Michel Janva

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