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magouille et compagnie - Page 1671

  • 9 raisons pour voter Marine Le Pen sans culpabiliser !

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    Votre bulletin de vote le 7 mai pourrait faire avancer les choses. Offrez-vous ce frisson car il est sans danger.

    Après avoir combattu Macron, de nombreux électeurs LR hésitent à voter Le Pen. Un vote non assumé, à la fois jouissif et honteux. La chorale des médias, des politiques et autres autorités morales a conditionné les esprits. Il est temps de les libérer. Voici quelques raisons qui pourraient justifier leurs envies de liberté.

    Parce que les médias disent que c’est dangereux

    À la mort de Staline, les populations exposées à la propagande soviétique pleuraient le petit père des peuples. Malgré des millions de morts, la pauvreté et les famines. Quand Elle, France Info, BFM et Le Journal de Mickey vous disent la même chose, c’est suspect. Les attaques systématiques contre le FN reposent, en fait, sur du virtuel.

    Parce que le FN n’est pas extrême

    Il faut vivre avec son temps. Le FN dans sa phase adolescente a pu être odieux. Marine Le Pen a transformé ce parti en excluant racistes et cranes rasés. À l’aune internationale, c’est un parti conservateur normal. Les mesures de protection des frontières qu’il propose sont en vigueur dans des démocraties comme la Suisse, le Japon ou les États-Unis.

    Parce qu’il faut une force de résistance

    Macron triomphera de toute façon. 

    Le Président, une partie de l’Assemblée, des mairies, les syndicats, 80 % des journalistes, les juges, les syndicats, l’Éducation, tous ces dépositaires du pouvoir seront soit rose soit rouge. Une touche bleu marine ferait du bien dans cet enfer monocolore.

    Parce que les migrations nous inquiètent

    Selon l’INSEE, 90.000 immigrés s’installent en France chaque année. Ces personnes méritent respect et humanité, mais la cohabitation de peuples hétérogènes est difficile à gérer, notamment en cas de chômage massif.

    Parce qu’une action contre le terrorisme est urgente 

    Doit-on attendre que Notre-Dame de Paris soit réduite en miettes par un missile ? Ou l’explosion de bombes sales à l’uranium ? Macron va continuer à ouvrir les vannes de l’immigration en faisant grandir le bataillon des terroristes potentiels. La France ne peut pas accueillir toute la violence du monde.

    Parce que la sortie de l’euro ne doit pas faire peur

    L’Europe est une idéologie. La sortie de l’euro condamnerait-elle la France aux sept plaies d’Égypte ? Des exemples comme la Suisse montrent qu’il n’en est rien.

    Parce que Macron est le candidat du système

    Énarque, adoubé par un énarque, Macron est l’incarnation même du système. Il ne réformera pas l’État. Son passage au pouvoir a montré qu’il n’a jamais pris le taureau par les cornes.

    Parce qu’il existe une frange libérale au Front national

    Le programme économique défini par Philippot est peu crédible. Il existe, cependant, des courants plus libéraux au FN. Le parti comprendra bientôt que sa ligne économique actuelle est un plafond de verre.

    Parce qu’il faut reconstruire la droite

    Le parti LR est en mort cérébrale depuis dimanche. Gangrené par les mauvaises habitudes, il a toujours manqué d’une vision sur l’économie et l’identité nationale. Le FN est un mouvement dynamique et jeune. Tôt ou tard, le tabou sur l’alliance entre les droites devra sauter. Votre bulletin de vote le 7 mai pourrait faire avancer les choses. Offrez-vous ce frisson car il est sans danger.

    http://www.bvoltaire.fr/9-raisons-voter-marine-pen-culpabiliser/

  • Michel Geoffroy décrypte la soirée électorale du 23 avril 2017 sur les télévisions

    Des journalistes en phase avec les thèmes de Macron pour le second tour, bien avant la diffusion des estimations de résultats. Une présentation systématiquement et visuellement favorable de la dynamique Macron, ce dernier établi comme le seul véritable agent de la recomposition et du renouvellement politique français, alors même que les écarts entre les 4 différents candidats principaux sont faibles. Une présentation en tout cas opposée à celle, terne, voire ridicule, des soutiens de Marine Le Pen et de François Fillon.

    Des médias qui ont d’ores et déjà installé Macron comme le futur président, le duel Macron/Le Pen étant présenté comme un choix de société au second tour et comme un risque : le risque évidemment de l‘extrême droite. Bref, bienvenue dans le monde hors sol et orwellien d’Emmanuel Macron !
    Polémia

    Analyse de la soirée électorale du 23 avril 2017

    L’analyse porte sur les émissions politiques suivies de 18h37 à 23h37, diffusées sur TF1, France 2, France 3 Ile-de-France, LCP Public Sénat (chaîne 13), BFMTV (15) et CNews (16).

    La soirée médiatique s’est déroulée en 4 temps principaux :

    1/ De 18h30 à 20h : la mise en condition = le changement c’est Macron et Mélenchon

    L’accent a été mis sur :

    -les difficultés de la campagne de F. Fillon ;
    -JL Mélenchon a plutôt la vedette durant cette séquence ;
    -sur les perspectives de recomposition politique : ce dernier thème se développant au fur et à mesure que l’on se rapproche de 20h ;
    -un scrutin serré ;
    -un taux de participation tantôt présenté comme élevé (« les Français ont dit oui à la démocratie », Rachid Arhab sur CNews à 19h18), tantôt comme normal.

    Durant cette période on a assez peu parlé d’E. Macron ; par contre, on a présenté la « soirée des soutiens d’E. Macron » Porte de Versailles et insisté sur le fait que l’ambiance était celle des grandes soirées de campagne américaines (BFMTV 18h45).

    Le bandeau apparaissant sous les images de BFMTV porte « la France à l’heure du choix » (18h45).

    A partir de 19h05 :

    BFMTV fait un zoom au QG de F. Fillon et insiste sur sa campagne marquée par les « révélations » (sic) le concernant, et s’interroge sur le destin politique de l’intéressé en cas d’échec (R. Elkrief à 19h10 : il peut sortir de la politique pour toujours). F. Fillon serait « la grande question de ce scrutin ». On insiste sur le caractère « malsain » de la campagne pour cette raison (H. Gattegno).

    CNews 19h17 : Audrey Pulvar se demande si la façon dont la campagne s’est déroulée ne montre pas que le système politique de la Ve République est à bout de souffle.

    CNews 19h22 : On commence à lancer l’idée que le scrutin va marquer une recomposition politique dans la mesure où deux candidats nouveaux apparaîtraient : E.Macron et JL Mélenchon. « Il y aura une grosse recomposition politique à gauche et à droite ».

    France 2 19h25 : Zoom sur les Français de l’étranger ; un électeur en Allemagne interrogé déclare « c’est serré » ; France 2 passe ensuite sur le QG de JL Mélenchon, présenté comme « très entouré ».

    TF1 19h28 : « Les électeurs feront-ils le choix du changement ? ». On évoque la perspective « des nouveaux rapports de force politiques ».

    LCP 19h30 : On explique que Macron et Mélenchon ont organisé leur campagne autour de leurs personnes afin de « contourner les partis ».

    TF1 présente à 19h45 le QG de F. Fillon : en fait un zoom extérieur sur un public clairsemé.

    France 3 Ile-de-France présente à 19h46 les dernières estimations de l’abstention (23%) et indique que le scrutin exprime une forte « envie de renouvellement ».

    CNews à 19h48 : Un zoom sur Hénin-Beaumont  : un public assez amorphe. La chaîne passe ensuite au QG de F. Fillon pour indiquer que ce dernier a rejoint son bureau « par une porte dérobée ».

    BFMTV évoque à 19h54 « la percée de JL Mélenchon dans les sondages ».

    Conclusion au terme de cette première période :

    -il va y avoir une recomposition politique ;
    -le renouveau est incarné par les deux candidats « nouveaux » : Mélenchon et Macron ;
    -F. Fillon est présenté en situation d’échec ;
    -Marine Le Pen n’est quasiment pas évoquée.

    2/ De 20h à 20h35 = à partir des estimations de résultats  : Macron vainqueur tourne une page de la vie politique française

    Nota : A partir de 20h, de nombreuses chaînes présenteront en boucle et en fond l’image des soutiens de Macron à la Porte de Versailles agitant des drapeaux bleu-blanc-rouge. A contrario, les images des réunions de Marine Le Pen seront ternes, avec peu de drapeaux (sauf lors de son discours).

    BFMTV présente à 20h son estimation : Macron : 23,7, Le Pen : 22, Mélenchon : 19,5, Fillon : 19,5.

    A 20h03 image des soutiens de Macron en liesse.

    CNews à 20h07 commente un « résultat historique », avec « l’élimination » des partis traditionnels. On indique que la recomposition politique sera plus difficile à droite qu’à gauche.

    A noter qu’A. Pulvar indique que Marine Le Pen « se réclame » des patriotes : cette expression n’est pas neutre puisque plus tard dans son discours Macron opposera les patriotes (terme qu’il reprend à son compte) aux nationalistes.

    Sur France 2 à 20h15 Pujadas souligne « le très haut score de JL Mélenchon » et L. Salamé insiste sur le fait qu’on « tourne une page de la vie politique française ».

    BFMTV à 20h23 nous explique qu’on chante la Marseillaise au QG d’E. Macron. Th. Arnaud « chef du service politique de BFMTV », indique que Macron a « su incarner le renouvellement qu’attendent les Français ».

    A 20h25 nouvelles estimations sur BFMTV : Macron à 24, Le Pen à 21,8, Fillon à 19,9 et Mélenchon à 19,3.

    CNews à 20h28 explique que les attentats n’ont pas boosté le vote en faveur de Marine Le Pen. Marine Le Pen accède ainsi au second tour « comme son père en 2002 ». A 20h35 CNews présente la « déception » dans le camp de Marine Le Pen : on explique son échec relatif par une campagne trop radicalisée vers la fin… (en fond image des drapeaux tricolores chez les soutiens de Macron).

    20h36 : on explique que ce résultat est « un coup très dur pour la droite ».

    France 2 à 20h37 zoome « On est très déçu » au QG d’Hénin-Beaumont…

    Conclusion au terme de cette période :

    -le renouveau politique c’est Macron ;
    -les commentateurs soulignent que Macron n’était donc pas une bulle médiatique et que les sondages ne trompaient pas ;
    -on insiste sur la crise de la droite, mais on évoque très peu celle de la gauche, que l’on masque en commentant la dynamique Mélenchon ;
    -le résultat de Marine Le Pen est présenté comme un échec relatif et un remake de 2002 (avec toujours des images médiocres de son QG) ;
    -on commence à évoquer les extrêmes mais en distinguant bien l’extrême droite de la « gauche radicale ».

    3/ De 20h40 à 10h15 : A partir du discours de F. Fillon, la mise en place du Front républicain pour la campagne du second tour

    Nota : A partir de cette période défileront en boucle sur les écrans les prises de position contre Marine Le Pen ou « l’extrême droite » et les appels à voter Macron au second tour. Avec toujours en incrustation les drapeaux tricolores des soutiens de Macron (opposés aux images ternes des QG de Marine Le Pen).

    TF1 à 20h40 : Zoom sur les militants de Macron Porte de Versailles : « On va passer à l’offensive contre les populistes » et « rassembler les progressistes ». A 20h42 retour au « fief électoral » (sic) de Marine Le Pen à Hénin-Beaumont : « Est-ce qu’on y croit encore malgré le Front républicain » ?

    Après le discours de F. Fillon BFMTV fait apparaître périodiquement un bandeau « Fillon votera Macron » (20h47). Interview de G. Collard à 20h49 avec cette question : « Le Front républicain contre le FN va vous gêner ? », « La  partie s’annonce rude pour Marine Le Pen ».

    20h53 à BFMTV : « Ce soir il y a un favori et il s’appelle E. Macron ».

    CNews à 20h58 : « Le Front républicain se met en place ».

    LCP présente en bandeau défilant les appels à voter pour Macron au second tour (avec en incrustation les drapeaux tricolores des soutiens de Macron).

    Après le discours de Marine Le Pen, sur BFMTV on indique à 21h11 que la configuration sera quand même différente de 2002 et que « la recomposition politique est en marche ! ». Mais Marine le Pen n’est pas en première place et « n’est pas la favorite de cette élection ».

    21h15 : Nouveau bandeau « Fillon appelle à voter Macron ».

    Sur LCP à 21h30 on indique que si Hamon et Mélenchon s’étaient alliés la gauche serait majoritaire (mais on ne dit pas la même chose pour la droite).

    TF1 à 21h35 indique qu’il s’agit d’un « 21 avril de la droite », formule que reprendra ensuite JF Coppé.

    A nouveau zoom à Hénin-Beaumont pour dire que les militants sont partagés entre pessimisme et volonté de battre l’UMPS.

    France 2 interview un militant cool de Macron à 21h40 : on prend la peine de préciser qu’il fait des études commerciales. Le contraste avec le militant FN interviewé est frappant.

    BFMTV titre en bandeau à 21h44 « Quel avenir pour les Républicains ? » : un avenir sombre évidemment…

    A partir de 21h50 on commence à suivre en direct le voyage de Macron vers ses soutiens Porte de Versailles ; à 21h51 BFM titre en bandeau « Macron rejoint ses militants ».

    CNews titre à 21h55 « E. Macron le favori ? » et présente un graphique des résultats des scores de Macron et Le Pen : Macron sur fond lilas clair et Marine sur fond bleu très foncé… A 21h58 retour à Hénin-Beaumont où les militants seraient désabusés par le Front républicain (on filme toujours peu de militants et peu de drapeaux).

    LCP à 22h05 : la Porte de Versailles est transformée en boîte de nuit pour l’arrivée de Macron.

    Conclusion de cette période :

    -la campagne du second tour est d’ores et déjà lancée. Les journalistes s’efforcent d’ailleurs de distinguer les futurs thèmes de campagne : notamment la mondialisation et l’Europe, l’opposition entre patriotes et nationalistes (comme dit Macron dans son discours) ;
    -on assure la promotion du Front républicain ; on va d’ailleurs passer en boucle le passage du discours de Fillon où il fustige « l’extrême droite » ;
    -on infléchit quelque peu l’image positive de Mélenchon dans la mesure où celui-ci semble contester la présentation faite des résultats (ex. : BFMTV titre « Mélenchon ne reconnaît pas sa défaite » à 21h24 et « JL Mélenchon éliminé » à 21h58) et surtout ne donne pas de consigne de vote explicite pour le second tour.
    -lors des débats les journalistes ne cesseront d’ailleurs de poser la question aux porte-parole de Mélenchon : allez-vous voter Macron au second tour ? (notamment Pujadas sur France 2). Un processus de mise en cause s’amorce contre ceux qui n’appellent pas à voter pour Macron (ex. : CNews demande à un soutien de Mélenchon lors d’un débat : « Est-ce que vous ne prenez pas un risque en n’appelant pas à voter contre Marine Le Pen ? ») ;
    -on présente Marine Le Pen en situation d’échec, et ses soutiens désabusés.

    4/ A partir de 22h15 et après le discours de Macron : la promotion de l’image du futur président Macron

    France 2 présente à partir de 22h10 une estimation des résultats du second tour : 62% pour Macron et 38% pour Marine Le Pen avec 2% de marge d’erreur. Donc Macron est d’ores et déjà vainqueur !

    Le sondage donne aussi des hypothèses de report des voix, évidemment défavorables à Marine Le Pen, ce qui permet de mettre en porte-à-faux ses représentants lors des débats qui tentent d’expliquer que les électeurs ne se conformeront pas nécessairement à ce que demandent les états-majors. On évoque notamment le faible report des voix de Mélenchon sur Le Pen (LCP à 22h55).

    BFMTV présente à 23h10 une autre estimation (Harris) avec Macron à 64% et Marine Le Pen à 36%.

    On commente aussi en termes dithyrambiques la soirée des soutiens (« 3000 partisans ») de Macron Porte de Versailles. A 22h17 Pujadas commente l’arrivée de Macron flanqué de son épouse Brigitte : « Images d’un vainqueur », « images d’un couple » « le pari gagné d’un couple », « on a le sentiment de voir un président élu », etc.

    France 2 montre des photos des soutiens, avant tout des jeunes (ce qui est rarement le cas pour ceux de Marine).

    LCP interroge aussi à 22h36 son représentant à la Porte de Versailles : Quelle est l’ambiance ? Réponse : « Entrée grandiose d’E. Macron ». On nous dit aussi que dans son discours Macron a parlé d’une voix « grave et lucide » (sic).

    En contrepoint on fait des zooms sur les soutiens de Marine Le Pen à Hénin-Beaumont en train de danser de façon assez ridicule (« la fête au QG de Marine Le Pen », titre CNews à 22h40).

    Après le discours de Macron passent en boucle sur BFMTV les sous-titres « Appels à battre Marine le Pen » et « Rassembler tous les Français » (22h37), « François Fillon éliminé » (22h45).

    CNews titre à 22h48 que le QG de F. Fillon est déserté (avec séquence à l’appui) et évoque une « crise grave à droite » (22h50). Le message « Fillon appelle à voter Macron » passe en boucle.

    Fr3 Ile-de-France présente un reportage sur les militants FN de Nice à 23h10 : foule clairsemée et militants d’un pittoresque ridicule. Le reportage évoque aussi l’ambiance morose au QG de Fillon à Nice.

    On va ensuite scénariser le départ de Macron pour aller dîner avec ses proches, comme si l’on était au soir d’un second tour d’élection présidentielle. Ex. : CNews « la seconde traversée de Paris du gagnant pour aller à la Rotonde » (23h11), BFMTV « Macron va rejoindre ses proches » (23h19), « E. Macron dans une brasserie à Montparnasse » (23h25). France 2 fait un arrêt sur image de deux soutiens de Macron s’embrassant tendrement dans la brasserie…

    23h27 : France 2 donne la parole à un « historien de l’extrême droite » (Nicolas Lebourg) qui explique que le score de Marine Le Pen est inférieur à ce qui était attendu. Conclusion de Pujadas : « la vague Marine Le Pen a été contenue »… (23h30).

    BFMTV présente à 23h37 les prévisions du second tour : 64% pour Macron et 36% pour Le Pen.

    Conclusion de cette période :

    -la victoire de Macron est présentée comme acquise pour le second tour ;
    -Macron est déjà scénarisé comme président putatif ;
    -l’échec de la droite est total (voir notamment le zoom sur le QG de F. Fillon déserté présenté par CNews à 22h48, genre La Dernière Scéance…).

     

    Conclusion générale de cette soirée télévisée

    -Il semble évident que les journalistes étaient en phase avec les thèmes de Macron pour le second tour bien avant la diffusion des estimations de résultats (voir notamment l’inflexion sur le thème du patriotisme et le thème du renouvellement politique).

    -Une présentation systématiquement et visuellement favorable de la dynamique Macron, ce dernier établi comme le seul véritable agent de la recomposition et du renouvellement politique français, alors même que les écarts entre les 4 différents candidats principaux ne sont pas aussi énormes que cela. Une présentation en tout cas opposée à celle, terne, voire ridicule, des soutiens de Marine Le Pen et de F. Fillon.

    -Des résultats peu éloignés des sondages d’opinion, qui avaient un peu surcoté Marine Le Pen (comme c’est le cas pour les populistes en Europe, pour pouvoir ensuite capitaliser sur leur échec relatif : cf. Autriche et Pays-Bas). Les commentateurs n’ont cessé de le souligner pour contester l’image de la bulle médiatique Macron.

    -Les médias ont d’ores et déjà installé Macron comme le futur président.

    -L’échec de la gauche a été beaucoup moins scénarisé que celui de la droite. Aucun débat, en outre, sur le bilan de la présidence Hollande ni sur le contenu des programmes (sauf pour critiquer celui du FN dans la foulée du discours de F. Fillon).

    -Le duel Macron/Le Pen est effectivement présenté comme un choix de société au second tour et comme un risque : le risque évidemment de l‘extrême droite, alors que JL Mélenchon n’a pas été présenté comme extrémiste, bien sûr.

    Michel Geoffroy
    24/04/2017

    https://www.polemia.com/michel-geoffroy-decrypte-la-soiree-electorale-du-23-avril-2017-sur-les-televisions/

  • 2017, LE COUP D’ÉTAT (ou hollande et Valls envoient leur marionnette Macron à l'élection présidentielle)

    (L'auteur n'est pas de notre bord, mais l'article va dans notre sens)

    « Une étude un peu approfondie de l’Histoire nous laisse deviner qu’en toute occasion les vraies forces dirigeantes ont à se tenir dans l’ombre des représentants qu’elles se sont choisies, ne pouvant se risquer à s’exposer aux fluctuations événementielles, sous peine de se voir un jour dépossédées de leur puissance ».                                                            Louis Calaferte.

    AVERTISSEMENT :

    Les informations qui ont été utilisées pour cette analyse ont été recoupées et vérifiées conformément aux principes de la charte journalistique de Munich. Elles ont pour origine des articles de presse, interviews télé, images et ouvrages dont les auteurs sont connus et reconnus pour la fiabilité de leurs recherches. Il serait trop long de les énumérer ici. Loin de tout name-droping, vous trouverez en fin de publication les références. Mais tout est vérifiable. Attention, cependant aux sites complotistes, confusionnistes où d’extrême droite. Assurez vous que les sites que vous consultez soient reconnus pour le sérieux de leurs publications. Préférez les sites de recherches universitaires. A ceux qui disent que cet article est complotiste, il s’agit, tout simplement, d’un propos irresponsable qui a pour objectif de discréditer toutes critiques à l’égard de pratiques qui mettent en danger la démocratie. Mais plus grave encore cela permet de les avaliser. Il est urgent de cesser ce genre d’accusation un peu simpliste et de poser les vraies questions. En l’occurence a-t-on oui ou non utilisé l’appareil d’État à des fins de stratégies politiques? Les relais d’influence sont -ils réels ? Les media et les instituts de sondage sont ils indépendants? etc. Ce sont les questions centrales du débat.

    Propos liminaires.

    Une fois de plus, cet article est long. Il est l’avant première d’un livre qui sera publié prochainement. Prenez le temps de le lire tranquillement, mais lisez le. Il révèle comment certains acteurs ont préparé minutieusement ce qu’il faut bien appeler un coup d’État. Il s’agit pour eux de pérenniser, coûte que coûte, la politique engagée par François Hollande. Alors qu’ils se persuadent de servir les desseins heureux de la France, ces putschistes sont en passe de réussir leur ultime objectif, celui de faire perdre à notre pays son libre arbitre, en soumettant son peuple et en violant la démocratie

    L’heure est grave.

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  • Mathieu Slama : « La France d'en haut s'apprête à confisquer aux classes populaires l'élection présidentielle »

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    ANALYSE - « Mathieu Slama voit dans le résultat du premier tour du scrutin présidentiel la preuve que la politique ne peut pas exister en dehors de la lutte des classes ». Il ne peut s'agir de lutte des classes au sens ancien. L'analyse qui suit [Figarovox, 24.04] met toutefois légitimement en lumière les deux France que le Système a dressées l'une face à l'autre, la France d'en-haut - minoritaire - et celle d'en-bas. La dialectique qui oppose ces deux catégories au détriment de l'unité et de l'intérêt du Pays, est familière aux royalistes, plus particulièrement aux maurrassiens. Or la France d'en-haut, en un sens le Pays légal a perdu le sens du Bien Commun. Ce dernier doit être refondé et rétabli.  LFAR    

    On croyait le concept de lutte des classes dépassé. Les intellectuels de gauche Chantal Mouffe et Jean-Claude Michéa, pourtant nourris à la pensée marxienne, déclaraient récemment qu'il devait être repensé. Aucun candidat de gauche, à l'exception de Nathalie Arthaud, n'ont évoqué le concept lors de la campagne.

    Or il n'en est rien. La lutte des classes ressurgit politiquement à la faveur d'un duel de second tour qui va opposer le libéral Emmanuel Macron à la souverainiste Marine Le Pen.

    L'électorat de Macron réunit la France qui va bien, la France optimiste, la France qui gagne bien sa vie, la France qui n'a besoin ni de frontières ni de patrie, ces vieilles lunes de l'ancien monde: cette France «ouverte», généreuse parce qu'elle en a les moyens. La France de Marine Le Pen est la France qui souffre, celle qui s'inquiète. Elle s'inquiète de son avenir, de ses fins de mois, elle souffre de voir les patrons gagner autant d'argent, elle gronde face à l'incroyable arrogance de cette bourgeoisie qui lui donne des leçons d'humanisme et de progressisme du haut de ses 5000 euros par mois.

    La France de Le Pen perdra sans doute face au «front républicain» qui se prépare. Quoiqu'on pense de la candidate du Front national, il y a là une forme d'injustice qui interroge: la France d'en haut s'apprête à confisquer aux classes populaires l'élection présidentielle, la seule élection qui engage véritablement leur destin.

    Il suffisait de constater, hier soir, la différence entre les militants de Macron - des consultants branchés, des étudiants en écoles de commerce, sûrs de leur supériorité de classe -, et les soutiens de Le Pen, des gens simples, timides, ne maîtrisant pas les codes sociaux et médiatiques. Quel contraste, également, entre l'ambiance vulgaire de boîte de nuit chez Macron et le bal improvisé chez Le Pen.

    Derrière cette lutte des classes se cache un affrontement entre deux visions du monde. La vision libérale et universaliste, qui ne croit ni en l'État, ni en la nation ; et la vision que l'on nomme aujourd'hui populiste ou encore souverainiste, qui veut restaurer l'État, les frontières et le sens de la communauté face aux ravages de la mondialisation. C'est le grand combat qui, au final, n'aura jamais cessé depuis 1789.

    Malgré son talent indéniable, l'ancien banquier Emmanuel Macron ne révolutionne rien. Karl Marx le décrivait déjà dans le Manifeste du Parti communiste: la bourgeoisie, écrivait-il, a brisé sans pitié les liens complexes entre les hommes «pour ne laisser subsister d'autre lien, entre l'homme et l'homme, que le froid intérêt, les dures exigences du paiement au comptant» ; «elle a fait de la dignité personnelle une simple valeur d'échange» ; elle a «dépouillé de leur auréole toutes les activités qui passaient jusque-là pour vénérables et qu'on considérait avec un saint respect. Le médecin, le juriste, le prêtre, le poète, le savant, elle en a fait des salariés à ses gages.». Elle a donné «un caractère cosmopolite à la production et à la consommation» et a «soumis la campagne à la ville». Avec son concept d'homme-entreprise, Macron poursuit la logique implacable du capitalisme qui réifie l'Homme et relègue la politique à un simple instrument de soutien aux intérêts privés. La manière dont il a utilisé tous les codes de l'entreprise et du management durant sa campagne présidentielle n'est pas anodine et mériterait une analyse approfondie.

    L'erreur de Mélenchon est d'avoir cru qu'il était possible de jouer sur tous les tableaux. Il a eu, incontestablement, une intuition géniale en s'adressant non plus à la gauche mais au peuple dans son ensemble, celui qui est victime de la mondialisation sauvage. Mais il a échoué parce qu'il a refusé d'aller jusqu'au bout de cette logique et d'embrasser la cause populiste et souverainiste. Il a aussi échoué parce qu'on ne peut pas défendre le peuple avec un régime parlementaire, régime de tous les compromis qui profitent toujours aux lobbies et aux intérêts privés. La justice sociale n'est possible qu'avec un État fort et un président qui décide souverainement, exerçant le mandat que lui a confié le peuple.

    L'erreur de la droite dans cette campagne a été symétrique de celle du Parti socialiste: celle de croire que la politique pouvait s'extraire des enjeux de classe. La recomposition politique dont on parle tant se fera en partie autour de cet enjeu parce qu'il sous-tend tous les autres: le rapport à la mondialisation, à l'État et à la nation. Et peut-être assistera-t-on, dans un avenir lointain, à une réunion de la France de Le Pen et celle de Mélenchon contre la France des libéraux. 

    Mathieu Slama         

    Consultant et analyste politique, Mathieu Slama collabore à plusieurs médias, notamment Le Figaro et Le Huffington Post, où il intervient particulièrement sur les questions de politique internationale. Il est l'auteur de La guerre des mondes, réflexions sur la croisade de Poutine contre l'Occident, (Ed. de Fallois, 2016).   

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Zoom - Paul Bernard : L’ancien préfet de Corse dénonce la France trahie

  • Que faut-il attendre du 2ème tour des élections présidentielles ? Faits et analyse !

  • Eric Zemmour : « L’affrontement Macron-Le Pen est un vote de classes »

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    « On entre dans le XXIe siècle en retournant en marche arrière, au XIXe siècle, estime Eric Zemmour. L’affrontement Macron-Le Pen est un vote de classes qui nous ramène en 1848, quand il y avait les riches et les pauvres, comme il y a aujourd’hui les vainqueurs et les vaincus de la mondialisation, les bourgeois et les prolétaires, comme il y a les métropoles et le reste de la France, ceux dont les enfants font des études dans les universités américaines et ceux qui rêvent de l’université d’Amiens. »

    « Le vote Macron, poursuit-il, c’est l’orléanisme de nos livres de sciences politique, le bourgeois louis-philippard sans la bedaine. Un centrisme libéral qui ne prononce aucun de ces deux mots. La France de Macron, c’est l’optimisme dit-on. Oui, l’optimisme qui chante “Tout va bien très bien, madame la marquise“ et acclame Daladier au retour de Munich. L’optimisme qui prétend que le chancelier Hitler n’est pas si méchant, qu’il va s’assagir si on est gentil avec lui, qu’il a beaucoup souffert. »

    L’éditorialiste enchaîne sur cette observation :

    « L’histoire n’est pas tragique pensent les électeurs de Macron. La guerre de civilisations n’aura pas lieu. Tout le monde veut acheter des Nike et regarder Hanouna à la télévision. Les partisans de Macron scandent “Brigitte ! Brigitte !“ comme ils ont scandé naguère “Nabilla ! Nabilla !“. »

    Et d’enchaîner :

    « “Le capitalisme forge sa propre humanité“ écrivait naguère le cinéaste italien Pasolini. Le capitalisme mondialisé a forgé l’électorat de Macron comme il a forgé l’électorat de Justin Trudeau au Canada ou celui de Matteo Renzi en Italie. L’homme qui affirme que la culture française n’existe pas va s’asseoir dans la fauteuil de Charles de Gaulle, Georges Pompidou et François Mitterrand. »

    Mais pourquoi parle-t-il déjà au futur, et pas au conditionnel ?

    Parce que « Marine Le Pen est son adversaire idéal, qui permet de préparer la grande coalition à l’allemande dont Bayrou, Juppé et Valls ont rêvée, qui lui permet de voir ceux qui à droite l’appelaient Emmanuel Hollande se coucher devant lui et se réclamer du patriotisme contre le nationalisme dans un retournement dialectique habile. »

    Eric Zemmour pense en effet que « Marine Le Pen s’est efforcée d’être tout, à la fois Marchais et Mitterrand, à la fois celle qui menace et celle qui rassure, mais elle a troqué une dédiabolisation sur la racisme contre une diabolisation par la monnaie. Marine Le Pen se convertit à l’économisme alors même que les électeurs, les siens mais aussi ceux de Fillon, et même une partie de ceux de Mélenchon, veulent qu’elle leur parle d’identité de la France ».

    Et de conclure ainsi :

    « Elle fera du combat avec Macron un référendum sur l’Europe alors même que c’est là que Macron l’attend. Comme un piège qu’elle se tend à elle-même… »

  • Bien sûr qu’il faut faire barrage… à Macron !

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    6a00d83451619c69e201bb099432dc970d-800wi.jpgLes résultats du premier tour sont une mauvaise nouvelle. Qu’il se trouve, après le calamiteux quinquennat de François Hollande, près de 3 millions d’électeurs de gauche de plus qu’en 2012 – et plus de 7,5 millions se sont portés sur l’un des trois candidats communistes, dont aucun, à ma connaissance, n’a pris ses distances avec le « socialisme réel » et ses plus de 100 millions de morts ! – en dit long sur la crise morale et spirituelle que traverse notre malheureuse patrie.

    Depuis hier soir, toutes les « élites » auto-proclamées nous invitent, que dis-je ? nous somment, de « faire barrage ».

    Pour une fois, j’en suis bien d’accord : il faut faire barrage. Non pas à une fantasmatique menace fasciste. Pour ceux qui y croiraient encore, il suffit de relire ce que disait Lionel Jospin sur France Culture, le 29 septembre 2007 : « L’antifascisme n’était que du théâtre. »

    Non, il faut faire barrage à ce qui menace vraiment la dignité humaine, à savoir l’élection de M. Macron.

    Cet homme, qui a réussi le tour de force de se faire passer pour « neuf », après avoir été aux manettes sur tous les dossiers économiques du quinquennat Hollande, avec le succès que l’on sait – des dizaines de milliards d’impôt en plus, plus d’un million de chômeurs de plus, une dette aggravée de plusieurs autres dizaines de milliards… –, est principalement l’incarnation de la gauche la plus libertaire.

    C’est donc principalement au nom de ma conception de la dignité humaine que je m’oppose radicalement à son élection. Ce sinistre individu – soutenu par des personnalités aussi recommandables que le soixante-huitard Daniel Cohn-Bendit, le communiste Robert Hue, ou l’oligarque LGBT Pierre Bergé, vieil « ami » du Salon beige – refuse de condamner la prétendue « gestation pour autrui » (GPA), qui n’est rien d’autre qu’une pratique esclavagiste. Son principal mentor Bergé annonce d’ailleurs triomphalement que les « réacs » (c’est-à-dire, dans son jargon, nous, les militants de la Manif pour tous) ont déjà perdu et que la GPA sera autorisée. Pour satisfaire les désirs de riches bobos occidentaux, on va donc faire « travailler » à la chaîne pour une bouchée de pain des jeunes femmes dans les pays pauvres, leur arracher leur enfant dès la naissance, voire les forcer à l’assassiner elles-mêmes s’il n’est pas conforme au « cahier des charges ». C’est cela, l’« humanisme » de ces braves gens !

    Bien sûr, nous demandons quelques éclaircissements à Marine Le Pen sur ces sujets anthropologiques majeurs : nous aimerions, en particulier, qu’elle soit plus claire sur la liberté éducative des parents ou sur le fait que la laïcité de l’Etat n’implique pas de renoncer à nos racines chrétiennes.

    Cependant, nous n’oublions pas qu’elle fut la seule des « grands » candidats à proposer l’abrogation de la loi Taubira et à ne pas considérer, à la manière de Mme Touraine ou Mme Rossignol, que la Sécu ou l’hôpital peuvent bien crever pourvu que nous pratiquions toujours plus d’avortements, alpha et oméga de la politique de « santé publique des socialistes !

    Quel que soit le principe non négociable envisagé, Marine Le Pen sera meilleure qu’Emmanuel Macron !

    J’entends d’ici les objections : certes, mais il y a son programme économique.

    Eh bien, parlons-en du programme économique. D’abord, je note que M. Macron ne s’est pas exactement précipité pour nous détailler le sien – et cela ne me semble pas exactement rassurant. Il est possible que le programme économique de Marine Le Pen soit aventureux. Mais il y a pire que l’aventure : il y a la certitude de la banqueroute. Or, M. Macron était responsable de la politique économique de François Hollande. Que faut-il de plus pour le disqualifier totalement en matière économique ? Son élection ne peut signifier qu’une chose : plus de chômage, plus de dette et plus d’impôt – agrémenté, au passage, par plus d’immigration (qui, dans l’imaginaire de M. Attali et des autres « conseillers » – ou plutôt marionnettistes – du sieur Macron, rapporte de l’argent, paiera nos retraites, et sans doute aussi nous fera entrer dans le paradis terrestre).

    Défenseur inlassable des libertés économiques, il m’est souvent arrivé de critiquer le programme économique du FN, trop étatiste à mon goût. Mais, évidemment, il l’est moins que le socialisme « canal historique », représenté dans cette élection par Emmanuel Macron ! Le principal conseiller économique de ce dernier propose de faire payer un impôt sur les loyers que ne versent pas les propriétaires – comme si, par nature, tous nos biens appartenaient à l’Etat ! Que ces projets staliniens puissent être présentés comme relevant des libertés économiques passe l’entendement…

    Et puis, bien sûr, il y a la question de l’identité française. M. Macron, donc, considère que la France doit se repentir jusqu’à la septième génération du prétendu « crime contre l’humanité » qu’aurait constituée la colonisation. Outre que c’est une insulte pour les victimes des véritables crimes contre l’humanité, cela nous annonce une politique de la repentance encore aggravée. Il prétend qu’il n’y a pas de culture française. Il prétend qu’il faut davantage d’immigration – comme si nous n’avions pas assez à faire pour intégrer les millions de Français de fraîche date.

    Les médias dominants ne se sont pas précipité pour le dire, mais Mohamed Saou, référent d’En Marche dans le Val d’Oise, défendu par M. Macron en personne, a été critiqué pour ses sympathies à l’égard de l’islam radical. Autrement dit, comme toujours avec la gauche, la lutte contre le « fondamentalisme » va persécuter encore davantage les catholiques de conviction, ceux qui défendent l’enfant à naître ou la famille naturelle… mais laissera parfaitement en paix l’islam radical, M. Macron nous ayant d’ailleurs aimablement averti qu’il fallait simplement que nous habituions à vivre avec le terrorisme. Eh bien, non, nous ne nous y habituons pas !

    Bref, il est hors de question que je regarde l’élection de M. Macron les bras croisés. Il ne sera pas dit que tous les Français ont applaudi à l’avènement programmé d’un totalitarisme libertaire, incarné par un ectoplasme beau parleur, mais dont nous ne savons pas grand-chose – manipulé par les vieux chevaux de retour d’une oligarchie déracinée dont nous connaissons, hélas, trop bien les buts et la haine de la France et des Français.

    J’espère que de nombreux élus de droite, notamment ceux de la droite populaire, de Sens commun ou du PCD, s’opposeront clairement à cette manipulation. Il est malheureusement probable que M. Macron soit élu. Mais il est capital qu’il le soit avec la plus faible marge possible, pour que la droite de conviction soit la plus forte possible dans la prochaine assemblée et bloque les projets délirants de ces oligarques.

    Guillaume de Thieulloy

    Directeur du Salon beige

    Le Salon Beige

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le Front républicain « tout pourri » bouge encore face à Marine Le Pen

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    8849-20170426.jpgLeur Front républicain « tout pourri » comme l’a souligné Marine Le Pen, se lézarde dangereusement et présente des brèches incolmatables.

    Le grand barnum de 2002 qui des associations anti-racistes aux artistes de gauche, en passant par les collégiens emmenés par leurs profs, les ostréiculteurs de Cancale et les psychanalystes freudiens, avait porté Chirac à une élection de roi nègre, ne paye plus autant. Marine Le Pen peut espérer chaque jour réduire l’écart qui la sépare de Macron. Elle part d’environ 40 % selon les sondages.

    A ce jour parmi les « vedettes » qui ont appelé à voter Macron pour faire barrage à Marine, outre le catholique Fillon dès dimanche soir, nous avons François Hollande, la CFDT, le Medef et La Grande Mosquée de Paris qui exhorte les musulmans à « voter massivement » pour Macron. Ces soutiens-là aujourd’hui sont tous des repoussoirs pour les Français.

    Le syndicat majoritaire des policiers Alliance (classé à droite) appelle également à voter Macron et à faire barrage à Marine Le Pen. La seule qui a refusé de clouer les flics au pilori dans l’affaire Théo. La seule qui veut réarmer les policiers et renforcer leurs effectifs (recrutement de 15 000 policiers et gendarmes). La seule à proposer des mesures efficaces contre le terrorisme islamiste, le communautarisme, qui a le projet de désarmer les banlieues et de dissoudre les milices antifas. Bravo Alliance qui a tout compris au film ! Son secrétaire général Jean-Claude Delage, intelligence en dessous de la moyenne et franc-mac bon teint, préfère se garantir des avantages corporatistes en caressant dans le sens du poil celui qu’il voit à coup sûr élu dans 15 jours. 

    Depuis son appel, le syndicat se fait littéralement défoncer par ses adhérents comme le souligne F.de Souche. Une preuve de plus de la déconnexion des syndicalistes qui ne font plus de police depuis longtemps, avec les policiers du terrain au contact de la réalité tous les jours.

    A noter que Christine Boutin qui a voté Fillon au premier tour, est la seule de toute la classe politique à annoncer qu’elle mettra un bulletin Marine Le Pen dans l’urne le 7 mai prochain. (A contre-courant de la consigne des LR qui vont droit dans le mur pour les législatives). Elle ne manque pas de courage c’est assez rare pour être signalé :

    « Macron, ce n’est pas possible, c’est l’incarnation de tout ce que je n’aime pas, c’est à l’opposé de mes valeurs qui ont rythmé ma vie politique. C’est le libéralisme libertaire, c’est la mondialisation, c’est l’argent, c’est la banque. »

    Les femmes ont en majorité choisi Marine au premier tour de ces présidentielles. Selon OpinionWay elle est arrivée en tête chez les électrices avec 23,9 % devant Emmanuel Macron à 21,3 %.

    Caroline Parmentier

    Article et dessin de Chard paru dans Présent daté du 26 avril 2017 sous le titre « Les Tout Pourris bougent encore »

    https://fr.novopress.info/