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lobby - Page 1969

  • Hollande au CRIF : dîner de cons ?

    Une fois l’an, le Président et une bonne partie de son gouvernement vont se faire engueuler au traditionnel pince-fesses du CRIF.

    C’est une vieille antienne de la politique française : une fois l’an, le Président et une bonne partie de son gouvernement vont se faire engueuler au traditionnel pince-fesses du CRIF, « tribunal dînatoire », jolie formule d’Alain Finkielkraut, lâchée dans le dernier numéro de notre confrère Causeur, et relayée par Rony Brauman, qui en rajoute une couche : « Il est insupportable que le Premier ministre se justifie devant le CRIF de sa politique vis-à-vis de l’Iran ou du conflit israélo-palestinien. »

    François Hollande, donc, s’est vu sommé par les instances en question de décréter « l’antisémitisme » « cause nationale ». Pourtant, les mauvaises nouvelles seraient plutôt bonnes : « Baisse de 31 % des actes antisémites », Cukierman, Garcimore du CRIF dixit. Bref, République en pleine forme, mais tout de même un peu en danger, démocratie en péril et tout le toutim allant avec. On est habitué au bidule ; mais, à la longue, ça devient un peu pesant…

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  • Où en est l’enquête sur les protections maçonniques au sein de la police ?

    On aimerait savoir où en est l’enquête concernant Jean-Yves Adam, ce contrôleur général à la Préfecture de police de Paris (la PP) mis en garde à vue le 5 février dernier par l’Inspection générale des services judiciaires (IGPN), puis entendu le 7 février par un juge d’instruction.

    Il faut se souvenir que le Parquet de Paris a requis la mise en examen pour « corruption passive, violation du secret professionnel et banqueroute ».

    Or, Jean-Yves Adam est franc-maçon, membre de la Grande Loge Nationale Française (GLNF) sous le matricule 59022 (une intégration après une initiation à la Grande Loge de France) .

    Qui plus est, il occupe depuis décembre 2012 la fonction d’ « Assistant Grand Porte-Glaive » relative à la justice intra-maçonnique.

    Voilà qui met du piment dans l’affaire . D’autant qu’un haut fonctionnaire de la PP de Paris avait confié au Point.fr que Jean-Yves Adam avait pu échapper aux poursuites judiciaires pendant plusieurs années grâce « à ses amitiés fraternelles » .

    Mais depuis le 7 février, motus et bouche cousue. Pas un média du système ne semble avoir la moindre suite à divulguer. Le sujet serait-il trop explosif ?

    http://medias-presse.info/ou-en-est-lenquete-sur-les-protections-maconniques-au-sein-de-la-police/7215

  • La démocratie n’a pas besoin de seuil électoral

    « La masse des électeurs désinformés par l’Éducation nationale et les médias dominants reste majoritairement ignorante et surtout impuissante face à la confiscation en règle de la souveraineté populaire. »
    Un fidèle lecteur alsacien nous a fait parvenir un texte émis par l’association autonome alsacienne Unrsi Heimet, dont nous avons déjà publié une analyse qui traitait de la démocratie directe en Allemagne (voir Le grand malaise démocratique). Ce nouvel article concerne un sujet important qui n’a pas eu d’écho en France : la suppression par la Cour constitutionnelle de Karlsruhe du seuil électoral de 5% pour les élections européennes en Allemagne. L’auteur se livre à un parallèle entre les systèmes allemand et français. Même si les situations de part et d’autre sont encore imparfaites nos amis d’outre-Rhin semblent vivre une démocratie mieux adaptée que la nôtre. Voici l’article.
    Polémia
    En 2011, la Cour constitutionnelle allemande avait supprimé le seuil électoral de 5% pour les élections européennes. Jugeant que ce seuil portait atteinte à l’équité des règles électorales en laissant plusieurs millions d’électeurs allemands sans représentant au parlement européen, elle l’a décrété anticonstitutionnelle. Le seuil a atteindre pour obtenir au moins un élu passait donc de 5% à un peu plus de 1%. En effet, en l’absence de barre artificiellement imposée par le législateur, la barre naturelle, c’est-à-dire automatique, d’un scrutin proportionnel d’une circonscription électorale donnée est de 100 divisé par le nombre d’élus, en l’occurrence 100/96 soit 1,04% (et ce, sans tenir compte des ajustements dus aux voix attribuées aux listes n’ayant pas d’élus).
    La caste politicienne allemande, contrainte de mettre de l’eau dans son vin, réagit durant l’été 2013 en votant une nouvelle loi (dans le but de limiter les dégâts) qui créait un nouveau seuil électoral de 3%.
    Mais le 26 février 2014, la Cour de Karlsruhe a en toute logique réitéré son jugement de 2011, qui affirmait l’incompatibilité d’un seuil électoral aux élections européennes avec la constitution allemande, fût-il seulement de 3%. Dans son communiqué de presse, elle justifie sa décision comme suit : « dans les circonstances actuelles juridiques et factuelles, il n’est pas possible de justifier l’entrave grave aux principes de l’égalité électorale et de l’égalité des chances entraînée par le seuil de 3 % ».
    Si les jugements de la Cour constitutionnelle allemande de 2011 et de 2014 sont à nos yeux tout à fait pertinents et cohérents entre eux, on ne peut pas en dire autant de l’attitude de cette même Cour qui affirme par ailleurs que la barre des 5% aux élections fédérales (Bundestagswahl) et régionales (Landtagswahlen) n’est pas anticonstitutionnelle au prétexte qu’une nécessaire stabilité gouvernementale passerait avant la nécessité de règles électorales justes et équitables permettant au peuple et aux électeurs d’exprimer leurs choix démocratiques dans des conditions optimums.
    Ce déni de démocratie qui consiste à considérer que le but premier d’une élection n’est pas de permettre au peuple de s’exprimer convenablement, mais qu’il est au contraire de contraindre le peuple d’élire une majorité stable n’est malheureusement le propre des hommes en rouge de Karlsruhe mais bel et bien le fondement de l’esprit antidémocratique qui régit les régimes pseudo-démocratiques en Occident depuis de plus de deux siècles.
    Ce déni de démocratie se caractérise par des scrutins proportionnels fortement biaisés par des seuils électoraux trop hauts (en France 5 ou 10%) et des primes majoritaires (de 25 ou de 50%) qui transforment de fait nos scrutins proportionnels en scrutins majoritaires qui n’osent dire leur nom, puisque le propre des scrutins majoritaires est de favoriser le dégagement d’une majorité en rendant mécaniquement improbable ou anecdotique l’existence de petits partis. Mais cet esprit antidémocratique se caractérise surtout par les scrutins majoritaires (qui sont a peu près l’équivalent de scrutins proportionnels qui auraient des seuils de 50% !), qui sont des machineries électorales à enfermer l’offre politique en une stérile opposition droite-gauche, permettant toujours l’alternance mais jamais une véritable alternative. Il condamne l’électeur au choix cornélien du vote utile par défaut ou à la frustrante abstention (ce qui a en plus comme fâcheuse conséquence d’embrouiller et de fausser le jugement des électeurs sur les questions politiques).
    Le récent arrêt de la Cour Constitutionnelle allemande nous montre pourtant ce que devrait être un véritable scrutin démocratique : un scrutin proportionnel avec un seuil très bas, c’est à dire autour de 1%, qui permet très simplement à la quasi totalité des électeurs de pouvoir non seulement voter mais aussi de faire élire des représentants qui représentent correctement leurs idées politiques. L’esprit démocratique consiste à permettre une expression du peuple libre, juste, équitable et non faussée, et certainement pas à dégager à coup sûr une majorité stable. Le problème de la stabilité gouvernementale est une question digne d’intérêt, et les dictatures y répondront d’ailleurs toujours mieux que les démocraties. Mais la par ailleurs supposé garantie de la stabilité gouvernementale et la nécessaire stabilité d’un régime politique sont deux notions tout à fait différentes, contrairement à ce que voudrait nous faire croire les prétendus démocrates qui nous gouvernent et nous manipulent avec tant de cynisme et de dextérité.
    Mais revenons à l’élection du parlement de l’Union européenne le 25 juin prochain. L’UE impose à tous les États de l’Union des scrutins proportionnels et un seuil électoral de maximum 5%. Pourtant, en France, comme il y a 5 ans, le seuil électoral réel sera en moyenne autour de 10%. Comment cela est-il possible ?
    En fait, l’alchimie des ajustages des règles du jeu électoral permet bien des miracles pour l’oligarchie en place, comme en l’occurrence de transformer un seuil électoral de 5 en 10% ou de donner les apparences de démocratie à des processus électoraux plus que douteux qui ne méritent certainement pas d’être qualifiés de démocratiques.
    Avant l’élection de 2004, les élections européennes en France se faisait à partir d’une circonscription unique, ce qui permit en 1999 aux listes LO/LCR (5,18%, 5 sièges), FN (5,69%, 5 sièges), CPNT (6,77%, 6 sièges) et PCF (6,78%, 6 sièges) d’avoir les élus qu’ils méritaient d’obtenir en fonction du vote des électeurs, Bruxelles interdisant aux États membres de l’Union de créer une barre artificielle aux élections européennes de plus de 5%. En 2003 l’UMP a donc changé les règles du jeu électoral en créant 8 circonscriptions à la place d’une seule, ce qui permis de créer de fait une barre électorale naturelle d’environ 10% et donc de contourner la règle du jeu électoral imposée par Bruxelles. Par exemple la circonscription Est avec 10 sièges a une barre de 10%, celle de Massif central-Centre avec 6 sièges a une barre 16,6% et celle du Sud-Est avec 13 sièges une barre de 7,7%. Bien évidemment les bureaucrates bruxellois qui interdirent un seuil électoral « artificiel » de plus de 5% savaient très bien que celui-ci pouvait être aisément contourné en multipliant le nombre de circonscriptions de manière a créer de fait un seuil « naturel » ou automatique correspondant au degré de musèlement démocratique souhaité.
    L’important pour des systèmes pseudo-démocratiques comme les nôtres étant les apparences démocratiques, les véritables intentions démocratiques et leurs réalisations concrètes sont toujours âprement combattues sous des prétextes quelconques par les démocrates d’apparat qui nous gouvernent et qui ont de fait la mainmise sur les règles du jeu électoral. Seul de droit à l’initiative populaire permettrait par ailleurs d’inverser cette situation (en donnant la main au peuple, et non aux élus) et de transformer ainsi nos systèmes pseudo-démocratiques en véritables démocraties.
    En Allemagne, donc, après trois ans de débats, de querelles et de manœuvres politiciennes pour déterminer quel devait être le seuil électoral (5%, 1% ou 3%) aux élections européennes, la solution la plus démocratique (un seuil bas de 1%) a fini par s’imposer. En France, par contre, le déni de démocratie d’un seuil électoral beaucoup trop haut d’en moyenne d’à peu près 10% (suite à la manipulation de 2003 qui a fait passé le seuil de 5% à 10%) n’a que très peu d’écho dans la société et dans le débat publique. Alors que la question des règles du jeu démocratique est sciemment passé sous silence par l’oligarchie en place qui a parfaitement conscience de son importance décisive, la masse des électeurs désinformés par l’Éducation nationale et les médias dominants reste majoritairement ignorante et surtout impuissante face à la confiscation en règle de la souveraineté populaire.
    UH, 2/03/2014
    Source : Unsri Heimet.eu
    Titre original : Mehr Demokratie für Deutschland, selbstverständlich nicht für Frankreich (traduction littérale : Plus de démocratie en Allemagne, certainement pas en France)
    http://www.polemia.com/la-democratie-na-pas-besoin-de-seuil-electoral/

  • Les Black Blocs sont plus démocrates que La Manif Pour Tous

     

    Selon Renaissance catholique, suite au 2 poids 2 mesures dans le traitement policier et judiciaire des Manifs pour Tous et de l'émeute à Nantes :

     

    "Manuel Valls n’étant pas spécialement un farceur inconscient, ni sa collègue Taubira une gagueuse invétérée, il doit bien exister des raisons à ces faits, au premier abord incompréhensibles, et pourtant bien conformes à ce qu’est la démocratie moderne

    Le bon peuple croit que la démocratie c’est le pouvoir du peuple, par le peuple, pour le peuple, la volonté du peuple s’exprimant par les élections. Pieuses pensées propagées par les dévots de la religion démocratique mais en contradiction avec la manière dont sont accueillis par les « autorités morales » certains votes « non conformes » comme, par exemple, le Non au référendum sur la constitution européenne en France en 2005 ou la récente votation suisse sur la limitation des droits des immigrés dans la Confédération Helvétique. Il ne s’agit plus alors, selon la doxa médiatique, de « votes populaires » mais de « pulsions populistes » ce qui est tout autre chose… 

    Certains démocrates disons « primaires » se sont également étonnés de la facilité avec laquelle ont été passés par pertes et profits les renversements de gouvernements pourtant légitimes, plus ou moins démocratiquement élus, comme ceux de Mohamed Morsi en Égypte ou Viktor Ianoukovitch en Ukraine. Pourquoi certaines manifestations seraient-elles l’expression d’une réelle volonté démocratique et d’autres non ? Pourquoi le discrédit de Viktor Ianoukovitch devrait-il le contraindre à quitter le pouvoir alors que François Hollande se soucie de son impopularité comme de sa première maîtresse ? Les débats qui ont entouré le vote de la loi dénaturant le mariage nous donnent la réponse à ces questions.

    Pour la démocratie moderne, il n’existe rien au-dessus de la loi civile, expression d’une mystérieuse mais implacable « volonté générale ». « Non à une loi morale qui primerait la loi civile », déclarait Jacques Chirac en 1995, quelques jours après la promulgation de l’encyclique Evangelium Vitæ. La légitimité de ces lois civiles ne repose que sur le respect des normes juridiques de leur élaboration, qui en constitue la seule limite. Le « vrai démocrate » est ainsi anti-dogmatique par définition. Il refuse, logiquement, tout déterminisme sexuel, national, religieux, familial, national, ethnique… prenant acte, comme l’écrit Caroline Fourest, que « la loi naturelle est fasciste », actualisation du célèbre slogan « Ni Dieu ni maître ». Cette définition explique la complaisance dont, depuis ses origines, le communisme a bénéficié de la part des démocrates, fussent-ils chrétiens. La célèbre formule de Jean-Jacques Rousseau dans le Contrat social : « On le forcera d’être libre » s’éclaire alors d’un jour nouveau : libérer l’homme c’est l’arracher à tous les déterminismes et à toutes les identités. Retirer l’enfant à sa famille c’est donc, pour un démocrate conséquent, le libérer. Ainsi, Manuel Valls est-il très normalement, intellectuellement et pratiquement, plus proche des émeutiers d’extrême gauche avec qui il partage une commune vision de l’Homme Nouveau, fruit d’un constructivisme idéologique, que des tenants, plus ou moins conscients, de l’existence d’un ordre naturel indépendant de la volonté humaine et supérieur à elle.

    Les milices d’extrême gauche, ces Black Blocs, ne sont pas l’écume du changement de civilisation en cours. Elles en sont le bras armé comme, à un autre niveau, les élus socialistes de Jean-Pierre Michel à Erwann Binet, les magistrats du Syndicat de la magistrature, les journalistes du Monde ou de Libération, les membres du CESE, etc. Ces antifas casqués et bottés sont les enfants terribles de la gauche. Leur impunité n’est pas une négligence ou une faiblesse mais une connivence politique entre « vrais républicains » conscients que « ce qui constitue une république, c’est la destruction totale de ce qui lui est opposé » (Saint-Just)."

    Michel Janva

  • Le jour où La Manif Pour Tous 94 a obligé Taubira à passer par les cuisines

    Compte-rendu d'un participant à l'accueil du ministre hier à Créteil :

    0"Nous étions une vingtaine de LMPT 94 à être venus hier soir accueillir Mme Taubira au Palais des sports de Créteil. Nous avons attendu 3 heures et nous sommes repartis très déçus de ne pas l'avoir vue.

    Nous venons d'apprendre que cette dame est bien venue au meeting de M Cathala. Elle est arrivée vers 20h15 et repartie 1h après. Oui, mais elle a été obligée de passer par les cuisines et elle était folle de rage.

    D'autant plus furieuse qu'elle a su que nous étions 21 (chiffre officiel de la police... et pour une fois le chiffre paraît juste..) Comme elle nous connaît bien elle savait que nous n'avions pour armes que nos dangereux drapeaux bleu, blanc, rose, nos sifflets et nos trompes... mais surtout la vérité de notre côté.

    Finalement, nous n'avons pas eu le plaisir de la voir passer devant nous mais ce matin nous avons le bonheur d'apprendre que nous avons "pourri" le meeting PS, fait peur (!) à un certain nombre d'officiels qui ont donc obligé Taubira à passer par les portes dérobées, fait enrager Taubira...et les militants PS qui, eux, sont passés par la grande porte nous ont tous vu, mais ils n'étaient que 450 dans une salle de plusieurs milliers...

    Donc réjouissons-nous, c'est une opération réussie.  ONLR et on recommencera !"

    Michel Janva

  • Allez vous faire voir !

    Ancien tennisman, ancien mannequin pour slip, militant socialiste et piètre chanteur de mauvaise variétés -encore étrillé dernièrement par les amateurs de reggae pour ses reprise indigentes de standards de ce genre musical-, Yannick Noah vient de commettre une nouvelle « chanson » contre le FN. A quelques semaines des municipales, un PS de plus en plus boboïsé, hors-sol et déconnecté du pays réel fait donc appel à «Yannick» dans l’espoir de grappiller ici ou là quelques voix. Dans les faits, ce clip, appel à la « tolérance » -« ma colère n’est pas un front. Elle n’est pas nationale» (sic)- dans lequel apparaissent Eric Cantona, Cali, Chantal Lauby ou Grand Corps Malade, ne peut que conforter dans leurs opinions celles et ceux qui sont agacés par les leçons de morale mal placées du show-biz. A croire également que M. Noah n’a pas apprécié le fait que le tribunal correctionnel de Paris ait relaxé le 25 juin dernier Marine Le Pen qui l’avait qualifié « d’exilé fiscal »…

    Mardi soir se tenait aussi au Pavillon d’Armenonville à Paris le 29éme dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), présidé par Roger Cukierman, dont François Hollande était l’invité d’honneur. Celui-ci a réuni 800 personnalités, dont de nombreux ministres, hommes et femmes politiques de l’UMPS et du centre. Manuel Valls, quand même, était bien évidemment présent comme il était aussi à celui organisé par l’antenne toulousaine de cet organisme jeudi dernier. Quel appétit !

    La présence au raout d’une organisation clairement communautariste, d’élus se définissant comme « républicains» est toujours un sujet d’interrogation. D’autant que le Crif n’est pas, très loin s’en faut, « représentatif » de la majorité des Juifs de France. L’ancien président du Crif, Richard Prasquier, l’indiquait d’ailleurs sans ambages dans le magazine Actualité Juive en mai 2013 : «Non, le CRIF ne représente pas « tous » les Juifs. Il représente ceux qui se sentent représentés par lui, d’où qu’ils viennent ». A la vérité, ça ne fait pas grand monde.

    Si selon les propres chiffres d’un organisme interne, le Service de protection de la communauté juive (SPCJ), le nombre d’actes antisémites aurait chuté de 31 % en 2013, Roger Cukierman ne s’est pas arrêté sur cette bonne nouvelle. Il a tenu, comme à son habitude, un discours alarmiste et anxiogène… qui est la raison d’être du Crif. Il a demandé à M. Hollande que la « lutte contre la propagation de la haine» soit élevée au rang de « cause nationale ». « La bête immonde est, hélas, bien présente, aujourd’hui, en France», a-t-il insisté, évoquant certains slogans entendus dans les rangs de la manifestation Jour de colère le 26 janvier à Paris (« Crif dehors, la France n’est pas à toi »).

    Comme l’ont fait ses prédécesseurs, M. Cukierman a demandé qu’Israël soit admis «dans l’Organisation de la francophonie financée par le contribuable français » et que «la France se démarque du reste du monde et reconnaisse Jérusalem comme la capitale (de l’Etat hébreu)».

    C’est devenu aussi un rituel, il a tenu à dénoncer symétriquement, une « extrême gauche » pro-palestinienne dont «l’antisionisme (serait le) nouvel habit de l’antisémitisme »… et la montée en puissance des intentions de vote en faveur du Front National. Non content d’attaquer de manière violemment diffamatoire Bruno Gollnisch dans les colonnes de Var-Martin il y a quelques semaines, le patron du Crif a récidivé.

    Il a décrit hier le FN comme un Mouvement abritant en son sein « (une) cohorte d’antisémites, de vichystes et de négationnistes réfugiés derrière sa dirigeante, attentive à ne pas commettre d’impair ». Là aussi ce type de propos répétés ad nauseam à quelques semaines d’échéances électorales importantes, visant bien maladroitement à influer sur le vote des Français, ont été comme tels farouchement applaudis par les politiciens présents.

    Une maladresse qui inquiète de nombreuses figures médiatiques comme Alain Finkielkraut, qui juge que le rendez-vous annuel du Crif relève du «tribunal dînatoire», d’une « convocation du gouvernement ». A l’autre bout de l’échiquier politique, l’élue EELV et universitaire Esther Benbassa, dresse le constat des raisons troubles du « succès » des rendez-vous du Crif « qui est perçu comme un lobby (…) par les politiciens. Et considéré comme tel, il l’est bien, un lobby, en fait. Ceux qui s’agglutinent à son dîner croient vraiment qu’il joue un rôle important dans la machine électorale. On y vient à la pêche aux voix juives, et pour être adoubé par des juifs dont l’influence serait déterminante, en raison de la place qu’ils occupent, ou sont censés occuper, dans la société française». L‘antisioniste, homme de gauche et ex président de Médecins sans frontières, Rony Brauman, tombe lui aussi d’accord avec la journaliste «réac» Elisabeth Lévy pour estimer que le Crif est perçu comme une « seconde ambassade d’Israël ».

    La confusion intellectuelle, matinée de mélange des genres et d’intérêts boutiquiers semblent servir de mauvaise boussole à ce Crif qui au final, n’est pas plus malhonnête que les représentants du pouvoir politico-médiatique qui y font la queue pour s’y faire (bien) voir.

    Un exemple nous en a été donné avec la polémique suscitée par les propos de Paul-Marie Coûteaux. Le président de Souveraineté, Indépendance et Libertés (Siel), allié au FN au sein du Rassemblement Bleu Marine, candidat du RBM dans le VIe arrondissement de Paris, s’est inquiété sur son blog le 25 février, de l’arrivée en masse de Roms dans la capitale. Un pseudopode du PS, SOS racisme, a dénoncé lundi des « propos immondes» et annoncé un «dépôt de) plainte dans les prochains jours », au «regard de la gravité et de l’abjection de cette prose antirépublicaine».

    Dans les faits, Paul-Marie Coûteaux décrivait «la rage que (lui) donne le spectacle désolant de ces femmes, de ces enfants, et quelquefois de ces familles entières qui, dans un état d’abandon indescriptible, parsèment l’arrondissement, l’amochent de part en part, et rompent le charme de la moindre promenade ».

    « (…) Ces nomades ne répondent-ils pas aux grandioses anticipations de ce vieux futuriste de Jacques Attali, qui, voici vingt ans, faisait du nomadisme l’horizon prometteur d’une humanité neuve. Il est beau de voir que cela finit sur le trottoir à faire la manche devant les distributeurs de banques…(…) . Mais que peut faire M. le Ministre de l’Intérieur – à part concentrer ces populations étrangères dans des camps, où la vie serait sans doute si peu conforme à ce qu’elles escomptaient du voyage qu’elles préféreraient déguerpir d’un territoire aussi inhospitalier ».

    Le mot « camp » employé le président du Siel, chargé de lourdes réminiscences , a été utilisé contre lui pour instrumentaliser la campagne que l’on imagine. M. Coûteaux a immédiatement exprimé sur son blog son « regret que toute solution légale (ne soit) pas possible. La solution légale serait d’avoir d’urgence une réunion européenne pour avoir une suspension générale de l’application de Schengen».

    «Si le mot camp a été mal interprété, je le regrette (…). Je suis catholique, je ne suis pas au Front National, je suis gaulliste. Comment voulez-vous que je demande l’érection de camps de concentration en 2014 ? Si le mot camps que j’ai utilisé connote ces camps-là, alors oui je regrette de l’avoir utilisé» a-t-il précisé

    Rassurons encore les exégètes mal intentionnés des propos en défense de Paul-Marie Coûteaux qui peuvent là aussi prêter à confusion : nous aussi adhérents, militants, cadres historiques et autres non gaullistes du FN, nous n’avons jamais demandé  « l’érection de camps de concentration»!

    Cette polémique, pour futile qu’elle soit, apporte en tout cas la preuve que même en étant non adhérent mais simple allié du FN, même en prenant soin de s’en démarquer, on n’échappe pas à la diabolisation, à la police de la pensée et de l’arrière pensée, à la malveillance des interprétations.

    http://gollnisch.com/2014/03/06/allez-vous-faire-voir/

  • Cukierman: la lutte contre l'antisémitisme et l'antisionisme doit être une "cause nationale"

    Antisémitisme à l', antisionisme à l': le du Crif Roger Cukierman a appelé mardi soir François Hollande à mobiliser la France contre ces deux fléaux en en faisant "une cause nationale".
    "Il faut attaquer très tôt la propagation de la haine", a expliqué Roger Cukierman lors du dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France.

    "On ne naît pas antisémite, on le devient, par bêtise, par ignorance, ou par préjugé"
    "Faites-en une cause nationale !", a-t-il imploré François Hollande, en appelant à un rassemblement, le 19 mars à Paris,

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  • Mis en examen pour avoir dénoncé les arrestations arbitraires

    Chers amis,

    Vous aviez été nombreux, à l'automne dernier, à vous mobiliser pour soutenir le Salon Beige attaqué sur plusieurs fronts judiciaires et médiatiques.

    Pendant plusieurs mois, nos adversaires nous ont laissé en paix.

    Naturellement, nous n'escomptions pas que cette paix serait durable et nous en avons profité pour organiser notre résistance et notre riposte. J'aurai l'occasion, prochainement, de vous tenir informé sur ce point car les choses progressent mieux encore que je ne l'espérais.

    En attendant, c'est la justice qui a repris l'initiative.

    Mardi 4 mars, j'étais, en effet, convoqué au Tribunal de grande instance de Paris, avec mon avocat Me Triomphe, où j'ai reçu une notification de ma mise en examen pour diffamation à propos de ce post.

    Est-il besoin de préciser que j'assume entièrement la responsabilité de la publication de ce photo-montage humoristique et que je persiste et signe dans mon refus résolu à approuver les arrestations et autres procédures arbitraires qui ont fleuri l'année dernière ?

    J'espère bien que ce procès pourra être une tribune pour protester contre les méthodes iniques de la police politique de Manuel Valls.

    En attendant, je compte sur vos prières. Avec votre soutien, nos adversaires comprendront peut-être enfin que, décidément, NOUS NE LACHERONS RIEN, JAMAIS !

    Guillaume de Thieulloy

    Le Salon Beige

  • Farida Belghoul appelle à la mobilisation générale pour les JRE - Mars 2014