“On est vraiment complètement laissé-pour-compte“, a déclaré ce lundi 13 novembre, Michaël Dias, fils de la victime de l’attentat au Stade de France.
“J’ai refusé de saluer le Président, je me suis mis en retrait“, a-t-il poursuivi.
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“On est vraiment complètement laissé-pour-compte“, a déclaré ce lundi 13 novembre, Michaël Dias, fils de la victime de l’attentat au Stade de France.
“J’ai refusé de saluer le Président, je me suis mis en retrait“, a-t-il poursuivi.
Pour l'année prochaine, le montant programmé pour l'aide médicale d'Etat, instaurée en 2000 pour les étrangers sans papiers résidant en France depuis plus de trois mois qui en font la demande, est de 882 millions d'euros contre 815 millions en 2017.
Le nombre de bénéficiaires de l’AME a connu un léger infléchissement en 2016, avec 311 310 personnes en fin d'année, et semble se confirmer en 2017. Julien Aubert (LR) a dénoncé cette "générosité", pour des immigrés ayant assez d'argent pour "s'acheter un portable", "incompréhensible pour les Français qui économisent quelques euros".
Emmanuelle Ménard ajoute que l'AME, "en roue libre" et "payée par ceux qui travaillent pour ceux qui non seulement ne travaillent pas mais sont en situation irrégulière", doit aussi être fortement réduite.
par Michel Janva
Valérie Pécresse, présidente LR de la région Île-de-France, a évoqué dimanche l’idée d’« un concordat pour un islam républicain ».
Réaction au micro de Boulevard Voltaire de Wallerand de Saint-Just, président du groupe Front national au conseil régional d’Île-de-France.
Valérie Pécresse s’est déclarée aujourd’hui favorable à un concordat entre l’État et l’islam. Que vous inspire cette proposition ?
Je me demande si elle n’a pas fait une erreur par manque de culture politique. Les concordats, en France, sont antérieurs à la loi de 1905. Je ne vois pas du tout l’intérêt, à l’heure actuelle, de prévoir un concordat avec l’islam.
La loi de séparation des Églises et de l’État me paraît totalement suffisante aujourd’hui. Son application doit permettre de gouverner à peu près toutes les religions et leurs rapports avec la sphère publique et avec l’État. Ce doit être la même chose pour l’islam.
Cela s’oppose-t-il à la loi de 1905 ?
Oui, et en plus cela me paraît inutile de signer un concordat.
Madame Pécresse dit, dans le reste de son entretien, que l’État devrait financer les lieux de culte de l’islam. Ce n’est pas du tout ce qu’il faut faire à l’heure actuelle. L’argent du contribuable ne doit certainement pas servir à financer les lieux de culte de l’islam.
Si la loi de 1905 a prévu des points particuliers, et notamment la propriété et l’entretien des lieux de culte existants avant 1905, cela tient à la spécificité française. La religion catholique, mais aussi (bien que dans une moindre mesure) les religions protestante et juive, était un des piliers traditionnels de la France et de ses racines. On comprend donc qu’elle ait pu être traitée comme cela.
Il n’y a aucune raison, en 2017, que le contribuable se mette à financer l’islam.
Avant, elle se trompait un peu, mais là, madame Pécresse fait à mon avis totalement fausse route.
Est-ce une tentative de répondre aux problèmes de rue ?
Il ne doit pas y avoir de prières dans les rues.
C’est aux religions qui prennent de l’ampleur en France, comme l’islam aujourd’hui, de se débrouiller.
Par ailleurs, on n’est pas obligé de prier. Si on ne peut pas prier, on peut reporter sa prière au lendemain. Quand un catholique ne trouve pas, pour une raison ou pour une autre, une église pour aller à la messe le dimanche, il y va le lundi ou attend le dimanche suivant.
C’est simple.
Il n’y a aucune raison d’occuper ainsi l’espace public et de gêner de façon très importante les autres personnes qui ne se réclament pas de l’islam dans une ville comme Clichy.
Il n’y a pas de réponse à avoir à ces prières de rue. Il faut faire en sorte qu’elles n’existent pas.

Saint Vincent de Paul avait été nommé curé de Clichy en 1612. Sept auparavant, il avait été enlevé par des pirates musulmans, au large de Narbonne, et vendu comme esclave à Tunis, avant de pouvoir s’enfuir et regagner la France. Aussi, pour beaucoup d’habitants de Clichy, les manifestations islamistes de ces derniers mois, sous forme de prières de rues, apparaissent pour ce qu’elles sont : des provocations.
Depuis mars de cette année, en effet, plusieurs centaines de musulmans se rassemblent devant l’hôtel de ville de Clichy, situé sur l’artère principale qui conduit à Paris. Ils déploient leurs tapis de prière dans la rue, écoutent des prêches en arabe et entendent faire plier la mairie (LR) pour obtenir une mosquée en centre-ville (la ville compte déjà deux mosquées).
La municipalité avait mis un terme à l’occupation illégale de locaux appartenant à la ville. L’une des deux associations musulmanes de Clichy avait accepté la relocation dans un bâtiment de 2 000 mètres carrés situé à quinze minutes à pied du centre-ville. Mais l’autre association veut une mosquée centrale. L’essayiste Céline Pina, qui a suivi ce dossier, explique ce refus dans une lettre ouverte au ministre de l’Intérieur : « Un lieu de prière a bel et bien été construit, mais il ne permet pas de montrer ses muscles et sa puissance : il n’est pas en centre-ville. Or les mouvements liés à l’Islam politique sont très attachés à la visibilité et à la centralité, c’est parce qu’elles maîtrisent parfaitement les codes symboliques du pouvoir. »
La municipalité de Clichy n’entend pas se faire dicter sa loi par des islamiques, qui, à l’évidence, ont fait de Clichy un laboratoire politique. La précédente municipalité avait pratiqué le clientélisme et multiplié les concessions. La nouvelle municipalité LR n’est pas exempte d’une approche clientéliste, elle non plus, mais elle n’a apparemment pas misé sur le bon cheval, puisque les manifestants islamistes contestent la représentativité de ceux qui gèrent la nouvelle mosquée.
Pour tenter de faire cesser les manifestations, le maire, Rémi Muzeau, avait fait apposer une banderole : « Stop aux prières de rues illégales ».
Une minorité qui fait peur
Un parti Forces laïques a vu le jour localement, et prend une ampleur inattendue. Il a reçu le soutien de nombreux riverains qui n’en peuvent plus des provocations à haute dose d’une minorité qui fait peur, dans un contexte d’attentats islamistes.
Aussi vendredi, les élus, ceints de leur écharpe, sont-ils descendus dans la rue pour demander que soit mis un terme aux prières de rue. Ils ont été pris à partie par des « fidèles ». Valérie Pécresse, la présidente de la région Ile-de-France, avait apporté son soutien à la mairie, et s’est donc retrouvée parmi ceux qui étaient traités de « fachos ». Les forces de l’ordre ont séparé les deux camps. Les islamistes étaient moins nombreux que les autres jours car, compte tenu du risque que l’affrontement ne dégénère, les clandestins avaient préféré se tenir à l’écart. Mais si la position de la mairie est soutenue par les Clichois, la rue reste pour l’heure aux islamistes.
Francis Bergeron
Article repris du quotidien Présent
https://fr.novopress.info/208336/prieres-de-rues-clichy-resiste-par-francis-bergeron/
Une délégation composée de parents, de la FPEEI (Fédération des Parents des Ecoles Indépendantes) et d'Anne Coffinier (Fondation pour l'Ecole) est allée rencontrer le secrétariat d'Etat aux personnes handicapées afin de lutter contre les discriminations subies par les élèves handicapés, et leurs parents, scolarisés dans les écoles libres, qui sont privés d'aides financières pour payer leurs AVS.

A la Une de la presse française, la commémoration du deuxième anniversaire des attentats du 13 novembre, à Paris.
Deux ans après, la France «reste marquée par ce drame», écrit la Croix, qui a recueilli les témoignages de victimes, dont celui de Paul, blessé au Bataclan. Il y a un an, Paul comparait ses angoisses à un «petit sac à dos un peu trop lourd». «Eh bien, c’est devenu un gros sac de randonnée», témoigne-t-il aujourd’hui. «En 2016, il fallait se remettre en selle», guérir physiquement, faire retirer sa balle dans le dos, reprendre le travail, revivre, donc. Mais maintenant, c’est dans la tête que ça coince, selon Paul, qui raconte les crises de panique qui subsistent, «comme un aiguillon du malheur»: «s’il y a un bruit soudain ou quelqu’un qui surgit près de moi, j’ai le cœur qui s’emballe. Cela dure dix ou quinze minutes et puis ça passe. Mais deux heures après, je suis lessivé».
«La vie reprend son cours, les gens finissent par oublier… pas nous». Paul, et tous les Français, auxquels la Croix demande de «persévérer»: «les Français peuvent être fiers du calme avec lequel ils ont fait face à ces événements», salue le journal. «Ils n’ont pas cédé à la peur. Ils ne se sont pas abandonnés à des sentiments de haine ou de vengeance. Ils n’ont pas cherché de bouc émissaire. Il faut poursuivre dans cette direction avec persévérance. La menace demeure, d’autant plus diffuse à appréhender qu’elle est diffuse. Elle est là pour longtemps. Mais il ne faut ni baisser la tête, ni nous replier sur nous-même
La menace est là pour longtemps, confirme le patron du renseignement français, la DGSI, dans les colonnes du Figaro. Selon Laurent Nunez, la volonté des militants du groupe Etat islamique d’attaquer la France serait «intacte», l’Hexagone demeurant une «cible majeure» de l’organisation djihadiste. «Le bruit de fond de cette menace est permanent. Ce qui nous préoccupe, ce sont toujours des projets d’attaques terroristes préparées par des équipes encore implantées dans les zones de combats, en Syrie et en Irak», déclare-t-il, ajoutant que «la propagande de Daech est (également) très active pour inciter (ses partisans) à frapper là où ils vivent».
Le spectre des attentats, hante «en permanence l’exercice du pouvoir», d’après Libération, qui raconte comment François Hollande, puis Emmanuel Macron, ont appris à «gouverner sous la menace terroriste», comment une nouvelle façon de gouverner se serait imposé à l’Elysée, où le chef de l’Etat doit être prêt à agir à tout moment. «En temps normal, raconte Libé, le président reçoit des «synthèses sécurité renseignement» deux fois par jour, un rythme peut qui monter jusqu’à une demi-douzaine en cas de crise». Des points d’information quotidiens, auxquels s’ajoute chaque semaine le Conseil de défense et de sécurité nationale. Libération évoque une «obsession terroriste» qui «irradie tous les sujets de sécurité publique».

Il y aurait beaucoup à dire sur les ambiguïtés de Podemos en Catalogne, comme sur le plan national espagnol en général. Anti-indépendantiste, ce parti attrape-tout de gauche radicale défend la plupart des revendications du mouvement séparatiste et ses protagonistes ...
Néanmoins, dans la bataille électorale qui vient de s'engager en Catalogue en vue du scrutin décisif du 21 décembre prochain, destiné à élire un parlement qui devra désigner ensuite un nouveau président de la Généralité, les déclarations que vient de faire Ada Colau, maire Podemos de Barcelone, fussent-elles seulement dictées par les intérêts de son parti plus que par le souci du Bien Commun, devraient avoir, nous semble-t-il, une importance tactique certaine.
En voici quelques extraits significatifs, selon le compte-rendu que Le Parisienen a donné hier dimanche. • LFAR
Ada Colau demande des « explications » au gouvernement de la région.
La maire de Barcelone, Ada Colau, a accusé samedi le gouvernement catalan destitué de Carles Puigdemont d’avoir mené la Catalogne « au désastre », en estimant que la majorité de ses habitants « ne voulait pas » d’une déclaration d’indépendance.
Lors d’une réunion de son parti Catalunya en Comú (gauche), Ada Colau a réclamé « des explications » de la part des dirigeants séparatistes, tout en appelant à la libération de ceux qui sont actuellement détenus.
« Nous voulons que les prisonniers soient libérés mais nous voulons aussi qu’un gouvernement irresponsable qui a conduit le pays au désastre affronte (ses responsabilités) et reconnaisse ses erreurs », a-t-elle dit, avant de participer samedi après-midi à une grande manifestation à Barcelone pour la libération des dirigeants incarcérés.
« Ils ont fait la déclaration puis ont disparu »
« Ils ont provoqué des tensions dans le pays (la Catalogne) et porté une déclaration unilatérale d’indépendance dont ne voulait pas la majorité » de la population, a-t-elle accusé. La maire de Barcelone n’est pas indépendantiste, mais partisane d’un référendum d’autodétermination de la région pour trancher la question.
« Ils ont fait cette déclaration d’indépendance en trompant la population pour des intérêts partisans », a-t-elle ajouté. La déclaration d’indépendance votée le 27 octobre par 70 des 135 députés du parlement catalan « n’a pas amené la république », a-t-elle constaté, en reprochant au président de l’exécutif catalan destitué Carles Puigdemont d’être parti en Belgique en laissant la Catalogne « seule face à l’incertitude ». « Ils ont fait la déclaration puis ont disparu », a-t-elle lancé.
Sur le site Atlantico, Benoit Rayski a étrillé le président de l’Assemblée nationale François de Rugy, pointant son manque de « décence» , lequel « s’est bruyamment réjoui de la levée de l’immunité parlementaire » de la présidente du FN ( « Ça montre qu’aucun député n’est au-dessus des lois » a-t-il déclaré), au motif qu’elle avait relayé des photos d’exactions commises par l’Etat Islamique. On se souviendra qu’il y a quelques années, Marine avait été traînée devant la justice par le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), pour avoir comparé les prières de rue musulmanes, encouragées et exécutées par un certain nombre de provocateurs et prosélytes plus ou moins téléguidés par des pays étrangers, à « l’occupation allemande ». Comparaison qui avait déclenché l’ouverture d’une information judiciaire suite au dépôt de plainte du CCIF ( le 31 janvier 2011) pour « provocation à la discrimination, à la violence et à la haine envers un groupe de personnes en raison de leur religion ». Une accusation dont Marine fut finalement exonérée par la justice.
Vendredi dernier à Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine), à l’initiative du maire LR, Rémi Muzeau qui a fini par céder aux injonctions d’une population excédée, une centaine d’élus franciliens de sa couleur politique mais aussi du Front National se sont rendus devant la rue où les mahométans se rassemblent pour occuper l’espace public. Le cortège a entonné La Marseillaise à laquelle les fidèles(qui disent prier dans la rue pour protester contre la fermeture d’ un lieu de culte en centre-ville au mois de mars dernier) ont répliqué par de vibrants Allah akbar!…le décor était planté. Une précédente manifestation anti-prières de rue avait eu lieu le 3 novembre à l’appel d’un petit groupuscule baptisé Forces Laïques. Le FN avait alerté depuis longtemps les pouvoirs publics pour dénoncer cette situation, notamment le responsable frontiste et élu dyonisien Jordan Bardella, le président du groupe FN francilien Wallerand de Saint-Just, les députés Gilbert Collard et Ludovic Pajot…
Le site RT , qui a relaté cette épisode, n’a pas manqué de pointer les commentaires ahurissants de «certains médias » qui maniant l’inversion accusatoire, se sont «pris les pieds dans le tapis» en parlant au sujet de cette manifestation d’ élus qui «perturbent» une prière de rue ! Ce fut le cas notamment du Parisien et du Point qui ont repris l’un et l’autre le verbe perturber utilisé par une dépêche de l’Afp, entraînant l’indignation de nombreux internautes. Un bel exemple de soumission sémantique aux groupes de pressions islamistes et antiracistes, de cette «satellisation psychologique qui épargne de penser » décrite déjà dans les années 70 par le philosophe et historien Thomas Molnar vis-à-vis de l’idéologie totalitaire léniniste. Un communisme appréhendé alors par le sociologue Jules Monnerot comme « l’islam du XXe siècle»…à moins que l‘islamisme ne devienne le communisme du XXIe siècle?
Nos compatriotes ont eu d’autres motifs d’indignations ces dernières heures, que ce soit à la lecture du Dauphiné, relatant l’histoire de cet immigré clandestin Congolais âgé de 26 ans qui, se décrivant comme une migrant mineur isolé, « a touché 150 000 euros d’aide en 4 ans ». Ou encore les scènes de déferlements dans nos rues qui ont émaillé le 11 novembre, suite à la qualification du Maroc pour le prochain mondial de foot.
« Malheureusement, toutes les célébrations ne se sont pas passées aussi bien qu’à Paris ou Casablanca. À Bruxelles par exemple, la police belge a dû intervenir pour mettre fin à des échauffourées dans le centre-ville »a expliqué benoîtement Le Figaro. En France même, y compris à Paris, cette victoire a été le prétexte à des actes motivés clairement, si ce n’est par une volonté de casser, du moins par l’affirmation de l’accaparement là aussi de l’espace public sur l’air du je fais ce que je veux car on est chez nous. Autant dire que les autorités marocaines, elles, ne toléreraient pas de tels comportements qui seraient très sévèrement punis.
Le site fdesouche a pointé les débordements qui ont eu lieu à Nancy, Avignon, Lyon, Nantes, Béziers, Montpellier, Fréjus, Dole (notamment des incendies de voitures et de mobiliers urbains). «La France entière se transforme en souk marocain. Que fait le ministre de l’Intérieur ? » s’est interrogé sur twitter le porte-parole du FN et maire de Beaucaire Julien Sanchez. Marine a souligné pareillement qu’ il est essentiel de rappeler fermement que les étrangers en France sont tenus à un devoir de réserve et de respect, particulièrement les jours de commémorations. Voir flotter des drapeaux étrangers et voir des dégradations autour de l’Arc de Triomphe, un 11 novembre jour mémoire pour nos Poilus, est une véritable profanation…»
Ce manque de respect (pour ne pas dire plus) envers un pays d’accueil comme la France, que l’on constate ici à travers les comportements de (certains) supporters marocains comme avec les cas des prières de rue, est proprement insupportable. Il est le fruit de notre laxisme, de nos lâchetés, de nos errances multiculturalistes, d’une politique immigrationniste qui a conduit dans de nombreux quartiers et localités de notre pays à un Grand Remplacement effectif , de notre incapacité a proclamer sereinement mais fermement nos valeurs, notre fierté nationale
Ne nous y trompons pas et redisons-le ici, la source de nos maux ne réside pas en premier lieu dans l’islam, qui n’est pas d’un bloc, divers dans ses pratiques et leurs applications par ses fidèles, dont beaucoup sont d’honnêtes citoyens ou des hôtes irréprochables de notre pays. Une religion qui ne posait pas de problèmes particuliers tant que les populations musulmanes vivant sur notre sol étaient en nombre raisonnable. Nos malheurs actuels, sans même parler de l‘affaissement culturel, spirituel, moral des de souche, encouragé, distillé depuis des décennies par le gauchisme, le cosmopolitisme, le mondialisme du monde intellectuel, éducatif, médiatique, politique, ont pour cause l’immigration de peuplement. C’est ce tsunami migratoire qui rend illusoire ou au mieux très problématique toute intégration-assimilation, qui est le support de l’idéologie prosélyte, revendicative, voire revancharde qui sévit dans des zones sans cesse plus importantes de notre nation.
Au-delà du cas emblématique de la Seine-Saint-Denis en Ile-de-France, si tous les territoires des Hauts-de-Seine étaient encore peuplés très majoritairement de Français de confession et/ou de culture chrétienne assisterait-on à des prières de rue? Et les constructions de lieux de culte imposants, comme celle entamée en octobre de la Grande mosquée turque de Strasbourg avec minarets de 36 mètres de haut, sont-elles la solution?
Au terme d’« occupation » pour qualifier cette immigration-là, Bruno Gollnisch avait confié qu’ « (il parlerait) personnellement plutôt de colonisation progressive. L’ancien président de la République Valéry Giscard d’Estaing, artisan pourtant avec Jacques Chirac en 1976 du regroupement familial, avait carrément parlé quelques années après d’invasion ! A l’époque, tout le monde avait crié au scandale. Aujourd’hui, qui s’en rappelle ? Qui lui donnerait tort? » Alors il faut que les Français réagissent et vite! Afin que ne se vérifie pas une nouvelle fois l’avertissement prodigué par Dominique Venner il y a déjà plus de quarante ans : «la seule épitaphe des cités mal défendues est toujours le rire des barbares dans le sang des innocents. »
https://gollnisch.com/2017/11/13/provocation-profanation-invasion-demission/

En une semaine, ils ont fait leur réapparition sur les écrans. Ils ? Les vaincus de Macron, les perdants, les has been – pour ne pas dire les « had been » – de la politique française. Les battus du monde d’avant. Un come-back de tous les instants, sur presque tous les sujets. Et cela nous laisse un sentiment partagé : pitié pour eux, admiration pour ce Président qui les a poliment rangés dans le grenier de la République.
Le premier à revenir, ce fut François Hollande. Après les piques et les conseils adressés à son successeur, qui sut saisir son destin en se faisant le Brutus d’un César déjà moribond, il est de toutes les commémorations : 11 novembre, mais aussi 13 novembre, puisqu’il fut le Président qui « géra » cela. Il multiplie également les conférences, pendant que ses conseillers essaient de nous faire vibrer sur la gestion de l’affaire Merci pour ce moment dans les coulisses de l’Élysée. Réaction des Français ? Elle est catégorique. Les Français ne veulent absolument pas revoir M. Hollande. Dans le sondage Elabe pour Les Échos et Radio Classique, il perd six points en un mois, à 16 % de bonnes opinions ! Et la part des mauvaises opinions à son égard progresse à 71 %. Du jamais vu pour un ancien Président.
Pour le 11 novembre, le Président Macron a pris soin d’inviter également M. Sarkozy. Et, à l’occasion de l’hommage rendu à Clemenceau, M. Sarkozy n’a pas hésité à se comparer au Tigre ! Les temps ont changé, mais pas M. Sarkozy. Cela devrait conduire M. Wauquiez à relativiser les conseils que vient de lui donner son ancien mentor : « Celui qui ne rassemble pas, qui pense qu’une famille politique, c’est une secte, ne peut pas défendre ses convictions. » Le parcours de M. Sarkozy, dans les temps nouveaux du macronisme, n’est peut-être pas le modèle à suivre.
Ce souci des usages républicains, qui honore M. Macron, particulièrement auprès de l’électorat âgé et qui eut la faiblesse de voter un jour pour un Sarkozy ou un Hollande (et cela fait beaucoup de monde), le sert bien au-delà : la photo souligne le contraste, rappelle la jeunesse et la nouveauté de celui qui a tout balayé du monde d’avant. Et le monde d’avant, tel qu’en lui-même, se prête de bonne grâce à marteler le message. MM. Hollande et Sarkozy ? De splendides utilités dans le ballet macronien. De petites lueurs déclinantes qui en font un Roi-Soleil.
Mais nous allions oublier un dernier revenant. Le meilleur pour la fin : M. Juppé. D’après Sud-Ouest, il a été enthousiasmé par le discours de M. Macron sur l’Europe à la Sorbonne et souhaite participer, pour les prochaines élections européennes, à un grand courant pro-européen que conduirait le chef de l’État. Rien d’étonnant du point de vue politique. Rien d’étonnant non plus, d’un point de vue médiatique, que les brumes bordelaises de novembre poussent M. Juppé à vouloir lui aussi capter un peu de la lumière macronienne.
Mais on se demande si M. Macron a vraiment intérêt à ce rapprochement. Deux anciens Présidents, qui incarnèrent chacun, avec leurs défauts, la droite et la gauche d’avant, cela a du sens. Mais M. Juppé, qui ne fut jamais Président et qui n’incarna finalement qu’un gaullisme creux, un centrisme indécis et une béatitude confondante sur les questions d’Europe et d’immigration, est-ce vraiment utile ? N’a-t-il pas déjà donné avec M. Bayrou ? Maintenant qu’il est Président, quelle utilité de ringardiser sa personne et son projet par un Juppé qui n’a cessé de se « bayrouiser » ? N’a-t-il pas pris, avec M. Philippe, un technocrate falot que l’on dit bon gestionnaire, le meilleur de ce qu’il avait à prendre chez M. Juppé ? Pourquoi vouloir aller plus loin dans cette voie ?
À moins que le macronisme ne soit qu’un juppéisme juvénile.
http://www.bvoltaire.fr/francois-nicolas-alain-has-been-back/