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lobby - Page 1968

  • Valls atteint de paranoïa ?

    Espionnage de La Manif pour tous : une « affaire politique » selon ses dirigeants.

    Les responsables du mouvement d’opposition au mariage pour tous ont appris avec stupéfaction les révélations du Figaro sur Anna, cette jeune Russe sommée par la police de surveiller La Manif pour tous. Ils demandent des explications au gouvernement.

    Les responsables de La Manif pour tous se sont dit « choqués », mercredi 5 mars, après les révélations du Figaro sur l’espionnage du mouvement par une étudiante russe en échange de la promesse de sa naturalisation. « J’ai découvert avec effroi que notre pays pouvait contraindre une jeune femme, en grande détresse, à donner les noms, adresses et situations personnelles de ses camarades de classe ayant participé à une manifestation légale », a dénoncé François-Xavier Bellamy, maire-adjoint à Versailles, à qui l’étudiante est venue confier en premier cette affaire. « La France, pays des droits de l’Homme et terre d’accueil, a traité Anna comme si elle était un bandit », a fustigé la présidente Ludovine de la Rochère. « Notre pays donne des leçons au monde entier, et aujourd’hui il est pris en flagrant délit de dévoiement de ses services de police en police politique », a renchéri l’élu versaillais, soutien de la première heure de La Manif pour tous.

    Malgré l’annonce par le ministère de l’intérieur de la saisine de l’inspection générale de la police nationale « afin de recouper avec la plus grande précision les faits rapportés, qui remontent à septembre 2013 » et de vérifier « les conditions de conduite de l’enquête individuelle de naturalisation », La Manif pour tous a indiqué qu’elle mettait ses avocats à disposition de la jeune étudiante russe et n’excluait pas de poursuivre l’État en justice. « Nous ne nous contenterons pas d’une condamnation, nous voulons savoir qui a donné les ordres », a déclaré Albéric Dumont, coordinateur de La Manif pour tous. « Les fonctionnaires de police des Yvelines (où Anna a été entendue, NDLR) sont des hommes compétents et sérieux. S’ils ont agi avec des méthodes dignes de l’antiterrorisme, c’est parce qu’ils en ont reçu l’ordre », affirme François-Xavier Bellamy. « La saisine de l’inspection générale ne doit pas être une façon pour le ministre d’échapper à sa responsabilité. Cette affaire est une affaire politique, qui touche à notre conception de la démocratie », a poursuivi l’élu versaillais.

    Famille chrétienne

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Valls-atteind-de-paranoia

  • Référendum sur l’immigration : manifestation à Paris dimanche 9 mars

    Référendum sur l'immigration : manifestation à Paris dimanche 9 mars

    07/03/2014 – PARIS (NOVOpress) – Le Bloc identitaire, aux côtés de Résistance Républicaine et Riposte Laïque, appelle à manifester à Paris dimanche 9 mars pour « référendum sur l’immigration », à l’image de celui qui s’est déroulé en Suisse il y a peu.

    Dans son communiqué, le Bloc identitaire annonce le soutien de plusieurs personnalités, telles l’homme politique suisse Oskar Freysinger, qui a fait savoir qu’il ferait son possible pour être présent : « soutien de taille quand on sait que le conseiller d’État du Valais est l’un des principaux artisans de la victoire du Oui dans le référendum pour l’arrêt de l’immigration massive en Suisse. » Jacques Bompard, député-maire d’Orange, auteur d’un projet de loi avec Gilbert Collard sur la possible organisation, en France de référendums d’initiative populaire, a également fait connaître son soutien à la manifestation.

    L’écrivain Renaud Camus, l’inventeur du concept du “Grand Remplacement”, Fabrice Robert, président du Bloc identitaire mais aussi Paul-Marie Coûteaux, président du SIEL et Administrateur du RBM (Rassemblement Bleu Marine) prendront la parole. Par ailleurs, Philippe Martel, tête de liste FN-RBM pour le 18ème arrondissement de Paris et Fabien Engelmann, ex-délégué CGT et tête de liste FN pour les élections municipales à Hayange seront aussi présents lors de ce rassemblement.

    http://fr.novopress.info/

  • Genre et développement, c'est la politique étrangère de la France

    MAnne-Marie Descôtes, directrice générale de la mondialisation au ministère des affaires étrangères, estime que l'idéologie du genre, ainsi que les questions de santé sexuelle et reproductive (i.e. contraception et avortement), sont essentielles au développement.

    "Remettre la question du genre au cœur du développement est donc un vrai défi et surtout un travail de longue haleine, qui relève de la culture du changement, et qui nécessite la mobilisation de tous. Nous y travaillons au ministère des Affaires étrangères car l’agenda international des deux prochaines années s’avère particulièrement chargé sur les questions de l’égalité femmes-hommes avec notamment le 20e anniversaire des deux conférences du Caire et de Pékin."

    Michel Janva

  • La Fondation Bertelsmann à l’origine du projet constitutionnel européen

    La rédaction du Traité modificatif, en application des décisions du Conseil européen des 21, 22 et 23 juin 2007, a permis aux européistes de remettre la Constitution sur les rails après les “non” français et hollandais en 2005 , la bête qui semblait morte a repris forme, pareille à un phénix, suite aux travaux de Lisbonne durant l’été 2007 (traité de Lisbonne). En effet, passé le désarroi parmi les autorités européistes, un véritable effort de relance du projet a été engagé. Dans cette affaire, la Fondation Bertelsmann a joué un rôle décisif.
    La Constitution européenne en 2009 !
    Cet institut a une double casquette. C’est d’abord un empire des médias, de la grande presse et de l’édition. Ainsi, la chaîne de télévision M6, la radio RTL ou encore la plus grande maison d’édition américaine Ramdom House sont contrôlées par la Fondation Bertelsmann. C’est aussi un think tank (“institut de recherche”) fournissant clefs en main des documents au gouvernement de Berlin – peu importe son étiquette politique – traitant essentiellement de trois domaines : la construction européenne, le partenariat transatlantique et les relations avec les pays du Proche-Orient. Dans le cas de l’Europe, cette fondation a su activer son réseau de relations en faveur du Nouvel Ordre mondial.
    Le renouveau du traité constitutionnel a pris forme sous l’impulsion d’une commission du Parlement européen. Celui-ci chapeaute en tout vingt-cinq commissions, dont les thèmes d’études sont variés. Certaines conditionnent en priorité l’évolution générale de l’Union ; c’est le cas de la commission des Affaires constitutionnelles, qui a vu le jour le 16 décembre 2005, et qui traite du processus d’intégration européenne ou encore de l’adaptation institutionnelle suite aux négociations d’élargissement. Elle est donc compétente sur le sujet clef qui nous intéresse. Son rapport a été approuvé à une large majorité par le Parlement européen le 19 janvier 2006 avec 385 voix pour, 125 contre et 51 abstentions. Comme l’affirme sans ambages ce document, le Parlement européen « demande qu’en tout état de cause, tous les efforts soient accomplis pour garantir que la Constitution entrera en vigueur en 2009 ».
    Les canons de la pensée européiste
    Pour obtenir ce résultat, la Fondation Bertelsmann a utilisé Jo Leinen, le président de cette Commission, qui s’est lui-même appuyé sur deux rapporteurs répondant parfaitement aux canons de la pensée européiste, Johannes Voggenhuber (par ailleurs vice-président de la commission) et Andrew Duff. Elmar Brok, président jusqu’en 2007 de la commission des Affaires étrangères du Parlement européen et allié proche de la Fondation Bertelsmann, appartient également à cette commission en tant que suppléant. Nous fonctionnons donc en circuit idéologique fermé...
    Johannes Voggenhuber est membre du parti Verts - Alliance libre européenne, dirigé en 2007 par Daniel Cohn-Bendit (membre lui aussi de la commission des Affaires constitutionnelles) et Monica Frassoni (membre suppléant). Ce parti est entièrement acquis au principe d’une Europe politiquement unie selon des principes fédéralistes et ethno-régionalistes.
    Le parcours d’Andrew Duff (Groupe Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe) révèle de nombreuses activités au sein d’organismes promouvant un Nouvel Ordre mondial. Signalons entre autres son engagement au sein de l’institut anglais Federal Trust, dont les travaux préfigurent de plus en plus l’avenir de l’UE : dévolution et gouvernement régional au Royaume-Uni, gouvernance mondiale. Auprès d’Elmar Brok, il s’est engagé au sein de la Fondation Bertelsmann dans différents travaux d’élaboration d’un projet de constitution européenne en 2002. Sous la houlette de Claus Giering, ils ont abordé tous les deux toute une série de sujets comme la Charte des Droits fondamentaux, les finances, l’organisation et les compétences du Parlement européen, du Conseil de l’Europe, du Conseil des ministres ou encore du rôle des parlements nationaux.
    Des innovations dans le traité
    Parmi ses activités en faveur de l’unité politique de l’Europe, la Fondation Bertelsmann organise depuis 1999 la Sommerakademie Europa (l’Académie d’été Europe). L’objectif déclaré de ces réunions est d’élaborer des documents de travail sur lesquels les intervenants s’accordent en vue de les “injecter” d’une certaine manière au sein des instances européennes. Il ne faut pas s’étonner de relever, lors des activités de la Sommerakademie du 22 au 26 août 2005, les interventions de Jo Leinen et du député allemand CDU au Bundestag Peter Altmeier. Ces politiques ont rappelé que la crise résultant du vote négatif franco-hollandais ne pouvait être surmontée qu’en apportant des innovations au projet de constitution européenne, c’est-à-dire en améliorant le processus les liens multiples qu’elle peut nouer, il faut parallèlement évoquer Europa-Union Deutschland (Europe-Union Allemagne). L’origine de cet institut remonte au Congrès de Bâle de 1932, organisé sous l’égide de la Paneurope, et même à une initiative prise en 1923 par Richard de Coudenhove-Kalergi. Europa-Union vit le jour le 24 juin 1934, prônant une unité fédérale de l’Europe. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, en décembre 1946, fut créée Europa-Union Deutschland en se référant au document phare de Europa-Union, le programme de Hertenstein du 21 septembre 1946. Par la suite, plusieurs présidents se sont succédé à sa tête comme Egon A. Klepsch, ou encore Hans-Gert Pöttering, celui-ci ayant déjà remplacé celui-là à la tête du Parlement européen. Ainsi s’esquissent les premières connexions de ce vaste réseau constitutionnel européen. En effet, parmi les membres du Praesidium de Europa-Union Deutschland, nous trouvons deux personnages susmentionnés : Peter Altmaier et Jo Leinen.
    “Se rapprocher du citoyen”...
    On peut dater la volonté de relance du projet de constitution européenne. Europa-Union Deutschland l’a affirmé : « Le Praesidium de Europa-Union s’est prononcé, lors de sa session du 1er juillet 2005 à Berlin, pour une continuation du processus constitutionnel européen et a souligné qu’une constitution pour l’Europe élargie constituerait un progrès significatif. Toutefois, au vu de la crise actuelle après les référendums négatifs français et hollandais, l’UE ne devrait pas continuer à agir comme auparavant. Les problèmes et soucis des citoyens et des citoyennes doivent être pris au sérieux, la stratégie de communication se doit d’être améliorée à tous les niveaux ; enfin, l’UE doit dans sa législation se rapprocher du citoyen. »
    L’action d’Elmar Brok, président d’Europa-Union depuis 1999, est déterminante. Ses liens avec la Fondation Bertelsmann sont solides, puisque son curriculum vitae révèle qu’il a été le premier vice-président de Media development chez Bertelsmann..
    L’ancien projet Giscard a donc été reformaté sous l’appellation fallacieuse de Traité modificatif. L’ancien président de la République française ne s’y est pas trompé en affirmant dans Le Monde (26 octobre 2007) : « Les outils sont exactement les mêmes, seul l’ordre a été changé dans la boîte à outils. » En effet, on retrouve dans le nouveau traité la personnalité juridique, la supériorité du droit européen sur les droits nationaux, un ministre des Affaires étrangères appelé « Haut Représentant », etc. Rien ne semble pouvoir arrêter la machine infernale. Il faut croire et espérer que le renouveau de la France passera par la Gesta Dei per Francos.
    Pierre Hillard L’Action Française 2000 n° 2736 – du 15 au 28 novembre 2007
    * Pierre Hillard publie au cours de ce mois de novembre 2007 La Marche irrésistible du Nouvel Ordre mondial, aux éditions F.-X. de Guibert.

  • « Le Martyre du Kosovo » de Nikola Mirković

    « Les Serbes résiduels n’y constituent plus qu’une infime minorité assiégée et menacée de disparition résultant d’un véritable “nettoyage ethnique” ».
    Il n’est question que de la Crimée et de son séparatisme qui, encouragé par le Kremlin, provoque l’indignation de toutes les chancelleries occidentales. « Il faut que l’Europe soit très ferme », déclare Laurent Fabius cependant que Washington réclame l’envoi « immédiat » d’observateurs de l’OSCE (Organisation pour la coopération et la sécurité en Europe) pour « veiller au respect de l’intégrité territoriale » de l’Ukraine. Et si l’on reparlait du Kosovo, foyer national arraché à la Serbie par les mêmes Occidentaux qui y tolèrent parfaitement les persécutions infligées à ses occupants légitimes, désormais ultra-minoritaires, et sa transformation en plaque tournante de tous les trafics, y compris la traite humaine ?
    Ignorance crasse ou omerta, les médias, qui, aujourd’hui, félicitent le président Obama et son secrétaire d’Etat John Kerry pour leur fermeté vis-à-vis de la Russie menacée de sanctions économiques si elle ne met pas immédiatement un terme à ses menées en Crimée, semblent avoir oublié comment les Etats-Unis d’Amérique, nonLivre contents de s’être emparés de la Californie et du Texas hispaniques, suscitèrent une insurrection armée dans la province colombienne de Panama, qui fit bientôt sécession et devint indépendante, puis chassèrent les Espagnols de Cuba en 1898 à la faveur d’une provocation annonçant Pearl Harbour et les armes de destruction massive attribuées à l’Irak. De la vieille histoire ? Certes, mais l’invasion américaine, intervention la plus importante depuis la Guerre du Vietnam, sur l’île antillaise de la Grenade, indépendante depuis 1974 et où les intérêts nationaux états-uniens n’étaient nullement menacés, ne date, elle, que de 1983.
    Une partition plébiscitée : celle de la Serbie
    Quant à l’éventuelle partition de l’Ukraine, que redoutent tant nos démocrates qui, dès le 25 février, y mettaient un veto formel, elle a un précédent plus récent encore : celle de la Serbie, amputée du Kosovo (que, dans les années 1970, on appelait encore Kossovo, traduction du cyrillique Kocobo, avant que ne prime la graphie anglo-saxonne), proclamé indépendant le 17 février 2008 par le toujours premier ministre Hashim Thaçi avec la bénédiction de la « communauté internationale » et sous la protection de la KFOR, force d’interposition otanesque.
    Le Martyre du Kosovo, titre de l’indispensable livre du Franco-Serbe Nikola Mirković *, dure maintenant depuis plus de six siècles. Depuis ce jour de juin 1389 où, à Kosovo Polje, le Champ des merles, les armées du prince Lazare furent défaites par celles du sultan turc Murat Ier. En quelques décennies, cette « Vieille Serbie » riche et prospère, sur laquelle la dynastie des Némanjides a édifié plus de quinze cents églises et monastères – dont ceux, admirables, de Gracanica et de Veliki Decani –, se voit occupée et en partie ruinée. La situation s’aggrave encore après la chute de Byzance, le joug ottoman n’ayant alors plus de freins. Soumis à des tributs extravagants et au système du devchirmé – l’enlèvement d’enfants mâles déculturés et islamisés pour alimenter le corps des janissaires – le pays s’étiole et pâtit d’un important exode vers le nord, 37.000 familles s’exilant pour échapper aux exactions, aux conversions forcées et au massacre.
    Substitution de population
    Et le pire est à venir : à partir du XVIIe siècle, les voisins albanais jusqu’ici chrétiens se convertissent en masse à l’islam et, en récompense, reçoivent « les terres fertiles des Serbes » et « des postes importants dans le gouvernement ottoman ». Dès lors, commente Nikola Mirković, « la physionomie religieuse et ethnique du Kosovo et de la Métochie (province ecclésiastique autour du patriarcat de Peć) commence à changer sensiblement. Quarante-deux grands vizirs du régime sont albanais et font preuve d’une brutalité et d’une violence inouïes à l’égard de leurs anciens coreligionnaires chrétiens ». De plus, ils encouragent évidemment l’afflux des « Shkipetars » (fils du Pays des Aigles) sur le territoire serbe. Pourtant peu favorable aux orthodoxes, l’archevêque catholique Mathieu Massarek déplore cette substitution de population à la vue des villes désormais « pleines de mahométans albanais turcisés, de bandits et de tueurs qui se déchirent entre eux, exerçant la terreur » sur les chrétiens. Il est à noter que, depuis la plus haute antiquité, le Kosovo n’avait jamais été albanais et la meilleure preuve en est que le nouvel Etat porte toujours son nom slave évoquant les merles, Kosova, une seule lettre ayant été changée. Il s’agit donc non d’une reconquête mais d’une spoliation pure et simple, le gouvernement communiste de Tito ayant poursuivi l’entreprise des Turcs en favorisant la ruée des Albanais vers le Kosovo, et en accordant à celui-ci, par la constitution de février 1974, un statut autonome dans une « égalité de droit » avec la Serbie, toujours suspectée de nationalisme.
    Une « guerre juste » menée par un « Ange miséricordieux » ?
    Est-ce pour cela que, quand Belgrade tenta en 1997-98 de « briser des velléités séparatistes » dont les conséquences allaient se révéler incalculables sur les plans historique, économique et géopolitique, l’Armée de libération du Kosovo (UÇK, dont le futur premier ministre Thaçi était l’un des chefs) bénéficia de tant de protections bien qu’elle fût considérée, aux USA notamment, comme une organisation terroriste ? Toujours est-il que, sous prétexte de prévenir un « nouveau génocide » contre lequel les opinions publiques occidentales étaient ameutées depuis des mois, l’OTAN lança de mars à juin 1999, et « sans mandat de l’ONU », une guerre aérienne qui ravagea la Serbie : « 82 ponts sont détruits, toutes les raffineries pétrolières, 14 centrales thermoélectriques, 13 aéroports, 20 gares ferroviaires et 121 usines sont anéantis », rappelle l’auteur. Et il faudrait ajouter des milliers d’immeubles abattus lors de ces frappes dites « chirurgicales » – ainsi que, à Belgrade, la tour de la télévision, l’ambassade de Chine et une partie de la cathédrale russe. Le pays tel qu’il m’apparut en août 1999, alors que je m’y étais rendue régulièrement depuis 1965 (y compris au Kossovo), était méconnaissable. Et dire que l’opération avait pour nom de code « Ange miséricordieux » !
    Un Etat riche… et mafieux
    Reste à connaître les motifs d’un tel acharnement, qu’avait précédé une telle accumulation de mensonges. Car « Fer à cheval », le fameux « plan génocidaire » prétexte à l’agression était un faux, concocté à Berlin sous l’égide du chancelier SPD Schröder. Quant aux « immenses charniers » décrits par le Français Kouchner et Bernard-Henri Lévy promus ministres de la (propagande de) guerre, les Américains Madeleine Korbel-Albright, William Cohen (respectivement secrétaire d’Etat et secrétaire à la Défense de Bill Clinton) ou James Rubin, les observateurs de l’ONU (que l’on s’efforcera de faire taire) constateront plus tard, trop tard, qu’ils ne contenaient en fait que quelques dizaines de corps chacun – de guérilleros de l’UÇK et non de civils. Reprenant l’analyse d’Aymeric Chauprade selon laquelle, avec « Ange miséricordieux », l’OTAN a tracé une « ligne continue » visant de l’Adriatique à l’Afghanistan à « ceinturer la Russie » pour la priver de tout accès aux mers chaudes, Méditerranée et mer Noire, Nikola Mirković y ajoute d’autres raisons : la dépendance de nos pays vis-à-vis des Etats pétroliers du Golfe qui ont importé le wahhabisme au cœur des Balkans et la richesse minière du Kosovo lorgnée par les compagnies internationales et singulièrement américaines, celles-ci préférant négocier avec des gouvernements profondément corrompus, qu’elles tiennent en outre par leur connaissance de leur lourd passé terroriste et mafieux. Car si, voici cinquante ans, le pavot était l’emblème du Kosovo, sa culture est maintenant généralisée et fonctionne à plein régime, sous l’œil indifférent de la KFOR, les usines assurant sa transformation en héroïne, qui envahit l’Europe et rapporte au nouvel Etat « plus de 3 milliards d’euros par an ». De même les « filles de l’Est », qui forment désormais les gros bataillons de la prostitution dans l’Union européenne, sont-elles souvent sous la coupe de Kosovars, également très actifs comme passeurs d’immigrés en Italie et, de là, sur tout notre continent.
    Thaçi, grand manitou du trafic d’organes
    Et pendant ce temps, le martyre du Kosovo perdure. En 2008, la Suissesse Carla del Ponte, ancien procureur général au Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie créé à seule fin de juger les crimes de l’ancien président serbe Slobodan Milosevic (mort en mars 2006 en détention aux Pays-Bas) sortait, sous le titre La Chasse, moi et les criminels de guerre (**), une véritable bombe. Elle affirmait dans ce livre, preuves à l’appui, que « des Serbes et des non-Albanais ont été transportés en 1999 du Kosovo jusqu’en Albanie où […] des chirurgiens prélevaient leurs organes ensuite envoyés depuis l’aéroport de Tirana vers des cliniques à l’étranger ». « Les dirigeants des deux niveaux : intermédiaires et élevés de l’UÇK, étaient […] impliqués de manière active dans la contrebande des organes », précisait Mme Del Ponte, dont les accusations ont été confirmées par son compatriote Dick Marty, sénateur et rapporteur au Conseil de l’Europe, qui a officiellement adopté son rapport, accablant notamment pour Hashim Thaçi. L’indéboulonnable premier ministre, accusait M. Marty, « doit sans aucun doute son ascension au soutien politique et diplomatique des Etats-Unis et d’autres puissances occidentales » – dont, pour notre plus grande honte, la France. Submergée par l’immigration, la France devrait en effet réfléchir au destin du Kosovo où les prolifiques Albanais, qui ne formaient que 2% de la population au XIVe siècle, sont aujourd’hui ultra-majoritaires (90%) au Kosovo. Tandis que les Serbes résiduels, de plus victimes de la « peste blanche » qu’est la dénatalité, n’y constituent plus qu’une infime minorité assiégée et menacée de disparition résultant d’un véritable « nettoyage ethnique ».
    Camille Galic, 6/03/2014
    http://www.polemia.com/le-martyre-du-kosovo-de-nikola-mirkovic/
    Notes :
    (*) Nikola Mirković, Le Martyre du Kosovo, Editions Jean Picollec, novembre 2013, préface de Jean-Louis Tremblais, avec deux cartes, index, 196 pages.
    (**) Carla del Ponte, La Chasse, moi et les criminels de guerre, Editions Héloïse d’Ormesson, 2009, 648 pages

  • Islam-immigration : la combine pour interdire le débat

    Qui rappellera ce que disait Michel Audiard dans « Les Tontons flingueurs » à propos de "ceux qui osent tout" ?
    Signe des temps, dans une France qui ressemble de plus en plus à une dictature rampante, j’ai passé, en moins de quinze jours, deux longs après-midi au palais de justice de Paris. Le 21 février, je suis venu soutenir mes amis Renaud Camus et Jacques Philarchein, poursuivis par le seul MRAP, suite à leurs interventions des Assises sur l’islamisation.
    En revanche, ce mercredi 5 mars, je n’étais plus dans les tribunes, à regarder le match, mais sur le terrain, en compagnie de mon ami Pascal Hilout, né Mohamed. Nous avions fait appel d’un premier jugement, prononcé deux ans plus tôt, suite à la plainte d’une meute de cinq associations dites antiracistes, dont une musulmane. Nous avions alors été condamnés à 12.200 euros d’amende, de dommages et intérêts et de frais de justice, en raison du contenu de deux éditos parus sur Riposte laïque sous le nom de Cyrano. J’avais revendiqué le premier, et Pascal le second.

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  • Mauritanie – Ces fillettes mariées de force à des hommes âgés

    Le tribunal de Première Instance de Nuakchot a annulé le mariage d’une fillette de 13 ans avec un homme âgé de 50 ans et ayant des problèmes mentaux.
    Les parents de la fillette Raya Mint Abdelghader, l’avaient offerte en mariage au début de 2013 en échange de 200.000 Ouguiyas (environ 500 euros).

    En Mauritanie, selon la loi, le mariage est permis à partir de18 ans mais une dérogation permet à une femme de se marier à partir de 16 ans. Cependant, d’un point de vue religieux, rien n’empêche les tuteurs d’une femme de la marier indépendamment de son âge. a déclaré Hamedine Uld Salek, membre en raison des grossesses précoces).

    La présidente de l’AFCF (association qui cherchent à améliorer la condition des femmes en Mauritanie) assure que dans un pays où la quasi-totalité de la population pratique un islam conservateur, l’interdiction du mariage de mineures parait difficile .

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  • Quand une académie justifie les drôles de pratiques d'une école autour de la diffusion de Tomboy

    Après celui paru dans Famille chrétienne, le site de Vigi-gender publie un nouveau témoignage de parents, dénonçant les étonnantes pratiques de certaines écoles concernant la diffusion du film militant Tomboy auprès de leurs élèves... L'affaire serait allée jusqu'au directeur académique. Quelques extraits :

    "Notre fils François, qui a 11 ans, est en 6e dans un collège public dont nous étions très satisfaits. Nous avons appris, 3 jours avant, qu’il devait aller au cinéma avec sa classe pour voir le film Tomboy, dans le cadre du programme optionnel collège-cinéma (choisi par l’établissement donc non obligatoire).

    Une semaine auparavant nous avions rencontré tous ses professeurs lors d’une réunion pour les parents d’élèves et personne ne nous avait informés au sujet de la sortie cinéma. Nous avons appris que les enseignants avaient eu la consigne d’annoncer cette sortie le plus tard possible, pour qu’il n’y ait pas de discussion, notamment sur le choix du film."

    Les parents demandent un rendez-vous au Principal, qui semble ne rien savoir du film et se retranche derrière la confiance qu'il accorde aux enseignants et à l'Education nationale. Enfin :

    "Le Principal, (...) nous a proposé de nous mettre en relation avec le Directeur Académique et il a accepté que nos enfants restent à la maison pendant la sortie cinéma.(...)

    Mais le lendemain, notre fils a été invité par son professeur de français à visionner le film à l’école, avec un camarade de classe qui s’était trompé d’heure et n’avait pas pu voir le film. Notre fils n’a pas osé refuser et a donc vu Tomboy. La semaine suivante, le film a été étudié en classe pendant 3 cours de français, avec contrôle noté à la fin.

    Nous avons rencontré l’enseignante en question, avec un dossier-presse complété par la fameuse Lettre aux instituteurs de Jules Ferry, traitant de la liberté de conscience des élèves et du rôle éducatif prioritaire des parents ; elle nous a reçus poliment tout en nous précisant que nous étions dans l’aporie."

    Les parents sont reçus par le directeur académique du département, avec qui s'engage un dialogue de sourds :

    "Le Directeur académique rétorque que ce ministère a aussi le devoir d’éducation, que le processus d’éducation passe effectivement par l’arrachement : c’est l’héritage des lumières."

    "Ce film n’est pas un film homosexuel. De plus, l’éducation Nationale a le devoir et la vocation de faire comprendre aux enfants le monde dans lequel ils vont vivre demain. C’est nous qui mettons de la sexualité et de l’homosexualité dans ce film, pas les enfants."

    "A partir du moment où le professeur de français choisit le ciné-collège, alors ça devient une matière obligatoire et l’enfant est obligé de suivre l’enseignement de la totalité du programme scolaire (n°12 de la charte de la Laïcité)."

    "Il défend ensuite l’ABCD de l’égalité et la ligne Azur, qui n’auraient rien à voir avec le gender."

    "Le Directeur académique répond qu’il ne trouve ce film ni subversif, ni politique, et que Céline Sciamma dit ce qu’elle veut."

    "Le Directeur académique finit la séance en déclarant : « Nous vous avons écoutés mais pas entendus. »"

    Louise Tudy

  • Ukraine : la France serait-elle contaminée par le va-t-en-guerre américain ?

    La politique étrangère tend à valider systématiquement les positions des Américains, au détriment de l'Europe souveraine, Russie incluse.
        En droit international, on ne peut pas faire un référendum pour modifier des frontières. Imaginez un département de France qui demande son indépendance ! Et si cela se généralisait à d’autres États… Après, tout dépend de la question qui va être posée. S’il s’agit d’aller vers davantage de décentralisation, d’accord. Mais si, en revanche, c’est une manière de changer les frontières, cela pose problème.
    Ces propos émanent du ministre des Affaires étrangères de la France, Laurent Fabius. Ce dernier s’est exprimé ainsi afin de condamner la demande du Parlement local de Crimée d’obtenir leur rattachement à la Russie. Un référendum devrait par ailleurs être proposé aux habitants, le 16 mars prochain, pour leur permettre de choisir entre un rattachement à la Fédération de Russie ou une autonomie nettement renforcée.
    Les propos du ministre français ne sont pas faits pour arranger les relations, déjà très tendues depuis l’arrivée du Parti socialiste au pouvoir, entre la Russie et la France.
    De surcroît, ils étonnent venant d’un pays (la France) qui a reconnu l’indépendance du Kosovo en 2008 (indépendance à laquelle Laurent Fabius était favorable), un Kosovo pourtant berceau historique de la Serbie

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