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lobby - Page 1261

  • Concours de lèche médiatique après l’élection d’Emmanuel Macron

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    L’élection d’Emmanuel Macron à la présidence de la République a été suivie par un déferlement de lèche médiatique. Tel est du moins l’avis de Jean-Yves Le Gallou dans cette édition d’I-Média, diffusée vendredi dernier sur TV Libertés.

    A 1:37 Macron président : concours de lèche médiatique ! 

    Déroulez-le tapis rouge pour le nouveau président Macron ! Les journaux célèbrent le « kid », le « président aux 39 ans », et TF1 diffuse Les Coulisses d’une victoire au lendemain des résultats. Le reportage, réalisé par Yann L’Hénoret, résume 200 jours de campagne du nouveau président. Les séquences s’enchainent par ordre chronologique mais sans commentaires ni voix off. C’est l’heure de saluer le travail des soldats de la propagande.

    A 12:19 Le zapping d’I-Média 

    Polémique à Orange, la ville dirigée par Jacques Bompard, dans le Vaucluse,après qu’une électrice s’est plaint d’avoir dû retirer son voile pour voter. Pourtant, l’assesseur est dans l’obligation de contrôler l’identité des votants et la loi française impose d’avoir le visage découvert sur les photos de pièces d’identité.

    Jacques Seguela exprime son mépris de la « France des champs » dans l’heure des pros sur CNews : « La France des villes est plus avancée, puisque c’est à la France des villes d’indiquer la nouvelle société. »

    A 22:45 Période de silence pré-électoral : la grande escroquerie 

    « Macron leaks » : les médias interdits de diffuser les données issues du piratage de l’équipe d’Emmanuel Macron. La raison ? La période de réserve électorale imposant un silence médiatique à quelques heures du scrutin. En fait, les médias ont utilisé cette règle pour servir leur idéologie.

    35:09 Les tweets d’I-Média

    Médiapart, Charlie Hebdo, Buzzfeed interdits d’accès à la soirée électorale du Front national lors du second tour. Les Inrocks et Libération s’indignent et décident de boycotter la soirée. De son coté, le parti « En marche » a refusé l’accréditation des médias « Russes » RT et Sputnik.

    40:14 Portrait piquant 

    Nicolas Faure dresse le portrait du journaliste Jean-Michel Apathie, le journaliste de gauche qui se veut « neutre ».

  • Président Macron : pourquoi les Français sont morts

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    Le ministre de Hollande vient de se faire élire. Les Français ne se souviennent de rien. D’ailleurs ils sont à 90% pro-Obama (20% pro-Poutine), et 70% pro-Merkel (13% pro-Trump). Cela vient de sputniknews.com.

    Sur les Français grâce à Le Bon ou Céline je sais à quoi m’en tenir, minorité à part (nous sommes pour les minorités !). Au moment des attentats (je ne sais plus lesquels), j’écrivais ceci sous un pseudonyme.

    « Évitons de commenter le golpe d’Erdoğan ou les attentats (les tueries, plutôt, non ?) ; félicitons Le Figaro, qui explique que les terrasses (ces terrasses qui exaspéraient tant Ortega Y Gasset) sont à nouveau pleines à Nice ; et François Hollande, qui remonte déjà dans les sondages.

    Et lisons Voltaire sur la Turquie :

    « Pendant cette conversation, la nouvelle s’était répandue qu’on venait d’étrangler à Constantinople deux vizirs du banc et le muphti, et qu’on avait empalé plusieurs de leurs amis. Cette catastrophe faisait partout un grand bruit pendant quelques heures. Pangloss, Candide et Martin, en retournant à la petite métairie, rencontrèrent un bon vieillard qui prenait le frais à sa porte sous un berceau d’orangers. Pangloss, qui était aussi curieux que raisonneur, lui demanda comment se nommait le muphti qu’on venait d’étrangler. Je n’en sais rien, répondit le bonhomme, et je n’ai jamais su le nom d’aucun muphti ni d’aucun vizir. J’ignore absolument l’aventure dont vous me parlez ; je présume qu’en général ceux qui se mêlent des affaires publiques périssent quelquefois misérablement, et qu’ils le méritent ; mais je ne m’informe jamais de ce qu’on fait à Constantinople ; je me contente d’y envoyer vendre les fruits du jardin que je cultive. »

    Et je citerai, après Voltaire, le brillant contributeur anonyme du site crises.fr. Voici ce qu’il écrit, plus malin que ceux qui gueulent contre le terroriste de service ce soir-là :

    « Mais plus choquant encore, il expliquait qu’on s’y “habitue”, et que si aujourd’hui tout le monde met un petit mot touchant sur profil Facebook, même si c’est parfaitement inutile voire contre-productif, au fur et à mesure du temps les gens “intègrent” ces faits comme faisant partie du paysage quotidien, et élèvent leur niveau de tolérance. […] Après tout, si ce n’était pas le cas, on aurait des manifestations plus importantes que pour la loi travail pour sortir de l’Otan, arrêter de soutenir Daesch etc… et pourtant, tout le monde s’en contrefout. […] Donc, demain, ce sera 1 attentat par mois au lieu d’un tous les 6 mois et 1 par an auparavant. »

    En attendant un par semaine.

    Je voulais aussi citer Dostoïevski après ce lecteur moins hébété que la moyenne, qui a compris que les Français se laissent tuer parce que les Français sont déjà morts, pour reprendre le titre d’un film célèbre ; 80 % d’entre eux environ sont morts en tant que Français et en tant qu’individus ; et c’est pour cela qu’ils rééliront Hollande ou qu’il éliront le vieux Juppé, qui fera la guerre à la Russie, à la Syrie et à l’Irak – en attendant la Chine – pour plaire à son sponsor américain.

    C’est dans Souvenirs de la maison des morts (Dostoïevski) :

    « L’homme est un animal vivace ! on pourrait le définir : un être qui s’habitue à tout, et ce serait peut-être là la meilleure définition qu’on en ait donnée. »

    Car on peut vivre en enfer et s’y habituer ; on en fera même payer l’entrée au bourgeois, a dit Léon Bloy.

    http://www.voxnr.com/9001/president-macron-pourquoi-les-francais-sont-morts

  • Une présidentielle pas si perdue que cela ?

    Par Michel Geoffroy, essayiste ♦ Dans Polémia, il y a polémique. Cela signifie confrontations de points de vue. Voici celui de Michel Geoffroy. L’essayiste de Polémia tire ici  5 leçons positives d’une élection présidentielle marquée par la victoire de Macron, Le petit prince des médias.
    Polémia

    La victoire d’Emmanuel Macron lors de la présidentielle du 7 mai 2017 déçoit, bien sûr, les patriotes de conviction. Et comme toujours les critiques fusent contre l’adversaire malheureux : Marine Le Pen, son équipe de campagne et sa stratégie.

    Les Grecs auraient accusé les Dieux, les Romains, la Fortune. Mais en France, on est toujours coupable de perdre. Vae Victis !

    On retiendra cependant cinq enseignements de cette élection présidentielle qui devraient nuancer le « noircissisme » ambiant.

    1) D’abord on ne doit pas oublier que la victoire d’Emmanuel Macron résulte d’une mobilisation sans précédent de l’oligarchie en sa faveur :

    Médias, institutions, puissances d’argent, patronat, lobbies, classe politicienne, chefs d’Etat étrangers, Union européenne. Du jamais vu en France depuis la Libération ! Et à vrai dire du jamais vu dans le monde occidental !

    Le Forum de Davos de janvier 2017 nous avait prévenus : pour éviter un nouveau Brexit ou l’élection d’un nouveau Donald Trump en Europe, il fallait un meilleur contrôle de la « qualité de l’information », donc une plus grande propagande. C’est exactement ce qui s’est passé au service d’Emmanuel Macron. La présidentielle de 2017 a ainsi permis de s’attaquer ouvertement à la liberté de diffusion de l’information pluraliste, c’est-à-dire à la liberté d’expression tout simplement. Donc à la démocratie.

    La victoire d’Emmanuel Macron incarne pour cette raison, non pas le « pari gagné d’un couple » (*) comme nous le serinent les médias serviles, mais le retour des candidats officiels du Second Empire confisquant l’expression démocratique à leur profit, mais à la puissance mille.

    Face à un tel déploiement de pouvoir, d’argent, de pressions et de propagande, que Marine Le Pen rassemble près de 11 millions de voix au second tour ne semble donc pas une mince performance.

    2) Malgré toutes les critiques que l’on peut toujours formuler sur sa stratégie ou sa communication, Marine Le Pen a réussi à dédiaboliser le courant populiste et identitaire.

    Si le second tour a conduit, comme il fallait s’y attendre, à un « front républicain » contre elle, il ne s’est pas accompagné d’une diabolisation outrancière ni efficace comme dans le passé. En clair, il ne fonctionne plus. Si Marine Le Pen n’a pas réussi à faire un meilleur score au second tour cela tient avant tout à son positionnement sur l’euro, dissuasif pour beaucoup de Français, sans même évoquer les milieux économiques.

    Croyant surfer sur le Brexit, Marine Le Pen a effectivement commis l’erreur de faire de la politique monétaire – sujet abscons au plus grand nombre – un axe majeur de sa communication politique. Mais elle a, par contre, incontestablement réussi à désenclaver politiquement et moralement le courant patriote et identitaire. Ce qui rouvre le champ des opportunités politiques.

    3) L’élection présidentielle consacre l’élimination des partis politiques institutionnels, de droite comme de gauche, des Républicains au Parti Socialiste, dès le premier tour avec notamment un très mauvais score de Benoît Hamon.

    Ce que les médias nomment pudiquement une « recomposition du paysage politique » correspond en réalité à son explosion pure et simple. Une explosion que les patriotes avaient prévue et souhaitée.

    La débandade pitoyable des politiciens « de la droite et du centre » se ralliant à Emmanuel Macron, inaugurée par François Fillon lui-même dès 20h15, après avoir perdu l’élection imperdable, achève en outre de discréditer cette famille politique.

    Elle ouvre par là même la possibilité d’une recomposition à droite.

    4) L’élection présidentielle s’est progressivement focalisée autour de l’opposition entre les patriotes et les mondialistes,

    même si Emmanuel Macron a tenté une ultime diversion en essayant d’opposer les patriotes aux « nationalistes » et en faisant brandir des drapeaux tricolores dans ses meetings, hold-up sémantique cependant peu crédible quand on flirte avec le communautarisme.

    Il s’agit donc d’une victoire idéologique de la dissidence politique qu’on ne doit pas négliger, car elle formalise le cadre de l’opposition au nouveau pouvoir pour les années qui viennent. Nommer son adversaire principal reste en effet un acte politique fondateur : l’assigner à résidence politique en quelque sorte.

    5) Malgré ou à cause de tous ses soutiens, Emmanuel Macron se trouve dans une situation délicate.

    Emmanuel Macron a réussi à capitaliser sur sa candidature, grâce à un tour de passe-passe médiatique, le besoin de renouveau de l’électorat, alors même qu’il représentait le Système mondialiste et oligarchique que la majorité des Français rejetait : une équation difficile à résoudre dans la durée quand on n’est pas un vieux routier de la politique !

    L’élection d’Emmanuel Macron résulte en outre au moins autant du rejet du programme économique de Marine Le Pen que du soutien à son projet d’ailleurs très évanescent. Le taux d’abstention et de votes blancs et nuls est aussi très élevé pour cette présidentielle : du jamais vu depuis 1969. Son image d’homme nouveau – ni droite ni gauche – cadre mal, en outre, avec l’afflux de soutiens socialistes et en provenance des Républicains et du Centre, dont il aura cependant besoin en partie pour constituer une majorité au Parlement. Enfin, son programme économique prend à contrepied les attentes des classes moyennes et populaires. Les ânes retraités qui, chez les Républicains, ont voté pour lui vont le regretter ! La déception risque d’être bientôt aussi… en Marche !

    *  *  *

    La superclasse mondiale, en faisant élire Emmanuel Macron le 7 mai 2017, a incontestablement gagné une bataille, en engageant de très gros moyens pour cela. Mais a-t-elle pour autant gagné la guerre idéologique et politique qui s’annonce ?

    Car la confrontation entre les patriotes et les mondialistes n’est pas seulement franco-française. Elle ne fait que commencer. Il ne faut pas perdre de vue en effet qu’elle se déroule aussi au plan européen et mondial. Car un monde désormais de plus en plus multipolaire s’accommode de moins en moins de la prétention de la superclasse mondiale à le gouverner. A Paris comme ailleurs.

    Michel Geoffroy, 10/05/2017

    (*) Expression de David Pujadas sur France 2 le 23 avril 2017 à 22h17.

    https://www.polemia.com/une-presidentielle-pas-si-perdue-que-cela/

  • Le laïcisme d' "En Marche" en mode "République Et Mahométans" !

  • Edouard Philippe était un des rares responsables politiques français invité par le groupe Bilderberg en 2016

    Née après la Seconde Guerre mondiale, le groupe Bilderberg poursuit l'objectif de promouvoir le système capitaliste. Cette année, 130 personnes venant de 20 pays représentent les élites politiques, industrielles, financières, académiques et médiatiques.

    Les invités du Bilderberg ont pour consigne de garder secrets les propos échangés lors des débats. L’édition 2016 a accueilli sous la présidence du Français Henri de Castries, PDG du groupe d’assurances AXA, un ancien chef des services secrets britanniques, Sir John Sawers et un ancien directeur de la CIA, le général David Petraeus. A noter que parmi les rares Français, on ne comptait que deux responsables politiques : le président du Conseil constitutionnel Laurent Fabius et le député-maire du Havre Edouard Philippe.

    Le Bilderberg a la réputation d'apporter un sérieux coup de pouce aux carrières en pleine ascension... Christine Lagarde, Herman Van Rompuy, Manuel Valls ou Emmanuel Macron ont eu le privilège d'être sur la liste des invités des éditions précédentes.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L'ère Macron ou la victoire de la finance - Meta TV 2/3

  • Front (mondialiste) contre Front (populiste)

    Pour neutraliser  la contestation, la fronde populaire contre un Système qui entend  liquider une construction nationale vieille de 15 siècles, l’âme de la France en diluant notre Etat, notre souveraineté,  notre identité dans le grand tout eurofédéraste, marchepied d’une future gouvernance mondiale, l’alliance des européistes des deux bords est théorisée depuis des lustres.Union sacrée préconisée par ceux  qui ont  anticipé la montée inéluctable des populismes afin d’empêcher  l’accession au pouvoir du courant  patriotique. Alain  Juppé avait une expression  pour désigner cette  volonté là, il s’agit dit-il, de «  couper les deux bouts de l’omelette ». C’est-à-dire  prendre l’assurance de rejeter définitivement en périphérie, hors du champ de la gouvernance, les « extrêmes », et de créer un vaste parti central de gouvernement,  bruxellois, progressiste, par essence libéral-libertaire et sans-frontièriste, compatible avec la feuille de route mondialiste.

    La nomination hier par Emmanuel Macron , du député-maire LR  du Havre, le juppéiste  Edouard Philippe au poste de Premier ministre  (aussitôt félicité par son mentor maire de Bordeaux),  s’inscrit dans cette démarche, au-delà même de la manœuvre visant à fracturer la droite LR-UDI après avoir détruit le PS. Les médias, et notamment L’Express,  ont rappelé  ces dernières heures les propos peu amènes du nouveau locataire de Matignon  sur l’ouverture à  gauche de Sarkozy  en 2007 … et  sur Emmanuel Macron au moment des primaires de la droite .  Un  jeune énarque  ( 46 ans)  est-il encore précisé,  qui pratique la boxe et le ping-pong, les imitations,   a  peur des requins,  du FN,  a publié un livre érotico-machiste et se livre à des blagues scatologiques sur Twitter

    Spécialiste des marchés publics, directeur des Affaires publiques du groupe Areva  pendant trois ans, Edouard Philippe décrit comme brillant,  mais aussi parfois cassant et distant, fut encarté deux ans au PS dans sa jeunesse,  de tendance rocardienne  si l’on  en croit  son acolyte  à l’Ena, le député PS  Jérôme Guedj , avant de choisir « la droite »  pour faire  carrière.  Epinglé par  la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) pour  le flou sur sa déclaration de patrimoine de 2014, pourtant exigées par la loi,  le nouveau Premier ministre  a été également  désigné comme étant  au nombre des  députés les moins actifs de cette  législature qui s’achève.

    E&R note aussi de son côté, via le site la pravda.ch, qu’Edouard Philippe partage aussi avec le young leader Emmanuel Macron, le fait d’avoir été adoubé par le très influent cercle mondialiste  Bilderberg.  Chef de l’Etat qui a accueilli  sans surprise  les  encouragements  de l’AFEP (Association française des entreprises privées), « où se côtoient les poids lourds du CAC 40, loin de la plèbe des petits patrons), le GFI (Groupe des fédérations industrielles) et le Cercle de l’Industrie (fondé par Dominique Strauss-Kahn) ». Il lui est demandé de « faire avancer le projet européen », de faciliter l’avènement d’« un parlement de la zone euro et en faveur d’une convergence budgétaire, fiscale et sociale».  Il s’agit bel et bien  de «  franchir une étape décisive en matière d’intégration, insiste le texte, qui reprend ainsi certaines propositions au cœur de la campagne d’En Marche!. »

    Un projet soutenu avec enthousiasme d’ores et déjà par Benoist Apparu,  Jean-Louis Borloo, Christophe Béchu, Pierre-Yves Bournazel,  Dominique Bussereau , Maël de Calan , Laurent Degallaix, Gérald Darmanin,  Christian Estrosi, Fabienne Keller, Nathalie Kosciusko-Morizet, Grégoire de Lasteyrie, Bruno Le Maire, Jean-Luc Moudenc, Franck Riester, Arnaud Robinet,  Jean Rottner, Thierry Solère…En tout une vingtaine d’élus LR et UDI (ils seront plus nombreux à l’Assemblée,  une fois les élections législatives passées…) qui ont appelé hier les personnalités de leurs partis à « répondre à la main tendue » par Emmanuel Macron  suite à la nomination de M. Philippe. « Un acte politique de portée considérable »  est-il écrit dans leur communiqué commun, « la droite et le centre doivent prendre la mesure de la transformation politique qui s’opère sous leurs yeux. Plutôt que les anathèmes, les caricatures, les exclusions, nous demandons solennellement à notre famille politique d’être à la hauteur de la situation de notre pays et de l’attente des Français, qui, au lendemain de l’élection d’Emmanuel Macron, attendent de nous d’être au rendez-vous de l’intérêt général »…

    « Leur » intérêt général  certainement, celui d’une France libre assurément non ! note Bruno Gollnisch. Passés maîtres dans l’art de l’inversion accusatoire, celles et ceux qui entendent se maintenir à la tête de notre démocratie confisquée, ralliés par idéologie ou intérêt à ce système à tuer à les peuples ne font pas dans la finesse. A l’instar d’un Bernard-Henry Lévy qui saluait  dans Le Point  la victoire de M. Macron. Il  expliquait  avoir eu « l’impression » au cours de cette campagne « que les deus ex machina, acharnés à la perte du jeune homme (M. Macron, NDLR) , erraient quelque part entre Moscou, Washington et Montretout » (sic).

    Peut-on à ce point prendre ses lecteurs pour de imbéciles ?  Même le plus aveugle des macronistes  a pu constater que , de manière autrement plus tangible, réelle et avec une puissance  de feu sans commune mesure, M. Macron  avait derrière lui  l’ensemble des gros médias, des puissances d’argent, le soutien de toutes les structures, officines, obédiences, françaises et étrangères  communiant dans l’euromondialisme.  Après cette victoire  acquise le 7 mai, « s’engage le combat clair, front contre front, entre ceux qui ne croient pas morte l’aventure de la liberté et ceux qui en ont fait le deuil » indique encore l’inénarrable  BHL. Il ne croit pas si bien dire. 

    https://gollnisch.com/2017/05/16/front-mondialiste-contre-front-populiste/

  • L'ère Macron ou la victoire de la finance - Meta TV 1/3

  • UE : Budapest au banc des accusés

    Le groupe de Visegrad, qui regroupe, à l’est de l’UE, la Hongrie, la Pologne, la République Tchèque et la Slovaquie, n’en finit plus, dans sa volonté de privilégier une politique nationale, d’exaspérer la démarche totalitaire de Bruxelles.

    Après la Pologne, la Commission européenne ne cesse ainsi de dénoncer l'action de la Hongrie, qui sous la houlette de Viktor Orban, son premier ministre, contrecarre la bienpensance européiste. Voilà un mois, Budapest a lancé encore un appel au peuple, en envoyant à tous les Hongrois un questionnaire, intitulé, de façon très claire, « Stoppons Bruxelles ». Le moins que Ton puisse dire est que cette interpellation citoyenne a quelque peu fait enrager l'Union européenne, d'autant plus que, sur les prix comme sur le terrorisme, sur l'indépendance de la Hongrie comme sur l’immigration, sur l'emploi comme sur les impôts, les autorités hongroises appellent le peuple à choisir entre une vision nationale et une pression européenne. Sans parler d'une loi sur l'enseignement supérieur, qui porte notamment atteinte à l'université financée par George Soros, dans une optique bien évidemment mondialiste.

    On le voit, la Hongrie est bien dans cette logique martelée à l’est depuis le Brexit, d'une révision de la construction européenne, ce qui est loin de correspondre à la volonté manifestée par les caciques de Bruxelles.

    Des menaces inopérantes

    On multiplie donc à rencontre de la Hongrie, comme à celle de ses voisins réfractaires, les menaces récurrentes et notamment celle qui consiste à dire que les États-membres de l’Union européenne n'ont pas le choix il faut obéir, ou quitter l'Union européenne.

    On a même trouvé, pour faire bonne impression auprès des citoyens de ces pays, un ancien premier ministre tchèque, Mirek Topolânek, qui fut également président du Conseil européen. Désormais retiré de la politique, il n'en a pas moins accepté, sans qu'on ait trop besoin de le solliciter sans doute, de venir dénoncer le populisme qui préside, comme dans de plus en plus de pays européens, aux destinées de la République tchèque. Notons au passage que ledit Mirek, à l'époque où il présidait le gouvernement, était lui-même euro-sceptique... Il est certes libre de changer d'avis, mais cela ne l'oblige pas à accuser ses compatriotes et ses voisins de stupidité pour oser prétendre continuer sur la voie d'une opposition nationale à la pression européenne.

    Mais sans doute que, pas plus que les membres de la Commission européenne, n'a-t-il compris que les membres de ceux qu'on appelle, parfois, les "petits" pays de l'Union européenne craignent que la volonté affichée par Angela Merkel d'adopter désormais une « Europe à plusieurs vitesses » n'ait, comme il est logique de s'y attendre, une répercussion négative sur eux.

    En ce qui concerne la Hongrie, Bruxelles, après avoir multiplié les avertissements, ne sait plus trop sur quel pied danser. Tant pis pour ses grands principes tant pis même pour Soros. Début avril, la Commission européenne s'est en effet réunie pour traiter d'un « large éventail de questions juridiques relatives à la Hongrie ». C'est du moins l'intonation donnée par le Néerlandais Frans Timmermans, vice-président de ladite Commission.

    Mais, après avoir tonitrué contre un État-membre considéré comme indélicat, on observe aujourd'hui, au sein de la Commission européenne, que la menace est tout de même moins grave à l'égard des principes européens que celle que leur fait courir la Pologne. Engager aujourd'hui une procédure pour infraction contre la Hongrie est « compliqué », et il convient, pour ce faire, d'être « absolument convaincus » des reproches à lui adresser, et donc de son opposition à la réglementation européenne.

    Le chant du cygne de François Hollande

    En réalité, Bruxelles hésite pour ne pas provoquer de nouvelles difficultés. Il est vrai que la procédure lancée contre Varsovie n'a eu aucun effet en Pologne. Pas plus sur le gouvernement que, semble-t-il, sur les Polonais. Pire ! Alors que le Brexit prenait de plus en plus d'ampleur, cette façon de prétendre sanctionner un pays qui veut défendre ses positions politiques nationales contre des décisions monolithiques émanant de Bruxelles est apparue comme susceptible de faire pencher la balance du mauvais côté, en amenant certains États-membres à cautionner, voire à suivre la démarche entreprise par Londres.

    Il est donc de plus en plus nécessaire d'attendre, et, dans la position de faiblesse au moins psychologique qui est actuellement celle de Bruxelles, de faire profil bas. La Commission européenne ne parle donc plus désormais que de la rencontre prochaine de son président, Jean-Claude Juncker, avec le Premier ministre britannique, Theresa May, pour voir comment il est possible d'arrondir le plus possible les angles dans l'histoire de cette rupture.

    n n'y a plus guère que François Hollande pour, célébrant le centenaire du chemin des Dames, donner encore de la voix sur une nécessaire préservation de l'Union européenne.

    Sur un ton très martial, le président de la République a lancé « Oui, battons-nous à notre façon jusqu'à notre dernier souffle, jusqu’à notre dernier instant de responsabilité, pour la dignité humaine et la réconciliation de toutes les mémoires. » Il est vrai que, à la veille de retourner à la vie privée, et peut-être à l'oubli, François Hollande a passé le moment d'exprimer, dans l'exercice de ses fonctions, quelque souffle que ce soit...

    Hugues Dalric monde&vie 27 avril 2017

  • Génération Identitaire s’invite à la vente de « cadenas d’amour » pour les migrants

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    Aux cris de « Rendez l’argent aux Parisiens, pas aux clandestins ! », une vingtaine de militants de Génération Identitaire Paris s’est invitée à la vente de « cadenas d’amour » au profit des migrants organisée par la Mairie de Paris. Hier samedi 13 mai se tenait en effet au Crédit Municipal une vente aux enchères de plusieurs centaines de kilos de « cadenas d’amour », ces cadenas accrochés par des touristes aux grilles de ponts parisiens en gage de fidélité. Le produit de cette vente ne bénéficiera pas à la mairie, qui est, rappelons-le, endettée à hauteur de 5 milliards d’euros, mais sera reversé à des associations venant en aide aux « migrants réfugiés », c’est-à-dire aux clandestins.

    « Devant cette énième provocation de la mairie socialiste », explique Génération Identitaire Paris, une vingtaine de militants ont donc interrompu la vente aux enchères « pour dénoncer la politique d’Anne Hidalgo et exiger que l’argent de cette vente bénéficie aux Parisiens plutôt qu’aux clandestins ». Les militants identitaires ont été expulsés sans aucun ménagement par la sécurité.

    « A Paris comme à Triel-sur-Seine ou Rocquencourt, assure Génération Identitaire Paris, [nos] militants resteront en première ligne face à la submersion migratoire et à la politique immigrationniste suicidaire menée par Anne Hidalgo ou Emmanuel Macron. »

    La vente aux enchères a rapporté 250 000 euros, qui seront donc versés à des associations venant en aide aux migrants…