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lobby - Page 1375

  • Grèce : Les migrants musulmans incendient le centre visité par le Pape

    Le centre de Moria, sur l’île de Lesbos en Grèce, a été le théâtre de scènes d’insurrection de la part des clandestins musulmans.

    C’est dans ce centre que Jorg Bergoglio s’était rendu il y a quelques jours afin d’apporter son soutien à l’invasion de l’Europe par les musulmans avant d’emmener avec lui une douzaine de clandestins.

    La submersion migratoire continue en Grèce. Le pseudo accord entre le gouvernement islamiste turc et l’Union Européenne, imposé par Angela Merkel, n’a permis de ramener en Turquie que 340 clandestins depuis le 4 avril.

    source, via Breizatao

    http://www.contre-info.com/

  • Renouveler le syndicalisme

    Jean-Frédéric Poisson écrit dans Valeurs Actuelles à propos des syndicats :

    "[...] L’Homme qui travaille, opère chaque geste, chaque décision non seulement pour lui, pour son entreprise mais apporte sa contribution à la société toute entière. Dans la pensée libérale, l’homme est une variable d’ajustement, un simple outil quasi exclusivement mécanique à la faveur du profit qui ne profite actuellement qu’à quelques-uns. A contrario, le « social », c’est-à-dire celui qui s’attache à l’ordonnancement de la société afin que tous et chacun y trouve sa juste place, pose le principe de la dignité humaine comme fondement de son action. L’Homme enraciné dans sa terre, son entreprise, demeure debout.

    C’est bien dans cette seconde hypothèse que je vois le syndicat être dans sa mission. En rééquilibrant la relation au travail entre l’employeur et le travailleur, le syndicat devient garant de la dignité de tous et de chacun. Il participe ainsi au rôle social de l’entreprise comme acteur de la vie économique et sociale.

    En prenant toute ma part aux débats de 2008 sur la représentativité syndicale, j’avais appelé de mes vœux un syndicalisme renouvelé. Si l’intégration du critère de l’audience dans la loi du 20 août 2008 fut une première étape, force est de constater que cela ne peut suffire.

    Je propose que les représentants des salariés aient voix délibérative à l’occasion des plans de sauvegarde de l’emploi. Les travailleurs de notre pays doivent être responsabilisés. Ce n’est qu’ainsi qu’on légitimera le rôle de représentation des syndicats. Il y a là une démocratie directe proche des travailleurs, en négociant au niveau le plus pertinent. C’est ainsi que nous ferons entrer le syndicalisme dans le XXIe siècle.

    Ancien DRH de l’industrie, en contact direct avec les responsables syndicaux et patronaux de notre pays, je connais l’importance et la richesse d’un dialogue social accomplit. Il démine les problèmes et les inquiétudes, vient en aide aux travailleurs en difficulté, accompagne le changement, anticipe les conflits. Il traduit une volonté sociale au sens noble.

    «  Le syndicalisme, c'est un idéal auquel il faut penser tous les jours, sur lequel il faut toujours avoir les yeux fixés » nous enseigne Simone Weil (in La Condition ouvrière). Ce n’est qu’en étant force de propositions, aux côtés des travailleurs au quotidien, qu’ils pourront redorer leur blason et reprendre la place qu’ils n’auraient jamais dû quitter dans le cœur des Français."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Renouveler le syndicalisme

    Jean-Frédéric Poisson écrit dans Valeurs Actuelles à propos des syndicats :

    "[...] L’Homme qui travaille, opère chaque geste, chaque décision non seulement pour lui, pour son entreprise mais apporte sa contribution à la société toute entière. Dans la pensée libérale, l’homme est une variable d’ajustement, un simple outil quasi exclusivement mécanique à la faveur du profit qui ne profite actuellement qu’à quelques-uns. A contrario, le « social », c’est-à-dire celui qui s’attache à l’ordonnancement de la société afin que tous et chacun y trouve sa juste place, pose le principe de la dignité humaine comme fondement de son action. L’Homme enraciné dans sa terre, son entreprise, demeure debout.

    C’est bien dans cette seconde hypothèse que je vois le syndicat être dans sa mission. En rééquilibrant la relation au travail entre l’employeur et le travailleur, le syndicat devient garant de la dignité de tous et de chacun. Il participe ainsi au rôle social de l’entreprise comme acteur de la vie économique et sociale.

    En prenant toute ma part aux débats de 2008 sur la représentativité syndicale, j’avais appelé de mes vœux un syndicalisme renouvelé. Si l’intégration du critère de l’audience dans la loi du 20 août 2008 fut une première étape, force est de constater que cela ne peut suffire.

    Je propose que les représentants des salariés aient voix délibérative à l’occasion des plans de sauvegarde de l’emploi. Les travailleurs de notre pays doivent être responsabilisés. Ce n’est qu’ainsi qu’on légitimera le rôle de représentation des syndicats. Il y a là une démocratie directe proche des travailleurs, en négociant au niveau le plus pertinent. C’est ainsi que nous ferons entrer le syndicalisme dans le XXIe siècle.

    Ancien DRH de l’industrie, en contact direct avec les responsables syndicaux et patronaux de notre pays, je connais l’importance et la richesse d’un dialogue social accomplit. Il démine les problèmes et les inquiétudes, vient en aide aux travailleurs en difficulté, accompagne le changement, anticipe les conflits. Il traduit une volonté sociale au sens noble.

    «  Le syndicalisme, c'est un idéal auquel il faut penser tous les jours, sur lequel il faut toujours avoir les yeux fixés » nous enseigne Simone Weil (in La Condition ouvrière). Ce n’est qu’en étant force de propositions, aux côtés des travailleurs au quotidien, qu’ils pourront redorer leur blason et reprendre la place qu’ils n’auraient jamais dû quitter dans le cœur des Français."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • SOS Éducation face au naufrage de l’enseignement de l’Histoire

    Madame Claire Polin, présidente de SOS Education, tout en faisant part de la dramatique situation dans laquelle se trouve l’enseignement de l’ Histoire dans les établissements scolaires de la République, nous a transmis la lettre qu’elle vient de diffuser pour sensibiliser les parents d’élèves aux programmes qui souffrent depuis trop longtemps de récupérations politiques et qui visent à insinuer dans l’esprit des enfants une idéologie de la repentance.

    ♦ La Fondation Polémia ne peut que soutenir cette initiative courageuse en publiant cette lettre et en espérant qu’elle recueillera le succès que nous lui souhaitons.
    Polémia


    SOS Éducation
    120 boulevard Raspail

    75006 Paris, France
    Tél. : 01 45 81 22 67
    Fax : 01 45 89 67 17

    Association Loi 1901
    d’intérêt général
    habilitée à recevoir
    des dons et des legs
    (Loi ESS du 31/07/2014. art.7

    Claire Polin

    Claire Polin

    Chers amis,

    Les attentats terroristes des derniers mois ont réveillé l’aspiration, chez beaucoup de nos compatriotes, à retrouver notre communauté de destin. On a vu des drapeaux tricolores fleurir aux fenêtres, ce qui n’était pas arrivé, je crois, depuis la victoire à la coupe du monde de football en 1998 !

    Cette fierté de notre pays devrait naturellement s’apprendre à l’école et au collège.

    Mais les programmes d’Histoire souffrent depuis trop longtemps de récupérations politiques, qui visent à insinuer dans l’esprit des enfants une idéologie de la repentance.

    Cela n’a pas toujours été le cas : jusqu’aux années 60-70, le récit historique, ses grandes figures, sa chronologie, faisaient l’objet d’un enseignement fortement fédérateur. Les pédagogues d’alors avaient pour visée de faire naître et de cultiver, chez tous les enfants de France, le sentiment d’appartenance à une même nation.

    Je ne jette pas la pierre aux professeurs d’histoire d’aujourd’hui, dont la plupart font un travail tout à fait remarquable. Sans eux, il y a belle lurette que l’Éducation nationale se serait écroulée. Mais force est de constater qu’on leur impose de plus en plus d’enseigner l’histoire de manière thématique, atomisée, avec des chapitres entiers de culpabilité mémorielle à sens unique.

    Or je viens de recevoir cette excellente nouvelle que je souhaitais vous annoncer sans plus attendre : aujourd’hui, un projet formidable se prépare pour permettre aux professeurs de transmettre à nouveau aux enfants l’amour de notre pays.

    Mais juste avant, permettez-moi de vous rappeler à quel point l’enseignement de l’histoire est menacé par l’instrumentalisation politique.

    Dans un manuel de collège que je consultais récemment, une double page était consacrée à Napoléon. Sur la gauche, une petite notice, faisant office de leçon, présentait l’Empereur comme un abominable tyran belliqueux, soulignant qu’il avait rétabli l’esclavage dans les colonies. Sur la droite, le seul document qui le représentait était une caricature le montrant… en train de faire ses besoins sur son pot !

    Et la Campagne d’Italie ?, me demandai-je stupéfaite. Et l’expédition d’Egypte ? Et le code civil ? Et Austerlitz ?

    Rien, ou presque. Ce que les auteurs de ce manuel souhaitaient manifestement faire retenir aux élèves de Napoléon, c’était l’image d’un despote odieux et ridicule.

    Et le reste est à l’avenant.

    Permettez-moi de vous dire ce que m’a confié un ancien inspecteur général, sympathisant de SOS Éducation, lorsque je lui ai fait part de ma stupéfaction :

    ” On parle beaucoup du défi de l’intégration par l’école, me dit-il. Mais moi, si j’arrivais dans un pays dont toute l’histoire était qu’il a été esclavagiste au XVIIIème siècle, colonisateur au XIXème et collabo au XXème, je n’aurais pas très envie de m’intégrer ! Il faudrait commencer par arrêter deux minutes de se flageller ! ”

    N’est-il pas grand temps, en effet ?

    Or voici qu’aujourd’hui, nous avons les moyens d’agir. Une jeune fondation, la « Fondation Aristote », qui se donne pour mission de remettre l’excellence au cœur du système scolaire, a demandé à une équipe d’historiens de rédiger un nouveau Manuel d’histoire pour les collégiens, dans l’idée de rééquilibrer l’idéologie dominante.

    Et ce nouveau Manuel d’histoire risque de faire du bruit.

    Livre d'histoire

    Livre d’histoire

    http://e.soseducation.org/r/?F=d4teulbxls29ng7n382dkcshk9etvmjrv83vwp3ju74mfjx926mub5q-6935580

    Attention, il ne verse pas dans l’extrême opposé : c’est pour cela que je vous parle de « rééquilibrage » : il est fidèle aux nouveaux programmes scolaires, mais il les présente en toute objectivité, de manière chronologique,et il en comble les lacunes.

    Le contenu de ce manuel est équilibré et fédérateur. Il sera publié, si nous lui en donnons les moyens, dans les mois à venir : le moment est parfaitement choisi, car les nouveaux programmes rentrent en vigueur à la rentrée prochaine, et tous les collèges vont devoir s’équiper de nouveaux manuels.

    Vous l’aurez compris, ce projet est avant tout un acte de résistance.

    C’est pourquoi il est important de nous mobiliser dès aujourd’hui : vous pouvez soutenir le projet de cette jeune fondation qui lance une campagne de financement pour le finir à temps.

    Libre d'histoire (2)

    Livre d’histoire (2)

    En effet, la conception d’un tel ouvrage est une entreprise extraordinairement complexe et ambitieuse, d’autant que celui-ci couvre les classes de 5e, 4e et 3e, soit tout le nouveau cycle 4…

    Il faut réunir près de 800 documents splendides, cartes, photos, qui illustrent toute l’histoire de France de l’Antiquité à nos jours sur 368 pages !

    Dans un premier temps, ce manuel d’histoire sera proposé GRATUITEMENT en version numérique. Le but est de proposer une vraie alternative, riche, documentée et attrayante, afin que les professeurs le découvrent et choisissent ce manuel pour leur établissement.

    Dans un second temps, ce manuel sera imprimé et envoyé à tous les collèges qui l’auront commandé. Il sera aussi disponible en librairie.

    La Fondation Aristote a besoin de vous pour financer l’édition de ce manuel. Les droits de reproduction des images, le graphisme, les cartes… tout cela représente un investissement important!

    Elle vient de lancer un appel à financement participatif sur KissKissBankBank.com.

    A titre personnel, j’ai fait un don, convaincue que ce projet peut apporter beaucoup aux élèves qui auront la chance d’en bénéficier, car ils y apprendront vraiment à aimer notre pays.

    Et je suis certaine que de nombreux professeurs feront de la résistance en utilisant ce manuel pour préparer leurs leçons, même si leur établissement est équipé d’un des manuels « officiels » !

    Voilà pourquoi je vous propose de participer au financement de ce projet ambitieux, en faisant aujourd’hui un don, selon vos moyens.

    Cliquez ici pour accéder à la page du projet :

    www.kisskissbankbank.com/fr/projects/publier-et-diffuser-le-nouveau-manuel-d-histoire

    Merci de soutenir généreusement cette initiative courageuse,

    Claire Polin
    Présidente de SOS Éducation

    P.S. Le principe du financement participatif est assez simple : en cliquant ici, vous arrivez sur une page de présentation avec notamment une vidéo de présentation.

    Vous pourrez également feuilleter quelques chapitres déjà en cours d’édition.
    Puis en cliquant sur « soutenir ce projet », vous pouvez choisir un montant et une contrepartie.

    http://www.polemia.com/sos-education-face-au-naufrage-de-lenseignement-de-lhistoire/

  • La Bavière contre la suppression des visas pour les Turcs

    A l’approche de la suppression des visas pour les près de 80 millions de citoyens turcs, le ministre président de Bavière exprime ouvertement ses inquiétudes. Selon des propos rapportés par le journal Die Welt, Horst Seehofer, qui est aussi président de la CSU, l’allié bavarois du parti CDU d’Angela Merkel, craint que la levée des visas ne conduise à importer en Allemagne les troubles internes de la Turquie. Car la Turquie poursuit ses dures répressions contre sa minorité kurde, et une partie des populations civiles bombardées par les forces d’Erdogan pourrait être tentée par l’émigration.

    Seehofer a également critiqué l’annonce de l’accélération des négociations d’adhésion de la Turquie à l’UE car, a-t-il expliqué, cela fait croire à Ankara que l’Allemagne et les autres nations européennes veulent de la Turquie dans l’UE.« Nous, à la CSU, nous n’en voulons pas », a précisé le leader bavarois.

    Dans ce contexte, les déclarations du ministre des Affaires étrangères polonais, Witold Waszczykowski, la semaine dernière à Ankara, ont de quoi surprendre : « Nous voulons voir la Turquie dans un avenir proche comme membre de l’Union européenne », a annoncé le ministre, qui a aussi exprimé le soutien de son pays à la suppression des visas. Même s’il s’agit probablement pour la Pologne d’obtenir le soutien des Turcs et des Américains pour des bases militaires de l’OTAN en Europe centrale pour se protéger contre la Russie, on ne s’attendait pas à de telles déclarations de la part d’un pays qui s’oppose, avec le groupe de Visegrad, à l’immigration de masse et à l’islamisation de l’Europe.

    Et ce d’autant plus que la Turquie est en train d’élaborer une nouvelle Constitution que le président du parlement d’Ankara a déclarée mardi vouloir être islamique et non plus laïque. « Nous sommes un pays musulman, c’est pourquoi il nous faut une constitution religieuse », a déclaré Ismail Khraman, de l’AKP, le parti du président Erdogan. Pour le secrétaire général de la CSU bavaroise, Andreas Scheuer, l’adoption par la Turquie d’une constitution islamique reviendra pour elle à claquer la porte de l’Europe. Espérons qu’il ne se trompe pas.

    Olivier Bault

     Article paru dans Présent n° 8598 daté du 29 avril 2016

    http://fr.novopress.info/

  • Afrique du Sud : 400 000 Blancs vivent dans des bidonvilles

    (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : Selon un récent article du Daily Mail, 10 % de la population blanche vit aujourd’hui dans la pauvreté, dans 80 bidonvilles, souvent sans eau courante, électricité, ni accès aux soins. Beaucoup sont sans emploi. Leur nombre a énormément augmenté depuis l’abolition de l’apartheid, où « politique de développement séparé », en 1994. C’est le résultat de la politique gouvernementale de « discrimination positive » en défaveur des Blancs des classes populaires. Les entreprises qui n’engagent pas assez de non‑Blancs sont pénalisées.

    Manifestement, l’Afrique du Sud n’en a pas fini avec la « discrimination ». Le ministre sud‑africain des Sports a menacé, lundi, d’annuler la candidature de la Fédération de rugby à l’organisation de la Coupe du monde 2023. La raison ? L’équipe n’a pas atteint l’objectif de « mixité » raciale. Peu importe donc la qualité des sportifs. Sous la pression du gouvernement, l’équipe devra donc inclure au moins sept joueurs « non blancs » parmi les 31 sélectionnés pour le Mondial 2015, avec objectif de 50 % de joueurs non-blancs d’ici à 2019.

    http://fr.novopress.info/200711/afrique-du-sud-400-000-blancs-vivent-bidonvilles/

  • Actors studio: « Comment démolir le FN ? »

    Les inrocks  consacrait hier un article à l’affrontement de plus en plus ouvert entre François Hollande et Emmanuel Macron, les désirs d’émancipation du second (cherche-t-il à se faire débarquer du gouvernement?)  augmentant au rythme de la plongée dans les sondages du premier. Et le magazine de rappeler cette déclaration du ministre de l’Economie: « lorsqu’un président nomme quelqu’un ministre, il le fait parce qu’il pense que c’est bon pour le pays, pas pour en faire son obligé. Moins de trente mots du ministre de l’Economie Emmanuel Macron ont réussi à déclencher la colère de l’Elysée. »  « L’ancien banquier de chez Rothschild devait se douter de l’effet de sa citation »  avance Les Inrocks  « puisque, à en croire le Canard enchaîné, il s’est beaucoup agité pour la faire censurer avant parution (…). Tu devrais faire attention, je reçois des textos de ministres qui me demandent de restaurer mon autorité en te virant, a glissé François Hollande à Emmanuel Macron. » Le chef de l’Etat a ensuite « résumé la situation, en petit comité : Il y a toujours un personnage mythique qui sort comme ça (en parlant de Macron, ndlr) à un an de la présidentielle. Un personnage qui vient expliquer que la politique telle qu’elle est conduite n’est pas bonne. Avant 1981, c’était Coluche. Cela aurait pu être, aujourd’hui, Nicolas Hulot. Le lancement de la fusée Hulot a d’ailleurs été paralysé par le lancement de la fusée Macron. Mais ensuite, tout ça se dégonfle, parce que c’est hors-sol.”

    Hors-sol et pas seulement  dans sa définition politico-partisane (M. Macron n’est ni élu, ni encarté au PS) , le ministre de l’Economie  l’est aussi du fait de la philosophie  politique libérale, cosmopolite qui est la sienne et qu’il assume avec moins d’hypocrisie et de faux semblants que de nombreux ténors de LRPS. Dans un entretien accordé au  quotidien belge Le Soir, paru le  20 avril, Emmanuel Macron réitérait ses prises de position en faveur de l’accueil accélérée des populations non européennes : » (les) réfugiés, c’est vrai qu’ils vont moins en France, mais parce qu’il y a du chômage. Je le regrette pour mon pays car les réfugiés sont une force. […] Les réfugiés qui risquent leur vie pour des raisons politiques, sont des héros. » En visite en Allemagne, notamment à la foire de Hanovre ( inaugurée par Barack Obama il y a quelques jours ) il a,  comme le président américain félicité Mme Merkel pour sa politique d’accueil des migrants et fustigé le réveil des peuples contre l’Europe de Bruxelles.

    Dans un entretien  au journal allemand Die Zeit,  paru aujourd’hui,  le ministre français de l’Economie s’est inquiété d’une possible  « disparition » de  l’UE. »  « Je suis persuadé que ma génération a un devoir historique : la reconstruction de l’Europe ». Une Europe abstraite, désincarnée, réduite à se dimension de grand marché ouvert à tous les vents, à tous les flux, conforme au projet mondialiste. « Pour moi la chancelière a eu raison avec sa politique sur les réfugiés » a-t-il répété. « Elle a fait preuve de courage et d’endurance et, comme la France, s’est engagée en faveur d’une solution européenne. »

    Projet contre projet, celui du FN cristallise sans surprise toute  la hargne, toutes les peurs dans cette course contre la montre engagée entre les défenseurs de l’éternel modernité du  modèle national, et les idéologues  du monde d’après,  ou, pour paraphraser Nicolas Sarkozy,  l’expression « de souche » aura disparu.  Nous l’évoquions hier, L’Express consacre sa une à cette question cruciale pour un Système  qui apparaît à bout de souffle, mais dont il ne faut certainement pas sous-estimer la capacité à se défendre,  à muter: « Comment démolir le FN ? »

    Ce matin sur France Culture, le chroniqueur Jacques Munier faisait l’éloge du pensum caricatural  pondu par le juppéiste Maël de Calan censé décortiquer le programme d’un FN qui, à les entendre,  « promet tout et le contraire de tout »,  ou « revirements et contradictions prolifèrent. »  Propos, jugements mille fois ressassés, fruit d’une analyse sciemment tronquée, partielle, partiale, la présentation de ce petit opus sur cette antenne  servant de prétexte à une attaque en règle contre l’opposition nationale, notamment pour  son refus de passer sous les fourches caudines du Nouvel ordre mondial. Ce que M. Munier traduit par « l’allégeance »  qui serait celle du FN vis-à-vis du nouveau Satan, un « Vladimir Poutine acharné à soutenir tout ce qui menace la cohésion de l’Union européenne »!

    Le journaliste de la matinale de France culture ne manque pas d’apporter sa contribution aux propos du chroniqueur en citant, comme gage de moralité et d’objectivité,  le comédien socialiste Philippe Torreton.  Dans L’humanité, caution bourgeoise s’il en est sur les radios du service public, M. Torreton, relate-t-il  avec gourmandise,  écrivait  que « la propagande du FN progresse à cause  d’un appauvrissement de la biodiversité de la vie politique, comme les méduses qui dominent la faune océanique faute de prédateurs et finissent par  saturer les mers de leur présence urticante et flasque » (sic). Encore un qui  a bu la tasse!

    Flemmard (?) ou fatigué (?)  M. Munier recycle dans le reste de sa petite  chronique, une plus ancienne, débitée  le  17 février 2015, reprise ici quasiment mot pour mot, consacrée à l’étude de Cécile Alduy et  Stéphane Wahnich : « Marine Le Pen prise aux mots. Décryptage du nouveau discours frontiste. » Il est expliqué que  le  FN  « (utilise)  les mots de l’économie comme une nébuleuse enrobante », « adresse un signe à l’électorat qui lui résiste encore, celui des catégories socio-professionnelles supérieures, en leur montrant qu’il partage la même langue et qu’il  a relégué l’argumentaire monothématique sur l’immigration »… Monothématique? Cela  n’a  jamais été le cas!  En témoignent les différentes campagnes de notre Mouvement  depuis trente ans, axées sur les questions sociales, économiques, environnementales, européennes etc. Mais aussi  le dernier programme  en date du FN , paru  en juin  2001 -n’ont été publiés  depuis que des Projets présidentiels, celui de Jean-Marie Le Pen en 2007, celui de Marine en 2012, dans l’attente de la finalisation du nouveau pour 2017-  dans lequel  seules 35 pages sur 425  étaient consacrées à l’immigration. Une proportion peu ou prou identique aux programmes précédents des années 80 et 90.

    Last but not least , le FN utiliserait « un double discours »  « à disposition pour resserrer les rangs à l’intérieur et séduire à l’extérieur, notamment les journalistes et à travers eux l’opinion. » Bruno Gollnisch serait l’un des initiateurs de cette stratégie de « piratage lexical », puisque  « le choix des mots à la place des idées, sont d’ailleurs une vieille affaire au Front National. Dans les années 80 (90 surtout, NDLR)  cette stratégie portait un nom :  la bataille des mots (la bataille du vocabulaire était plus précisément  le terme employé, NDLR).  « Les batailles politiques sont des batailles sémantiques  affirmait alors Bruno Gollnisch – celui qui impose à l’autre son vocabulaire lui impose ses valeurs, sa dialectique, et l’amène sur son terrain à livrer un combat inégal.  Les signifiants  immigration,  insécurité ou identité nationale  étant acquis et comme investis d’un pouvoir magique de suggestion politique, Marine Le Pen braconne aujourd’hui dans le vocabulaire républicain ou même celui de la gauche pour lui faire dire autre chose. »

    Et le chroniqueur de conclure: « les mots sont par nature la propriété de tous et de chacun d’entre nous. Prenons garde aux tentatives sournoises de les dénaturer, et rappelons-nous les mises en garde de Georges Orwell ou de Victor Klemperer qui décryptèrent le langage totalitaire et lui firent rendre gorge de ses mensonges. »   Dans le maniement très pervers de l’inversion accusatoire,  les analystes politiques de France Culture, M. Munier le prouve, n’ont  généralement rien à envier à un Philippe Torreton cité plus haut ou a un clone  du même acabit.  Le talent d’acteur en moins ?

    http://gollnisch.com/2016/04/28/actors-studio-demolir-fn/

  • Le coût de l’immigration irrégulière en France en 2015 supérieur au budget 2016 de la Santé

    Le coût de l’immigration irrégulière en France représenterait 1,38 milliards d’euros selon Jean-Paul Gourevitch, spécialiste des migrations à qui l’association Contribuables Associés a confié la rédaction d’un rapport. Cemontant est supérieur au budget alloué en 2016 par l’État au ministère de la Santé (1,251 milliard) . C’est le double du budget consacré au sport et à la vie associative ( 617 millions d’euros).

    Ce rapport cinglant (disponible ici en intégralité), qui épingle la gestion de l’immigration par la France, est la 34ème étude de l’association ; une étude qui dresse un panorama complet de l’évolution des flux migratoires en 2015 en Europe.

    Source Breizh-info

    http://www.contre-info.com/le-cout-de-limmigration-irreguliere-en-france-en-2015-superieur-au-budget-2016-de-la-sante

  • Un prophète


    Jean Raspail, un prophète, a donné un entretien émouvant dans le cadre du colloque de l'Institut Iliade​ du 9 avril dernier.
    Pour lui, l'avenir s'annonce très sombre si les peuples européens ne se réveillent pas violemment.
    Dans cet entretien, il salue particulièrement la mémoire de Jean Cau et constate que la Droite est morte car "elle n'est pas dicible".
    Voici un constat qui rejoint le nôtre :
    "Il y a bien longtemps que la droite a perdue la bataille culturelle pour de bon.
    Sidérée par les attaques sur sa "xénophobie", son "antisémitisme" ou sa "réhabilitation du vichysme", la droite est morte depuis 68 et ne signifie rien d'autre pour des jeunes générations que la sécurité, le capitalisme et un peu plus de dureté sur la question migratoire."
    Pour mémoire, sur Jean Cau : http://www.ventscontraires.fr/2016/01/le-texte-entretiens-souvenirs-avec-jean.html