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lobby - Page 1371

  • Face à l’islamisme, une névrose collective, par Vincent Revel

    Nous savons tous que le problème de l’islamisme est fortement lié à notre politique migratoire irresponsable. Pourtant, aucun des deux partis soi-disant républicains, le PS et LR, n’ose aborder la question en toute liberté. Face aux actes de barbarie, l’aveuglement perdure et les tabous se renforcent.

    L’assassinat du père Hamel dans l’église de Saint-Etienne-du-Rouvray n’est que le prolongement logique de ce qui s’est passé les semaines et les mois précédents. Il faut comprendre que les djihadistes, de plus en plus nombreux sur notre territoire, ne renonceront pas à nous faire plier les genoux à terre. Nos politiques parlent de guerre mais ils oublient de nommer correctement l’ennemi de ce fait la menace qui pèse de plus en plus sur nos épaules n’est pas prête de s’atténuer.

    Nos dirigeants, nourris aux mamelles de la nouvelle religion des droits de l’hommisme, sont incapables d’avoir un discours clair aboutissant à des actes forts.Faisant la promotion d’une société multiculturelle, favorisant un déracinement radical, notre élite néo-libérale se trouve incapable d’agir efficacement. La pensée antiraciste leur interdit toutes paroles patriotes et actes courageux.

    Née de la rencontre du libéralisme et du communisme, deux idéologies basées sur la mort des nations et des frontières, cette pensée antiraciste trouve auprès de l’Eglise actuelle un allié de poids. Empêtré dans son Amour de l’Autre, dans sa charité universaliste, le christianisme ne cesse désormais, comme les nouveaux censeurs laïcs, de culpabiliser les Européens d’être des enfants héritiers d’une longue et belle tradition.

    Notre conscience est devenue avec le temps un enjeu de tous les instants. Transformée en mauvaise conscience, elle est à présent un outil pour déconstruire ce que nos élites économiques, politiques, médiatiques et religieuses aiment le moins au monde : les patries charnelles. Tout est mis en ordre pour la tirer vers le bas, pour atteindre notre âme et la détruire. Rien ne doit nous permettre de retrouver les rivages du courage et de la fierté. La démission et le renoncement se retrouvent à tous les niveaux d’éducation et d’information. La haine de soi, la haine de notre mémoire transpirent de tous les côtés.

    Avec l’arrivée en masse du monothéisme islamique sur notre continent, cette mauvaise conscience est prête à se soumettre à sa prochaine dhimmitude.L’Européen, malgré son statut de victime, ne peut que prétendre à baisser les yeux, apprendre à vivre avec la peur, à se renier et à accepter ce qu’aucun peuple digne ne pourrait tolérer. Pensant se défendre avec des peluches, des fleurs et des bougies, il écoute avec espoir des responsables encore plus déconnectés que lui de la réalité.

    L’archevêque de Rouen, Monseigneur Lebrun, est l’exemple même de la folie destructrice qui règne dans l’esprit de nos responsables. Nous sommes plusieurs à répéter avec bon sens qu’avec le fanatisme islamique, nous ne pouvons qu’engager une lutte totale pour espérer le vaincre. Ce n’est pas en poussant ses ouailles à « prier et aimer » que nous mettrons hors service des gens capables d’égorger un vieillard de 86 ans. Le temps de la main tendue est révolu si nous voulons espérer vraiment gagner ce combat pour notre liberté.

    Vincent Revel

    http://fr.novopress.info/

  • Brest : une élue d'extrême gauche s'amuse de l'assassinat du prêtre normand et le qualifie de pédophile

    BREIZATAO – POLITIKEREZH (28/07/2016) L’élue d’extrême-gauche brestoise Julie Le Goïc, connue pour son engagement en faveur de l’imam salafiste de Brest (voir ici) et son soutien aux filières de migrants clandestins, vient probablement de commettre la provocation de trop : une apologie d’acte de terrorisme en bonne et due forme.

    Sur son compte Twitter, Julie Le Goïc s’amuse publiquement de l’exécution barbare du Père Hamel à Rouen, suggérant qu’il était pédophile et que sa récompense pour avoir été égorgé par deux djihadistes serait “70 enfants de choeur”. Une analogie à la promesse faite aux musulmans engagés dans le djihad de recevoir “72 vierges” au paradis s’ils meurent au combat.

    Du coup, le prêtre mort en martyr, il a le droit à 70 enfants de choeur au Paradis ?

    Les connaisseurs de la vie politique brestoise se rappellent que cette anarcho-gauchiste, élue en 2014 sur la socialiste de François Cuillandre avant de s’en dissocier, avait introduit des clandestins musulmans dans la salle du conseil municipal de Brest récemment. Une scène ubuesque – et filmée – qui s’était terminée par de la casse de matériel et des menaces à l’encontre des élus (voir ici et ici).

    BREIZ ATAO a régulièrement dénoncé dans ses colonnes le soutien actif de Le Goïc aux salafistes de Brest au nom de “l’antiracisme” ainsi que son aide aux filières d’immigration clandestine de la mafia albanaise musulmane opérant dans la ville. L’impunité dont elle bénéficie – comme l’avait à nouveau démontré l’émeute qu’elle avait orchestrée lors du conseil municipal – signalant la complicité active de la gauche socialiste avec cet élément radical.

    Pour exiger la démission de cette élément pro-islamiste, protestez auprès de la Mairie de Brest :

    Tél: 02 98 00 80 80

    Fax : 02 98 00 81 08

    Email : contact@mairie-brest.fr

    http://breizatao.com/2016/07/28/brest-lelue-dextreme-gauche-julie-le-goic-soutien-de-limam-salafiste-samuse-de-legorgement-du-pretre-de-rouen-et-le-qualifie-de-pedophile/

     

  • Le jour où un iman sera assassiné…

    Le roi d’Arabie Saoudite et le recteur de la mosquée Al-Azhar lanceront des appels à la paix, au pardon et à la fraternité. 

    Si l’on en juge par les réactions actuelles à la suite de l’égorgement du père Hamel et de la tentative d’assassinat d’un fidèle catholique de 86 ans, on peut préjuger de ce qu’il adviendra le jour où un iman sera assassiné, non pas par un membre de l’État islamique qui l’aura considéré comme un mécréant, mais par un ultra-nationaliste déséquilibré.

    Chacun, politicien, responsable religieux, responsable associatif ou simple citoyen, fera sa petite déclaration ou son petit tweet de condamnation, ce qui sera tout à fait normal. Les déclarations en question se garderont bien de nommer le nationalisme mais se diront en guerre contre le terrorisme.

    Les journalistes iront interroger la mère du présumé innocent pour qu’elle puisse expliquer que c’était un brave gamin, et ses voisins pour qu’ils témoignent de sa radicalisation récente et du fait qu’au sein des mouvements nationalistes, on se méfiait de lui.

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  • Réinformation bien menée rend mensonge ridicule

    La chronique de Philippe Randa

    L’excellent site de l’Observatoire des journalistes et de l’information médiatique (cliquez ici) rapporte un exemple de désinformation particulièrement éloquent…

    Début juillet, des Mantevillois – habitants de Mantes-la-ville (Yvelines) – débarquant en cars sur les plages de Blonville-sur-Mer, l’accueil des autorités locales n’aurait pas été celui escompté au vu de leur apparence : « femmes voilées, familles d’origine africaines », comme rapporté par l’un des participants sur son compte facebook. D’où baignade interdite et prière de décamper vite et si possible loin, et même plus loin encore…

    Mantes Actu, site d’actualité régional, s’empressa aussitôt de rendre compte de cette infamie raciste, mais son confrère Le Pays d’Auge préféra pour sa part contacter le maire ; ses explications sont quelque peu différentes : « Le groupe est venu sans autorisation. D’habitude, les habitants de la banlieue parisienne qui viennent passer la journée chez nous s’annoncent, mais là, les deux cars sont arrivés sans autorisation et ont amené une centaine de personnes (…) Pour des raisons de sécurité, nous leur avons demandé de se mettre sur la plage au niveau du poste n°2 car à cause de la présence des parasols, la visibilité est moindre et la surveillance est plus difficile sur la zone du poste de secours n°1, et comme ils étaient très nombreux avec des enfants, nous n’avons pas voulu prendre de risque (…) Plusieurs adultes avec des enfants se baignaient dans le chenal réservé aux bateaux ce qui est strictement interdit et ont refusé de revenir dans la zone de bain. »

    Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose… L’adage est connu et déjà au Moyen Âge, Clément Marot ne disait-il pas « Tord bien mené rend bon droit inutile » ? La France, patrie autoproclamée des droits-de-l’homme est surtout menacée de devenir, pour certains, surtout celle des tords-du-Français-de-souche…

    Publiée dans le quotidien Présent

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Communication digitale : de l’influence à la propagande ?

    Une bonne campagne de communication passe obligatoirement par le web. Le numérique est l’autre champ de la compétition économique mondiale.
    Cela peut même aller plus loin, puisqu’une communication digitale très offensive peut s’apparenter logiquement à de la propagande.

    France 24 donne la parole à François Jeanne-Beylot, fondateur du site Troover.com et expert en influence numérique.

  • Libérer l'enseignement de la tutelle de l'Etat

    6a00d83451619c69e201bb09231980970d-200wi-1.jpgYves More, Docteur ès lettres, titulaire d'un DEA de sciences de l'Education, diplômé de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, et Godefroy de Villefollet, directeur d'un réseau d'enseignement supérieur privé, ont publié un ouvrage intitulé En finir avec l'Ecole républicaine. Plutôt que de prendre partis entre les théoriciens des méthodes pédagogiques modernes et les défenseurs de la sacro-sainte Ecole républicaine, avec son mythe de l'instituteur, cet hussard noir de la République, ils montrent que ces deux camps partagent la même idéologie. Toutes les réformes scolaires ont visé non à adapter l'institution aux besoins de la société, mais à mettre a la portée de tous les études les plus traditionnelles, jugées plus gratifiantes. C'est contre cette idéologie qu'ils s'élèvent :

    "Or, le double caractère étatique et monopolistique de l'enseignement public est l'un des vices rédhibitoires de notre système scolaire, nous l'avons vu. Nous vivons, depuis la création de l'Université napoléonienne (1808) et de l'enseignement primaire guizotin ultérieurement rénové par Ferry (1833), sous le régime de l'Etat enseignant et de l'Etat maître souverain exclusif de la collation des grades universitaires. Il s'agit là d'une aberration unique au monde, une de ces regrettables exceptions françaises dont nous nous rengorgeons. [...]

    Si bien qu'en France, il n'existe pas de secteur libre et concurrentiel d'enseignement, hors quelques rares établissements privés hors contrat. L'Etat décide des programmes d'enseignement, rémunère les maîtres, impose ses directives réglementaires et son contrôle administratif dans le "privé" sous contrat d'association comme dans le public. Et les collectivités prennent en charge les dépenses matérielles de fonctionnement des établissements relevant de l'un comme de l'autre. Et l'Etat seul confère les grades universitaires. Il n'existe aucune alternative à l'Etat enseignant dont on connaît le marasme. Or, il y a urgence à mettre fin à cet absolutisme scolaire si l'on veut mettre fin à une crise scolaire commencée il y a quarante-cinq ans (et dont les prodromes sont beaucoup plus anciens) et restaurer un système d'enseignement apte à répondre aux exigences du monde actuel et en accord avec les exigences de la coopération européenne. [...]

    Si absolu fût-il, Louis XIV lui-même n'intervenait aucunement (et ne songeait pas à le faire) dans la vie, l'enseignement des universités et collèges et la collation des grades. Et de nos jours, il en est de même à l'étranger. Un doctorat de l'université privée de Columbia (New-York) n'est pas accordé par un jury d'Etat et validé par un ministère ou une administration publique, mais uniquement par un jury de cette université ; et il a la même valeur nationale, voire internationale, qu'un doctorat conféré par l'Université de Californie à Los Angeles (UCLA), publique quant à elle. Il n'existe pas de diplômes "privés" d'établissements privés ni de diplômes "publics" d'établissements publics, ni de do-iplômes exclusivement publics, préparables dans des établissements privés, mais décernés uniquement par des jurys d'Etat. Il existe des diplômes universitaires décernés aussi bien par des établissements privés que par des établissements publics, et sans que l'estampille de l'Etat soit nécessaire. L'Etat n'a pas à être propriétaire des diplômes. Les trop fameuses notions de "caractère national" et de "valeur nationale" des diplômes n'ont aucun sens. Nul ne s'en préoccupe à l'étranger ni ne s'en souciait en France avant Napoléon."

    Michel Janva

  • Nos ennemis les islamistes, par Guy Rouvrais

    Les membres du gouvernement, les éditorialistes et l’épiscopat français nous exhortent à ne pas tomber dans le « piège » que nous tend l’Etat islamique : la division, l’affrontement entre chrétiens et musulmans débouchant sur une guerre civile. Que faire alors ? Rester unis et se répandre en baisers Lamourette entre chrétiens et musulmans, gens de droite et de gauche, libéraux et socialistes, citoyens des villes et gens des champs. Alors déconcertés, si ce n’est épouvantés, par tous ces gars de France qui se tiennent la main pour faire une ronde autour de l’Hexagone, les terroristes reculeraient, n’oseraient plus trancher une seule gorge au sein d’un peuple si uni. « Damned ! Ils nous ont vaincus ! » lanceraient-ils en larmes et en arabe.

    Unis, les Français ne le furent jamais autant qu’au lendemain de l’attentat contre Charlie Hebdo qui vit des millions de personnes, de convictions et de conditions diverses, envahir le pavé parisien. Cela fut suivi de votes unanimes au Parlement. Dix mois plus tard, il y eut le 13 novembre et la suite sanglante que l’on connaît. C’est dire si les démonstrations d’unité non seulement n’impressionnent pas les tueurs islamistes mais au contraire les flattent dans leur pouvoir de mobiliser tant de foules avec peu d’hommes et de moyens.

    Mais, surtout, nos moralistes et stratèges d’occasion se trompent sur l’objectif de Daesh. Ce n’est pas la guerre, ce n’est pas de provoquer un affrontement entre chrétiens et musulmans. Le but, que les islamistes proclament depuis toujours, c’est l’instauration du califat partout dans le monde, donc en France, pour la victoire finale de l’islam promise par Mahomet. La guerre sainte n’est qu’un moyen. Si nous nous soumettons volontairement en acceptant la loi islamique ou, en tant que chrétiens, la condition de dhimmi, ils n’auront plus de raisons de nous faire la guerre. Nous pouvons donc y échapper, faire cesser les attentats et les égorgements, il suffit que nous acceptions de vivre à genoux sous le glaive au lieu de nous battre pour mourir debout sous la croix. L’alternative est bien celle-là !

    Nos évêques, eux, nous expliquent qu’en tant que chrétiens nous ne devons pas nous laisser envahir par la haine ou un esprit de vengeance. Certes, mais rappelons que les grands hommes de guerre, souvent chrétiens, combattent sans haine mais par amour de la patrie, la terre des pères. Comme on défend sa famille, son épouse, ses enfants, non par animosité pour ceux qui veulent les agresser mais par amour des siens. « Aimer nos ennemis » ? C’est dans l’Evangile mais cela ne résume pas toute la doctrine de l’Eglise, élaborée au fil des siècles, sur les guerres justes et injustes.

    Aimer nos ennemis, c’est d’abord reconnaître que nous, chrétiens, nous avons des ennemis et que leur hostilité n’est pas soluble dans une accolade fraternelle. C’est aussi les désigner comme tels. Or, avons-nous entendu un seul évêque – ou le pape – dire : « nos ennemis les islamistes » ? Pas les musulmans – car selon Vatican II ce sont nos amis – mais seulement les islamistes ? Même pas ! Comme si, déjà, énoncer la simple vérité était gros d’on ne sait quels belliqueux sentiments ! Comment vaincre nos ennemis si nous n’osons même pas dire que ce sont des ennemis ?

    Guy Rouvrais

    Article paru dans Présent daté du 30 juillet 2016

    http://fr.novopress.info/

  • RAPPEL - Immigration de masse ET Métissage programmé (Coudenhove Kalergi ) - Nick Griffin

  • Non le catholicisme n'est pas comparable au terrorisme djihadiste

    Alors que l'émoi est grand parmi les catholiques depuis qu'un prêtre a été égorgé en France par des djihadistes durant sa messe, quelques médias font appel à de prétendus "spécialistes" des religions, du style Odon Vallet, pour comparer les catholiques décomplexés aux terroristes de l'Etat Islamique. Sur les réseaux sociaux, des laïcistes primaires n'hésitent pas à mettre dans le même sac les salafistes, l'Etat Islamique, la Manif pour Tous et Civitas.
    Certains journalistes sauvent heureusement l'honneur de la profession, comme Floris de Bonneville, ancien directeur des rédactions de l'Agence Gamma, qui, sur le site Boulevard Voltaire (1), avait signé le 2 juillet 2016 une tribune intitulée "Alain Escada, un salafiste ?", qui prend tout son sel aujourd'hui.
    De par la grâce de l’article 4 de la Constitution, Civitas n’est plus une association mais bien un parti politique, n’en déplaise au député RDG Olivier Falorni qui vient de lui déclarer la guerre devant l’Assemblée nationale. Ce député, on s’en souvient, avait réussi à détrôner Ségolène Royal de son fief charentais grâce aux votes d’électeurs de droite. 
    L’agrément à peine accordé à Civitas, la gauche, les lobbies LGBT, Têtu et les Femen ont demandé qu’il lui soit retiré. Déclaré par ses ennemis comme « groupuscule intégriste », Civitas a désormais un objectif révélé par son président Alain Escada : « Nous voulons partir en guerre contre les lobbies LGBT, islamistes et autres partis prônant les valeurs antichrétiennes, en devenant un mouvement politique inspiré par le droit naturel et la doctrine sociale de l’Église catholique. »
    Car Civitas ne craint pas de s’identifier comme un parti ouvertement catholique, et pas seulement chrétien comme le PCD de Jean-Frédéric Poisson. Un parti non pas intégriste, mais traditionaliste sur les traces de Mgr Lefebvre, de la Fraternité Saint-Pie-X et de Saint-Nicolas-du-Chardonnet.
    Olivier Falorni n’a pourtant pas hésité, mardi, en séance plénière de l’Assemblée nationale, à comparer Civitas à l’intégrisme islamiste, dénonçant cet agrément comme un scandale. « Le contribuable n’a pas à financer le fonctionnement d’une association qui prône la discrimination, prêche la haine, conteste la démocratie », concluant son intervention par un « Je ne peux pas accepter qu’on ait, demain, des bulletins de vote Civitas d’un parti qui dénonce l’homofolie ».
    Le matin même, lors d’un face à face au micro d’Yves Calvi sur RTL, Alain Escada accusait le député radical de gauche « de céder le pas au Grand Orient de France qui dicte, visiblement, à beaucoup d’hommes politiques ce qu’ils doivent dire et penser ». Ce à quoi M. Falorni répondit : « Les propos de M. Escada sont les mêmes que ceux que je lisais dans Je suis partout en 1943, je m’en souviens, et je n’ai pas envie de revivre ça dans mon pays. » Précisons que M. Falorni n’était pas né en 1943, mais qu’il fit une thèse sur les médias sous l’Occupation.
    En réponse au député Falorni qui le priait de retirer l’agrément à ce « parti fanatique prêcheur de haine », Bernard Cazeneuve répondit que « le principe républicain et le principe de droit doivent être les seules considérations à prendre en compte lors de la création d’une organisation politique ». Il lui a rappelé que l’article 4 de la Constitution avait été strictement appliqué. « Ce n’est pas un dispositif d’agrément, c’est un dispositif déclaratif qui conduit les partis politiques à se déclarer en préfecture. Il n’y a pas de pouvoir discrétionnaire en la matière. Je le rappelle : la démocratie a cette force, c’est qu’elle permet l’expression de ceux qui ne pensent pas comme ceux qui, dans la démocratie, défendent les valeurs. C’est la raison pour laquelle, d’ailleurs, la Constitution a retenu, non un principe d’agrément, mais un principe déclaratif. »
    Étonnante réponse faite à un dissident du PS. Mais plutôt que de s’inquiéter de la création d’un parti qui ne posera, à l’évidence, jamais de bombes, ni ne fera exploser de martyrs au milieu d’un aéroport, qui ne brisera pas non plus les vitrines sur son passage, M. Cazeneuve et M. Falorni ne feraient-ils pas mieux de demander dissolution et répression des salafistes, des antifas et autres groupuscules fascistes et casseurs ?

    (1) http://www.bvoltaire.fr/florisdebonneville/alain-escada-un-salafiste,265728#7ThRWXRLMZYSftTY.99

    http://www.civitas-institut.com/content/view/1451/1/