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lobby - Page 1267

  • Sidérant d'entendre encore certains hommes politiques français nier la réalité que constitue l'infiltration des migrants par les djihadistes

    Thibault de Montbrial revient sur les attentats de Berlin dans Le Figarovox. Extraits :

    "[...] Le parcours d'Amri est consternant. Après avoir incendié le centre de réfugiés qui l'avait accueilli à son arrivé début 2011, l'intéressé a pu rester en Europe à l'issue de ses quatre années de détention en Italie ; repéré par les Allemands pour sa radicalisation, il a fait l'objet d'une surveillance pour le moins légère ; après le rejet de sa demande d'asile, il est demeuré sur le territoire européen ; enfin, après l'attentat et bien qu'il ait fait l'objet d'une fiche de recherche dans toute l'Europe, il a pu tranquillement traverser quatre frontières (Allemagne/Pays-Bas, Pays-Bas/Allemagne, Allemagne/France, France/Italie) tout en portant une arme sans être inquiété le moins du monde. Ces évènements successifs illustrent la faillite de la construction européenne en matière de sécurité, mélange d'angélisme idéologique et d'impuissance à appliquer ses propres textes. 

    Pour ce qui concerne le cas particulier des conséquences sécuritaires de la libre circulation au sein de l'espace Schengen, je suis frappé par le parallèle entre le parcours d'Amri et celui de Medhi Nemmouche fin mai 2014.

    À l'époque, l'auteur de l'attaque du musée juif de Bruxelles (4 morts) avait pu tranquillement monter dans un autocar en Belgique et n'avait été arrêté à Marseille que par l'heureux hasard d'un contrôle douanier inopiné. Il avait passé la frontière belgo/française avec une kalachnikov dans son sac sans la moindre difficulté. Trente mois plus tard, et bien que les pays intéressés aient entretemps fait application des mécanismes dérogatoires du traité de Schengen permettant de reprendre les contrôles aux frontières, l'homme le plus recherché d'Europe a donc pu lui aussi franchir quatre frontières avec une arme à feu sans être inquiété le moins du monde, et c'est là encore un contrôle inopiné qui a permis sa neutralisation.

    À chaque attentat, les mêmes causes produisent les mêmes effets. Le gruyère européen est traversé de part en part par ceux qui sont venus s'y attaquer. Il est à cet égard particulièrement navrant que la réponse du Président de la Commission Européenne Jean-Claude Juncker aux derniers évènements soit d'encourager à toujours plus d'ouverture. Vient un moment où on ne peut plus s'étonner que l'irresponsabilité de tels discours renforce l'attractivité de certains populismes.

    En Allemagne, le débat s'est également focalisé sur l'accueil des migrants. Il est avéré que des djihadistes se glissent parmi ces derniers. Un principe de précaution doit-il être mis en place?

    Non seulement il est avéré que des djihadistes se glissent parmi les migrants, mais tout le monde a oublié que le programme avait été annoncé dès l'hiver 2015! En effet, les services de sécurité italiens avaient indiqué dans une note que l'État islamique allait contribuer à organiser une vague migratoire sans précédent à compter de l'été, afin d'une part de déstabiliser l'Europe par le nombre de migrants et d'autre part de permettre, par les conséquences de la submersion sur l'efficacité des contrôles, l'infiltration de ses combattants au sein du territoire européen.

    Force est de constater que le programme annoncé a été exécuté à la lettre. Outre les auteurs d'attaques ou de projets d'attaques en Allemagne rappelés ci-dessus, il faut se souvenir que plusieurs des auteurs de l'attaque du 13 novembre sont passés par la route des migrants. C'est également le cas de l'auteur de l'attaque du Thalys d'Août 2015, qui l'a détaillé récemment sur procès-verbal devant le Juge d'Instruction, ou encore de l'assaillant du commissariat du 18ème arrondissement de Paris, abattu par des policiers le 7 janvier 2016.

    Dès lors, il est par hypothèse certain que d'autres individus sont ainsi entrés en Europe par la route des migrants et qu'ils attendent des instructions et/ou des moyens pour agir.

    Dans ces conditions, je suis sidéré d'entendre encore certains hommes politiques français nier encore la réalité que constitue l'infiltration des migrants par les djihadistes, alors qu'elle a d'ores et déjà été judiciairement établie à de multiples reprises. [...]

    Près de deux ans après la tuerie de Charlie Hebdo, l'Europe est-elle prête à relever le défi de l'islamisme et du terrorisme?

    Le véritable défi qui est posé non seulement à l'Europe, mais à l'Occident, est celui de l'islamisme. Nombreux sont ceux qui évoquent encore «le terrorisme» comme s'il s'agissait d'une entité autonome. Il faut rappeler une fois encore que le terrorisme n'est qu'un moyen, mis au service d'une cause: l'islamisme, qui est une doctrine politique de conquête.

    Or, le terrorisme n'est lui-même qu'un des moyens d'action de cette doctrine. En effet, pour s'en tenir à la France, nombreux sont ceux qui, dans le monde associatif notamment, sont aujourd'hui engagés dans un combat communautariste qui a vocation à saper notre lien social. Le CCIF est par exemple aussi actif qu'habile en la matière, combinant logique victimaire, culpabilisation de notre société et revendications communautaristes incessantes. Du côté de l'UOIF, la logique et les objectifs sont régulièrement mis en lumière, comme encore récemment dans l'excellente enquête de Bernard de la Villardière diffusée sur M6 qui a en particulier mis en exergue la duplicité de certains élus locaux.

    Il faut rapprocher ces agissements des chiffres révélés par l'Institut Montaigne cet automne: 28 % de ceux qui se réclament de religion, de culture ou de tradition musulmane considèrent la charia comme supérieure à la loi de la république (avec une terrifiante proportion de 50 % chez les jeunes…). Il apparaît ainsi que le défi qui est proposé aux occidentaux par l'islamisme radical dépasse de loin la seule violence du terrorisme commis en son nom.

    Cette «guerre» peut-elle être gagnée uniquement par une politique sécuritaire? Le combat est-il également idéologique et psychologique?

    Bien entendu. C'est la nécessaire conséquence du constat qui précède. L'islamisme de conquête est loin de reposer exclusivement sur la violence. En toute hypothèse, il est essentiel de tenter d'éviter la fracture que les islamistes veulent nous imposer. Pour tenter d'y parvenir, il est absolument crucial de «réarmer» notre société sur les plans idéologiques et psychologiques. Les travaux de l'universitaire Gilles Kepel démontrent notamment que l'attirance d'une fraction de la jeunesse française pour le djihadisme repose pour beaucoup sur une quête de sens et une transcendance proposée par l'islam. [...] Ceux qui considèrent que l'Occident en général, et l'Europe en particulier, doit renier ses racines et s'accommoder d'un multiculturalisme qui gommerait ce socle millénaire commettent à cet égard une erreur stratégique calamiteuse. D'abord, ils offrent à notre ennemi l'un de ses arguments majeurs de recrutement, qui repose sur le constat de notre propre vacuité. Ensuite, et quelles que soient les intentions qui président à leurs errances, leur attitude n'est perçue que comme une faiblesse qui renforce la détermination islamiste. Enfin ils oublient que, dans la construction des individus comme celle des peuples, seule la connaissance et l'acceptation de son identité permet de se structurer et donc d'une part, de vivre selon des règles admises par chacun, et d'autre part, de tendre la main aux autres avec la confiance que confère cette solidité intérieure. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Alep libérée !

    Alep n’est pas tombée mais a été libérée, comme le déclare Mgr Jean-Clément Jeanbart, archevêque d’Alep.

    Un reportage inédit de Charlotte d’Ornellas.
    Pour rétablir une vérité.
    À voir absolument.

    http://www.bvoltaire.fr/reportage/alep-liberee,301940

  • A Montgenèvre, les migrants sont déposés en Mercedes Vito

    Mardi soir 27 décembre , vers 22h30 au poste frontière de Montgenèvre , un véhicule type Mercedes Vito aux vitres fumées force le contrôle, il est rattrapé dans le col de Montgenèvre par la DZ PAF zone sud , une sorte d’unité mobile de la police d’air et frontière… Au volant un « franco-malien », à l’arrière… 25 migrants entassés, la plupart d’origine africaine subsaharienne. Quelques minutes après le retour au point de contrôle, vers 00h30 un deuxième véhicule de même type est arrêté avec à l’arrière 20 migrants. Une arrestation faite à la veille de la venue du ministre de l’intérieur.

  • Grâce de Jacqueline Sauvage : un autre regard

    648x415_plusieurs-centaines-personnes-rassemblees-paris-23-janvier-2016-defendre-jacqueline-sauvage.jpgHollande ne cesse pas de nous surprendre et la grâce accordée à Jacqueline Sauvage en est une nouvelle démonstration.
    Beaucoup se sont réjouis de cette décision, souvent pour de mauvaises raisons. Les féministes considérant que Jacqueline Sauvage n'avait fait que réagir à un mari criminel et les milieux nationalistes s'insurgeant qu'on condamne cette mère de famille alors qu'on laisse en liberté la racaille... Oui mais voilà, tout cela n'a rien à voir avec le fond de l'affaire et il faut en revenir à quelques principes simples pour comprendre en quoi c'est une mauvaise décision.
    Bien sur, on ne souhaite à personne de passer 10 ans en prison, et pas particulièrement à une mère de famille qui a déjà dû subir, comme n’ont cessé de le rabâcher ses défenseurs, un mari violent. Mais la loi est la loi et si certaines lois sont stupides et illégitimes, nous en convenons, ici la loi n'est en l’occurrence pas trop mal faite.
    Dans un état de droit, c'est à la justice de condamner les actes délictueux et c'est aux citoyens de la saisir. La condamnation de Jacqueline Sauvage était donc plutôt logique, car elle n'a pas eu recours à la justice, et parce qu'elle a privilégié le meurtre au droit. Jacqueline Sauvage a été condamnée par deux fois par des jurys populaires, représentants le peuple français. C'est donc contre une décision prise par les représentants du peuple français qu'Hollande s'est positionné. Cela démontre une nouvelle fois que les lobbies, les minorités agissantes (en l'espèce les féministes) et le quatrième pouvoir (les médias) ont plus de poids que les trois autres pouvoirs dont on peine d'ailleurs parfois à saisir ce qu'ils ont encore de séparé...
    Il est évident qu'une justice idéologique comme celle rendue par de nombreux magistrats de gauche a décrédibilisé les institutions judiciaires aux yeux des Français et que si ces derniers n'ont plus confiance en la justice ou se font « justice eux-mêmes » c'est aussi en lien avec cette défiance. Oui mais voilà, en France, tout le monde a le droit à une défense, car nous ne sommes pas dans une justice tribale. Si Salah Abdelslam a droit à une défense, le mari de Jacqueline Sauvage y avait droit aussi*. Cette dernière ne lui a pas seulement retiré la vie, elle lui a aussi retiré le droit de s'expliquer, le droit de nous approcher un peu plus près de la vérité, cette vérité que les jurys ont cru déceler en la condamnant deux fois.

    Si on autorise le meurtre du mari de Jacqueline Sauvage, tué de coups de fusil dans le dos, alors que des buralistes qui prônent la légitime défense sont condamnés (comme dans le Tarn à 7 ans de prison), c'est la défiance envers la justice qu'on accroît, c'est un permis de tuer qu'on octroie, c'est l'ensauvagement généralisé qu'on autorise. On ouvre la boîte de Pandore des vengeances et des justices différenciées, on rompt avec le principe d'égalité devant la loi. C'est en quelque sorte un saut en arrière vers l'Ancien Régime, où le souverain rend la justice (ici Hollande prenant une décision allant contre la décision populaire) où on est jugé en fonction de ses soutiens (comme c'est hélas trop souvent devenu une habitude, le cas de Christine Lagarde en est un autre exemple), bref si il n'y a plus d'égalité devant la loi, c'est la rupture du pacte qui fait le peuple français. Il n'y a plus UN peuple français mais DES Français.

    Je ne cesse de penser que tous les signes d'une forme de néo-féodalité (bien que je maintiens la critique de ce terme comme je l'avais fait par le passé) sont présents. L'a-société tribalisée de consommation, hyper-connectée et nourrie à l’émotionnel détruit à petit feu le modèle français qui prétendait revenir aux sources gréco-romaines en ré-inventant le citoyen et en adossant la justice à la Raison. Certains s'en réjouissent, vouant aux gémonies la République, ils ont tort et ils s'en apercevront quant il sera trop tard.

    Jean/C.N.C.

    Note :

    * l'illustration de l'article montre bien la confusion mentale des lobbies féministes qui comparent des situations matrimoniales difficiles au terrorisme islamique. De Daesh à M. Sauvage, oppression patriarcale ?

    Pour en savoir plus :

    Vu du droit : Hollande a un don

    Vu du droit : Affaire Sauvage, le culte des coupables innocents

    Bellica : Jacqueline Sauvage a-t-elle été victime de la justice patriarcale ?

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/le-cercle-non-conforme/

  • LA CONCORDANCE D’INTÉRÊTS ENTRE BOBO GAUCHISTES ET IMMIGRÉS

    Cédric, notre national-communiste préféré ;)

    Beaucoup encore ne font pas la jonction entre les intérêts de classe de l’internationale métropolitaine bourgeoise, défendant corps et âme le droit des femmes (à avorter d’un joli prolo qui, remplaçant le temps d’un soir le « Lucas Rochette » du 16ème arrondissement, lui aura donné pour une fois du plaisir), ceux des homosexuels citadins (jouisseurs matérialistes) et ceux des immigrés.

    Sur ces derniers, nous allons arrêter définitivement de Converser Soralement : est-ce que la problématique est sociale ou raciale ? Pléonasme, les 2 mon général !
    L’armée de réserve du Capital a pour fonction de remplacer la population prolétaire locale ; comme l’immigration ne vient plus des pays de l’Est ou de pays Latins (devenant des nouveaux eldorados avec la paix civile et la fraternité qui ne peut qu’être « ethnique » chez eux) nous accueillons ce que nous pouvons appeler gentiment des « peuples en retard technologique » n’ayant aucune notion du travail sur un long projet (donc de civilisation). Nous pouvons faire exception de certains Syriens, Irakiens, Afghans et même Kabyles appartenant à l’ancienne immigration nordique du temps de la dernière ère glaciaire, il y a plus de 6000 ans (je rappelle que l’Iran signifie « le pays des Aryens », je renvoie à l’ouvrage de Savitri Devi « Souvenirs d’une Aryenne » pour connaitre l’histoire de notre peuple). 

    L’Islam (dont « on a plein le cul », cela a été dit récemment) est Arabe et volontairement Wahhabite créant les conditions nécessaires à la confrontation entre prolétaires. Cette culture tribaliste de mentalité désertique ne doit pas être amalgamé à nos frères de longue date dont les représentants sont étrangement diabolisés (Syrie, Irak, Iran, Liban…) soit l’arc Chiite dont le Zoroastrime Perse a modifié l’esprit pour Aryaniser cette religion. Même l’Islam du Mongol Tamerlan (Turquie) se tient mieux que le sunnisme du Maghreb et du Moyen-orient.

    Pour poursuivre ma digression, les Allemands ont accueilli des Syriens et aussi avant des Turques, soit des Aryano-Mongols (les sémites Syriens étant les djihadistes que nous connaissons actuellement), la dernière attaque en date de Berlin est le fait d’un Tunisien, soit une immigration de faible qualité (voir aucune) issue d’un pays désertique. La France se chargeant d’accueillir nombre de maghrébins afin de certainement relancer la conquête spatiale et gagner davantage de prix Nobel de mathématiques. Le calcul est extrêmement brillant.

    L’Allemagne Hitlérienne respectait l’Islam authentique du temps d’autrefois, avant que l’Angleterre et l’Amérique n’en donnent le pouvoir aux sémites Saoudo-Qataris (Je renvoie là aussi le lecteur à l’ouvrage de 1943 de l’Indienne Saïda Savitri « L’Islam devant le National-Socialisme« , qui surprendra par la proximité des organisations hiérarchiques entre sociétés et du nombre immense de volontaires musulmans sur le front de l’Est).

    Pour en revenir à nos gauchistes, leur résistance à la haine vient de leur classe sociale tout simplement, après tout, le terrorisme ne tue pas plus que les accidents de la route, il ne faut surtout pas que les prolétaires reprennent le pouvoir pour renverser la table, jamais ! Jamais le prolo ne doit lui manquer de respect, jamais, au secours, pas cette petite merde qui doit rester à sa place, ne pas appeler à la guerre, à faire de l’incitation à la « haine raciale », lui qui n’a que son RSA à perdre. Et il en connait des centaines qui sont respectables et qui ont travaillé dur sans se plaindre, et qui au moins savaient rester esclaves ! A LEUR PLACE !!!

    C’est cela le nouveau syndrome de Stockholm, tomber amoureux de celui qui menace votre existence, car après tout, il est le meilleur garant de votre survie en ces temps de crises, il éteint la montée de la colère sociale du prolétariat, pour continuer à jouir de ses rentes foncières et sociales dans une « France apaisée » sauvée de la révolution in extremis… ! 

    Les réconciliateurs mettent en scène des clashs anti-racistes comme les bourgeois des métropoles dont ils sont la symétrie exacte. Leur objectif est le même : endormir le blanc, jusqu’à ce qu’il soit entièrement remplacé. Et que tout ça se fasse sans guerre, en silence, s’il vous plait.

    Si Marx vivait aujourd’hui, il remettrait le Bonnet d’âne à qui de droit ! 

    Cédric

    http://suavelos.eu/la-concordance-dinterets-entre-bobo-gauchistes-et-immigres

  • Auto-défense : cambrioler un buraliste et tuer son mari ne sont pas des actes anodins

    Suite à la grâce de Jacqueline Sauvage, le philosophe Robert Redeker s'étonne dans Le Figarovox de l'absence de compassion pour Luc Fournié condamné à dix ans ferme pour avoir tué un cambrioleur :

    "Deux affaires mettant en cause la notion d'autodéfense engendrent ces derniers temps dans les médias et sur les réseaux sociaux, des expressions aussi opposées que confuses. Luc Fournié, désormais connu comme «le buraliste de Lavaur», et Jacqueline Sauvage, qui envoya son mari violent émigrer dans l'au-delà, en figurent les protagonistes. Luc Fournié vient d'être condamné à 10 ans de prison ferme, sans aucune compassion publique, quand, par contraste, Jacqueline Sauvage ne lasse pas d'être l'objet de toute l'attention compréhensive des médias et vient d'être graciée par François Hollande. L'analyse de ce paradoxe apporte un éclairage révélateur sur les incohérences d'une société, la nôtre, qui n'aborde la question de l'autodéfense que par la voie des fantasmes.

    Personne ne le niera: l'autodéfense est le premier des droits naturels. Elle est tellement adhérente à l'idée de vie qu'aucun système juridique ne la remet formellement en cause. Ce droit ne peut jamais être entièrement délégué à la société, du fait de l'urgence qui s'impose dans les agressions. Définissons-là ainsi: l'autodéfense est une situation de violence qui fabrique deux victimes, la personne qui se défend, d'abord, qui à juste titre protège ses biens et sa vie, et l'agresseur ensuite, qui en réponse à son méfait subit des dommages pouvant aller jusqu'à la mort. En un clin d'œil, l'agresseur devient victime de sa victime. En fait, l'autodéfense inverse les rôles: la victime se change en agresseur, victime-agresseur, quand l'agresseur est changé en victime, agresseur-victime. A cause de ces paradoxes, aux yeux des juges et d'une opinion publique influencée par les médias, toute affaire d'auto-défense mute séance tenante en un conflit de légitimités. Quelle est la victime légitime, celle dont le dol doit être réparé, et, parallèlement, quel est l'agresseur attitré, celui qui doit être puni? Toute l'occupation de l'opinion publique est de choisir cette victime et de choisir cet agresseur. Elle le fait rarement dans la clarté, la passion l'emportant généralement sur la raison. Devenue victime, l'agresseur peut gagner l'oubli de son statut de coupable ; c'est ainsi que le cambrioleur de Lavaur n'est plus un coupable, mais, en dépit de toute réalité et de tout bon sens, une sorte de victime absolue, de victime exemplaire, sur laquelle les belles âmes larmoient.

    Les affaires Fournié et Sauvage s'offrent à l'observateur en tête-bêche, l'une se reflétant dans l'autre comme en des miroirs inversés: dans la première affaire, l'idéologie dominante semble prendre parti pour la meurtrière par auto-défense, insistant sur sa qualité de victime, alors que dans la seconde, elle prend clairement parti pour le cambrioleur, renvoyant le buraliste qui s'est défendu au statut de criminel sans excuses. Suivant leur distance par rapport aux discours en vogue concernant les problèmes sociétaux, il existerait de bons crimes par autodéfense, celui de Madame Sauvage par exemple, et de mauvais, dont celui de Monsieur Fournié fournit un échantillon. Une grande partie de ceux et celles qui se dressent pour soutenir Madame Sauvage, meurtrière de son mari, condamnent en se pinçant le nez Monsieur Fournié, meurtrier de son cambrioleur. En matière d'autodéfense les indignations s'avèrent à géométrie variable. Le thème sociétal, en soi tout à fait bienvenu, de la lutte contre les violences infligées aux femmes, porte la caste jacassante (pour employer une formule de Donoso Cortès) et l'opinion publique à une certaine indulgence pour Madame Sauvage, alors que Monsieur Fournié a la malchance d'être un «mâle blanc de plus de 50 ans», c'est-à-dire une figure ontologiquement repoussante. D'autant plus qu'il est petit commerçant, par où l'on soupçonne inconsciemment son crime d'être inspiré par le poujadisme! Il y a plus: même si l'on en vient à estimer que le meurtre commis par Madame Sauvage est plus prémédité que celui accompli par Monsieur Fournié, le résultat ne changera pas: dans l'impitoyable concurrence des victimes, le buraliste de Lavaur a perdu.

    Passion adversaire de toute argumentation sérieuse, cette concurrence des victimes incite des groupes de citoyens à se tourner vers le chef de l'Etat pour obtenir la grâce de tel ou telle meurtrier par autodéfense. Si la condamnation était l'œuvre de juges professionnels, ce type de demande serait recevable, mais lorsque la condamnation est le produit des délibérations d'un jury populaire statuant «au nom du peuple français», le recours en grâce entre en contradiction avec l'idée même de démocratie. Car cela signifie qu'il y a une personne en-dehors et au-dessus du peuple autorisée à annuler selon son bon plaisir des arrêts pris par des jurés exprimant la volonté populaire.

    La concurrence des victimes est une lutte qui cherche à innocenter les coupables qui en sortent victorieux. Attisée par d'innombrables discours et proclamations, elle tend à faire oublier que cambrioler un buraliste et tuer son mari ne sont pas des actes anodins. Les Français n'en pourront neutraliser les effets délétères que du jour où ils s'essaieront à une approche moins passionnelle, moins polluée par l'idéologie, des situations d'autodéfense."

    Michel Janva

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  • Claire Severac et Nicole Delépine - Santé, c'est l'état qui décide pour vous !

  • 2 mois après la fermeture de la Jungle de Calais, les immigrés reviennent

    Dispersés à travers la France après le démantèlement de la « Jungle » de Calais, les expulsés sont en train de revenir petit à petit. Le quotidien britannique The Independent, qui a mené l’enquête, affirme même qu’il y a au moins six camps sauvages nouvellement installés dans les zones rurales du Nord-Pas de Calais, abritant chacun des dizaines de réfugiés, et attirant chaque semaine davantage de candidats au départ vers le Royaume-Uni.

    Michel Janva

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  • La Marche pour la vie cherche des bénévoles

    Sans bénévoles … pas de Marche Pour La Vie !

    Venez nous aider et faites partie des 600 bénévoles de la Marche au sein des différentes équipes :

    • Accueil: pour orienter les marcheurs  (garçons / filles de plus de 16 ans) 
    • Logistique: pour que la Marche puisse avoir lieu (garçons / filles de plus de 16 ans)  
    • Circulation: pour accompagner les marcheurs (garçons / filles de plus de 16 ans)   
    • Sécurité: pour que la Marche se déroule en toute sérénité (hommes de plus de 18 ans) 

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    par Michel Janva

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  • Claire Séverac - Nos maux proviennent de l'alliance du cartel chimico-pharmaceutique