Alors que le monde entier s’insurge contre la destruction de livres destinés aux enfants, dont des bandes dessinées d’Astérix ou de Tintin, la chercheuse indépendante qui a incité à cette purge n’aurait, contrairement à ses dires, aucun lien avec les peuples des Premières Nations.
Au pays du multiculturalisme, son ascendance autochtone lui assurait la légitimité nécessaire dans son combat pour la réconciliation avec les Premières Nation. Mais une nouvelle enquête de Radio-Canada démontre que Suzy Kies, «gardienne» autoproclamée du «savoir» autochtone et coprésidente de la commission des peuples autochtones du Parti libéral du Canada (PLC, formation du Premier ministre Justin Trudeau), n’a pas les origines qu’elle prétend avoir. La dame n’apparaît en effet sur aucun des registres amérindiens consultés par nos confrères.