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lobby - Page 1857

  • Algériens en France : bombe à retardement

    « La guerre commence toujours sur d’insignifiantes pattes de mouche et se termine entre les griffes du tigre. »

    Les émeutes provoquées par les supporters algériens au cours du Mondial de foot ont des implications stratégiques et géopolitiques dont bien peu ont conscience. Un processus de guérilla est enclenché. Explications.

    Toute la nuit du 27 au 28 juin, Alger a dansé et chanté pour fêter la victoire en 8e de finale des Fennecs (équipe de foot nationale) contre l’équipe de Russie. Aucun incident n’a été à déplorer. Sinon,  les fauteurs de trouble  auraient passé un sale quart d’heure entre les mains des unités spéciales de l’armée. Rien de tel dans les villes françaises où les jeunes Algériens (naturalisés ou non) ont «fait la fête » en saccageant tout sur leur passage, dans une impunité quasi totale. (1)

    De manière croissante, au terme de chaque match que joue l’équipe algérienne, et quel qu’en soit le résultat, le même scénario se reproduit : l’émeute insurrectionnelle au sens propre, avec incendies de véhicules, destructions, pillages de commerces, agressions des forces de police et des pompiers, tentatives d’incendier des habitations, etc. La région parisienne et une dizaine d’autres agglomérations sont touchées.  Et ça va continuer avec la poursuite des matches du Mondial. Lors du Mondial 2010, déjà, les Algériens avaient créé des troubles très violents, notamment à Roubaix. En 2009, au terme d’un match Égypte–Algérie, des bateaux avaient été incendiés et coulés dans le Vieux-Port de Marseille. Mais le phénomène monte en puissance.

    Sur ordre, les forces de police ont procédé à peu d’interpellations (74 seulement dans toute la France). Il s’agit de ménager les émeutiers maghrébins, de ne pas «stigmatiser» leur communauté. Bien que Manuel Valls ait qualifié ces événements d’ « insupportables », il les a prudemment minimisés, en rejetant la responsabilité sur une « minorité ». Sauf que cette minorité d’émeutiers est largement soutenue par des milliers de sympathisants et de coreligionnaires. Marine Le Pen, qui a osé s’indigner de ces émeutes et critiqué l’attribution préférentielle de la double nationalité aux Algériens, a été violemment prise à partie par l’oligarchie politico-médiatique et par SOS Racisme, l’officine subventionnée de défense des «potes», auxquels personne n’ose toucher mais qui, eux, ne se gênent pas pour toucher à tout.

    Ivan Rioufol (entretien en ligne sur le site du Figaro) remarque que  «le patriotisme algérien en France révèle l’échec de l’assimilation». C’est le moins qu’on puisse dire ! Il s’agit en réalité, bien plus que de l’échec de l’intégration (le fait de ne pas se sentir français), d’une manifestation de haine envers la France ; d’une volonté de lui faire la guerre «par le bas», en commençant par une guerre civile de harcèlement de basse intensité.

    La preuve : on n’observe pas seulement des manifestations de «révoltes» contre une société jugée oppressive, à l’occasion de tel ou tel événement impliquant la police aux prise avec des voyous d’origine immigrée ; on remarque que sous n’importe quel prétexte, à n’importe quelle occasion, du 14 juillet au Nouvel An,  en passant bien entendu par les matches de foot impliquant l’Algérie, les émeutes provocatrices éclatent. Il ne s’agit ni plus ni moins que d’une guérilla en sourdine qui commence. Sa signification échappe à nos politiciens et à nos brillants intellectuels. Ça n’échappe pas aux intéressés.

    En gros, il y a deux types d’échecs de l’ «intégration» des immigrés. Ceux qui sont indifférents à la France et ne sont là que pour profiter d’un système social. Et ceux qui, comme les Algériens, fer de lance des autres arabo-musulmans, ajoutent à cette motivation la volonté d’en découdre, de créer des troubles, d’entamer un processus belliqueux. Sans oublier l’Islam, de plus en plus radical, qui joue comme un accélérateur de cette hostilité fondamentale, assise sur un désir de revanche envers le Français, l’Européen. De revanche, mais aussi de conquête «par le bas» et de l’intérieur.

    En ce sens, les émeutes du Mondial doivent s’inscrire dans un processus beaucoup plus large, qui n’a rien de sociologique mais qui est ethno-politique et géopolitique. On aurait dû être alerté dès 2001, lors du match France-Algérie, interrompu à la 76e minute après l’invasion de la pelouse par les supporters algériens qui avaient sifflé La Marseillaise. Tout se tient : la monstration des femmes voilées dans l’espace public participe du même processus de provocation et d’intimidation. Tous les clignotants s’allument, mais les pilotes de l’avion font semblant de ne rien voir.

    Les émeutes de 2005 furent un avant-goût de ce qui nous attend. Le processus entamé est d’autant plus dangereux que l’immigration incontrôlée continue (2) et que le différentiel démographique (naissances) s’accroît. Un problème numérique commence donc à se poser, avec une masse insurrectionnelle potentielle de plus en plus importante. Nous ne sommes pas du tout en face d’une simple question de «maintien de l’ordre» mais nous vivons des prémisses d’une situation de conquête intérieure, avec un volet insurrectionnel et éventuellement terroriste, incluant la radicalisation islamique identitaire qui se propage dans les jeunes générations. Sa nature est ethno-politique et non pas religieuse.  Nous sommes assis sur un tonneau de poudre.

    Ne doutons pas que les différents Etats arabo-musulmans, de l’Algérie au Qatar, observent la situation des banlieues françaises avec grand intérêt et beaucoup d’arrière pensées. Les Algériens bénéficient en France de nombreux privilèges, dont celui de la double nationalité, avec plus de 800.000 inscrits sur les listes électorales algériennes. Et l’Algérie elle-même, depuis son indépendance, bénéficie dans ses rapports avec la France, dans les différents traités, de statut de la «nation la plus favorisée», à cause de la mauvaise conscience masochiste française.

    Paradoxe incroyable : la totalité de ces «nationalistes» algériens qui manifestent leur animosité envers la France ne songent pas une seconde à aller vivre dans leur chère patrie qui, depuis l’indépendance, est devenu un pays où il ne fait pas bon vivre, un vrai repoussoir, dirigé par des satrapes. D’autre part, on nous rabâche pour nous rassurer que la majorité des Arabo-musulmans présents en France désapprouve toutes ces violences de même que l’islamisme radical. C’est vrai pour les anciennes générations et pour des intellectuell(e)s minoritaires. Concernant les jeunes générations d’origine immigrée, cette analyse n’est pas forcément pertinente. Elles forment une masse de manœuvre, arrière-cour des activistes.

    Ensuite, voici une remarque qui pourra en choquer beaucoup. Finalement, en termes polémologiques, et si l’échec de l’intégration et de l’assimilation était une bonne chose ? En effet, ces manifestations d’hostilité et de provocation envers la France et la civilisation européenne en général remettent les pendules à l’heure. Elles démontrent que l’intégration et l’assimilation sont des utopies cosmopolites. Elles clarifient les camps, c’est-à-dire la césure entre l’ami et l’ennemi. Elles ruinent les ruses de tous ceux (comme MM. Boubakeur et Tarik Ramadan) qui endorment notre vigilance en faisant croire à leurs bons sentiments, par dissimulation. Finalement, les émeutiers algériens (et assimilés)  dans leur stupidité, rendent service.

    La guerre commence toujours sur d’insignifiantes pattes de mouche et se termine entre les griffes du tigre. Des événements apparemment mineurs et gérables, comme ces émeutes urbaines de basse intensité à l’occasion de matches de foot ou de n’importe quoi d’autre, additionnés à de nombreux autres intersignes, doivent nous faire comprendre qu’un très grand conflit vient de commencer et qui aura l’Europe occidentale et la France comme champ de bataille principal. Il va y avoir du sport.

    Dans le prochain article de ce blog, je ferai quelques pronostics sur la Troisième guerre mondiale qui aura inéluctablement lieu avant le milieu de ce siècle et dont les lignes de force seront plus compliquées et sans doute plus tragiques que celles des deux premières. Je vous réserve mes prédictions. A très bientôt.

     Guillaume Faye, 30/06/2014

    Notes :

    (1) Avec les lois Taubira, aggravées par le Sénat, qui organisent l’impunité pratique des délinquants, les émeutiers vont être évidemment encouragés.

    (2) La pression migratoire en provenance d’Afrique et du Moyen-Orient, faute de volonté de la stopper, ne pourra que s’accélérer avec les désordres qui agitent toutes ces régions.

    http://www.polemia.com/algeriens-en-france-bombe-a-retardement/

  • Jean-Claude Juncker. Quel message pour les Européens ?

    « Bref, rien ne changera vraiment dans les perspectives offertes par l’Union européenne. »

    La désignation de Jean-Claude Juncker comme président de la Commission européenne devra être ratifiée par le Parlement européen, mais elle paraît désormais acquise. Elle a résulté d’un vote au Conseil européen (représentant les chefs d’Etat et de gouvernement) à la quasi-unanimité, sauf ceux de la Grande-Bretagne et de la Hongrie.

    Dans un premier temps, ceux qui espèrent encore en l’avenir de l’Union européenne se sont réjouis. David Cameron qui s’était battu jusqu’au dernier moment contre cette nomination a dû céder devant l’obstination d’Angela Merkel, mollement soutenue par François Hollande. Cameron laisse planer désormais la menace d’un retrait de l’Union européenne. Quand on connaît le rôle qu’elle y joue en tant qu’ennemie de l’intérieur, au service constant des USA, nul ne regrettera la Grande-Bretagne. Restera à s’assurer que les nombreux fonctionnaires européens de nationalité britannique placés depuis les origines dans les institutions et y jouant le rôle d‘insiders, seront remplacés… Ceci paraît fort improbable.

    En dehors de cela, si Juncker est apparu comme le meilleur choix pour la Commission européenne, c’est bien parce qu’il n’existait pas d’autres candidats présentables aux yeux des conservateurs du parti démocrate européen (PDE) ayant acquis la majorité au Parlement. Sa désignation est le résultat d’arbitrages compliqués entre Conseil et Parlement : des socialistes soutenant un conservateur, et vice-versa. De ces marchandages devrait résulter le choix par le Parlement du socialiste Martin Schultz comme président. Le «socialisme» de celui-ci est très pâle, et difficile à distinguer, mis à part quelques questions relatives aux investissements publics, de celui des conservateurs.

    Quant à Jean-Claude Juncker, s’il est doté d’une forte personnalité (au contraire de son prédécesseur le caricatural Barroso), on oubliera difficilement qu’il a constamment encouragé la création au cœur de l’Europe d’un des plus grands paradis fiscaux au monde, le Luxembourg. Ceci pendant six ans comme ministre des Finances (1989-1995), puis dix-huit ans comme premier ministre et ministre des Finances (1995-2013). Il est de ceux qui par ailleurs ont le plus contribué à la dérégulation financière de l’espace européen et à la mise en place de politiques d’austérité dont tous les Etats européens souffrent encore, sauf l’Allemagne.

    Par ailleurs pendant huit ans président de l’Eurogroupe (2005-2013), il n’a en rien joué un rôle analogue à celui du président de la Banque fédérale de réserve aux Etats-Unis pour soutenir les politiques du gouvernement américain.

    Sous son égide, le Luxembourg, qui dispose en tant que membre du Conseil européen d’un droit de veto sur toutes les décisions relatives à la fiscalité et à la réglementation financière et bancaire européennes, n’a jamais rien fait pour s’opposer aux véritables diktats imposés à l’Europe par les intérêts financiers internationaux régnant à Wall Street et à la Cité de Londres.

    N’ayant jamais combattu en quoi que ce soit l’emprise de ces intérêts financiers, reprise et amplifiée par Washington, il y a tout lieu de croire qu’il ne s’opposera pas plus à eux que ne faisait son prédécesseur Barroso, ceci notamment à l’occasion des négociations sur le TTIP et sur le futur TISA dont on sait que la Commission s’obstine, sur les injonctions de Washington, à écarter les Etats européens (voir notre article http://www.europesolidaire.eu/article.php?article_id=1403&r_id=). Il ne fera rien non plus pour associer l’Europe ou l’euro à une éventuelle dédollarisation du monde que pourraient prochainement s’efforcer d’entreprendre les pays du BRICS.

    Bref, rien ne changera vraiment dans les perspectives offertes par l’Union européenne. Si encore la France avait en François Hollande (*) un chef d’Etat de la trempe de l’Italien Matteo Renzi, à eux deux, ils pourraient peut-être faire quelque peu évoluer le poids du socialisme en Europe. Mais il ne faut pas y compter.

    Jean-Paul Baquiast

    historien et homme politique français.

    28/06/2014

    Pour une Europe intelligente

    Europe solidaire.eu

    Note de la rédaction :

    (*) Selon Le Monde des 29 et 30/06/2014, Jean-Claude Juncker était à peine désigné pour la présidence de la Commission, quand François Hollande a réclamé, vendredi 27 juin, «une responsabilité importante» pour le commissaire français sous la forme d’une vice-présidence. Il a pour ce faire quatre poulains : l’ancien ministre des Finances Pierre Moscovici, l’ancien directeur général de l’OMS Pascal Lamy, l’ancien premier ministre Jean-Marc Ayrault et l’ancienne ministre Elisabeth Guigou.

    http://www.polemia.com/jean-claude-juncker-quel-message-pour-les-europeens/

  • A propos des sénateurs qui auraient accepté les ABCD de l'égalité

    Le blogueur Autheuil corrige :

    "Voilà donc que 10 sénateurs UMP se seraient déclarés favorables aux fameux "ADCD de l'égalité", un manuel scolaire contre le sexisme, que le gouvernement vient justement d'abandonner. Un rapport issu d'une mission parlementaire, qui vient de paraitre, se prononce en faveur de ces manuels. Là encore, la baudruche, trop belle pour être vraie, se dégonfle rapidement.

    Il faut savoir que les rapports parlementaires sont écrits par le rapporteur de la mission, et que les simples membres n'ont pas vraiment leur mot à dire. Affirmer ainsi qu'un rapport engage l'ensemble de la mission est formellement juste, mais dans les faits, il n'en est rien. La preuve, un rectificatif a été fait, à la suite de l'article, pour préciser qu'aucun des sénateurs UMP n'était présent lors de l'adoption du rapport, et on peut penser qu'ils ne l'avaient même pas lu.

    C'est tout le problème des missions parlementaires, composées d'un nombre important de membres, qui pour la plupart, n'ont qu'un intérêt limité, voire inexistant pour le sujet. Cela se voit lors des auditions, où très régulièrement, il n'y a guère de présents que le président, le rapporteur, et éventuellement un ou deux membres de la mission (sur un effectif théorique qui peut aller jusqu'à 15 ou 20 personnes). Un rapport parlementaire n'engage en général que son rapporteur..."

    Michel Janva

  • L'Etat condamné pour poursuites abusives contre un militant LMPT grâce au Petit Journal


    L'Etat condamné pour poursuites abusives contre... par alepout
     

  • Décapité le coq gaulois ? Que vive la France !

    Le  site du journal Les Echos  a publié le 2 juillet un dialogue entre  le député PS  Bruno Le Roux et l’ancienne patronne du Medef et dirigeante de l’Ifop Laurence Parisot. Nos deuxsommités ont sans surprise, à qui mieux mieux,   conspué Marine Le Pen et le FN, le « simplisme », la « démagogie » de son  programme, « ses idées folles et fausses ». « Il y a au FN une base de fachos, de racistes, d’antisémites (…). L’idée qu’il serait nécessaire de se replier est une forme de nationalisme qui conduirait au suicide s’il était appliqué » (Le Roux). Au regard des résultats proprement dramatiques de  la cogestion de la France par la droite et de la gauche euromondialistes depuis des décennies, nous serions  en droit d’attendre un peu plus d’humilité et de réserve… Même son de cloche du  calamiteux président du groupuscule socialo-trotskyste SOS racisme, Dominique Sopo. Un « pote » qui   réussi l’exploit d’être autant méprisé dans les banlieues plurielles qu’ignoré par le gaulois lambda.  Son psittacisme antinational lui vaut bien évidement   une assez large complaisance médiatique. Le quotidien  gratuit 20 minutes lui a de nouveau ouvert ses colonnes hier pour qu’il puisse  crier au retour des heures les plus sombres dans les mairies FN.  Faute d’arguments tangibles à l’appui de sa thèse,  et tapant toujours sur le même clou, il a donc débité pour l’occasion  sa formule fétiche qu’il ressert  dans tous ses entretiens : «  le FN n’est pas un parti normal, il distille des anormalités, petit à petit, et n’a pas renoncé à sa matrice de haine ».

     Affirmation que la version française du site new yorkais  slate (slate.fr), fondé par se parangons d’honnêtes hommes que sont  les journalistes  Jean-Marie Colombani, Éric Leser, Johan Hufnagel, et l’essayiste-plagiaire-économiste planétarien  Jacques Attali, fait régulièrement sienne.

     Aujourd’hui le site a mis en ligne un article commis par   l’avocat Jean Petrilli  et « l’Inspecteur général des affaires culturelles  honoraire » François Braize. Etait-il vraiment nécessaire de s’y mettre à deux ? Sans préjuger du talent respectif des deux auteurs, cepapier a au moins l’intérêt de rappeler que la tentation d’une interdiction légale d’un FN en pleine dynamique est plus que jamais présente au sein du Système.

     Nos Laurel et Hardy de la lutte contre le FN expliquent ainsi, l’antienne est connue, que « la préférence, ou priorité, nationale » défendue par le FN «  n’est ni la République, ni la France » (sic). « Le Front National est donc avec cet élément fondamental de son programme clairement hors des clous du pacte républicain ».«  La doctrine du Front National, est clairement, en droit strict, hors la loi et que les pouvoirs publics ont la possibilité juridique d’interdire ipso facto tout parti ou mouvement qui la prône » (…). Le droit français permet déjà, en droit strict, la dissolution du Front National », mais celle-ci apparaît en fait, concèdent-ils  « aujourd’hui impossible sans base constitutionnelle ».

     Aussi pour empêcher le FN d’arriver au pouvoir, éventualité faut-il le rappeler qui serai le fait de la volonté du  peuple souverain –un détail pour nos deux humanistes ?- « il faut  sceller un Pacte républicain dans la Constitution et l’imposer aux partis qui veulent concourir à l’expression du suffrage universel ».  Elaborer « une réforme de la Constitution », pour  se protéger « dans des conditions convenables » ( sic), des visées d’un parti  (…)  dont le programme n’est aujourd’hui pas conforme au Pacte républicain ».

     Un pacte qui inclurait  bien sûr  « la lutte contre le racisme et les discriminations », mais aussi des  « engagements fondamentaux internationaux en particulier vis-à-vis des étrangers présents régulièrement sur notre territoire (droit d’asile, regroupement familial) ». « Enfin, y serait aussi en bonne place l’objectif de construction européenne, qui deviendrait dès lors constitutionnellement irréversible d’un point de vue français en tant qu’objectif de paix et de développement économique et social pour notre pays »…

     Une  bel exposé d’esprit totalitaire tendant à empêcher « légalement » au nom des immortels principes d’une   république hors-sol, les Français de recouvrer la maîtrise de leur destin ; les défenseurs de l’identité et de la souveraineté nationales d’accéder au pouvoir et même de concourir aux élections !

     A la lecture de  cet article, qui annonce clairement la couleur (franchise dans l’exposé de la propagande mondialiste qui est aussi à porter au crédit de M.  Attali) nous revient à l’esprit l’éditorial  d’Eric Brunet au ton volontairement polémique et provocateur, paru  dans Valeurs actuelles le 16 juin dernier. Il   pointe  ce refus de la grandeur, du sursaut, ce fatalisme, cet aquoibonisme, cette frilosité, ce culte de la médiocrité qui sont  instillés, inculqués à nos compatriotes, plus ou moins sournoisement, par la caste politico-médiatique. Happé dans le maelstrom de la mondialisation, soumis à l’idéologie transnationale au nom du « sens de l’histoire », notre pays n’aurait d’autre  choix  que de confier à d’autres, à l’immigration planétaire et aux gauleiters atlanto-bruxellois,  le soin de sa destinée.

     « Hollande, écrit-il,  c’est la face émergée de notre médiocrité collective. Et je parie que le successeur que nous lui choisirons en 2017 sera du même tonneau que lui et moi : lâche et nul. Le problème de la France, c’est les Français. Nous sommes devenus un peuple de fond de tiroir (le quadragénaire français est le moins instruit d’Europe). Et un peuple de beaufs(nous sommes les plus gros consommateurs de McDo au monde après les Américains) ».« Hollande est moyen. Vous êtes moyen. Je suis moyen. C’est comme ça ! Dans l’ADN français, il n’y a plus un seul chromosome de Du Guesclin ou de Clemenceau.Nous ne sommes plus des conquérants, des héros, des résistants (…) . Nos héros sont morts et enterrés. Sans descendance. Et s’ils réapparaissaient demain, ils demanderaient à être déchus de la nationalité française ».« En fait, si nous sommes en train de couler démocratiquement, c’est parce que nous sommes tous des François Hollande. Et nous ne méritons pas d’autre avenir que celui que nous tricote ce président qui nous ressemble tant ».

     Alors, la France est-elle morte ? Le coq gaulois déjà  décapité continue-t-il  de courir encore emporté par son élan, avant de s’écrouler irrémédiablement ? Le FN, et c’est sa raison d’être, refuse cette idée affirme Bruno Gollnisch.  Non par esprit bravache, ni même pour faire Camerone,  mais au nom  de la certitude qui nous anime selon laquelle aux heures difficiles, la France, qui a souvent été au bord du précipice au cours de sa très longue histoire,  a toujours su trouver en   elle l’énergie providentielle pour  s’arracher à sa mort annoncéeOui la France n’est pas un pays comme les autres…

     Le constat de M.  Brunet, celui  d’une France frileuse, moisie, communiant dans la pathétique sociale démocratie,  la décadence libérale-libertaire, n’est que partiellement vrai. Certes,  les faiseurs d’opinion, les grands maîtres de la société du spectacle s’acharnent à lobotomiser les Français. La  pensée unique, dominante,  interdit  de dire que la France  a encore unavenir Français, que nos libertés, notre souveraineté  sont  nos biens le plus précieux.

     Mais nous faisons, nous au FN, le pari que  les  ressources, les grands talents, les qualités des Français, les  richesses matérielles,  morales, spirituelles aussi,  de notre peuple, de notre nation, de notre civilisation,   n’attendent  que d’être mises en forme, aiguillés,  portés  par un gouvernement  patriote pour renaître à la vie.

     Nous ne renoncerons pas à nous battre, à expliquer, à convaincre.  La rhétorique haineusequi s’abat sur l’opposition nationale, la crainte que nous inspirons  à nos adversaires sont autant de  preuves, parmi d’autres, que ce combat là n’est pas perdu et qu’il est légitime.   Que vive la France !

    http://gollnisch.com/2014/07/04/decapite-coq-gaulois-vive-france/

  • L’Occident tenterait de préparer une « révolution de couleur » en territoire russe

    Le gouvernement régional de Kaliningrad1 a communiqué ce jeudi qu’il s’inquiétait de l’afflux massif de jeunes Ukrainiens ayant probablement participé aux manifestations de l’hiver dernier à Kiev. « D’après les informations fournies par les organismes compétents, ces derniers mois, on observe  un afflux de jeunes gens qui arrivent dans notre région par la frontière avec la Pologne sans pouvoir expliquer le but précis de leur séjour. A ma connaissance, plusieurs ne se cachaient pas d’avoir été membres de l’Euro-Maïdan à Kiev. Selon les sondages, les prétendues aspirations séparatistes sont inexistantes dans la région. Mais en développant notre région, nous devons tenir compte de ce qui se passe dans les pays voisins. » a indiqué à la presse le vice-premier ministre de la région de Kaliningrad.

    Précédemment, le gouverneur de la région avait été encore plus explicite en déclarant qu’arrivaient par la frontière polonaise « de jeunes gens âgés de moins de 30 ans, musclés, sans parents et désireux de trouver du travail. C’est un secret de Polichinelle que les services spéciaux de l’Occident cherchent à organiser un Maïdan à Kaliningrad. »

    Ne mesurant pas l’ampleur de ce qui se passait dans son pays et n’osant pas maintenir l’ordre établi par la force, Viktor Ianoukovitch a eu la main molle et, par conséquent, a vite été balayé par la révolution. En cas de tentative de « révolution colorée » sur le territoire de la Fédération, les autorités russes seront vraisemblablement moins naïves et moins pusillanimes.

    Baudouin Lefranc

    1 Territoire russe enclavé entre la Pologne et la Lituanie, Kaliningrad -anciennement Königsberg- est un territoire conquis par la Russie au détriment de l’empire allemand en 1945. Königsberg fût au Moyen-Age un célèbre bastion des chevaliers teutoniques aux confins de la Prusse orientale.

    http://medias-presse.info/loccident-tenterait-de-preparer-une-revolution-de-couleur-en-territoire-russe/12364

  • Défense des ABCD de l'égalité : les syndicats font un bide

    Et oui, ça ne motive pas :

    "La manifestation unitaire en faveur des ABCD de l'égalité n'a pas fait le plein. Initiée par les syndicats (Fsu, sgen,Cgt, Sud), les parents de la Fcpe et les jeunes de l'Unesf, Unl, et Fidl, la manifestation a réuni une centaine de personnes devant le ministère le 2 juillet."

    Une centaine de personnes pour 9 associations, cela nous fait une moyenne de 11 personnes par association.

    Michel Janva

  • Le projet de loi espagnol sur l’avortement bientôt discuté

    Plusieurs dizaines de députés d’Europe et d’Amérique du Sud se retrouvent à Madrid jeudi 3 et vendredi 4 juillet au Parlement espagnol pour soutenir le projet de loi espagnol améliorant la protection de l’enfant à naître ainsi que les droits de la femme enceinte. Grégor Puppinck, directeur de l’ECLJ, a été invité à s’y exprimer. Une « déclaration de Madrid » devrait y être adoptée.

    « L’Action Mondiale des Parlementaires et des Gouvernants pour la Vie et la Famille », est à l’origine de cet important séminaire parrainé par le Parti Populaire (Partido Popular en espagnol, PP) et qui se tiendra dans l’enceinte même du Parlement. Ce sera l’occasion d’introduire le « Projet de loi sur la protection de la vie de l’enfant à naître et des droits de la femme enceinte »dont l’objectif est de revenir sur la libéralisation de l’avortement effectuée par le Gouvernement de M. Zapatero.

    Le Parti Populaire espagnol possède à présent la majorité absolue au Parlement. Cette loi pourrait être adoptée avant mi juillet.

    Le séminaire permettra à différentes personnalités de compétences pluridisciplinaires de souligner toutes les problématiques auxquelles le projet de loi tente de répondre. Le Dr. Nicolás Jouve s’exprimera sur l’aspect scientifique du commencement de la vie, et analysera les dernières données scientifiques sur la grossesse. Ana Martin, Docteur en médecine complètera le propos de ce dernier sur la question des soins palliatifs pédiatriques, tandis que le Professeur Christophe Tollefsen rappellera l’enjeu public général de l’avortement.

    Enfin le Dr. Grégor Puppinck mettra en perspective ce projet de loi avec les conventions internationales.

    L’ECLJ a déjà publié une analyse détaillée de ce projet de loi au regard du droit international, en le confrontant au droit en vigueur dans d’autres pays européens ainsi qu’à la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) (Document accessible en français ici). Il en ressort d’une part que ce texte ne viole aucune norme européenne ou internationale et d’autre part que tant les critiques des « pro-avortement » que l’optimisme des « pro-vie » sont excessifs.

    Le panel devant lequel ces intervenants s’exprimeront sera très riche : près d’une centaine de députés espagnols, mais aussi européens et d’Amérique du Sud seront présents (Argentine, Arménie, Chili, Equateur, El Salvador, Slovaquie, Espagne, France, République fédérale de Yougoslavie Macédoine, Hongrie, Italie, Mexique, Pologne, Portugal, Royaume-Uni et République tchèque).

    José Eugenio Azpiro, membre du Congrès espagnol et secrétaire général de l’Action Mondiale des Parlementaires et des Gouvernants pour la Vie et la Famille ouvrira ce séminaire avec Angel Pintado, sénateur et Président de cette organisation.

    Les organisateurs de l’événement prévoient l’adoption d’une déclaration qui pourrait faire date : « La Déclaration de Madrid », afin de la présenter aux députés espagnols.

    Au-delà du droit, ce projet de loi témoigne d’une nouvelle tendance politique en Occident tendant non plus à considérer l’avortement comme une « liberté et un progrès », mais comme une violence à limiter. Cela étant, l’application future de ce projet de loi demeure imprévisible et dépendra largement des discussions ainsi que des amendements des députés.

    Michel Janva

  • THÉORIE DU GENRE : NOS ENFANTS PLUS MENACÉS QUE JAMAIS

     

    Faire mine de reculer pour mieux sauter, telle est la tactique adoptée par Benoît Hamon, ministre de l’éducation, pour généraliser, sous un autre nom, ces ABCD de l’égalité, expérimentés par son prédécesseur et visant à inculquer la théorie du genre aux enfants des écoles maternelles et primaires.

    En créant et en étendant du primaire au secondaire son « plan d’action pour l’égalité entre les filles et les garçons à l’école », le ministre répond donc aux injonctions des LGBT, qui, manifestement, co-gèrent désormais l’éducation nationale avec les syndicats d’enseignants et de parents, tous lobbies qui n’ont surjoué l’indignation devant la prétendue reculade sur les ABCD que pour mieux aider le ministre à endormir les opposants à ce funeste projet. Du reste, Najat BelKacem a vendu la mèche : ce plan sera encore plus « ambitieux » que les ABCD... Les parents sont prévenus !

    Les professeurs des écoles seront formés à combattre les « préjugés » ou « stéréotypes » sexistes (et notés en conséquence ?) et une « mallette pédagogique [sic] » les aidera à convaincre leurs élèves, âgés de 2 à 11 ans !, que leur « genre » ne doit pas leur être dicté par des parents castrateurs — auxquels, du reste, il serait préférable de retirer la charge d’éduquer leurs enfants, comme le souhaitait Vincent Peillon... — ...mais par des intervenants LGBT ?

    En effet, la Commission nationale consultative des droits de l’homme (émanation de Matignon), le 27 juin, comme par hasard la veille de la « marche des fiertés » et trois jours avant la décision publique du ministre, a invité celui-ci à intensifier la lutte contre les « LGBTphobies » en milieu scolaire, notamment en y renforçant les interventions des LGBT.

    Nos enfants sont plus menacés que jamais !

    François Marcilhac - L’AF 2889

     

  • Ubuesque

    Parmi d'autres signataires, les sénatrice et député communistes Laurence Cohen et Marie-George Buffet s'alarment dans un communiqué de la "mort" du centre IVG de la maternité des Lilas. Elles en appellent à Marisol Touraine :

    "La volonté de l'ARS de transférer cet établissement au CHI de Montreuil est une solution totalement inadaptée. Cela signifie, en effet, la mort de la maternité des Lilas, et cela porterait un coup fatal au centre IVG."

    Quelle horreur, des bébés pourraient donc être sauvés ?

    Louise Tudy