
Breizh Info – À la suite de sa conférence de presse à Nantes, nous avons posé quelques questions à Marine Le Pen, venue salle des Hauts-Pavés présenter et soutenir la candidate du RN investie à Nantes, Éléonore Revel.
Breizh Info : Marine Le Pen, vous avez fustigé l’insécurité provoquée par les groupes d’extrême gauche à Nantes. Appelez-vous à leur dissolution ?
Marine Le Pen : Clairement, il faut dissoudre ces groupes anarchistes. Ils correspondent très exactement à la définition des groupes de combats et des milices privées, justifiant la dissolution. Ils se sentent autorisés à venir détruire tout sur leur passage, ce sont les Nantais qui paient l’addition des dégradations commises par ces individus. Évidemment, le ministère de l’Intérieur a une responsabilité très lourde, et Johanna Rolland ne s’est pas beaucoup agitée contre leurs exactions, notamment parce qu’elle se sent très proche de l’extrême gauche.





Notre pays collectionne les contradictions mortelles. Parmi celles-ci, il y a l’incroyable rencontre du multiculturalisme et de la pensée unique. La tradition cohérente de la France reposait sur l’idée inverse : la France a bien, contrairement à l’une des sottises proférées par Macron, une culture, un mode de pensée largement dominant et qui consiste à « cultiver » l’esprit critique, la souplesse intellectuelle autant que la raison, en évitant les fanatismes et les systèmes

Le premier bilan 2019 relatif aux demandes d’asile et aux expulsions de migrants en France a été donné par le ministère de l’Intérieur mardi 21 janvier. La pression migratoire s’amplifie. Les immigrés sont chaque année de plus en plus nombreux sur le territoire. Pour beaucoup de Français, ce ne sont aucunement des chiffres abstraits mais une réalité vécue au quotidien dans des villes dont les populations se transforment à une vitesse inédite. Le ministère de l’Intérieur indique que la demande d’asile est en hausse mais moins qu’avant, tandis que les expulsions auraient beaucoup augmenté, bien que demeurant faibles. Une manière d’enjoliver la réalité, les expulsés revenant aussi vite qu’ils sont partis.