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lobby - Page 2022

  • Après Dieudonné, c’est au tour d’Alain Soral d’être victime d’interdiction

     

     

    Tout le monde sait qu’Alain Soral et Dieudonné sont d’anciens amis. Dans sa vidéo du mois de décembre, Alain Soral avait déclaré avoir très bien compris la manœuvre des médias et des politiques, qui consistait à les séparer pour mieux les attaquer ensuite. Par là-même, il a réitéré son soutien à Dieudonné. C’est donc fort logiquement qu’il s’est retrouvé aussi face à des interdictions.

     

    Hier et aujourd’hui, Alain Soral devait tenir des conférences respectivement à Nice et Marseille. Dans la semaine, le maire de Nice Christian Estrosi avait clairement demandé au préfet des Alpes-Maritimes de tout faire pour l’interdire en s’appuyant sur la circulaire de Valls concernant Dieudonné : « Alors que l’antisémitisme régulier de Monsieur Dieudonné M’bala M’bala est au cœur des débats politiques, Monsieur Alain Soral, essayiste, programme une réunion à Nice et à Marseille. Christian Estrosi, Député – Maire de Nice, Président de la Métropole Nice Côte d’Azur, demande à Monsieur le Préfet des Alpes-Maritimes d’interdire cette réunion publique :

     

     Selon le site internet personnel de Monsieur Alain Soral, Egalité et Réconciliation (egaliteetreconciliation.fr), une réunion publique de cette personne est prévue les 11 et 12 janvier à Nice et à Marseille.

     

    Alain Soral, maître à penser de Monsieur M’bala M’bala dont il fut le colistier en 2009 lors des élections européennes, de par ses nombreux ouvrages, est connu pour ses positions révisionnistes et négationnistes depuis de longues années.

     

    Suite à la circulaire du 6 Janvier 2014 du Ministre de l’Intérieur Manuel Valls, je demande officiellement à Monsieur le Préfet des Alpes-Maritimes d’interdire la réunion publique de Monsieur Soral qui devrait se tenir le 11 ou 12 Janvier 2014 à Nice.

     

    La lutte contre l’antisémitisme et le racisme a toujours été une priorité dans ma vie politique et je ne peux laisser une personne proférer librement des propos antisémites ou incitant à l’antisémitisme dans la ville de Nice.

     

    Sans intervention de l’Etat à travers Monsieur le Préfet, j’utiliserai tous les moyens juridiques en ma possession pour interdire cette réunion politique de propagande antisémite et révisionniste. »

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  • Plainte dans une affaire de GPA en France

    Une première en France, initiée par l'association Juristes pour l'enfance :

    "Des entreprises étrangères agissent sur le territoire français pour mettre en relation des couples avec des mères porteuses, dans le but de conclure des contrats de gestation pour  autrui. C’est notamment le cas de la société américaine Extraordinary Conception, basée en Californie qui, depuis plusieurs années, vend ses services sur le territoire français, au mépris des lois de la République.

    Les Juristes pour l’Enfance, dont l’objet social est la défense de l’intérêt de l’enfant, ont porté plainte en transmettant au Procureur de la République tous les éléments de preuve établissant les faits : vidéos de réunion à Paris, catalogue de mères porteuses, grilles tarifaires…

    Il s’agit de mettre fin à deux violations :

    - La violation de la loi française. La gestation pour autrui est prohibée par la loi, pour protéger tant les femmes que les enfants, et toute personne qui met en relation des personnes à cette fin se rend coupable du délit pénal d’entremise : l’article 227-12 alinéa 3 du Code Pénal réprime le fait, dans un but lucratif, de s’entremettre entre une personne désireuse d’adopter un enfant et un parent désireux d’abandonner son enfant née ou à naître.

    - La violation du droit fondamental de l’enfant de connaître, dans la mesure du possible, son père et sa mère, et d’être éduqué par eux, droit garanti par la convention internationale des droits de l’enfant. Or, la GPA organise et planifie la violation de ce droit.

    Le Conseil Constitutionnel a rappelé, en réponse au risque que des couples soient incités à recourir à l’étranger à la GPA en fraude à la loi française, qu’il appartient aux juridictions compétentes d’empêcher, de priver d’effet et, le cas échéant, de réprimer de telles pratiques (décision 2013-669 du 17 mai 2013).

    Il est inacceptable que des entreprises violent la loi en toute impunité, avec un seul objectif : le profit. Car, sous couvert de prétendues bonnes intentions, ces sociétés utilisent la détresse humaine à des fins financières.

    L’enfant n’est pas une marchandise, la femme non plus. La France ne peut pas d’un côté durcir les sanctions contre la prostitution et, de l’autre côté, laisser des entreprises organiser la marchandisation du corps de la femme et de l’enfant.

    Les Juristes pour l’Enfance demandent que la loi soit respectée et appliquée."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Une liberté d’expression acceptable pour tous

    « Manuel Valls joue un jeu dangereux, cherchant l’opération de communication à tout prix, en véritable consommateur médiatique. »
    En matière d’expression publique, trois événements sans lien apparent sont venus clore l’année 2013, dessinant les tendances lourdes de l’incohérence  du gouvernement actuel.
    Le premier, sur lequel je souhaite obtenir des explications officielles, est la profanation de l’église de la Madeleine à Paris par le mouvement Femen importé d’Ukraine et se revendiquant féministe. Voilà que quelques jours avant Noël, une femme membre du mouvement s’immisce dans une messe, poitrine dénudée, mimant un avortement sur l’autel avec un morceau de viande à la main, dans l’objectif de faire « annuler Noël », insultant de ce fait des millions de chrétiens, dans l’indifférence générale et un silence politico-médiatique assourdissant.
    Interdire les spectacles
    Quelques jours plus tard, le ministre de l’intérieur annonce son intention de faire interdire les spectacles du très controversé Dieudonné par voie de circulaire au nom des limites à la liberté d’expression. Le maire de Marseille demande également, à juste titre, à la préfecture l’annulation du spectacle de Dieudonné au Silo.
    Au nom de la liberté d’expression la plus effrénée, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) rend, à la mi-décembre 2013, un arrêt alarmant sur l’absence de « besoin social impérieux » de condamner le négationnisme du génocide des Arméniens. Tous les génocides, y compris ceux reconnus par la loi, ne seraient donc pas égaux selon la CEDH qui organise ainsi la concurrence des mémoires.
    Entre ces trois événements, où est la cohérence en matière de liberté d’expression ? C’est qu’à l’heure actuelle, la cohérence n’est plus un critère de l’action gouvernementale. Qui décide aujourd’hui de l’admissibilité de l’expression publique et des limites à sa liberté ? Le législateur vote la loi, conformément à son mandat.
    Le Conseil constitutionnel la valide ou l’invalide, conformément à sa mission. Le juge l’interprète et l’applique selon une époque donnée, conformément à sa fonction créatrice de jurisprudence. Et aujourd’hui, l’exécutif l’instrumentalise. Il pioche ce qui l’intéresse, sans aucune vision d’avenir et en mettant en danger sa légitimité.
    Avec ses effets d’annonce, Manuel Valls joue un jeu dangereux, cherchant l’opération de communication à tout prix, en véritable consommateur médiatique. Au regard de la jurisprudence actuelle de la CEDH, extrêmement protectrice de la liberté d’expression, la bataille juridique qui s’engage risque soit d’être courte et décevante, si le juge administratif donne raison à Dieudonné – qui contestera sans doute chacun des arrêtés municipaux qui interdiront son spectacle –, soit longue et dangereuse car le juge de Strasbourg pourrait un jour rendre un « arrêt Dieudonné » dramatique.
    L’ampleur des conséquences juridiques
    Pour l’heure, M. Valls semble ne pas mesurer l’ampleur des conséquences juridiques pouvant découler de sa circulaire, mais la publicité prime aujourd’hui sur l’efficacité, la justice et la morale. Les limites à la liberté d’expression sont déjà fixées par la loi de 1881 ; la circulaire Valls n’est qu’un dangereux coup médiatique surabondant.
    Il est par ailleurs étonnant de constater que les nombreuses sanctions pénales et fiscales prises à l’encontre de Dieudonné ne soient pas appliquées. Peut-être qu’avant de brandir une nouvelle circulaire, le gouvernement devrait d’abord se préoccuper de faire appliquer les lois qui existent dans notre pays. Pourquoi ne pas simplement y avoir recours plutôt que de s’adonner au matraquage médiatique ?
    Cela étant, pour le gouvernement actuel, la réussite ou l’échec n’est plus un paramètre : seul compte l’impact immédiat sur l’opinion publique. Le spectacle d’un pseudo-humoriste qui fait de l’antisémitisme un fonds de commerce mobilise ; l’expression outrancière et haineuse des activistes Femen et leur intrusion dans un lieu de culte conduisant à un dépôt de plainte de la paroisse de la Madeleine ne suscitent paradoxalement aucune réaction de sa part.
    Encore une fois, le deux poids deux mesures qui caractérise l’action du gouvernement actuel sur bien des sujets n’est pas acceptable et choque profondément. Si ces méthodes laissent indifférents les médias et une grande partie de la classe politique, nombreux sont nos concitoyens qui sont scandalisés et expriment leur mécontentement.
    Il ne s’agit pas de tout autoriser ou de tout interdire. La liberté d’expression, comme ses limites, doivent être protégées. La liberté ne s’affranchit pas de la légalité et il appartient au gouvernement de prendre ses responsabilités en autorisant, s’il en est besoin, la représentation nationale à fixer le cadre et les limites de la liberté d’expression. Celle-ci est relative et non absolue et doit respecter les croyances et la mémoire des victimes.
    Le choix fonction de l’impact médiatique
    Le problème réside dans le fait que le choix de l’expression acceptable s’opère désormais en fonction de l’impact médiatique. Hélas, dans cette démarche démagogique, le juge n’est pas tout à fait innocent. Celui de Strasbourg a ainsi cru comprendre que nier le génocide des Arméniens n’avait aucune conséquence, ce qui revient à cautionner une autorisation de causer de la douleur aux victimes. Et là aussi, ni le gouvernement ni même François Hollande, qui s’étaient pourtant engagés à punir la contestation de ce génocide, ne s’en sont émus. Pas un mot !
    Une seule question doit se poser : qui décide de l’expression publique et de ce qu’il est acceptable de dire ou de ne pas dire ? Est-ce l’intérêt immédiat du politique ? Le gouvernement actuel est un consommateur de communication qui n’a aucun problème à afficher son incohérence, jusqu’à ce que les tweets atteignent le seuil d’alarme ou que les réactions de la population le contraignent.
    Ce management attentiste, qui manque cruellement de personnalité et de conviction, n’est que le miroir de la perte de repères dans laquelle s’engouffre la France actuelle.
     Valérie Boyer (Députée UMP des Bouches-du-Rhône)
    et Sévag Torossian (Avocat et écrivain)
    Le Monde.fr, 8/01/2014
    http://www.polemia.com/une-liberte-dexpression-acceptable-pour-tous/

  • COMMUNIQUE DE PRESSE DE CARL LANG Et maintenant, la peine de mort pour Dieudonné ?

    Valls, le ministre de l’Intérieur, s’était déjà tristement illustré en 2013 lors des grandes manifestations des familles françaises hostiles au mariage des homosexuels et à l’adoption d’enfants par les couples homosexuels. Son mépris pour tous ceux qui contestent sa politique ainsi que le recours à la violence d’Etat et au gazage policier contre des manifestants pacifiques et de paisibles familles françaises démontraient déjà le comportement sectaire et haineux de ce personnage.

    Les pauvres naïfs et habituels gogos qui pensaient encore que le socialisme portait les valeurs de tolérance et de respect des libertés d’expression, d’opinion et de conscience avaient déjà commencé à ouvrir les yeux.

    Aujourd’hui, dans l’affaire Dieudonné, ce ministre se comporte ouvertement en chef de police politique du régime. Valls déclarait, sans rire, jeudi soir 9 janvier que la décision du Conseil d’Etat concernant l’interdiction du spectacle de Dieudonné était « une victoire de la République ». Rien que cela !

    A la vérité, le ministre de l’Intérieur nous a fait entrer dans l’ère de la justice administrative d’exception établie par le Conseil d’Etat aux ordres du pouvoir exécutif.

    Chacun est parfaitement libre d’apprécier ou non le contenu des spectacles de l’humoriste, mais réussir le tour de force politique de transformer Dieudonné en ennemi public n°1 de la République est non seulement grotesque mais encore tout à fait digne des méthodes les plus abjectes de manipulation et de propagande des régimes totalitaires.

    Lorsque Valls, la Licra et SOS Racisme décident d’ouvrir la chasse à l’humoriste et de lâcher les médias à la botte, toujours attirés par l’odeur du sang, il ne s’agit pas d’un délire paranoïaque collectif relevant de la psychiatrie : c’est pire et beaucoup plus grave ! Il s’agit d’une dérive totalitaire du pouvoir et de l’établissement encore renforcé d’une véritable dictature de la pensée.

    Ce n’est évidemment pas M. Dieudonné M’bala qui représente une menace pour la République, mais au contraire, M. Valls qui porte gravement atteinte aux libertés fondamentales du peuple français.

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    http://www.parti-de-la-france.fr/

  • Quand les USA fournissent le matériel à l'Irak qui leur permit la fameuse attaque chimique

    Tout commence en 1982, Ronald Reagan est à la Maison Blanche et George Bush à la vice-présidence. La guerre entre l'Iran et l'Irak, extraordinairement meurtrière, est commencée depuis déjà deux ans. En mai 1982, les Iraniens brisent l'offensive des forces irakiennes sur leur territoire et les obligent à un repli massif au-delà des frontières ; en juin, l'Iran lance à son tour une vaste offensive en territoire irakien. Les revers militaires de Bagdad inquiètent Washington et ses principaux alliés dans la région, les monarchies pétrolières du Golfe, qui redoutent soudain une défaite de Bagdad et un effondrement du régime de Saddam Hussein.
         La première décision prise, cette année-là, par Washington, sera de retirer Bagdad de la liste des pays soutenant le terrorisme international. Une décision "totalement politique", selon Noël Koch chargé du programme de lutte contre le terrorisme au Pentagone. "Tous les rapports qui nous parvenaient indiquaient que Bagdad continuait avec la même intensité d'apporter son aide aux mouvements terroristes."
    Une situation restée inchangée six ans plus tard puisque, en 1988, le secrétaire d’État adjoint John Whitehead écrivait : "Malgré son retrait de nos listes, Bagdad demeure un sanctuaire pour des terroristes bien connus." Et il citait notamment le cas d'Abul Addas qui avait détourné le paquebot Achille Lauro. Toujours en 1982, il fut décidé d'envoyer à l'Irak des armes et du matériel militaire, en les faisant transiter par des pays de la région, alliés des États-Unis. Les cargaisons expédiées en Jordanie, en Égypte... et au Koweït, furent ensuite, secrètement, acheminées à Bagdad. Parmi les équipements reçus par le régime de Saddam, on dénombrait 60 hélicoptères Hugues "à usage civil", mais il suffisait de quelques heures pour les transformer en engins de guerre, et des hélicoptères Bell pour "asperger les récoltes en pesticides"
         Ces appareils servirent en 1988 à l'attaque chimique menée par Bagdad contre le village kurde de Halabaya qui fit plus de 5 000 morts dont un grand nombre de femmes et d'enfants.

    Eric Laurent, La guerre des Bush

    http://www.oragesdacier.info/

  • Comme d'habitude ...

    Action pénale contre le ministre des cultes pour provocation à la discrimination envers les chrétiens.

    Dans sa directive de ce 6 janvier 2014 adressée aux préfets à propos de Monsieur Dieudonné, Monsieur Manuel Valls, ministre de l’Intérieur et des cultes, donne pour instruction de « susciter, proposer ou valoriser des initiatives de sensibilisation et de pédagogie préventives contre les comportements racistes, antisémites, antimusulmans ou intolérants ».
    On est proprement stupéfait de constater qu’est exclue explicitement de cette directive la prévention du racisme et des actes anti-chrétiens.

    La suite sur le site de l'AGRIF

    http://polemiquepolitique.blogspot.fr/

  • Composants et caractéristiques de la stratégie de désinformation

    Ex: http://fortune.fdesouche.com
    Les manipulations de l’information jouent un rôle majeur dans les conflits contemporains. Ce phénomène a été illustré dans l’ancien espace yougoslave dès 1991 et en Irak depuis 2003. La désinformation fait partie de l’arsenal de la guerre psychologique, qui relève de stratégies offensives et indirectes.
    L’utilisation de stratégies indirectes dans la guerre n’est pas nouvelle. En effet, dès le IVe siècle avant notre ère, le penseur chinois Sun Tzu souligne l’importance de l’application de différents moyens de la stratégie psychologique (1), en affirmant que « l‘arme suprême de la guerre, c’est soumettre l’ennemi sans combat ».
    La désinformation peut être définie comme la manipulation de l’opinion publique à des fins politiques, militaires ou économiques, à l’aide d’une information traitée par des moyens détournés. Elle désigne une technique qui consiste à fournir à des tiers des informations générales erronées, qui les conduisent à commettre des actes collectifs ou à diffuser des jugements souhaités par les désinformateurs.(2)
    Les composants principaux de la désinformation
    Dans une stratégie de désinformation, il existe quatre composants principaux :
    ✓    pouvoir émetteur de désinformation
    ✓    thème
    ✓    récepteur ciblé
    ✓    transmission de la désinformation (3).
    L’émetteur désigne ceux qui décident de pratiquer la désinformation pour influencer l’opinion publique dans la direction souhaitée par le désinformateur, afin d’atteindre des objectifs stratégiques cachés. L’émetteur se réfère donc à un pouvoir politique, militaire ou économique. Au début de la campagne de désinformation, il s’agit de choisir un thème et ensuite de le traiter. Le thème doit être simple, facile à comprendre par l’opinion publique. Par exemple, pendant la guerre froide le « désir de la paix de l’URSS », ou lors de la guerre d’invasion d’Irak en 2003, les « armes de destruction massive » ont été utilisé comme thèmes centraux de communication.
    La stratégie de prétexte est souvent utilisée pour renforcer la crédibilité du thème. Il s’agit de créer un prétexte qui sert à justifier les prises de position politiques ou les opérations militaires. En 1941, les avions allemands portant des marquages soviétiques ont bombardé la ville hongroise de Kassa (NDLR : l’identité réelle des avions n’a pas été établie officiellement et fait encore aujourd’hui l’objet d’un débat). La propagande hongroise et allemande ont attribué cette attaque à l’Armée rouge. Le but était de mobiliser l’opinion publique hongroise en faveur de la guerre contre l’Union soviétique.
    La désinformation peut traiter un thème de plusieurs manières :
    ✓    l’omission, c’est-à-dire la non-diffusion d’une information
    ✓   la diffusion d’une information incomplète
    ✓    la diffusion d’une fausse information
    ✓    la diffusion d’une information partiellement fausse et la surinformation.
    L’opinion publique est le récepteur ciblé du pouvoir « désinformateur ». Il est très important de bien connaître la mentalité du groupe ciblé afin d’être en mesure de prévoir ses réactions à la campagne de désinformation. On peut considérer la mentalité d’un groupe humain comme l’expression de son identité culturelle. Le système de valeurs, les normes et la perception du monde sont à retenir en stratégie, car elles exercent une influence très importante sur le comportement. Dans ce contexte, la désinformation intègre certains éléments de la publicité. En effet, pour vendre un produit dans les pays différents, il faut prendre en considération les cultures respectives de chaque nation dans une stratégie de marketing.
    La transmission de désinformation comporte trois éléments essentiels :
     ✓  les agents d’influence ou sociétés privées de communication
     ✓   les relais
     ✓   les supports (4).
    Le thème est généralement confié à un agent d’influence, ou une société privée de communication. Le premier cas était la norme durant la guerre froide, la seconde est devenue une pratique répandue depuis la fin de celle-ci. Leur rôle est de trouver le moyen de faire passer le thème au public. L’agent d’influence peut d’abord transmettre le message dans ses réseaux personnels, qui sont ses relais: journalistes, intellectuels, politiciens, amis etc. Les réseau personnels sont essentiels car ceux-ci peuvent assurer que la transmission du thème sera effectuée par des moyens détournés. Aussi est-il très difficile de démasquer la source, c’est-à-dire l’émetteur/désinformateur et l’agent d’influence. Les personnes participant à la transmission (réseaux primaires de l’agent d’influence) peuvent le faire à leur insu. Par exemple, un journaliste peu expérimenté envoyé dans une zone de conflit peut transmettre des informations « manipulées », tout en croyant à la justesse de la cause en question.
    Depuis la fin de la guerre froide, les thèmes des stratégies de désinformation sont souvent confiés à des agences privées de communication ou de relations publiques. Par exemple, en 1991, avant le début des opérations militaires américaines au Kuwait, un reportage a été diffusé sur les grandes chaînes de télévision américaines. Une jeune et jolie femme en larmes racontait les exactions des soldats irakiens au Koweït. L’objectif visé a été de créer un certain esprit au sein de l’opinion publique américaine, afin de faciliter l’acceptation de l’engagement militaire américain.
    Or on sait aujourd’hui que le film a été tourné par l’agence de relations publiques Hill and Knowlton et, plus grave: la jeune femme n’était autre que la fille de l’ambassadeur du Koweït aux Nations Unies.
    Dans un deuxième temps, il s’agit de la transmission et de la diffusion du message (le thème de la désinformation) du réseau primaire vers les médias, à savoir les journaux, la radio, la télévision, les partis politiques notamment. L’objectif recherché est de faire diffuser le message à un segment de la population le plus large possible. La concentration du pouvoir dans les réseaux médiatiques facilite la diffusion de l’information manipulée sur une grande échelle.
    Les supports sont les faits mineurs qui sont vrais ou censés être vrais. L’utilisation d’une partie de la vérité dans un certain contexte peut amener le public à croire le message. Il s’agit de la transmission d’une information qui ne correspond que partiellement à la vérité au sujet du thème, mais qui est traitée de telle façon qu’elle devient le support de la désinformation. L’objectif de l’utilisation des supports est le renforcement de la crédibilité du thème.
    Les caractéristiques de la stratégie de désinformation
    1. Préparation de l’opinion publique avant le début d’opérations militaires
    Nous l’avons dit, la guerre moderne est aujourd’hui avant tout psychologique (5). Une partie du processus de désinformation avec les autres moyens de la guerre psychologique se déroule avant le début du conflit armé pour préparer un certain état d’esprit dans l’opinion publique. Une première action consiste à créer des préjugés dans l’opinion publique qui seront favorables au déroulement de la future campagne de désinformation. Le conflit yougoslave et la guerre du Golfe illustrent d’ailleurs cette préparation psychologique de l’opinion publique. En effet, Slobodan Milosevic et Saddam Hussein ont fréquemment été comparés à la figure d’Adolf Hitler.
    2. Personnalisation du conflit
    Il s’agit de présenter les événements selon une vision réductionniste, en faisant une interprétation en « noir et blanc » du thème de la désinformation. En désignant le « bon » et le « méchant », l’objectif visé est d’empêcher une réflexion globale et approfondie sur les véritables motivations des acteurs qui ont lancé la campagne de désinformation. L’impact de cette technique peut conduire à un fanatisme intellectuel, caractérisé par la catégorisation des positions entre deux extrêmes. Il faut choisir son camp et se ranger, soit dans le camp des bons, soit dans celui des méchants. Une troisième voie n’existe pas. Le traitement des critiques émises à l’égard de la Guerre de Golfe et le bombardement de la Yougoslavie en 1999 par l’OTAN ont illustré ce phénomène. Les auteurs qui ont critiqué la position officielle de la prétendue communauté internationale ont été considérés comme des défenseurs de la position de Saddam Hussein ou de Slobodan Milosevic. La formule « avec nous ou contre nous » reflète bien cette polarisation, visée par le pouvoir émetteur de la désinformation.
    3. Provocation de réactions immédiates
    L’information transmise peut provoquer dans l’opinion publique de réactions émotionnelles immédiates. La transmission d’images est un élément important dans ce processus. L’objectif est la création d’un état d’irrationalité, voire de psychose dans l’opinion publique. L’émotion prime sur la rationalité. Un jugement influencé par les émotions réduit la capacité analytique des personnes. Comme le soulignait Gustave Le Bon il y a plus d’un siècle, dans son livre sur la psychologie des foules (6), la pensée et le comportement de ces dernières sont largement influencés par les images. Cette observation est également valable pour la désinformation contemporaine. Ainsi, on peut parler d’une véritable guerre d’images dans les mass média mondialisés. Il faut également prendre en considération la facilité qu’offre la technologie actuelle pour retoucher des images prises par satellite ou un appareil photo ou vidéo digital.
    Après l’image, il faut mentionner le rôle du langage dans la désinformation. L’imposition d’un certain vocabulaire ou d’une structure linguistique visent à influer la structure cognitive et affective des gens, pour orienter leurs réactions. Ce phénomène a été exploré par George Orwell dans son livre 1984 (7), dans lequel l’auteur présente comment le « Novlangue », la langue officielle de l’Océanie, un État totalitaire, est utilisé dans l’endoctrinement idéologique des citoyens. Sur le bâtiment du parti unique de cet État totalitaire, les slogans suivants ont été affichés: « La guerre c’est la Paix , La Liberté c’est l’esclavage, L’Ignorance c’est la force. »
    Vladimir Volkoff, dans son livre La Désinformation, Arme de Guerre (8), analyse l’utilisation répondue des logomachies dans les campagnes de désinformation. La puissance des mots liée aux images qu’ils évoquent sont tout à fait indépendants de leur signification réelle. Les mots comme « démocratie», « liberté », « réactionnaire », « ennemi du peuple », « anti-américain » « anti-européen » peuvent devenir des logomachies et susciter des réflexes pavloviens au sein de l’opinion publique, lorsque on utilise certains de ces mots dans un contexte particulier. Par exemple, on peut constater une véritable dérive intellectuelle sur la question de l’intégration européenne : critiquer la construction européenne de Maastricht, c’est être « contre l’Europe ». D’où l’amalgame entre l’Europe de Maastricht et l’Europe tout court. La signification réelle des mots n’a plus d’importance. Ce qui compte, c’est de faire passer le message au public en évoquant des images liées à ce mot.
    L’utilisation fréquente de ces logomachies dans le processus de désinformation permet de faire passer le thème dans le public.
    4. Maintien de l’ignorance et confusion
    Le succès de la désinformation est inversement proportionnel au niveau de connaissance du public cible par rapport au sujet de la désinformation. Si l’on songe à la complexité des conflits contemporains, à la façon de les présenter dans le média et au conformisme intellectuel qui règne dans nos sociétés, on peut tirer certaines conclusions concernant l’efficacité de la désinformation. On peut noter le recul du journalisme d’investigation et du temps consacré aux commentaires politiques, la toute-puissance de l’image sur l’écrit et l’importance croissante du phénomène de « marketing politique » dans nos sociétés contemporaines.
    5. Orientation des flux d’information conduisant à l’omission et surinformation
    L’utilisation de la surinformation et de l’omission par l’orientation des flux d’information permettent de parler d’un sujet tout en passant les autres sous silence. L’agenda setting, c’est-à-dire la surreprésentation d’un événement dans les médias, combinée avec l’omission de l’information sur d’autres événements, sert cet objectif. L’opinion publique peut être bombardée par les images présentant la situation du Kosovo, Irak, Bosnie. En revanche, on n’a quasiment pas mentionné d’autres conflits se déroulant au même moment. Le génocide au Rwanda, qui a produit environ un demi-million de morts, n’a été filmé par aucune équipe de télévision. Il en est de même lorsque 300’000 Serbes ont été chassés de la Krajina par les Croates en été 1995. Cette orientation de flux d’information est facilitée par la puissance de certains réseaux mondialisés de télécommunication, à l’instar de chaînes d’information télévisées: CNN, Euronews, etc.
    L’impact de la désinformation est renforcé par la capacité de transmission de l’information ou de la désinformation, par les moyens de télécommunication à l’échelle mondiale. Il faut également mentionner la question de la concentration de pouvoir dans les médias. Ces derniers sont souvent contrôlés par les pouvoirs économiques, politiques ou le complexe militaro-industriel.
    Gyula Csurgai est Directeur du Centre international d’études géopolitiques (CIEG)
    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2014/01/09/temp-7024067165901ace827f12f2b20d4c0b-5266912.html
    Notes :
    (1) Sun Tzu, L’art de la guerre, Flammarion, 1972.
    (2) Vladimir Volkoff, Petite Histoire de la désinformation, Rocher, Monaco, 1999, p.32.
    (3) Voir une analyse détaillée sur les composants de la désinformation dans Vladimir Volkoff, La désinformation arme de guerre, L’Age d’Homme, Lausanne, 1986, 2004.
    (4) Vladimir Volkoff, Petite Histoire de la désinformation, Op.Cit., p. 143-149.
    (5) A ce sujet l’ouvrage de Roger Mucchielli, La Subversion, CLC, 1972, présente une analyse fort intéressante.
    (6) Gustave Le Bon, Psychologie des foules, PUF, Paris, 1995.
    (7) George Orwell, 1984, Gallimard, Paris, 1950.
    (8) Vladimir Volkoff, La désinformation arme de guerre, L’Age d’Homme, Lausanne, 1986, 2004.
    Revue Militaire Suisse (via Theatrum Belli)

  • Féminisme : les exigences délirantes d’une élue du Front de Gauche

    PARIS (NOVOpress) - L’entretien au magasine le Café francilien (n°28), édité par l’association « Le Café Pédagogique » et consacré à « L’Ecole face au défi de l’égalité filles – garçons », d’Henriette Zoughebi, vice-présidente de la région Ile-de-France en charge des lycées, peut donner une idée du bourrage de crâne que subisse les enfants, notamment quant au féminisme.

    Cette élue du Front de Gauche, a demandé « au Conseil supérieur des programmes qu’il intègre dans chaque groupe de travail disciplinaire une féministe » afin « que la préoccupation féministe soit inscrite au coeur des programmes » scolaires ! Car « la domination des hommes sur les femmes est quelque chose de socialement construit. Les jeunes répercutent des siècles d’histoire. Il faut donc que l’Education nationale ait le courage de porter cela. Et ce sera plus facile si les manuels scolaires et les programmes intègrent ces questions. C’est un fil qui doit être développé tout au long de la formation. »

    Henriette Zoughebi est, par ailleurs, présidente de l’association « L’égalité, c’est pas sorcier ! », dont « un certain nombre de propositions portées par le réseau ont été adoptées par le Conseil régional d’Île-de-France. »

    http://fr.novopress.info/

  • Vers une République bananière sans témoin ni juge…

    Après avoir étalé sa vie privée sans façon devant les Français et les chefs d’Etat étrangers en leur imposant la présence de sa concubine du moment dans de nombreuses occasions officielles, l’improbable président de la République socialiste se met soudain à brandir le principe du respect de…

    ... sa vie privée, dans l’espoir qu’après le magazine « Closer », aucun autre journal n’évoque l’existence d’une autre maîtresse, issue elle du monde du spectacle.

    Apparemment, cette tentative de protestation arrive un peu tard : désormais, c’est la Presse internationale qui commente cet épisode supplémentaire des aventures de « Moi Président »… Mais celui-ci ignore-t-il ce grand classique du cinéma qu’est l’Arroseur arrosé, révélé par les frères Lumière en 1896 ? Celui qui arrose les autres risque d’être arrosé à son tour, selon une logique implacable. [...]

    Denis Lensel - France Catholique

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Vers-une-Republique-bananiere-sans