
La présidente de l'UNEF Mélanie Luce © JACQUES DEMARTHON / AFP
Lettre ouverte à Jean-Michel Blanquer, à propos de l’UNEF
Monsieur le ministre,
Après les aveux télévisés de la dirigeante de l’UNEF, qui organise bien des stages « racisés » — un mot innommable, du point de vue de la langue française, que nous pourrions aussi bien remplacer par « racistes » —, je m’interroge.
Un homme de culture comme vous, un juriste sensible au respect de la Constitution, peut-il tolérer que ce « syndicat » qui ne représente plus que lui-même siège encore dans des instances représentatives, le CNESER ou le CNOUS ? Comment admettre qu’il touche des subventions ? Vous l’avez souligné vous-même jeudi 18 mars, en notant que de tels comportements étaient « inacceptables », et que « nous sommes les enfants de la République, nous voyons d’abord des personnes humaines, des citoyens avant de voir les gens en fonction de leur couleur de peau, de leur religion ou de quoi que ce soit d’autre. » Alors, si nous passions aux actes ?