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Les francs-maçons aussi très présents dans la sphère patronale
Loin d’être l’apanage de la fonction publique, comme cela a été le cas dans le passé, la maçonnerie recrute donc désormais dans tous les milieux, y compris dans la sphère patronale. Pour un dirigeant d’entreprise, le passage « sous le bandeau » ouvre les portes de tous les lieux de pouvoir, et des contre-pouvoirs. S’assurer de l’avancement d’une subvention ou d’un permis de construire, repérer le député qui sera prêt à déposer un amendement favorable, obtenir une décoration pour un cadre, prévoir l’évolution de la législation... Dans tous ces actes quotidiens, il est toujours bon d’avoir le bras long. Mais l’appartenance à la franc-maçonnerie présente un autre intérêt, beaucoup moins connu : permettre aux patrons de nouer des contacts à tous les niveaux hiérarchiques de l’entreprise, y compris la base, pour mieux s’informer. Efficace ? Ils le disent. Certains affirment ainsi que le patron du Figaro, Yves de Chaisemartin, a réussi à nouer des liens privilégiés avec les ouvriers du livre grâce à des connexions maçonnes. Difficile à vérifier bien sûr. S’il y a peu de frères à la CGT, ils sont nombreux, traditionnellement, dans tous les métiers du livre.Maints dirigeants maçons finissent par devenir des obsédés du renseignement. Peu avant sa mort, en 1987, l’ancien Grand Maître du Grand Orient, Michel Baroin, patron de la GMF et de la Fnac (sa filiale), y avait engagé Nicolas Crespelle comme directeur financier adjoint. Quelques jours plus tard, Baroin appelle Crespelle pour lui demander d’avoir la gentillesse de prendre dans son équipe le fils d’un de ses amis. Crespelle n’a aucune raison de refuser. Le garçon est plutôt sympathique. Le courant passe. Au bout de quelques jours, il finit par lui expliquer qu’il a été placé là dans le but de le surveiller : régulièrement, il doit faire un rapport sur les personnes qu’il voit, avec qui il déjeune ou téléphone. De tels procédés sont évidemment rarissimes ; en plus d’être maçon, Baroin était, il est vrai policier aux Renseignements Généraux. Mais ils dénotent un état d’esprit.Nombre de patrons célèbres ont ainsi, un jour, « frappé à la porte du temple », selon l’expression consacré. L’aspect philosophique de la démarche y est sans doute pour beaucoup. Mais pas seulement. Christian Blanc, ex-PDG de la RATP et d’Air France, président de Merrill Lynch France et administrateur de Carrefour ? Francis Mer, PDG d’Usinor [ministre de l’Économie de 2002 à 2004] ? Le fabricant de lunettes Alain Afflelou (qui récuse toute appartenance, menace de procès à l’appui) ? Henri Lachmann, [ancien] président du groupe Schneider, membre du conseil de surveillance d’Axa et de Paribas ? Daniel Dewavrin, l’ancien patron d’Epéda-Bernard Faure, ancien patron de la très puissante fédération patronale, l’Union des industries métallurgiques et minières (UIMM) ? Tous ces « enfants de la veuve » qui ont su se frayer un chemin jusqu’au sommet du pouvoir. Sans oublier Jean Bergougnoux, ex-président de la SNCF, Pierre Eelsen, président d’honneur d’Air Inter ou Jean-Claude Levy, ancien président de Framatome (qui dément), Jean Syrota, président d’honneur de la Cogema (qui dément aussi !). Quant à Bernard Esambert, l’ancien président de la Compagnie financière Edmond de Rothschild, aujourd’hui membre de l’Autorité des marchés financiers, il affirme également qu’il n’appartient à aucune loge*.*Ce dernier a participé à la conférence Bilderberg en 1980 avec Ernest-Antoine Seillère.Ghislaine Ottenheimer, Renaud Lecadre, Les frères invisiblesLien permanent Catégories : actualité, anti-national, France et politique française, lobby, social 0 commentaire -
George Soros à l’assaut du journalisme
La 11ème édition du Festival International du Journalisme s’est tenue à Pérouse (Perugia, Ombrie, Italie) du 5 au 9 avril 2017. Créé en 2006 à l’initiative d’Arianna Ciccone le festival a reçu près de 600 intervenants venus de 47 pays et organisé plus de 300 conférences, ateliers, débats dans douze salles de la ville de Pérouse. Le Festival a été marqué par une véritable prise en mains de Facebook et Google (à la fois sponsors officiels et participants à de nombreux débats). Un envoyé spécial de l’Ojim était présent, voici le troisième de ses comptes rendus.
Ce festival était décidément riche d’enseignements tant par les sponsors (Facebook, Google, Amazon et dans un rôle de figurant le régional de l’étape l’Eni le groupe pétrolier italien), que par les thèmes abordés (nous y reviendrons plus tard) que par certaines tables rondes. Prenons une de celles auxquelles nous avons assisté le jour de l’ouverture le 5 avril, « Liberté de la presse dans le sud-est de l’Europe ».
L’ombre de Soros
Le modérateur est un certain Oliver Vujovic secrétaire général du SEEMO. Seemo quèsaco ? Le South East Europe Media Organisation est un des multiples pseudopodes des ONG financées par George Soros directement ou indirectement dans les pays de l’est européen. Le Seemo est une filiale de l’International Press Institute de la même origine et est partenaire du Centre Européen pour la liberté de la presse et des médias situé à Leipzig et financé entre autres par la Commission de l’Union Européenne…en toute indépendance bien entendu.
Et celle de l’Union Européenne
Union Européenne que nous allons retrouver avec la seconde intervenante Barbara Fabro du Central European Institute (CEI) financé par la Banque Européenne de Développement et situé en Italie à Trieste. Le but du CEI est de « favoriser l’intégration des pays membres à l’Union Européenne », au moins les choses sont claires.
De Zrinka Vrabec-Mojces il est difficile de dire quelque chose sinon qu’en dehors d’un nom difficile à prononcer elle est journaliste, Croate et a joué un rôle politique.
Jeux de passe passePlus intéressants sont les deux derniers profils, celui d’un Albanais et d’une Ukrainienne. Besar Likmeta est un américain d’origine albanaise qui a rejoint son pays d’origine en 2005. Il est le correspondant pour l’Albanie de Balkan Insight (BRIN) financé par des fonds allemands et américains. Balkan Insight est en première ligne pour défendre l’action de George Soros. Une des fondations de Soros (Open Society Foundations) finance une partie du programme de BRIN pour « l’excellence du journalisme ». Likmeta fut le lauréat en 2009 du Prix pour Mérites exceptionnels du journalisme d’investigation délivré par… CEI et SEEMO (voir supra), la boucle est bouclée. Il a aussi été nommé pour le « Global Shining Light Award » en 2010 organisé par le Global Investigative Journalism Network dont le siège est dans le Maryland et dont le premier financement vient de… Open Society Foundations de Soros. En toute liberté bien entendu.
La dernière intervenante ukrainienne Anna Babinets est du même tabac. Participant à Alliance, un des innombrables médias liés à Soros en Europe de l’est
Questions dérangeantesUn des spectateurs assistant à la session après les propos convenus du panel posa deux questions qui jetèrent un froid.
Tout d’abord : n’est ce pas un problème alors que les liens de George Soros avec les différents services secrets américains sont fort documentés de travailler avec ses nombreuses filiales en Europe de l’est ? Réponse de Besar Likmeta : « Ces liens n’ont jamais été avérés nous n’en tenons donc pas compte ». Et Soros « ne finance plus rien en Europe de l’est depuis dix ans ».
Ensuite : comment travailler en toute liberté en étant financé par Soros ? Réponse d’Oliver Vujovic : « il n’y a aucune pression des organisations de Soros. Avec cet argent les médias et les ONG peuvent faire effectivement leur travail » (“there is no pressure from Soros organizations. With this money, media and NGOs can actually do their job”). Sans rire.
Texte repris du site de : Ojim.com
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Racisme anti blanc : La Sud-Africaine Charlize Theron ne parle pas du massacre des fermiers blancs
Depuis 1994, date de l’arrivée de l’ANC au pouvoir, 70.000 Blancs ont été tués, dont plus de 4.000 fermiers.
Il y a une semaine, Gilles Bouleau, dans le journal de TF1, avait invité Charlize Theron, une des stars actuelles d’Hollywood, pour la sortie en France de son nouveau film : Fast and Furious 8. À cette occasion, il demanda à l’actrice ce qu’elle pensait de Trump. Sa réponse se résuma en ces quelques mots : « Le plus grand mal » et « Il me faudrait plus de temps pour en parler ».
Charlize a, en effet, participé à la marche des femmes contre Trump la veille de son investiture. Elle est aussi un soutien indéfectible du mariage homosexuel aux USA et du mouvement « Black Lives Matter ». Vous me direz que Charlize Theron n’est qu’une vedette de plus de Hollywood qui s’oppose au président américain. Exact, sauf qu’elle n’a acquis la nationalité américaine qu’en 2008, car sa nationalité d’origine est sud-africaine. Elle est née à Benoni, une cité minière du Transvaal, située à 25 kilomètres de Johannesburg. C’est une pure Afrikaner ; elle est même apparentée au chef militaire boer Daniel Johannes Theron (son arrière-grand-oncle). Couvée par sa mère, elle est témoin d’un drame familial en 1991.
Sa génitrice tue son père qui, ivre et armé, avait essayé de pénétrer dans sa chambre. Aucune poursuite judiciaire ne fut engagée contre celle-ci. Par la suite, sa mère l’encouragera à développer ses talents artistiques. Ceux-ci, quelque temps plus tard, furent reconnus aux États-Unis et, aujourd’hui, elle est une grande vedette incontestée.
Si on peut se réjouir des changements qui ont transformé positivement son existence, il est douloureux de voir que Charlize n’a aucun mot pour le massacre de ses compatriotes en République sud-africaine. Elle, dont les racines familiales centenaires plongent dans cette terre du Transvaal, soutient le mouvement « Black Lives Matter » et fulmine justement chaque fois qu’un Noir est tué par la police en Amérique, mais n’a aucun mot pour le véritable génocide qui touche, dans la nation arc-en-ciel, les Afrikaners.
Depuis 1994, date de l’arrivée de l’ANC (African National Congress/Congrès national africain) au pouvoir, 70.000 Blancs ont été tués, dont plus de 4.000 fermiers. Rien que pour l’année 2016, l’organisation de défense des droits civiques AfriForum évaluait le nombre d’attaques de fermes à 345 (soit près d’une par jour). Actuellement, le taux de meurtres sur 100.000 habitants est de 54 en RSA, il est de 138/100.000 pour les fermiers blancs (pour exemple, il est, en France, de 2,5/ 100.000). Du 1er janvier au 31 mars 2017, en trois mois, 65 ruraux blancs ont été assassinés.
Julius Malema, le chef des Combattants pour la liberté économique de l’Afrique du Sud (mouvement communiste noir anti-blanc), clame sans pudeur : « Le fermier blanc doit être exproprié sans compensation. » Ajoutant, « magnanime » : « Nous ne demandons pas l’abattage des Blancs… au moins pour l’instant. »
Quant au président d’Afrique du Sud Jacob Zuma, il a souhaité, il y a un mois, voir le Parlement modifier la Constitution afin de pouvoir exproprier les propriétaires blancs de leurs terres sans aucun dédommagement.
« Nous devons reconnaître le fait que ceux qui siègent au Parlement, notamment les partis « noirs », doivent s’unir car il nous faut deux tiers des voix pour apporter des amendements à la Constitution » (propos rapportés par The Telegraph).
Le plus choquant est que ces paroles ont été largement censurées par les médias occidentaux. Le plus choquant est que Miss Theron n’a pas mis le poids de sa notoriété pour souligner la barbarie et les menaces qui frappent le peuple boer dont elle est issue.
Pour ces bien-pensants, les Blancs d’Afrique du Sud comme ceux du Zimbabwe doivent mourir en silence.
http://www.bvoltaire.fr/sud-africaine-charlize-theron-ne-parle-massacre-fermiers-blancs/
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L’archéologie française à nouveau en pleine dérive idéologique
Laurent Chalard, Géographe-consultant, membre du think tank European Centre for International Affairs
La mise en avant médiatique fin février 2016 par l’Inrap de la découverte inédite de tombes musulmanes à Nîmes, datées du VIII° siècle de notre ère, serait révélatrice, selon un de ses promoteurs, d’une coexistence choisie entre musulmans et chrétiens.
Elle témoigne d’une interprétation de l’histoire de plus en plus en vogue dans le milieu archéologique, qui insiste sur la cohabitation pacifique dans le passé entre différentes cultures ou peuples, les invasions étant perçues comme des événements rarissimes et, somme toute, presque sympathiques ! D’ailleurs, l’emploi du terme « antiquité tardive » pour désigner la fin de l’empire romain est un moyen de nier le caractère catastrophique de son effondrement, contrairement à la perception ressentie par les contemporains, probablement aveuglés par leur haine des « gentils » barbares qui venaient les massacrer…
Il s’ensuit que la vision de l’histoire des archéologues (et de certains historiens) français ressemble de plus en plus au «monde des Bisounours», comme s’ils étaient atteints par une maladie, le «syndrome maya».
En effet, l’archéologue britannique dominant des études mésoaméricaines de la première moitié du XX° siècle, John Eric Thompson, marqué par le conflit de la première guerre mondiale auquel il avait participé, voulait absolument voir dans la société maya une société de savants pacifistes. Or, ce présupposé s’est avéré totalement erroné une fois l’écriture maya déchiffrée, qui a démontré que, comme toutes les autres sociétés humaines, la guerre y régnait en permanence.
Les archéologues français devraient grandement réfléchir à cet exemple car les conclusions de leurs travaux sont très fragiles. En l’absence de textes, les invasions sont difficilement identifiables dans le sol. Par exemple, si le texte de Jules César sur la guerre des Gaules ne nous était pas parvenu, il aurait été très compliqué de déterminer le caractère violent de l’arrivée des romains en Gaule Chevelue, étant donné l’adoption progressive de l’urbanisme et du mode de vie méditerranéen par les Gaulois. Les amphores romaines sont déjà largement présentes un siècle avant la conquête et un bâtiment construit à la romaine (avec tuiles et enduits peints), découvert en 1992 rue du Souvenir dans le quartier de Vaise à Lyon, a vu son début d’occupation daté de la première moitié du II° siècle avant notre ère. Puis, après la conquête, l’architecture à la romaine ne s’est imposée que quelques dizaines d’années plus tard, l’architecture gauloise étant encore largement dominante à l’époque augustéenne, et l’abandon des oppida s’est fait petit à petit. Les témoignages d’une conquête extrêmement brutale en un laps de temps limité, très difficilement mis au jour avec le texte césarien, n’auraient probablement jamais été retrouvés sans lui !
De même, les invasions normandes, qui se sont déroulées quelques siècles plus tard, n’ont quasiment laissé aucune trace, en-dehors de la toponymie. Pourtant, ces incursions violentes furent un traumatisme certain pour les contemporains et les normands sont à l’origine de la formation d’une entité administrative spécifique de notre territoire, la Normandie. Plus globalement, l’archéologie des migrations a toujours constitué un maillon faible de la discipline en l’absence de sources écrites car il apparaît très difficile de savoir si les changements culturels liés à l’apparition de nouveaux artefacts sont le produit d’un changement de population ou de la diffusion d’une innovation au sein de peuples
En conséquence, l’utilisation actuelle de l’archéologie à des fins idéologiques, qui repose sur un calque sur le passé d’une vision d’une société multiculturelle non conflictuelle, est grandement inspirée par la représentation, tout à fait défendable par ailleurs, que leurs promoteurs ont de la société française actuelle. Cette prise de position montre que cette discipline n’a toujours pas tiré les conséquences des errances de son passé, que furent son caractère nationaliste au XIX° siècle, la collaboration avec le nazisme pendant la seconde guerre mondiale ou le marxisme au moment de la guerre froide.
Aujourd’hui, la discipline suit une dérive pacifiste, qui est profondément regrettable, dans un contexte d’avancées considérables, qu’il convient de saluer.
En effet, grâce aux travaux de l’archéologie préventive, nous savons désormais que le paysage français que nous connaissons aujourd’hui s’est mis en place dès le néolithique, que le niveau de développement des gaulois n’étaient pas aussi bas que l’historiographie du XIX° siècle avait voulu nous le faire croire dans une perspective (elle aussi) idéologique, ou encore que le Moyen Age ne fut pas aussi obscur, voire parfois déjà très moderne, comme l’ont montré les travaux de Joëlle Burnouf et Isabelle Catteddu.
Or, le maintien d’une posture idéologique pacifiste systématique dans l’interprétation de données très parcellaires risque de remettre en cause certaines conclusions incontestables, du fait de la méfiance inspirée pour l’ensemble de la discipline consécutive de cette dérive. Les archéologues français doivent donc faire très attention à leurs interprétations quand elles manquent de solidité, en gardant toujours en tête que les conflits laissent peu de traces dans le sol, ce qui sous-entend que leur discipline n’est pas la plus apte à aborder la question.
Laurent Chalard 14/04/2017
Source : Meta mag.fr
https://www.polemia.com/larcheologie-francaise-a-nouveau-en-pleine-derive-ideologique/
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La quinzaine de la haine commence avant le 1er tour cette année
On retrouve Gérard Larcher et NKM, soutiens de François Fillon, aux côtés des LGBT Caroline Mécary et Caroline Fourest, de Jean-Christophe Cambadélis, soutien de Benoît Hamon, et l'inénarrable BHL, qui vient d'annoncer son soutien à Emmanuel Macron
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Stratégie de l’attention et stratégie de la tension : les médias, les juges et l’extrême gauche à la manœuvre pour la présidentielle de 2017
Pour l’élection présidentielle française de 2017 l’oligarchie met en œuvre deux stratégies parallèles mais convergentes : la stratégie de l’attention et la stratégie de la tension. Au service d’une seule ambition : faire en sorte qu’au second tour, Emmanuel Macron se retrouve face à Marine Le Pen.
Monopoliser l’attention pour promouvoir la marque Macron
La stratégie de l’attention vise à promouvoir la candidature d’Emmanuel Macron au second tour de l’élection présidentielle. Elle consiste à mettre en scène en permanence le candidat surgi de nulle part et son mouvement prétendu, En Marche !, par le truchement des médias et des instituts de sondage. La stratégie de l’attention a correspondu au matraquage publicitaire du produit Macron.
Les médias ont rendu Macron omniprésent pour diffuser dans l’opinion la conviction qu’il serait présent au second tour de l’élection présidentielle, ce qui ne va pourtant pas de soi.
Les médias ont scénarisé ses moindres faits et gestes comme ses meetings préfabriqués. Ainsi, par exemple en février, BFMTV a diffusé au total autant de minutes de meetings du fondateur d’En Marche… que de l’ensemble de ses quatre principaux concurrents réunis ! Comme d’habitude, d’ailleurs, puisque depuis sa déclaration de candidature à l’élection présidentielle, tous les meetings d’Emmanuel Macron sont diffusés en intégralité sur la première chaîne d’information en continu. Ce qui est bien loin d’être le cas pour les autres candidats (1).
Tout comme ils ont scénarisé les ralliements successifs dont Emmanuel Macron bénéficiait, afin de suggérer l’idée d’une dynamique politique à son profit.
Les sondages ont fermé la boucle promotionnelle
Les instituts de sondages ont ensuite donné la réplique aux campagnes médiatiques en faisant apparaître les bons scores du candidat : les commanditaires étant les mêmes (2), la machine promotionnelle fonctionnait donc en boucle !
Elle a donc permis d’enfermer les électeurs dans une bulle médiatique, destinée à leur faire croire ce qu’on leur disait : les sondages paraissant confirmer les dires des journalistes et ces derniers commentant les résultats qui allaient dans le bon sens… CQFD.
Favoriser les outsiders, mais au profit de Macron
La stratégie de l’attention a aussi concerné, dans un second temps, les « petits » candidats.
Tant qu’il s’agissait de promouvoir le produit Macron on les a réduits au silence médiatique. Mais cela a changé à partir du débat télévisé à 11 du 4 avril 2017. En effet, pour exister, les petits candidats, en majorité plutôt à droite, ont tenu à marquer leurs différences critiques vis-à-vis de François Fillon et Marine Le Pen : ils sont donc susceptibles de leur ôter des voix au premier tour et c’est pourquoi on s’efforce aussi de les encourager.
La stratégie de l’attention assure maintenant la promotion de Jean-Luc Mélenchon. Il s’agit de faire croire que l’intéressé talonnerait dans les intentions de vote François Fillon, afin de suggérer l’absence de dynamique au profit du candidat de la droite et du centre. Ce qui serait pour le moins étrange compte tenu de l’état de l’opinion et de la réalité du terrain. Mais le produit Mélenchon a aussi pour fonction de marginaliser un peu plus le candidat du PS, Benoit Hamon, pour présenter le moment venu Emmanuel Macron comme l’ultime recours de la gauche face à la droite ou à « l’extrême droite ».
L’extrême gauche en renfort du Système
Si la stratégie de l’attention bénéficie avant tout à la gauche, la stratégie de la tension vise, elle, prioritairement François Fillon au premier tour. Elle visera, bien sûr, encore plus Marine Le Pen si celle-ci se qualifie au second tour. La tension incombe principalement au service action de l’oligarchie : l’extrême gauche.
L’extrême gauche concentre en effet ses attaques sur ces deux candidats, comme on l’a bien vu lors du débat télévisé du 4 avril 2017. Emmanuel Macron, pourtant le candidat de l’oligarchie financière, du libre-échangisme et du patronat, n’a quasiment pas été attaqué par Philippe Poutou et Nathalie Arthaud !
Comme à son habitude, l’extrême gauche démontre ainsi une nouvelle fois son rôle de brise-glace au service du néo-capitalisme libéral et libertaire, car elle ne combat concrètement en Europe que ceux qui s’opposent à l’avancée de celui-ci : les nationaux, les patriotes et les identitaires, bien sûr au nom de l’antifascisme !
Pousser la droite à la faute
Les médias mainstream se transforment également en procureurs dès qu’il s’agit d’interviewer François Fillon ou Marine Le Pen : car ces entretiens combatifs, autre composante de la stratégie de la tension, ont pour but de pousser ces candidats à la faute, alors que, bien sûr, on ne procède jamais ainsi avec Emmanuel Macron. Bien au contraire, on vole à son secours !
La classe médiatique cherche en réalité à renouveler, 30 ans après, l’affaire du « détail », qui fut instrumentée contre Jean-Marie Le Pen en 1987.
Mais la stratégie de la tension ne se limite pas à la propagande télévisée : elle se déroule aussi dans la rue, comme on l’a vu à Bordeaux ou à Nantes. Les groupes d’extrême gauche s’efforcent de perturber systématiquement les réunions des candidats : celles de François Fillon avec des casseroles et celles de Marine Le Pen avec des manifestations et des violences de la part des prétendus antifas.
Les antifas : un ballet bien rodé
Le scénario de ces opérations de guérilla politique et urbaine est désormais bien rodé :
Les violences cherchent d’abord à intimider les soutiens des candidats pour les dissuader de se rendre à leurs réunions. Elles peuvent servir ensuite de prétexte à une interdiction des réunions au motif de « troubles à l’ordre public », par les élus ou les préfets bien-pensants. Elles suggèrent surtout qu’une victoire des candidats de droite ouvrirait la voie à l’affrontement civil et social.
Les médias couvrent, en outre, systématiquement ces opérations d’obstruction, en particulier lorsque les perturbateurs sont expulsés, afin de suggérer que la violence se situe du côté des organisateurs de la réunion (3) et, donc, que les vrais extrémistes, ce sont eux. Le but inavoué et cynique de ces violences est aussi de fabriquer des martyrs antifas qui permettront d’enclencher de grandes manifestions émotionnelles « contre le racisme, la xénophobie et l’extrême droite » entre les deux tours pour remobiliser le peuple de gauche (4).
Dans la majorité des cas, enfin, et bien que nous soyons sous un régime d’état d’urgence, l’action des groupes d’extrême gauche bénéficie d’une abstention bienveillante des pouvoirs publics, qui ressemble beaucoup à une complicité.
Quoi de plus normal quand l’appareil d’Etat se mobilise en faveur du candidat officiel du Système : Emmanuel Macron !
Quoi de plus normal, puisque l’extrême gauche fait, toujours, le jeu du pouvoir et qu’elle se compose, pour l’essentiel, des rejetons de l’oligarchie !
Attention et tension marchent de concert
Attention et tension se complètent. Attention au profit de la gauche, tension contre la droite.
La stratégie de l’attention a, par exemple, permis de mettre le projecteur, dès le début de la campagne, sur les démêlés judiciaires prétendus du couple Fillon. L’attention a, en d’autres termes, été focalisée sur la tension créée par le pouvoir judiciaire contre le candidat de la droite et du centre, et a renforcé les effets de la manœuvre. Et l’attention focalisée sur ces affaires a permis de mettre sous tension la candidature de François Fillon, afin de suggérer qu’il n’était plus le bon candidat.
Comme la médiatisation systématique des menées de l’extrême gauche renforce ses effets en lui donnant une dimension nationale qu’elle n’a pas.
On fera évidemment de même contre Marine Le Pen, si nécessaire, le moment venu, et sans doute, en pire.
Reste à savoir si ces belles machinations, qui restent avant tout des créations médiatiques et donc des artifices, réussiront à modifier en profondeur l’électorat. Réponse les 23 avril et 7 mai prochains.
Michel Geoffroy 14/04/2017
Notes :
- Marianne du 21 février 2017.
- L’IFOP a même publié, le 6 avril dernier, un sondage en oubliant… d’ôter le logo En Marche ! qu’il portait.
- Comme on l’a vu, par exemple, lors de la réunion de Marine Le Pen à Ajaccio.
- Cette expression est un oxymore puisque la gauche a abandonné le peuple et que le peuple vote désormais principalement à droite !
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Stoppons Macron ! #25
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Nouvelles lois anti-Soros en Hongrie
Le président hongrois, Janos Ader, a signé lundi la nouvelle loi hongroise sur l’éducation supérieure. Pour qu’une université étrangère puisse avoir un campus et délivrer des diplômes en Hongrie, il faudra à partir du 1er janvier 2018 qu’elle ait aussi un campus dans son pays d’origine et qu’elle fasse l’objet d’un accord intergouvernemental.
Cette loi est accusée de viser tout particulièrement l’université d’Europe centrale (Central European University, CEU) fondée en 1991 à Budapest à l’initiative du financier américain d’origine juive hongroise George Soros. La CEU, toujours financée par le progressiste libéral-libertaire Soros, est une université anglophone accueillant plus de 1 500 étudiants d’une centaine de pays différents et dont l’objectif est de promouvoir les Droits de l’homme, la bonne gouvernance et l’Etat de droit tels que les conçoit le milliardaire américain dont Viktor Orban dénonce régulièrement l’influence néfaste et le rôle dans l’invasion migratoire actuelle.
Le département d’Etat américain s’est dit inquiet de l’impact de cette nouvelle législation sur une université dont il vante les compétences et les mérites tandis que la Commission européenne a annoncé vouloir s’assurer que la nouvelle loi n’est pas contraire aux valeurs fondamentales de l’UE. Malgré les manifestations qui se déroulent depuis quelques semaines en Hongrie, un sondage publié le 13 avril par le groupe de réflexion Szazadveg montre que 70 % environ des Hongrois sont favorables à la nouvelle loi.
Parallèlement, le gouvernement hongrois a adopté un autre projet de loi pour obliger les ONG financées depuis l’étranger de déclarer ce fait aux autorités et de l’indiquer sur leur site internet et leurs publications.
Olivier Bault
Article publié dans Présent daté du 15 avril 2017
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Les francs-maçons s’inquiètent du développement de Civitas et des propos antimaçonniques d’Alain Escada
Il y a quelques jours, nous signalions à nos lecteurs l’entretien accordé par Alain Escada, président de Civitas, au site d’information La Pravda.ch, entretien dont le contenu antimaçonnique n’est pas passé inaperçu. En témoigne cette note publiée sur Hiram.be, l’un des plus importants sites francophones de la franc-maçonnerie. Un véritable hommage du vice à la vertu.
CIVITAS ET ESCADA CONFIRMENT LEUR INTÉGRISME
Par Géplu dans Anti-maçonnerie
Le site d’extrême-droite LaPravda.ch publie une interview décapante d’Alain Escada, le patron de l’organisation ultra catho Civitas, proche de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X et de Jean-Marie le Pen, et qui s’est transformée l’an dernier en parti politique, afin de bénéficier d’avantages fiscaux non négligeables (déductibilité des dons).
Dès les premiers mots de l’entretien, les choses sont claires : L’association Civitas est devenue un parti politique depuis avril 2016. Dans son programme, figure notamment la fin de la laïcité. En effet, celle-ci est considérée par le mouvement comme la religion de la république maçonnique qui s’oppose à la France catholique.
Si je publie cette info, et invite les Frères et les Sœurs à lire cette interview, ce n’est pas pour faire l’apologie du sieur Escada, mais bien au contraire pour que tous voient et sachent qui il est et ce qu’il propose. Ce n’est pas en faisant l’autruche que l’on se protège de ceux qui souhaitent la disparition de la franc-maçonnerie…
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I-Média #147 - Rafle du Vel d’hiv : un petit tour de point Godwin