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magouille et compagnie - Page 1639

  • Macron pourra-t-il rester à l’Elysée après les révélations de Wikileaks ?

    Le combat était par trop inégal. Nous avons eu beau, jusqu’au bout, avec nombre de sites patriotes, dénoncer la réalité de l’imposture Macron, démontrer qui était derrière cette créature, en face, le rouleau compresseur, constitué de la caste, élites mondialistes, journalistes de propagande, juges partisans, officines patronales, bureaucraties syndicales, artistes d’Etat, imposteurs se disant antiracistes, et combien d’autres qui, durant des mois, ont repris le numéro de la « Bête Immonde » qui allait ruiner la France.

    Maxime Lepante a publié six vidéos exclusives, qui ont fortement circulé dans toute la France, et bien plus largement. Toute notre équipe rédactionnelle, et d’autres contributeurs, ont multiplié les textes de qualité, pour ouvrir les yeux aux Français. Mais quand nous avions 50.000 visiteurs par jour (ce qui fait trois fois plus avec les « partage », en face, ils avaient leurs outils de propagande, qui touchent des millions de téléspectateurs. Ils avaient leurs journaux de propagande, financés à 30 % par le contribuable, pour distiller la haine contre Marine Le Pen, en permanence.

    La netteté du score ne doit pas dissimuler le fait que cette élection n’a pas été du tout régulière. Fillon a été exécuté dès le lendemain de sa victoire aux primaires, par un véritable coup d’Etat médiatico-judiciaire dont il ne s’est jamais remis. Au service de Macron.

    Quant à Marine Le Pen, elle a été l’objet d’un harcèlement permanent de journalistes agressifs qui lui ont pourri nombre d’interviews, et ont multiplié les saloperies et les commentaires malveillants à son encontre. Il n’y a rien d’étonnant à ce qu’elle ait terminé la campagne très fatiguée, tellement le traitement qui lui a été infligé jusqu’au bout n’avait rien à voir avec la complaisance dont a bénéficié le candidat d’En Marche.

    Tout a été bon pour ce régime qui soutenait Macron de toutes ses forces pour fausser le résultat : Bulletins de vote de Marine massivement déchirés, absence de bulletins, 500.000 électeurs (près de 2 %) inscrits en deux lieux, curieuses absences de votes blancs dans certains bureaux, inscriptions massives d’immigrés sur les listes électorales, banderoles anti-Marine déployées sur des mairies, ou sur la Tour Eiffel, multiplications de provocations et d’agressions des Femens et des gauchistes, sans parler, bien évidemment, du lynchage permanent de la candidate patriote, à comparer avec la complicité des journalistes avec Macron…

    Les journalistes lui ont fichu une paix royale sur ses 3 millions d’euros disparus, l’hypothèse de son compte caché aux Iles Caïman. Les juges, socialistes, ont été aussi prompts à vouloir interroger Fillon et Marine, que serviles vis-à-vis du candidat du système.

    Lors de tous ses meetings, avec des effets surjoués, Macron n’a jamais caché son objectif : éradiquer les militants patriotes, contre qui il appelle ouvertement à la violence, multipliant les références historiques les plus mensongères et les plus ordurières pour justifier ses propos.

    C’est donc le candidat des mondialistes et des musulmans qui est élu président de la République par le vote de 20 millions de crétins, qui ont livré le pays à un président immature et superficiel, qui ne sera que le pantin de l’oligarchie financière, de Merkel, et de l’Union européenne. C’est la victoire de la coalition des antipatriotes contre la France. L’élection de Macron est un suicide français, une véritable catastrophe pour notre pays. Marine proposait des référendums, il va gouverner par ordonnance, pour briser le modèle social français. Honte à tous les lâches qui, contrairement à Nicolas Dupont-Aignan, ont placé leurs petits intérêts particuliers au-dessus de la nécessaire défense de notre France, et sont restés bien planqués.

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  • Moscovici, grand gourou de l’UE, rappelle à Macron qu’il a été élu pour que les Français crachent au bassinet

    Pendant que Macron détournait l’attention des Français avec le fascisme, les commissaires de Bruxelles se frottaient les mains puisque la France a dû payer aux banques et aux fonds d’investissement plus de 44 milliards d’euros d’intérêts en 2016. En élisant l’héritier de Hollande les électeurs qui votent en France ont donné carte blanche au représentant de l’oligarchie pour qu’il traie la vache à lait jusqu’à épuisement. Quel meilleur symbole pour Macron que la pyramide du Louvre mitterrandesque pour rendre hommage au veau d’or son maître à qui il doit son élection…?

    Le sujet a soigneusement été évité pendant l’entre-deux-tours, mais il n’a pas fallu 24 heures après l’élection d’Emmanuel Macron pour que les dirigeants européens, plutôt silencieux sur le sujet jusque-là, ne se fassent entendre et rappellent les contribuables français à leurs obligations contractuelles. Non élu, mais désigné collégialement par les chefs d’Etat et de gouvernement, le commissaire européen à l’Economie, Pierre Moscovici, a rappelé à Emmanuel Macron que la France était sous le coup d’une procédure pour déficit excessif (PDE) et devait ramener durablement le déficit budgétaire sous la barre des 3% du produit intérieur brut (PIB). (…) Le commissaire européen et ex-ministre des Finances français socialiste s’est par ailleurs dit confiant qu’Emmanuel Macron tiendrait «ses engagements de campagne» et respecterait les critères européens. (Source RT)

    Ils étaient tout miel, les commissaires européens, ou en tout cas très discrets… Pourtant ils ne chômaient pas. Leur « élu » caracolait sur un chemin parsemé des roses semées par les médias et l’ensemble de l’État profond, dénonçant selon un refrain qui semble inscrit dans le marbre de la République, le fascisme, tandis que les vrais tyrans du sommet des banques et de la Banque centrale européenne amassaient les milliards à pleine brassées… Les électeurs soumis à des réflexes émotifs se sont fait tondre en bêlant comme des moutons ou en roucoulant comme des pigeons, c’est au choix…

    La loi des intérêts de la dette 

    En voulant rendre le pouvoir à la Banque de France de frapper monnaie, Marine Le Pen voulait abroger la loi Pompidou-Rothschild-Giscard de 1973 qui a transféré de la Banque de France aux banques privées l’exclusivité de prêter à l’État. Ce qui jusque-là était sans intérêt est tout-à-coup devenu payant d’où la dette abyssale de la France quarante ans plus tard. Sans intérêts, la France n’aurait actuellement aucune dette ou très peu. Cette loi a été inscrite sur la table des lois de l’Union européenne. C’est l’inscription dans le marbre du racket légal des Français… Et ils en ont redemandé!..

    La dette, détenue par la haute finance est ainsi passée de 239 milliards d’euros en 1979, à 2 170 milliards en 2016, soit 98,4% du produit intérieur brut français. Depuis 1973, la France a ainsi versé 1 400 milliards d’euros d’intérêts à ses créanciers privés et institutionnels (Banques privées et BCE). Soit l’équivalent des deux tiers du captal de la dette de la France. Il est facile de comprendre que dans ces conditions les marchés financiers aient pris les grands moyens pour influencer le choix des électeurs: qui va du retour de la bête immonde à la prétendue ruine des petits épargnants. Les Français ont-il une mémoire autonome ? La question doit sérieusement se poser!

    A peine leur marionnette élue, les euroligarques ont laissé tomber le masque: Jean-Claude Junker,  président de la Commission européenne, estimait dés dimanche:

    « les Français dépensent trop d’argent et ils dépensent au mauvais endroit», a-t-il déclaré le 8 mai face à la presse à Berlin, au lendemain de l’élection de Macron. «Les Français consacrent entre 53% et 57% de leur produit intérieur brut à leurs budgets publics, compte tenu du niveau relativement élevé de la dette, cela ne peut pas fonctionner dans la durée», «Il appartient aux Français de faire un geste en direction des autres, en faisant les réformes nécessaires», a-t-il menacé.

    Le grand projet de Macron: les États-unis d’Europe

    Maintenant que leur homme est aux commandes, finie la mansuétude qui a prévalue à la demande de Hollande pour endormir la méfiance des électeurs, le temps des règlements de compte est arrivé! Le président élu a prévu dans son programme, une réduction des dépenses publiques de 60 milliards d’euros en cinq ans, passant entre autres par la suppression de 120 000 postes de fonctionnaires et par une aggravation de la loi Travail qu’il va imposer par ordonnances avant même l’élection du nouveau Parlement. Mais il a dans le même temps appelé l’Europe à se réformer.

    Se réformer comment ? En se fédéralisant derrière un pouvoir fédéré, comme aux USA, le modèle maçonnique absolu, ce qui rendra aux pays membres la sortie de l’UE encore plus difficile qu’elle ne l’est à présent. Sauf révolution ce sera même impossible.

    Pourtant un peu de jugeote aurait permis aux électeurs de voir scintiller devant leurs yeux les signes avant-coureurs de leur malheur: dés le résultat du premier tour lorsque le « Napoléon  » de la Vème République -selon certains journalistes- est arrivé en tête, ça a été l’euphorie des bourses mondiales… En plus de la suppression de 120 000 fonctionnaires, Macron prévoit dans son programme l’augmentation de la CSG, qui tout en permettant à l’État de dépenser moins, rassure les opérateurs financiers quant aux risques d’une crise de la dette souveraine. «C’est comme si les investisseurs savaient depuis longtemps comment ça allait se terminer», a reconnu un investisseur cité par l’AFP. Et pour cause, tout a été calculé et mis en place depuis deux ans pour assurer au Système sa poursuite effrénée: de la complicité des commissaires européens sur le silence de la dette, jusqu’aux « achats » des médias par Macron ministre de l’Économie et la démission de Hollande pour couper court à la détestation qu’il inspire.

    Aussi, sur le marché dit obligataire – celui où les entreprises comme les États émettent des titres de dette – le taux d’emprunt français à 10 ans a-t-il terminé en séance le 8 mai à Wall Street à l’équilibre, à 0,845%, tandis que l’écart de taux de la dette allemande, considérée plus sûre par les marché à même échéance, continuait à se réduire, un mouvement amorcé depuis le premier tour. Alors que cet écart, spread en jargon financier, commençait à croître dangereusement avant le premier tour, il s’est resserré à l’ouverture des marchés ce 9 mai, atteignant un plus bas depuis la mi-décembre 2016.

    Les investisseurs peuvent donc dormir tranquille, il semble que l’on touchera d’abord aux dépenses de l’État avant de remettre en cause le paiement des intérêts de la dette. C’est dans ce but que le déficit doit être contenu sous la limite des 3%, afin que les Français restent solvables. La France devra trouver quelque 200 milliards d’euros sur les marchés financiers rien que pour 2017. A la fois pour combler le déficit budgétaire annuel de l’État, mais aussi faire «rouler» la partie de la dette existante arrivant à échéance. (Source RT)

    emiliedefresne@medias-presse.info

    http://www.medias-presse.info/moscovici-grand-gourou-de-lue-rappelle-a-macron-quil-a-ete-elu-pour-que-les-francais-crachent-au-bassinet/73842/

  • La dynamique de la La Manif Pour Tous a été brisée par Sens Commun

    6a00d83451619c69e201b8d2814c84970c-200wi.jpg Guillaume Bernard sur Aleteia :

    "[...] La stratégie des ténors de LR est très étonnante. Puisqu’ils déclarent chercher à gagner les législatives pour imposer une cohabitation au chef de l’État, pourquoi ont-ils choisi de soutenir (avec un empressement qui a choqué nombre de leurs partisans) l’un des deux finalistes de la présidentielle ? C’était dire implicitement qu’ils sont plus proches de l’un que de l’autre (alors que, sur ce point, la moitié de leur électorat ne partage pas leur position). En outre, quelle sera la crédibilité des candidats de ce parti quand ils affronteront les représentants d’Emmanuel Macron qu’ils ont contribué à faire élire ? En fait, LR est un parti profondément écartelé dont l’unité n’a, jusqu’à présent, été maintenu que par l’exercice ou l’espérance du pouvoir.

    Quelle leçon tirer désormais du ralliement de Sens commun à François Fillon ? Etait-ce la meilleure opération à faire ?

    Quant à Sens commun (sujet qui me navre très sincèrement), il y a évidemment eu de la naïveté à croire possible de changer un parti politique (LR) sans en prendre le contrôle. Les contraintes partisanes (comme les investitures pour les élections) sont telles que c’est le plus souvent le parti qui formate ses membres et non l’inverse. Que sont devenus les trotskistes ayant fait de l’entrisme au Parti socialiste parce qu’ils ne pouvaient entrer au Parti communiste stalinien ? « Au mieux », des sociaux-démocrates…

    En outre, alors que la grande force de la Manif pour tous (LMPT) a été d’être un mouvement trans-partisan, je suis au regret de dire que sa dynamique a été freinée et son unité brisée par la création de Sens commun. LMPT aurait pu être l’un des instruments de l’explosion des partis et de la recomposition de l’ensemble de la droite (FN compris) selon des critères doctrinaux clairs. Au lieu de cela, la direction de Sens commun est entrée dans des stratégies et combinaisons politiciennes. Les concepteurs de ce mouvement ont terriblement manqué d’imagination. Il y a cependant fort à parier que les militants de Sens commun auront rapidement à cœur de participer à la recomposition de la droite qui se fera sous la pression de ce que j’ai proposé d’appeler le « mouvement dextrogyre ».

    Enfin, il n’est pas inutile de noter que la ligne libérale-conservatrice de Sens commun était doctrinalement incohérente (même si l’on comprend bien qu’il s’agit de ratisser électoralement le plus largement possible). Cet attelage peut, à première vue, séduire : le libéralisme pour l’économie (libérer les forces et les initiatives), le conservatisme pour le sociétal (maintenir les liens traditionnels dans la société). Mais, la doctrine libérale ne se résume pas à une dénonciation d’une trop forte (et très réelle) fiscalité (il n’est d’ailleurs nullement nécessaire d’être libéral pour partager une telle position). Le libéralisme repose sur une approche subjectiviste (il n’existe pas de valeur en soi mais uniquement par la rencontre de volontés) qui, inexorablement, détruit toute tradition. L’incompatibilité entre le libéralisme et le conservatisme peut d’ailleurs être électoralement illustrée : une moitié de l’électorat de François Fillon s’est reportée sur Emmanuel Macron tandis l’autre s’y est refusée soit en votant pour Marine Le Pen (24 %) soit en se réfugiant dans l’abstention ou le vote blanc (26 %).

    Les catholiques semblent en tout cas en incapacité de « penser le politique » selon ses propres règles. La confusion entre l’ordre de la morale et l’ordre de la res publica est fréquente. Nous faut-il relire saint Thomas d’Aquin ?

    Vous mettez le doigt sur un problème crucial. Un certain nombre de catholiques sont portés vers l’augustinisme politique. Il n’est pas inutile de noter que cette tentation est partagée dans toutes les sensibilités liturgiques : il me semble, sans leur faire aucunement offense, qu’elle est le ressort commun des démarches de personnes pourtant aussi différentes qu’Erwan Le Morhedec ou Alain Escada.

    L’augustinisme politique part de l’idée parfaitement catholique que la grâce (divine) surpasse la nature (humaine). Mais, il procède ensuite à une absorption du temporel par le spirituel sous prétexte que la finalité du second (le salut des âmes) est supérieure à celle du premier (le bien vivre). Cela induit de nombreuses conséquences : par exemple, la vertu de justice (avoir une conduite qui plaît à Dieu) rendrait inutile la réalisation de la justice rétributive (commutant ou distribuant les droits). La loi morale (qui dicte les conduites) remplace alors le droit naturel (qui répartit les choses extérieures entre les personnes) alors que, distincts, ils convergent naturellement.

    Or, la hiérarchie des domaines (supériorité du religieux sur le politique) n’implique pas la dé-légitimation du second. De même, chercher la justice particulière (répartir l’avoir) ne détourne pas de la justice générale (être juste). Mais, l’augustinisme politique en vient, quant à lui, à nier l’irréductibilité du politique (pourtant inscrite dans l’ordre cosmologique des choses) et, par voie de conséquences, de la nécessité d’attribuer à chacun selon son mérite : reconnaître à César ce qui lui revient serait superflu puisqu’il faut rendre prioritairement à Dieu ce qui lui est dû. Cette critique de l’augustinisme relève, vous l’avez bien compris, du thomisme. Pour celui-ci, l’existence de la patrie céleste ne fait pas disparaître la patrie terrestre, l’objectif (religieux) de la vertu ne détourne pas de la recherche (politique) du bien commun.

    L’Église souhaite aller vers les périphéries à l’invitation pressante du pape François. Mais a-t-elle mesuré la souffrance de la France périphérique ? Entend-on assez les évêques sur ce sujet ? Selon le nouveau clivage entre « Anywheres » et « Somewheres » introduit par David Goodhart, n’est-il pas urgent de répondre à la soif de racines ? Qui cherche une incarnation spirituelle et… politique ? Il est à craindre qu’une partie non négligeable des prélats de l’Église soit comme le reste des élites : hors sol. Certains évêques ne semblent pas avoir pris la mesure de la crise identitaire qui frappe le pays. Elle est le fruit, d’une part, du déracinement (non-enseignement de l’histoire, standardisation des modes de vie) et, d’autre part, du multiculturalisme (non-assimilation des populations d’origine étrangère, communautarisation du lien social). Il y a là la perception d’une perte de contrôle de son destin. Ce n’est pas une hostilité envers autre que soi, mais une réaction de survie : le refus de ne plus être soi-même.

    De ce point de vue, les catholiques sont directement concernés. Le « sursaut » identitaire d’un certain nombre d’entre eux (pas de tous) se traduit de deux manières : d’un côté, ils ont pris conscience qu’ils étaient devenus minoritaires (déracinement social du catholicisme) et qu’ils subissaient des agressions (venues en particulier de l’islamisme) et, de l’autre, ils sont plus fermes sur leurs valeurs et osent s’afficher (LMPT, marche pour la vie, pèlerinages dont celui de Chartres, etc.). Électoralement, cela se traduit notamment par une forte progression du vote catholique en faveur du FN, même s’il reste encore minoritaire (38 % au second tour de la présidentielle 2017). [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Election présidentielle : 66 % de suffrages exprimés ne font pas une majorité

    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie: Paradoxe : avec ses 66 %, Macron n’a pas été bon lui non plus. Le candidat d’En marche ! doit relativiser son succès acquis dans l’indifférence, voire le rejet, qui l’appelle à l’humilité et à l’écoute. Contre Marine Le Pen, qui a recueilli avec 10 650 000 suffrages, Emmanuel Macron, avec 20 750 000 voix, s’est vu refuser l’onction du sacro‑saint “front républicain” dont avait bénéficié Jacques Chirac avec ses 25 500 000 voix face à Jean‑Marie Le Pen (5 520 000 voix) en 2002.

    Emmanuel Macron n’a pas remporté les suffrages de la majorité des Français inscrits sur les listes électorales, dimanche 7 mai. Les abstentionnistes, les bulletins blans ou nuls ont représenté 34 % du corps électoral soit 16,2 millions de Françaises et de Français inscrits sur les listes électorales.

    Si l’on tient compte de l’ensemble de ces blancs, les nuls et les abstentions, le score d’Emmanuel Macron tombe à 43,6 % du corps électoral face à Marine Le Pen, qui, elle, se situe à 22,4 % des électeurs inscrits.

    Emmanuel Macron ferait‑il moins bien que son mentor en 2012 ? Rappelons d’une part que Jacques Chirac, en 2002, avait rassemblé 62 % du corps électoral contre 43 % à Macron aujourd’hui. 62 % pour Jacques Chirac avec un corps électoral moindre de six millions de Françaises et de Français par rapport à l’élection de ce dimanche.

    Mais surtout, Emmanuel Macron n’a obtenu que 8 656 000 voix au premier tour de la présidentielle contre 10 270 000 au premier tour pour François Hollande en 2012. Il fait donc nettement moins bon que son mentor.

    En résumé, avec 4,2 millions de bulletins blancs ou nuls, ajoutés aux de 11 millions de bulletins frontistes, Emmanuel Macron part avec un handicap d’environ 15 millions de Français hostiles, alors qu’il ne disposerait que d’environ 20 millions de plus ou moins sympathisants à ne pas braquer.

    Emmanuel Macron, le président de tous les Français, ne dispose à l’heure actuelle véritablement que de 8 656 000 de partisans – ses électeurs du premier tour –, soit 18 % seulement du corps électoral.

    https://fr.novopress.info/

  • Comment Emmanuel Macron a ringardisé tous les partis politiques

    6a00d83451619c69e201bb0999ed87970d-250wi.jpgEn 2012, Nicolas Sarkozy avait tous-estimé François Hollande. En 2017, tous les candidats ont sous estimé Emmanuel Macron.

    Les discours de Macron de la campagne étaient faits à partir d’algorithmes, et une société, Proxem, était payée pour cela. Nous avons bien ri avec Ridicule.tv mais cela a contribué à la victoire de Macron. Et cela ne va pas cesser, il faut en être conscient. Hollande est manipulateur mais l’élève Macron a dépassé son maitre en la matière. Macron a ringardisé les partis politiques traditionnels :

    "Comment Emmanuel Macron a t-il réussi à convaincre plus de 10 000 personnes, jeunes et plus jeunes, en se présentant comme « le candidat du travail » sans passer pour un Sarkozy qui aurait réussi ? Comment le candidat du mouvement « En Marche » a t-il réussi la gageure de provoquer une standing ovation en évoquant l’Union Européenne, thème que l’on croyait boudé par les citoyens français ? Grâce à un ciblage algorithmique inédit de ce que les électeurs sont prêts à entendre et qui permet de rendre le discours le plus pertinent possible pour le plus de monde possible. Décryptage d’une méthode politique qui présente des limites.

    La méthode est inspirée de la stratégie électorale digitale adoptée par Barack Obama en 2012 : en juin dernier, 4 000 volontaires ont lancé l’appli de la Grande Marche sur leurs écrans de smartphones et tablettes en allant « à la rencontre des Français ». 6 200 quartiers (au sens de l’Insee) ont été sélectionnés par l’équipe Macron pour constituer une base représentative. Une première application, 50+1, guidait les « marcheurs » dans leur parcours. Une deuxième permettait de recueillir le miel de conversations qui ont duré en moyenne quatorze minutes. 100 000 « conversations » auraient été collectées (et 25 000 questionnaires entièrement remplis). Résultat : quelque 25 000 questionnaires remplis sur l’application ad hoc, rapporte Rue89. Ce n’est donc pas un traditionnel sondage, où l’on pose des questions fermées à un échantillon de la population, ni non plus un “focus group”, où l’on interroge longuement une poignée de personnes sur un sujet donné.

    Dans un second temps, l’équipe de campagne d’Emmanuel Macron, s’est tournée vers Proxem, start-up spécialisée dans l’analyse sémantique de big data textuelle, en vue de tirer un maximum d’enseignements des propos des personnes interrogées, rapporte encore Rue89. Objectif : identifier les problèmes concrets que dit rencontrer tel ou tel bassin de population et fournir une cartographique des préoccupations dominantes des Français. « Grâce à un moteur de recherche, on pourra croiser des critères, voir la manifestation d’un signal faible, vérifier des intuitions. Que disent les femmes, cadres supérieurs, des “commerces de proximité” ? Si 100 personnes en parlent sur 100 000, c’est du 0,1 % mais si elles en parlent c’est que ce point a de l’importance à leurs yeux. On peut se dire qu’il y a quelque chose à creuser. », détaille à Rue 89 François-Régis Chaumartin, DG de Proxem.

    Les data-stratèges d’En Marche peuvent alors dégager des corrélations, identifier les préoccupations de certaines catégories socio-professionnelles, et décider de faire dans la pédagogie s’ils mesurent une différence entre la perception d’un phénomène et sa réalité (par exemple : l’Europe, l’immigration, le chômage)."

    Macron a accumulé un trésor de communication politique avec des discours adaptés aux auditoires... C'est pourquoi ses discours n'avaient aucun sens ni aucun fond. Mais peu importe : à l'heure de la téléréalité, de la méthode globale et de l'échec scolaire, ce que les Français attendent ce ne sont plus des discours élaborés, mais qu'on leur parle.

    Dès février dernier, interrogé dans Monde et Vie, Jean-Yves Le Gallou avait vu juste :

    "Il n’a pas de programme mais il est programmé. Je veux dire que son discours est programmé. Il emploie des formules qui sont tout sauf spontanées. Il utilise les méthodes d’analyse et de stratégie politiques encore inédites en France. Grâce au porte-à-porte, il a obtenu des milliers de témoignages sur les grands sujets de notre société et la machine analyse ce corpus, qui fait des dizaines de milliers de pages. Il y avait 4000 volontaires (?)« en marche » dans 6200 quartiers présélectionnés, avec une appli qui recueillait les réponses à des questions simples : « Qu’est-ce qui marche en France ? », « Qu’est-ce qui ne marche pas ? ». Ces méthodes ont été testées aux Etats-Unis lors des campagnes d’Obama. Elles arrivent en France et permettent au candidat qui les utilise de dire… ce que les gens ont envie d’entendre. Il suffit d’un moteur de recherche qui isole et compte les sujets, la manière (positive ou négative) de les aborder, les formules qui reviennent, etc. Le nombre de témoignages (25.000 environ) est beaucoup plus important que dans un sondage ordinaire et les dépositions sont beaucoup plus précises et plus libres. Avec cela, on a comme une sismographie précise de l’opinion, et quand, comme le candidat Macron, on n’a pas de programme, c’est commode, tout est à disposition dans la machine pour que les électeurs puissent entendre ce qu’ils ont envie d’entendre. [...]

    Qu’apporte le candidat Macron ? Des solutions ? Jamais. La compréhension de son public : « Les agriculteurs ne demandent pas des aides. Ils disent une chose : on veut pouvoir vivre dignement de notre travail ». Merci aux algorithmes et à la start-up prestataire : voilà une formule empruntée aux électeurs et qu’on sait leur resservir toute chaude. Dans le même registre d’une complicité affichée mais qui n’engage à rien de concret : « C’est un beau mot, “paysan” : les paysans font notre pays ». La vraie question est surtout : Comment peuvent-ils en vivre ? Elle n’est pas posée. Et on se contentera pour finir d’une formule ronflante… et qui me plaît plutôt : « On peut être à la fois profondément breton, puissamment français et sincèrement européen ». Tout le monde a compris ? Tout le monde est content…"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Parce que c'est leur projet

    6a00d83451619c69e201bb0999935b970d-200wi.jpgLe président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a demandé dès lundi à Emmanuel Macron de réduire la dépense publique, jugeant que son niveau actuel n’était pas tenable à terme.

    « Nous sommes confrontés avec la France à un problème particulier, les Français dépensent trop d’argent et ils dépensent au mauvais endroit ». « Les Français consacrent entre 53 % et 57 % de leur Produit intérieur brut à leurs budgets publics, compte tenu du niveau relativement élevé de la dette cela ne peut pas fonctionner dans la durée ».

    Sur le fond il a sans doute raison : la dette publique est astronomique et l'Etat dépense beaucoup trop. Mais le rappeler, dès le lendemain de l'élection, signifie que, dans cette affaire, il y a un donneur d'ordre et un exécutant.

    Jean-Claude Juncker s’est aussi dit réservé sur le projet d’Emmanuel Macron d’instituer un ministre des Finances de la zone euro.

    « Cela annonce une gestation très difficile car tous les États de la zone euro ne sont pas d’accord que quelqu’un soit assis à Bruxelles ou ailleurs et décide, au-dessus des Parlements nationaux, de la manière dont les budgets doivent être faits ».

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/05/parce-que-cest-leur-projet.html

  • Perles de culture n°121 : le scandale des droits sexuels des enfants avec Marion Sigaut

  • Les algorithmes de la censure régiront bientôt votre information

    INTERNATIONAL (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
    Facebook, l’Otan et de nombreux titres de la grande presse profitent des élections pour travailler à un modèle de contrôle orwellien. Il s’agit de purger Internet de ce qu’ils prétendent être des fausses nouvelles ou « fake news » en novlangue angliciste. Le New York Times y consacre un article. Ces justiciers de l’extrême se sont réunis dans une coalition majoritairement financée par des géants privés américains tels que Google.

    Il s’agit bien l’intelligence artificielle au service de la pensée unique

    Tout à fait puisqu’il s’agit du développement d’un outil de haute technologie pour réduire automatiquement les avis que vous considérez comme nuisibles.
    Le chouchou de ces héros de la bien pensance est le « fast checking » ou vérification rapide. Grâce à des algorithmes et des rames de données, ils déterminent la probabilité de fausseté de l’information, la localisent et automatiquement la suppriment.

    Le mode de sélection favorisera la pensée unique

    Peu de preuves seront nécessaires pour éliminer les informations dites déviantes. Ces algorithmes ne déterminent pas si l’information est fausse mais sa probabilité d’être fausse. Tout dépend donc des critères choisis…

    Le responsable de Stratcom, le centre des communications stratégiques de l’OTAN, a ouvertement précisé que l’objectif n’est pas de supprimer uniquement des informations contradictoires, mais aussi les points de vue alternatifs avant qu’ils ne soient entendus. Il a pris pour exemple l’Ukraine : « Des acteurs étatiques ont tenté d’amplifier des points de vue spécifiques pour les intégrer dans l’opinion majoritaire ».

    Cette censure qui pourrait devenir obligatoire

    Selon le Times, ce mouvement de censure pourrait devenir obligatoire en Allemagne, sous peine de lourdes amendes. En France, Facebook a profité de la campagne présidentielle pour supprimer plus de 30 000 comptes en France et fait de même aux Pays Bas.

    https://fr.novopress.info/

  • Onze millions

    par Louis-Joseph Delanglade

    On le savait depuis des mois, c’est arrivé : le candidat opposé à Mme Le Pen au second tour a été élu.

    Certains, dans les deux camps, mais pour des raisons bien différentes, ont fait mine de croire jusqu’au bout que rien n’était « joué » : les partisans de M. Macron pour mieux instrumentaliser un F.N. réduit au rôle de repoussoir électoral, les partisans de Mme Le Pen parce que victimes de l’illusion démocratique générée par le système lui-même.

    Voici donc M. Macron élu. Elu avec 65% des suffrages exprimés. On pourrait ergoter et faire valoir que, compte tenu des millions de non-inscrits et d’abstentionnistes (sans parler des bulletins blancs et nuls), il aura obtenu à peine plus de 16,5% du total des Français en âge de voter au 1er tour et environ 40% au 2nd tour. Ce petit calcul en guise de réponse à M. Bayrou qui fait mine de croire que M. Macron représente deux Français sur trois : disons deux sur cinq au mieux, ce qui donne d’ailleurs une idée assez précise, arithmétique à l’appui, de ce que l’on nomme la souveraineté populaire en France démocratique.

    N’importe, foin des pourcentages, il est élu. Et pourtant, malgré quinze jours d’un matraquage médiatique ininterrompu en sa faveur et la coalition de la quasi totalité des politiciens et des membres de la « société civile » au sens large, ils auront été onze millions à dire explicitement non, par leur vote en faveur de Mme Le Pen, à son projet essentiellement financier, libéral et euro-mondialiste. Mieux : malgré la campagne sans envergure intellectuelle, parfois même incohérente et finalement décevante d’une Mme Le Pen, manifestement pas à la hauteur de l’enjeu et de ses propres prétentions, ils auront été onze millions à dire, avec elle, oui à la souveraineté nationale, et non à l’immigration sauvage et incontrôlée.

    M. Macron, en bon petit soldat du système, a fort logiquement remporté cette élection. A défaut de vaticiner, on peut penser qu’il ne sera ni un président-fainéant comme M. Chirac, ni un président oublieux de la plupart de ses promesses comme MM. Sarkozy et Hollande; on peut penser aussi que le scénario le plus probable dépend du résultat des prochaines élections législatives : soit il sera contraint à une cohabitation hasardeuse, soit il pourra mettre en oeuvre (ou tout au moins essayer) ce qu’il a dit et que nous avons assez condamné ici même. Cela pourrait même dégénérer, avec M. Macron dans le rôle de M. Hollande, en scénario du pire : voir se réaliser la fiction imaginée par M. Houellebecq c’est-à-dire la désagrégation accélérée du pays, désormais miné par l’islamisme, avec une élection « ethnique » dès 2022. 

    Mais ce serait sans compter avec ces onze millions. Cette fois encore, grâce à M. Macron, dont certains affirment qu’il a été piloté par l’Elysée, le système a survécu. Rien ne dit qu’il en sera toujours ainsi. Comme le dit le poète, « lui seul croit encore au long temps de son règne » : onze millions de Français auront pris date pour rappeler que cette fois-ci pourrait bien être la dernière.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/index-1.html

  • La France vient de subir un coup d'état, ALORS Résiste !!!