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lobby - Page 1854

  • Projet de loi espagnol sur l’avortement : équilibrer les intérêts de la mère et de l’enfant

    Jeudi et vendredi 3 et 4 juillet se réunissaient dans l’enceinte du Parlement espagnol 150 représentants de 16 pays d’Europe et d’Amérique du Sud (Argentine, Arménie, Chili, Equateur, El Salvador, Slovaquie, Espagne, France, République fédérale de Yougoslavie Macédoine, Hongrie, Italie, Mexique, Pologne, Portugal, Royaume-Uni et République tchèque) en compagnie de députés espagnols à l’occasion d’une conférence organisée par« L’Action Mondiale des Parlementaires et des Gouvernants pour la Vie et la Famille » et parrainée par le Parti Populaire (Partido Popular en espagnol, PP). Ils y discutaient du nouveau  « Projet de loi sur la protection de la vie de l’enfant à naître et des droits de la femme enceinte » émis en décembre 2013 par le gouvernement espagnol et qui devrait être prochainement discuté par le Parlement. Celui-ci réforme la loi organique n°2/2010 sur « la santé sexuelle et reproductive et l’interruption volontaire de grossesse », largement critiquée, en particulier lors des manifestations de 2009 où un million de personnes avaient exprimé leur désaccord.

    Après le discours introductif du député espagnol et secrétaire général de l’Action Mondiale des Parlementaires José Eugenio Azpiro, avec Angel Pintado, sénateur et Président de cette organisation, le débat a fait intervenir divers professionnels. Un scientifique (Dr. Nicolás Jouve), un médecin (Dr. Ana Martin), un philosophe (Pr. Christophe Tollefsen) et le juriste Grégor Puppinck se sont exprimés.

    Grégor Puppinck, directeur de l’ECLJ (European Center for Law and Justice) à Strasbourg, a tout d’abord souligné le fait que, bien que reflétant une position encore minoritaire en Europe, ce projet de loi s’incrit parfaitement dans le cadre de la jurisprudence de la Cour Européenne des Droits de l’Homme (Strasbourg) et respecte de même toutes les normes européennes et internationales. De fait, nulle convention internationale ne créerait un droit à l’avortement. Le projet de loi espagnol propose au contraire de garantir le respect du droit à la vie dans le cadre des conventions internationales. Il a ensuite exposé comment l’avortement ne doit plus être considéré dans une perspective juridique unilatérale, mais bilatérale, et plus encore multilatérale.

    La notion de ‘droit à l’avortement’ doit être mise en cause car elle implique de considérer l’avortement comme un droit positif et subjectif unilatéral ne prenant en compte qu’un seul intérêt, celui de la mère. Une telle approche conduit à nier l’existence ou la valeur de l’enfant à naître contre lequel un tel droit s’applique. Ce fut la perspective dans laquelle s’inscrivait la loi espagnole adoptée par le précédent gouvernement. Cette approche unilatérale du droit à l’avortement est idéologique car elle est fondée sur la négation d’une parcelle de la réalité (l’enfant) et tend à y faire primer la volonté pure d’un tiers (de la mère). Comme toute approche idéologique, son application intégrale serait destructrice : s’il existait réellement un droit à l’avortement, il faudrait alors supprimer toutes les limites, et l’autoriser sans condition de délai.

     

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    Michel Janva

  • Entretien avec Emmanuel Ratier à propos de Manuel Valls et du coup d’Etat franco-français…

    Médias-Presse-Info pose quelques questions à Emmanuel Ratier…

  • Emeute du ramadan à Lyon

    Dimanche en fin d'après midi, des échauffourées ont eu lieu près de la place Bahadourian, où les familles faisaient leurs emplettes avant la rupture du jeûne du ramadan. 5 policiers en patrouille ont été pris à parti.

    Michel Janva

  • L'épidémie d'Ebola «hors de contrôle» selon MSF

    La Guinée, le Liberia et la Sierra Leone comptent «60 foyers actifs» de fièvre hémorragique en grande partie due au virus Ebola, aujourd'hui «hors de contrôle» et qui menace de se propager à d'autres zones, a indiqué lundi l'ONG Médecins sans frontières (MSF).

    Cette épidémie «est d'une ampleur sans précédent de par sa répartition géographique, de par le nombre de cas et le nombre de victimes», a affirmé MSF dans un communiqué reçu par l'AFP à Dakar.

    «60 foyers actifs ont également été identifiés dans ces trois pays», a ajouté MSF, sans préciser la répartition géographique de ces foyers.

    «L'épidémie est hors de contrôle. Avec l'apparition de nouveaux foyers en Guinée, en Sierra Leone et au Liberia, le risque d'une propagation à d'autres zones est aujourd'hui réel», a averti le docteur Bart Janssens, directeur des opérations de MSF.

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  • Les agences de mères porteuses utilisent la circulaire Taubira pour 'louer des ventres'

    Ce site de location d'utérus pour conception d'enfants donne toutes les indications pour violer la loi française et écrit notamment :

    "Nos mères porteuses accouchent toutes à la maternité d'État. Après elles font le document-déclaration chez le notaire (elles refusent ses droits parentaux en honneur des parents biologiques légitimes, selon l’article 123 du Code de famille), (au-dessus vous trouverez la formule en Français). Puis, l’état civil ukrainien prend leur certificat de maternité, (Extrait de la maison de naissance), aussi que la déclaration-renonciation chez le notaire, plus vos passeports et votre acte de mariage apostillé, pour finalement délivrer aux parents l’acte de naissance. Donc la mère porteuse ne figure plus en acte, seulement les parents de l’enfant. Voila comment l’enfant se déclare à votre nom."

    "Puis on vous traduit l’acte de naissance en francais, et on fait l apostille aupres de Ministere des affaires etrangérès à Kiev. Puis vous fixez le rendez-vous a l’ambassade de France a Kiev, et vous y reclamez un laisser-passer pour l enfant. Actuellement, vu l apparition du circulaire de Taubira, l’ambassade donne ce document vite (2-3 semaines maximum entre la date d’accouchement, et votre retour en France).Attention, le laisser-passer est un document qui vous permettra de rentrer légalement en France avec votre bebe, c’est a dire passer la frontiere. Ce n’est pas un document qui vous donne le droit de nationalité francaise. Au cas de necessite, on present les documents supplementaires a l’ambassade, au cas s ils le demanderont."

    Michel Janva

  • Cancer des enfants : de bons résultats qui gênent la "mafia pédiatrique"

    Dans l'affaire de l'hôpital de Garches, le docteur Nicole Delépine dénonce à la fois la "mafia pédiatrique", qui conteste ses méthodes (alors qu'elle n'a pratiqué aucune amputation en 30 ans pour le cancer des os, et son taux de guérison avoisine les 90%) et l'hypocrisie de l'Etat :

    "L’arrêt Mercier (1936) qu’elle cite à plusieurs reprises revient comme fil rouge du combat qu’elle mène depuis trente ans. « Le médecin ne s’engage pas à guérir mais à donner des soins. Des soins non pas quelconques, mais consciencieux, attentifs et conformes aux données de la science. »

    Mais cette éthique revendiquée semble déranger l’administration et d’autres médecins. « Le jour où l’on a dit qu’on sortait des essais thérapeutiques de l’EORTC (European Organisation for Research and Treatment of Cancer) pour appliquer d’autres méthodes publiées et certifiées, on est devenu des vilains petits canards, regrette-t-elle. Pourtant, on est l’un des rares services à n’avoir jamais eu de plaintes de patients en trente ans. » Une réputation sulfureuse qui s’étend au-delà des frontières de l’hôpital de Garches. Parfois les parents doivent braver des obstacles pour placer leurs enfants dans son service. « Quand j’ai prononcé le nom du Dr Delépine, on m’a dit que j’emmenais mon enfant dans le couloir de la mort et que j’étais un parent irresponsable », explique Sabrina, la mère de Llya, en rémission depuis un an et demi. Une autre mère d’ajouter : « Le médecin qui traitait ma fille m’a expliqué que Nicole Délepine était un charlatan qui ne soignait pas jusqu’au bout. Lorsque j’ai quand même quitté l’hôpital de Nantes, le juge aux affaires familiales m’a convoquée pour "mise en danger de la vie de ma fille". En fait, alors que je luttais pour sa santé, la plus grosse bataille a été contre l’administration », explique la mère d’Orlane, atteinte d’un cancer de la vessie, en rémission depuis 2007, sans avoir subi d’ablation de ses organes.

    [...] Cela fait donc trente ans que ses méthodes dérangent. Initialement à l’hôpital Hérold dans le XIXe arrondissement de Paris, le service a été menacé de fermeture en 1998, lors du départ du chef de service de l’époque, le Dr Desbois. Après trois déménagements, plusieurs manifestations et différentes révoltes des parents, l’histoire se répète. Aujourd’hui le service est à nouveau menacé de fermeture.

    « J’ai appris dans la presse la fermeture du service en raison de mon départ à la retraite. Mais je ne veux pas partir. Je préfèrerais claquer sur le terrain », s’amuse-t-elle. Même si elle partait, d’autres médecins pourraient reprendre le service. « L’administration oppose le fait qu’il n’y ait pas de médecins ici ; c’est du baratin absolu, s’insurge-t-elle. Ceux qui ont demandé leur mutation dans mon service n’ont pas été entendus », à l’instar d’Eléonore Djikeussi. Ce qui excède le docteur, c’est l’hypocrisie du procédé. D’un côté, on la félicite pour ses résultats, de l’autre on l’asphyxie en lui interdisant de recruter, ou en enlevant des lits, passés de 60 en 1986 à 10 aujourd'hui. [...]

    Les parents, eux, sont nombreux à louer l’efficacité de la méthode. Mais aussi la disponibilité du médecin et de ceux dont elle a su s’entourer ainsi que la chaleur et l’humanité qui règne dans le service. Ils sont 22 000 à avoir signé une pétition pour assurer sa survie. L’association Ametist s’est créée pour revendiquer les bienfaits des méthodes de Nicole Delépine. Une plainte contre X a été déposée par cette association de parents au tribunal de Nanterre pour « délaissement » d’enfants. Dimanche, certains d’entre eux étaient cloîtrés depuis plus d'une semaine dans la chapelle de l’hôpital, en grève de la faim, pour que le service reste ouvert et que le combat de Nicole Delépine soit entendu. [...]"

    Michel Janva

  • « En 14-18, l’utilisation des troupes coloniales comme chair à canon est une parfaite légende »

    En 2006, j'avais publié cette interview (à l'époque dans Libération ) avec l'historien Jean-Jacques Becker, à l'occasion de la visite du président Bouteflika à Verdun. Elle n'a rien perdu de son actualité. Spécialiste reconnu de la guerre de 14, Jean-Jacques Becker a publié de nombreux livres, dont une passionnante "La Grande Guerre. Une histoire franco-allemande" avec Gerd Krumeich. 

    Combien d'Algériens ont participé à la Première Guerre mondiale ?

    Il faut distinguer les Français d'Algérie, mobilisés comme tous les citoyens, de ceux qu'on appelait alors les "indigènes", c'est-à-dire les musulmans. C'est de ces derniers dont on parle aujourd'hui. Leur recrutement s'est fait uniquement sur la base d'engagements volontaires, même s'il a pu y avoir des pressions de notables. Au total, 180 000 Algériens se sont engagés dans l'armée française, essentiellement dans les régiments de tirailleurs. Le Maroc et la Tunisie ont fourni 80 000 hommes environ et l'Afrique noire 215 000. La participation globale des troupes coloniales a été d'environ 600 000 hommes. A cela, il faut ajouter les 120 000 travailleurs algériens embauchés dans les usines, qui constituaient la première vague d'immigration en France.

    Lire la suite sur Secret Défense...

  • La police affirme que Barbès « se transforme en Etat de non-droit »

    Dans les colonnes du Parisien, des policiers, presque tous sous couvert d’anonymat, livrent des témoignages accablants : le quartier du XVIIIème arrondissement de la Goutte-d’ Or à Paris, déjà classé en Zone de Sécurité Prioritaire (ZSP), est en passe de devenir une zone de non-droit.

    Des témoignages édifiants

    Le récit que font les policiers de certaines scènes qui se déroulent à Barbès est édifiant. Les témoignages se passent de commentaire : « Jeudi dernier, on est arrivé à une situation extrême » confie un policier. « Un contrôle sur une bagarre au couteau s’est terminé en révolte de rue. Les policiers ont dû dégoupiller une grenade de désencerclement afin de pouvoir rejoindre entiers leur voiture qui était à 30 mètres ! » poursuit le fonctionnaire de police. Un témoignage à peine croyable. Manque de moyen, sous-effectif… le commissariat du quartier de la Goutte-d’ Or, dans le XVIIIème arrondissement, est « au bord de l’implosion » selon le quotidien, qui précise que «plusieurs fois, le commissariat de la Goutte d’Or a dû diffuser au micro son appel à toutes les unités». Un policier a précisé : «200 policiers sur tout Paris ont été appelés à la rescousse. Samedi le quartier s’est à nouveau embrasé… »

    Unsa-Police déclare l’« état d’urgence »

    Le syndicat de policiers, Unsa-Police, dénonce une situation qui ne peut plus durer. Il diffuse depuis vendredi un tract « Etat d’urgence ! ZSP du XVIIIème »  pour dénoncer la situation. « Ce sont des voyous qui tiennent le quartier ».

    Le Parisien décrit des scènes étonnantes en plein Paris, où des « supermarchés à ciel ouvert » se tiennent dans ces quartiers. On peut y acheter drogues, mais aussi « vélos fraîchement volés »  ou encore des« vêtements de marque neuf à même le sol »… Le quotidien révèle aussi le contenu des procès-verbaux des derniers jours. Le constat est sans appel : « ils attestant de ce trafic et de la montée en violence du quartier ».

    La fin de l’article, là encore, se passe de commentaires. Un fonctionnaire de police témoigne que « jeudi dernier, certains policiers ont reçu la consigne de laisser tomber les contrôles des marchés à la sauvette ».

    Lu sur Valeurs Actuelles

    http://www.contre-info.com/

  • Crédit Lyonnais vs Laudate : nombreuses réactions

    Suite à la révélation de la christianophobie du Crédit Lyonnais par Le Salon Beige, les réactions se multiplient auprès de la banque :

    "« Depuis, j’ai reçu un grand nombre d’appels téléphoniques de soutien et de courriels », confie Vianney d’Alançon. Excédés par l’attitude du Crédit Lyonnais, plusieurs clients se sont ainsi rendus dans leur agence locale pour demander la fermeture de tous leurs comptes. « Plusieurs fois, on a confirmé à ces clients l’existence de cette charte déontologique et son incompatibilité avec une entreprise catholique », poursuit le directeur de Laudate. Le mouvement a pris une telle ampleur que plusieurs congrégations religieuses, et même l’économe d’un diocèse, ont décidé, eux aussi, de clore leurs comptes en banque

    Au Crédit Lyonnais, la tournure des événements commence à être prise au sérieux. Car en cette période de crise financière, les institutions religieuses s’avèrent être des clients précieux, du fait de leur stabilité et de leur fidélité. Vianney d’Alançon espère obtenir de plus amples informations lundi 7 juillet. Affaire à suivre."

    Michel Janva

  • Appareil génital féminin à louer : prostitution ou altruisme ?

    La jouissance de la partie basse (vagin) s’appellerait prostitution, et celui de la partie haute (utérus et ovaires) de l’altruisme rémunéré ! Tweeter 

    Le site d’informations médicales « Egora.fr » nous apprenait, fin juin, que des hôpitaux belges lançaient un site Internet, où les donneurs de sperme et d’ovocytes pourraient laisser des messages anonymes aux enfants issus de leurs gamètes, afin d’améliorer leur image de marque, et ainsi lutter contre la pénurie des dons.

    L’initiateur du site, lui-même issu d’un don de sperme d’après cet article, justifie son action par le fait qu’au Danemark et en Espagne, où la publicité est autorisée, il n’y a pas de manque de donneurs. Il oublie de préciser qu’en Espagne, (40% des dons d’ovules de l’union européenne), la « donation » est rémunérée, et les jeunes femmes qui participent à ce marché, de manière épisodique ou régulière, le font pour améliorer leurs fins de mois, comme l’affirme un article paru dans la presse espagnole en mai 2013 (MIA n° 1389)

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