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lobby - Page 2024

  • Décodeur n°36 – Amendements IVG dans le projet de loi Egalité Femmes-Hommes

    L’EVENEMENT

    A partir du lundi 20 janvier 2014, l’Assemblée nationale va examiner en première lecture le projet de loi pour l’égalité entre les femmes et les hommes, dans lequel plusieurs amendements concernant l’IVG ont été introduits par des parlementaires.

    L’objectif principal est de transformer l’IVG, liée jusqu’à présent à une situation de détresse, en un « acte médical comme un autre ».  Mais la suppression de l’état de détresse est une façon de nier la réalité de ce que vivent les femmes lors des grossesses difficiles : elles se retrouvent trop souvent confrontées à un choix à sens unique, faute de vraie politique de prévention pour celles, nombreuses, qui souhaitent pouvoir poursuivre leur grossesse et être soutenues dans ce sens (voir sondage IFOP, février 2010).

    LE CHIFFRE

    Avec 222 500 avortements par an, la France compte 15,1 IVG pour 1 000 femmes en âge de procréer, soit le double du taux observé en Allemagne (taux de 7,2).

    Ce chiffre s’explique par le « paradoxe contraceptif français » : près des 3/4 des femmes (72%) qui recourent à l’IVG étaient sous contraception quand elles ont découvert leur grossesse.

    La suite ici

  • Le coup d'Etat de Manuel Valls

    De Stéphane Blanchonnet dans L'Action Française 2000 :

    "Ce qu'a fait Manuel Valls jeudi soir dernier, en arrachant au Conseil d'État, dans des délais littéralement inouïs, une décision qui assassine les "libertés publiques", alors même que nous, acteurs de la "dissidence", étions déjà en train de fêter (en parfaits naïfs !) la décision du tribunal administratif de Nantes et "l'indépendance des juges", cela porte un nom : c'est un coup d'État ! Pas un coup d'État militaire comme le rêvent ceux qui méconnaissent le légalisme foncier de l'armée d'aujourd'hui, pas une "marche sur Paris" comme il y eut une "marche sur Rome" et comme le rêvent ceux qui confondent manifestation et révolution (la vraie marche de Mussolini ne fut qu'une parade, le pouvoir étant déjà "tombé"), mais un vrai coup d'État, fait depuis le coeur du pouvoir, depuis le coeur des institutions, le type même du coup d'État auquel Maurras accordait le plus de crédit et dont un parfait exemple nous est donné par l'opération Rubicon du 2 décembre 1851. Manuel Valls nous rend au moins ce service de nous rappeler la leçon du "Politique d'abord !" de Maurras. Non, nos adversaires ne sont pas seulement des imbéciles, ce sont des imbéciles qui ont le pouvoir ! Ne passons donc pas tout notre temps et notre énergie à le déplorer (comme le fit Hugo dans ses Châtiments), sur les réseaux sociaux ou ailleurs, et à signer des pétitions pour demander l'autorisation de ceci ou (comble de l'inconséquence) l'interdiction de cela. Ne nous faisons pas non plus trop d'illusions sur la possibilité de "renverser" le régime à l'occasion d'une mobilisation, aussi forte soit-elle, des différents mécontents. Notre "conspiration à ciel ouvert" est une oeuvre de salut public mais elle doit être lucide pour être efficace. L'effervescence actuelle peut être un moyen puissant d'atteindre des objectifs intermédiaires mais à condition de ne pas la prendre pour une fin !"

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  • Sens Commun appelle l'UMP à réagir contre l'avortement

    Communiqué de Sens Commun, mouvement créé par des cadres de LMPT ayant rejoint l'UMP :

    "À compter du 20 janvier, l’Assemblée nationale débattra en première lecture du « projet de loi pour l’égalité entre les femmes et les hommes ». Entre autres dispositions, ce projet entend changer la loi Veil de 1975 en supprimant la notion de « situation de détresse » inscrite au cœur de celle-ci. La technique du gouvernement est éprouvée. Après la loi Taubira du mariage et de l’adoption pour les personnes de même sexe, qui, au nom de l’égalité, met sur le même plan toutes les formes d’unions, sans aucune prise en compte des différences et des réalités sexuelles, on recommence avec l’IVG. C’est toujours en invoquant avec emphase et émotion l’égalité que l’on coupe progressivement la politique du réel.

    Le constat est pourtant simple à poser : oui ou non, l’IVG est-elle une opération banale, un évènement que nous partageons avec joie, bonheur et enthousiasme ? À l’évidence non, c’est un événement pénible, pour ne pas dire dramatique. Il faut le réaffirmer parce que les gens le savent et rejettent les euphémismes et la langue de bois. Des politiques de tous bords le disent en coulisse. Mais la plupart n’osent élever la voix, de peur qu’on les taxe de réactionnaires ou, pire, qu’on les accuse de s’attaquer à l’IVG. Inversement des réalités – les chantres de la bien pensance en ont le secret -, puisqu’il s’agirait pourtant justement de défendre l’esprit de la loi ! Simone Veil l’a très clairement défini (lien vers la vidéo de son discours à l’assemblée http://www.ina.fr/video/I07169806 ) : « L’avortement doit rester l’exception… Aucune femme ne recourt de gaieté de cœur à l’avortement. Il suffit d’écouter les femmes : c’est toujours un drame et cela restera toujours un drame. »

    L’interruption volontaire de grossesse n’est pas une décision anodine, un geste sans conséquence, une situation sans détresse. Le nier, c’est nier la réalité dont des milliers de femmes témoignent chaque jour sur des centaines de forums internet. Si nos gouvernants veulent vraiment défendre les droits de la femme, qu’ils s’attachent plutôt à mettre en œuvre les moyens humains et matériels pour accompagner celles qui traversent ces moments difficiles. Qu’ils leur offrent le droit à l’écoute, à un soutien, au dialogue et même, sacrilège du politiquement correct, à des voies alternatives à l’IVG. Au sein de l’UMP, Sens Commun appelle tous les parlementaires et élus à faire entendre sur ce sujet une voix de courage et de conviction, une voix qui s’appuie sur les faits et non sur l’idéologie. La reconquête et l’alternance ne se feront pas sur la compromission."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Bernard Henri Levy veut censurer Youtube et dailymotion cause dieudonné

  • Eric Zemmour: sur l'affaire Dieudonné "On ouvre le pas à une dictature"

  • Une Quenelle Magistrale pour Valls en Bretagne ! Préparez vos mouchoirs c’est un spectacle comique qu’est-ce qu’on se marre !

    Et oui, Valls en Bretagne, c’était loin d’être du gâteau. Le 9 janvier, alors donc que l’administration reprenait petit à petit le train-train quotidien avec une feuille de route sillonnée de « sens interdits », le ministre de l’Intérieur émit la volonté de visiter Plérin, une commune située dans le département des Côtes d’Armor et dirigée depuis 2008 par Ronan Kerdraon, membre du PS, secrétaire général du Bureau régional d’étude et d’information socialiste.

    Bien ancré dans son fief, M. Valls devait être parfaitement à l’aise pour « conforter la présence de l’Etat » dans une région qui est déjà socialiste jusqu’à la sève de son dernier arbre. Nantes, Brest, Rennes, Saint-Nazaire, Lorient Quimper, Saint-Brieuc : autant de villes d’imprégnation gauchiste héritières d’un courant de pensée catholique libéral prêchant une version essentiellement pacifiste, voire laxiste des Evangiles. Bref, comme le constatent bien des médias locaux, UMP et FN ont du pain sur la planche pour ce qui est de reconquérir un électorat versé d’abord dans l’héritage ambigu d’un Jaurès, ensuite dans les excellentes intentions du MRP.

    Or, comme nul n’est à l’abri du mauvais sort, voici qu’un groupe de militants issus de l’Adsav ou PPB (Parti du peuple breton) a osé ( !) exhiber le Gwenn ha Du. Exhiber un drapeau aux couleurs de la région, quel affront au centralisme jacobin, quel manque de respect vis-à-vis d’une équipe qui fait tout pour unir les Français autour de la trinité républicaine ! Il a fallu « deux policiers en tenue et deux autres en civil » (cf. Breiz Atao) pour réprimer cet élan de patriotisme régional ostentatoire ainsi que l’éventualité d’une garde à vue collective. Quand on dit A, il faut normalement dire B. C’est ainsi que la mairie elle-même s’est vue dans l’obligation de retirer le pavillon breton qui ornait – quoi de plus logique – sa façade. L’auteur du communiqué a bien fait de s’interroger sur les conséquences d’une démarche analogue en Corse où les militants du mouvement Corsica libera en auraient sans doute fait voir de toutes les couleurs aux acolytes de M. Valls. Mais enfin, il n’y a hélas pas de Méditerranée pour éloigner la Bretagne des foudres ministérielles qui frappent depuis Paris.

    Bafouée sans vergogne, la liberté d’expression, au même titre que le droit à une certaine autonomie identitaire (régionale), n’a plus du tout sa place en France. La domination socialiste lui a lâchement assené le coup de grâce sans comprendre que le diktat intellectuel n’est efficace qu’à court terme. Les Français ne sont pas si dupes qu’on le voudrait, notamment quand ils voient le Ministère de l’Intérieur poursuivre un Dieudonné dont les sorties, parfois contestables, insultent cependant bien moins la mémoire des Juifs déportés que les performances ouvertement christianophobes des Femen n’insultent les croyants et les athées respectueux de cet héritage religieux qui a forgé la France. Un peu de cohérence dans vos actes, M. Valls, voyons !

    Voici maintenant l’éclairage que fait de ces symptômes Yannick Urrien, rédacteur en chef à la Radio bretonne Kernews dont il est par ailleurs le fondateur.

    La VdlR. « Il est établi que Manuel Valls a fait interdire le Gwenn ha Du sur son passage alors qu’il effectuait une tournée à travers une Bretagne majoritairement socialiste. Avait-il le droit, juridiquement parlant, de formuler cet interdit ? Ne s’agit-il pas d’un abus de pouvoir ?

    Yannick Urrien. Tout d’abord, bonjour à vous, bonjour à tous les auditeurs qui nous écoutent dans le monde entier et puis aussi dans cette belle, dans cette sainte Russie. Alors juridiquement, que s’est-il passé ? On ne sait pas vraiment s’il y a eu une interdiction formelle de M. Valls de voir le drapeau breton sur sa route mais il est très clair que certaines personnes qui étaient là, en arborant le drapeau breton, ont été interpellées par la police qui les a directement menacées en disant les amener au commissariat pour vérification d’identité et garde à vue si ces personnes ne rangeaient pas le drapeau breton. Il y a donc plusieurs interrogations. Est-ce l’initiative personnelle des forces de l’ordre pour réprimer toute tentative de contestation de type Bonnets rouges sur le passage du Ministère de l’Intérieur ? Ou alors, y-a-t-il eu réellement une consigne qui vient d’en haut, c’est-à-dire du cabinet de Manuel Valls, pour que le drapeau breton ne soit pas présenté lors de son passage. Ce point d’interrogation étant posé, on peut quand même noter qu’il y a une réelle volonté depuis quelques mois de considérer la Bretagne dans un sens folklorique, culturel, dans le style : vous êtes bien gentils quand vous présentez des photos historiques, quand vous présentez des crêpières, mais n’allez pas plus loin SVP ! Vous n’allez pas revendiquer une quelconque volonté non pas d’indépendance politique mais du moins un peu plus d’autonomie. Cela s’est traduit par la conférence de presse lors de la cérémonie des vœux du Président de la République François Hollande et par les récentes déclarations de Jean-Marc Ayrault alors que lors de son élection, la première fois, le même Ayrault était favorable au rattachement de la Loire-Atlantique à la région Bretagne. On voit là que le pouvoir exécutif socialiste a clairement indiqué qu’il n’était plus question de ce rattachement ! Et on va même plus loin avec quelque chose qui était inimaginable il y a quelques années : c’est la disparition de la Bretagne, puisqu’il est question de créer de très grandes régions en réduisant leur nombre en France. Logiquement, Edouard Balladur, par exemple, lorsqu’il était Premier Ministre, avait travaillé sur un découpage géographique qui intégrait la Loire-Atlantique dans la région Bretagne pour faire une grande région bretonne. Le reste des pays de la Loire aurait été rapproché du Centre pour faire une région Val-de-Loire, quant à la Vendée, elle rejoignait le Poitou-Charentes. Tout cela est cohérent géographiquement, tout cela est cohérent économiquement et historiquement. Et bien non ! On s’aperçoit qu’il y a une réelle volonté de gommer tout ce qui est identité française traditionnelle – la Bretagne fait partie de cette identité, – tout bonnement de la supprimer.

    La VdlR. Ma deuxième question, bien plus délicate, porterait sur le cas de Dieudonné M’bala M’bala dont on sait que la mère est Bretonne. Le lynchage médiatique dont il est devenu l’objet renvoie une fois de plus à ce qu’est devenue la liberté d’expression en France. Que pensez-vous de cette campagne dieudonophobe en somme disproportionnée ?

    Yannick Urrien. La question consiste à savoir si les Français sont mûrs pour être dans une grande démocratie comme peuvent l’être certains grands pays où il est permis de tout dire, même ce que certains peuvent considérer de plis inacceptable ou de plis ignominieux. Peut-on accepter que la liberté de parole aille jusqu’à choquer au plus profond d’eux-mêmes certaines personnes ? Dans certains pays, c’est le cas. La population française n’est visiblement pas totalement prête à cela. Je dis « pas totalement », car les mentalités évoluent. Toutes les enquêtes d’opinion qui ont été montées indiquaient ce paradoxe : les Français dans leur ensemble n’appréciaient pas vraiment les propos de Dieudonné mais, dans l’ensemble, l’interdiction était quand même mal vécue ».

    Commentaire de l’auteur. Le hasard se vengeant parfois de ceux qui le méritent, il a cette fois voulu que la police nationale tombe dans le piège du farouche réseau social Twitter qu’elle ne maîtrise que de piètre façon. Voulant créer des comptes PoliceNationale dans tous les départements, elle s’est contentée de le faire dans seulement plusieurs d’entre eux. Résultat : une poignée d’humoristes ou d’apprenti-Dieudo se sont empressés de combler les lacunes de la police en créant de faux comptes parodiques. C’est ainsi que M. Valls aurait soi-disant souhaité une bonne année 2014 à Dieudo, soutenu en cela par le collectif dieudophile de notre chère police. Ah, le hasard, ah, le mauvais sort …

  • l’enjeu du 26 janvier

    Depuis des années, le Conseil représentatif des Institutions juives en France (CRIF) défend l’immigration en Europe tandis que son bras armé, la LICRA, harcèle tous ceux qui s’opposent à l’invasion. De cette dernière surgissent des monstres comme Fofana ou Mohamed Merah. Aujourd’hui, c’est monsieur Mbala Mbala qui pousse le bouchon trop loin et un roquet en profite pour rétablir la censure en France.
    Les résistants n’ont pas à prendre parti entre deux cliques qui souhaitent le remplacement de notre population, de sa culture et de sa civilisation. Certes, on peut déplorer ce nouvel arbitraire mais, de toute manière, l’état de droit n’existait déjà plus dans notre république bananière. Laissons-les donc s’entredéchirer par le biais de leurs médias et Dieu reconnaîtra les siens.
    Exigeons plutôt la démission de ce président qui a la quenelle en folie. Au moment où tant de Français souffrent, il ne s’intéresse qu’à ses galipettes. Le 26 janvier prochain, avec jour de colère, donnons-lui l’occasion de s’y consacrer à plein temps, en abandonnant des fonctions qu’il a ridiculisées !
    Gerard Pince

  • Paris : manifestation d’extrémistes juifs, avec complicité de la police

    Quelques dizaines de Juifs liés à la Ligue de Défense juive (un groupe violent, interdit aux Etats-Unis pour terrorisme), ont manifesté hier place de la Bastille, avant d’essayer de s’approcher du théâtre de Dieudonné.

    Plusieurs dizaines de véhicules des forces de l’ordre étaient déployées, et CRS et gendarmes mobiles encerclaient ces manifestants, qui scandaient des slogans favorables à Israel.
    Bien que cette manifestation n’ait pas été déclarée, ce trouble à l’ordre public n’a pas été dispersé.
    Pis, les militants juifs ont longuement molesté un journaliste, sous l’œil impassible des policiers qui n’ont pas levé le petit doigt (video ci-dessous).

    J’ai pas le droit d’intervenir » avoue un policier.
    Quelle différence de traitement avec les manifestants catholiques pour la défense du mariage !

    Ces manifestants se sont ensuite dirigés vers le passage de la Main d’Or, où se trouve le théâtre dans lequel se produit Dieudonné. Toujours encerclés par les forces de l’ordre, ils y faisaient face à plusieurs dizaines de partisans de Dieudonné. Les deux camps échangeaient des provocations verbales et invectives, mais aucun incident majeur n’a été constaté.

    Plus tard, les militants juifs ont saccagé la terrasse d’une brasserie, forçant cette fois la police à intervenir (video ici).

    http://www.contre-info.com/paris-manifestation-dextremistes-juifs-avec-complicite-de-la-police

  • Où sont passés les « intellectuels » mégaphones de la Socialie ?

    Mise à part la récente affaire Dieudonné qui fait intervenir la sphère médiatico-bisounours, il semblerait que les porte-paroles de la désintégration de la société – sous toutes ses formes – aient prolongé leurs vacances de Noël, pardon leurs fêtes de fin d’année, République laïque oblige. Mais que font Pierre Bergé, Caroline Fourest ou encore notre Sartre des bacs à sable, ce cher BHL ?
    Peut-être que tous les thèmes de campagne ont été taris et qu’il n’y a plus besoin d’eux pour le moment. Certes, mais c’est oublier l’euthanasie, la PMA-GPA, les procédures d’adoption à l’étranger, la réforme du divorce par consentement mutuel, ou encore la récente intervention en Centrafrique.
    À cette fin, on peut aussi analyser le fait qu’il y a encore très peu de temps, le gouvernement cherchait à se donner raison par le biais de l’autosuggestion, et pour cela rien de tel que des « intellectuels » pour leur donner raison. Seulement, l’évolution de notre société montre qu’aujourd’hui, ils ne semblent plus avoir besoin de justification ni de légitimation, nous sommes réellement passés à un stade supérieur de la fin de l’État de droit. C’est-à-dire que le politique n’a plus besoin de la sphère intellectuelle pour se donner une légitimité et agit directement. Pierre Bergé et Caroline Fourest, pour la réforme sociétale à venir, on les appellera vraiment quand on en aura besoin, sinon on fait passer les textes en force. La Centrafrique, BHL on l’appellera si vraiment l’intervention devient impopulaire, pour le moment, on attaque un point c’est tout.
    La centralisation administrative et politique a été renforcée en quelques semaines, rassurant notre État jacobin sur ses appréhensions totalitaires. Une réforme sur les peines de prison existe, peu importe, il manifeste de l’autre côté, on lui donne de la prison ferme, alors que les autres condamnés à la même peine attendent toujours d’aller en prison. Les penseurs et toutes les personnes qui suivent ces penseurs de l’opposition ou même qualifiés d’extrémisme, on envoie directement des groupes, des milices, agissant en toute impunité. Nous qui pensions que le temps du SAC était révolu, il semble bien que l’État socialiste s’en soit inspiré pour laisser agir leurs idiots utiles du système. Un humoriste ne plait pas, on l’interdit, et le Conseil d’État d’avaliser la position gouvernementale au risque de respecter autant les droits et libertés fondamentales que sous une République bananière. Peu importe, ils veulent avoir le dernier mot, faisant fi de l’art et la manière. Mais gare à ceux qui, dans l’opposition, agiraient de la même manière !
    Nous ne sommes pas dans un État totalitaire, mais à reprendre la grille de lecture d’Annah Arendt, nous sommes sous un régime qui reprend fortement les caractères des États totalitaires, de la dictature même : contrôle des médias, confusion des pouvoirs, usage intensif des forces de police, censure, justice arbitraire voire expéditive.
    Ah, il y a encore peu, le camp du Bien, de M. Valls et Mme Taubira, aimaient bien dire que le régime de de Gaulle en 1962 était totalitaire. Finalement, ceux qui le critiquent le plus sont peut-être ceux qui s’en inspirent le mieux…
    http://dextra.fr/2014/01/16/ou-sont-passes-les-intellectuels-megaphones-de-la-socialie/