magouille et compagnie - Page 1672
-
La bataille des islamocollabos - Journal du Mercredi 15 Novembre 2017
-
L'armée victime collatérale du macronisme
La polémique entre l’armée et Macron est-elle éteinte depuis le départ du général De Villiers ? Rien n’est moins sûr, tant le comportement de caporal du président a choqué les militaires. Mais surtout parce qu’elle a des raisons bien plus profondes ...
Tout le monde s'en souvient, Macron a décidé de sacrifier l'avenir de son outil de puissance sur l'autel de la rigueur budgétaire et d'une chimérique défense européenne, qui verrait l'Allemagne et d'autres verser au pot. Il est vrai que taper dans les fonctions régaliennes, c'est tout de même plus simple que de baisser les budgets sociaux, les militaires ne font pas grève.
« Je ne me laisserai pas baiser comme ça par Bercy ! » avait pourtant tonné le général de Villiers - à huis clos - devant la commission de la Défense de l'Assemblée nationale. Un « recadrage » humiliant par Macron à la veille du 14 juillet et une démission tonitruante du CEMA (Chef d'État-major des Armées) plus tard, c'était apparemment la fin du drame. Macron qualifiait l'épisode de « tempête dans un verre d'eau » et assumait son « je suis votre chef » dans la presse. Le roitelet-soleil nommait au poste laissé vacant le général François Lecointre. Ce brillant officier de Marine est surtout connu pour avoir repris le pont de Verbania, à Sarajevo, quand il était capitaine. Un fait d'armes qu'il exploitera au profit de son ambition, aiguisée depuis dans les antichambres du pouvoir. Comme le soulignait en privé un colonel, « il a les dents qui rayent le parquet, mais il a progressé si vite qu'il n'a pas eu le temps de les user ». Bref, le parfait profil du lèche-bottes qui allait la fermer ? Pas si simple.
Lecointre, moins de deux mois après sa nomination, se lâchait devant l'Université de la défense. Il dézinguait « la régulation budgétaire sauvage » de Bercy qui venait « détruire le travail de cohérence des lois de programmation militaire ». Bref, « on ne reconstruit pas un appareil militaire en deux coups de cuillère à pot. Ça prend du temps, et ça se détruit bien plus vite que ça ne se construit ».
Il faut dire que les promesses d'augmenter le budget de la Défense dès 2018 sont, des promesses, tandis que les 850 millions de coupes, auxquels s'ajoutent 700 millions d'euros de crédits militaires gelés pour 2017 sont une réalité. Une ponction d'autant plus franche qu'avec le jeu des acomptes non versés, ce sont en fait plusieurs milliards d'euros de matériel dont la livraison sera différée, mettant encore plus à mal une armée « à l'os ».
Réaction de Macron ? Silence radio devant cette intervention publique. Le « chef » a sans doute compris qu'il fallait arrêter de chatouiller des militaires à bout. Car bien que l'inexistante ministre des Armées, Florence Parly, ait affirmé qu'elle ne voyait pas le problème, puisque les soldes seraient payées, cette énième mise à la diète a des conséquences directes. Ne parlons même pas des retards sur les soldes ou sur les primes OPEX (opérations extérieures) non payées, dysfonctionnements officiellement dus au logiciel de gestion Louvois, catastrophique.
Il n'y a plus de matôs
« … nos troupes auront moins de munitions sur le terrain. Les formations vont être réduites, les renouvellements du matériel seront rallonges et l'entraînement largement réduit. On va sous-entraîner des personnes qui sont déjà à un niveau 30 % inférieur à h moyenne des pays de l'OTAN », déplorait le général Vincent Desportes.
De fait, les indisponibilités de matériels (chars, hélicoptères, avions...) vont de 50 à près de 90 % du fait de leur vétusté et de leur suremploi. Suremploi qui touche aussi les hommes, engagés dans la lourde opération Sentinelle - qui va encore connaître une réforme - et en Opex en Afrique ou au Moyen-Orient, notamment.
De moins en moins de moyens pour de plus en plus de missions, l'effet ciseaux est imparable la dégradation de l'armée s'accélère. Les entraînements sont réduits à la portion congrue, faute d'argent (« il n'y a même pas de quoi actuellement faire tirer une roquette par an et par tireur dans l'armée de terre », témoigne un spécialiste). Faute de temps aussi, la faute à l'opération Sentinelle, vraiment chronophage. Les permissions sont souvent refusées, mettant à mal la santé des hommes, déjà usés par un entretien de plus en plus lourd d'un matériel à bout de souffle, dont une partie sert de stock de pièces pour l'autre. Évidemment, le contexte ne favorise pas le recrutement, qui baisse en qualité et en quantité.
Et donc, dans cette institution à bout, la grogne monte. En témoigne la tribune récemment publiée par six généraux de réserve dans Boulevard Voltaire, faute d'avoir été acceptée dans les médias mainstream. S'ils concentrent leur tir sur leur liberté - et leur devoir - d'expression de plus en plus bafoué, c'est pour pouvoir mieux tirer la sonnette d'alarme « Car ce qui gêne ce dernier [le pouvoir politique, ndlr], c'est que le citoyen puisse être informé sur les insuffisances du Pouvoir politique et surtout sur les risques qu'elles font peser sur la nation. »
Des risques de plus en plus réels à l'étranger, mais aussi sur notre sol, rongé par le communautarisme. Pourrons-nous y faire face ?
Richard Dalleau monde&vie 28 septembre 2017
-
La France, pays le plus taxé au monde
Brocardé par les Inconnus, le système fiscal français est le plus contraignant au monde pour une contrepartie qui est loin d’être aussi satisfaisante. Certes, la France n’arrive en tête dans aucune des catégories en tant que telles (à part bien sûr l’ISF), mais l’addition des accessits fait qu’au final, elle prend la première place.
Avec un indice de 168.3, la France est même largement en tête, devançant la Chine (159 en indice) et la Belgique (156.4). En ce qui concerne l’imposition des revenus des entreprises, avec un indice de 34.4, la France est au 8e rang mondial, le pays où les entreprises sont les plus taxés est l’Etat de New-York avec un taux de 46.2, mais si on s’en tient aux nations, il s’agit de l’Inde avec un taux de 42. A l’autre bout du classement, il n’y a pas d’impôts sur les entreprises aux Emirats Arabes Unis.
En ce qui concerne les revenus des particuliers, la France est le 4e pays le plus taxé au monde, la palme revenant à la Suède avec un indice de 61. A l’autre extrémité, par d’impôts pour les particuliers aux Emirats Arabes Unis et au Qatar.
L’Impôt sur les grandes fortunes n’existe que dans 6 pays ou états du monde, la France était en tête avec un indice de 1.8, devançant l’Argentine et son indice d’1.3, les autres pays taxés étant l’Italie, la Suisse, la Norvège et l’Inde.
Pour les charges patronales, la France est au 3e rang mondial avec un indice de 45, derrière l’Ukraine (50) et la Chine (49). A contrario, plusieurs pays ignorent les charges patronales : le Qatar, la Géorgie, la Nouvelle-Zélande et l’Afrique du Sud.
Pour les prélèvements sociaux sur les employés, la France est au 14e rang mondial avec un indice de 15, loin derrière le premier, les Pays-Bas, qui ont un indice de 31.2. Il n’y a aucun prélèvement social sur les salaires des travailleurs du Pakistan, du Kazakhstan, de la Russie, de la Macédoine, de la Géorgie et du Qatar.
En ce qui concerne la TVA, qui n’est pas une spécificité française, la France pointe au 11e rang mondial, le taux maximum, 25 % étant celui de la Suède, de la Norvège, du Danemark et du Brésil. Pas de TVA au Qatar et aux Emirats Arabes Unis.
En ce qui concerne la tendance des taxations, elle est extrêmement haussière en Inde (24 points d’indice en plus rien qu’entre 2008 et 2009), à Malte, en Turquie et en Chine et en baisse aux Pays-Bas, en Nouvelle-Zélande et en Pologne. La France avec une augmentation de 1.1 d’indice, voit s’aggraver ses équilibres économiques.
Si on classe les pays par strates, on obtient la répartition suivante :
– Indice supérieur à 160 : la France (168.3).
– Indice supérieur à 150 : la Chine (159), la Belgique (156.4) et la Suède (150.7).
– Indice supérieur à 140 : les Pays-Bas (146.5) et l’Autriche (144.5).
– Indice supérieur à 130 : l’Italie (139.4), l’Argentine (136.3) et la Finlande (136.1).
– Indice supérieur à 120 : la Grèce (127.1), le Brésil (126.3), l’Espagne (125.6), la Hongrie (124), le Portugal (123.3), le Japon (122.6) et l’Allemagne (120.5).
– Indice supérieur à 110 : la Slovénie (119.2), la Turquie (118), la Pologne (116), la Norvège (116), l’état de New York (115.4), l’Ukraine (113.6), l’Inde (113.4), le Mexique (112.5), la Suisse (111.2) et le Danemark (110.5).
– Indice supérieur à 100 : Le Luxembourg (108.8), Malte (108), le Royaume-Uni (106.8), la Roumanie (106.7), l’Allemagne (106.3), la Slovaquie (105.6), le Canada (105.5), Israël (104.9), l’état de l’Illinois (101.6) et l’Azerbaïdjan (100).
– Indice supérieur à 90 : La Tchéquie (99), l’Australie (96.5), l’Estonie (95.5), l’Irlande (94.8), la Lituanie (94), le Vietnam (93), l’Ouzbékistan (93), l’état du Texas (92.6) et la Corée du Sud (91.7).
– Indice supérieur à 80 : la Lettonie (89.1), l’Indonésie (89), les Etats-Unis (85.3), la Malaisie (85), les Philippines (84.3), l’Afrique du Sud (84), la Thaïlande (84) et la Nouvelle-Zélande (80.9).
– Indice supérieur à 70 : le Kazakhstan (79)), Singapour (78.5), la Russie (77), le Pakistan (77) ; Taïwan (75), la Bulgarie (73.5), Chypre (72.3) et la Macédoine (70.9)
– Indice supérieur à 50 : la Géorgie (52)
– Indice supérieur à 40 : Hong Kong (41.5)
– Indice inférieur à 20 : les Emirats Arabes Unis (18) et le Qatar (12).
Hristo XIEP
http://www.medias-presse.info/la-france-pays-le-plus-taxe-au-monde/83344/
-
TROIS CORNICHONS TIENNENT UN BALLON…

La photo des trois cornichons tenant un ballon pour commémorer les attentats sanglants du 13 novembre vaut à elle seule toutes les analyses et autres chroniques zemmouriennes.
Tout est résumé dans ce cliché. L’air absent de Hollande qui semble tenir un préservatif dans lequel il vient de souffler, la mine enfantine de Macron accompagné de sa maman qui lui a promis une barbe à papa… Il lorgne du côté du vendeur… Ah, ça fait envie. Mais à quelle heure vais-je l’avoir ? Maman, s’il te plaît…
Le marchand de ballons qui se tient sur la droite du cliché tente de convaincre la responsable du trio d’en acheter trois autres… Mais rien à faire. Elle est inflexible. Le budget de l’État ne permet pas de faire de telles dépenses. Derrière, on devine quelques manèges… Marcel Campion ne doit pas être bien loin. Il veut sa grande roue devant le Bataclan. Ah, elle aurait belle allure ! Un stand de pommes d’amour, des statuettes de terroristes… Le créneau festif est évident.
Et ce sont donc ces trois cornichons pitoyables de niaiseries et d’inconséquences que certains appellent l’élite. D’accord. Le gratin de la clientèle qui fréquente « la fête à neuneu ». Dans le cadre d’une fête foraine, l’appellation « élite » est pertinente. Bien habillés, brushing impeccable malgré les tours de grand huit. Quelle tenue ! On dira ce qu’on voudra, ma chère, mais l’ENA, ça vous façonne son homme.
S’imaginer la rigolade des djihadistes devant ce spectacle ridicule vous fait monter une de ces hontes… L’indécence d’une telle cérémonie devrait se dérouler huis clos. Dans un souterrain, dans une cave… Entre cornichons. Tous réunis dans le même bocal. Et tant pis si le lâcher de ballons bute contre le plafond. C’est le geste qui compte. Qu’ils se livrent à leurs pitreries en cachette. De grâce… Ce cliché avoue de manière trop flagrante l’absence de volonté d’en finir avec ces barbaries. L’infantilisme y est trop fort. La décadence trop voyante. L’envie de perdre est là tout entière. Étalée sans pudeur, montrée à tous. Allons enfant de la patrie, le jour de défaite est arrivé… Allez, changeons les paroles de l’hymne et n’en parlons plus.
-
Quand une « chercheuse » de l’IRSEM s’aventure à parler des ethnies…
Bernard Lugan
L'Afrique réelle cliquez ici
Durant des années, des membres du CNRS (Jean-Pierre Chrétien, Jean-Loup Amselle, Catherine Coquery-Vidrovitch ou Elikia M’Bokolo), nièrent l’existence des ethnies. Puis, rejoints et dépassés par les évidences, ils attribuèrent l’origine de ces dernières à la colonisation. Comme si les Africains n’avaient pas eu d’identité avant l’arrivée des colonisateurs…Aujourd’hui, comme il n’est plus question de nier l’évidence ethnique en raison de l’actualité, les « baise-cul » de l’idéologie officielle ont donc recours à la vieille méthode marxiste consistant à déconsidérer ad absurdum la thèse qu’ils attaquent en lui donnant un énoncé caricatural.
Sonia Le Gouriellec, « chercheuse » à l’IRSEM (Institut de recherche stratégique de l’Ecole militaire), publie ainsi dans Le Monde du 16 octobre 2017, un article archétypique en la matière intitulé « La lecture exclusivement ethnique des conflits en Afrique est fallacieuse ».
Or, nul esprit sensé n’a jamais écrit que l’ethnie explique tout. En revanche, ceux qui connaissent l’Afrique autrement que depuis l’algeco de la place Joffre, savent que rien ne s’explique sans l’ethnie…
Pour fonder sa dialectique, Sonia Le Gouriellec prend l’exemple du Rwanda, société qu’elle ne connaît pas plus que la question ethnique elle-même, en caricaturant outrancièrement ce qui y constitue le soubassement de toutes les relations sociales : « Selon cette lecture (sous-entendu, celle de ceux qui ne pensent pas comme elle), les Tutsi et les Hutu seraient destinés à s’affronter et les massacres seraient le résultat d’une opposition raciste héréditaire et pratiquement constitutive de l’ADN des Rwandais et, plus largement, des Africains, condamnés aux tueries et aux barbaries spontanées sans dimension politique ni instrumentalisation ».
Mais où donc ailleurs que dans ses fantasmes, Sonia Le Gouriellec est-elle allée chercher de telles inepties ? On le comprend quelques lignes plus loin quand elle écrit, paraphrasant Jean-Pierre Chrétien : « C’est à partir du XIXe siècle (sous-entendu avec la colonisation) que le critère racial est intégré… ». Et nous voilà revenus à la théorie de la fabrication de l’ethnie par la colonisation… Bel exemple de pensée à la fois biaisée et totalitaire.
Plus loin, vautrée sous le truisme, notre « chercheuse » à l’IRSEM écrit : « l’ethnie n’est pas une réalité figée ou immuable, mais au contraire se trouve en constante évolution ».
Une fois encore, qui soutient le contraire ? Cependant, est-ce parce que leurs contours évoluent, ce qui est le propre de toutes les sociétés humaines, que les ethnies n’existent plus ou n’existent pas ?
Que Sonia Le Gouriellec utilise les colonnes du Monde pour développer ses élucubrations est une chose. Qu’elle le fasse es-qualités de « chercheuse » à l’IRSEM, en est une autre. Nos soldats qui risquent quotidiennement leur peau en étant confrontés, eux, au réel ethnique, ont en effet besoin de véritables connaissances du milieu sur lequel ils sont projetés, et non de fantasmes idéologiques inspirés de l’air du temps.
Mais allons plus loin: en ces temps de drastiques réductions budgétaires, est-il concevable que, depuis les bureaux feutrés de l’IRSEM, loin de l’ennemi, – et pour quelle utilité ? -, des manieurs de concepts hors sol, fendent les eaux de la sociologie et du contentement de soi en « consommant » des crédits qui font si cruellement défaut à ceux qui, sur le terrain, constatent chaque jour l’inanité de leurs postulats ?
-
Bonne question de Jean-Yves Le Gallou sur le FN
-
Macron à l’assaut des banlieues - Journal du Mardi 14 Novembre 2017
Lien permanent Catégories : actualité, immigration, insécurité, magouille et compagnie 0 commentaire -
Le fils de la victime de l’attentat au Stade de France : “On est complètement laissé-pour-compte”
“On est vraiment complètement laissé-pour-compte“, a déclaré ce lundi 13 novembre, Michaël Dias, fils de la victime de l’attentat au Stade de France.
“J’ai refusé de saluer le Président, je me suis mis en retrait“, a-t-il poursuivi.
-
Nouvelle hausse du budget de l'Aide médicale d'Etat
Pour l'année prochaine, le montant programmé pour l'aide médicale d'Etat, instaurée en 2000 pour les étrangers sans papiers résidant en France depuis plus de trois mois qui en font la demande, est de 882 millions d'euros contre 815 millions en 2017.Le nombre de bénéficiaires de l’AME a connu un léger infléchissement en 2016, avec 311 310 personnes en fin d'année, et semble se confirmer en 2017. Julien Aubert (LR) a dénoncé cette "générosité", pour des immigrés ayant assez d'argent pour "s'acheter un portable", "incompréhensible pour les Français qui économisent quelques euros".
Emmanuelle Ménard ajoute que l'AME, "en roue libre" et "payée par ceux qui travaillent pour ceux qui non seulement ne travaillent pas mais sont en situation irrégulière", doit aussi être fortement réduite.
par Michel Janva
-
WALLERAND DE SAINT-JUST : « IL N’Y A AUCUNE RAISON QU’EN 2017, LE CONTRIBUABLE FINANCE L’ISLAM »
Valérie Pécresse, présidente LR de la région Île-de-France, a évoqué dimanche l’idée d’« un concordat pour un islam républicain ».
Réaction au micro de Boulevard Voltaire de Wallerand de Saint-Just, président du groupe Front national au conseil régional d’Île-de-France.
Valérie Pécresse s’est déclarée aujourd’hui favorable à un concordat entre l’État et l’islam. Que vous inspire cette proposition ?
Je me demande si elle n’a pas fait une erreur par manque de culture politique. Les concordats, en France, sont antérieurs à la loi de 1905. Je ne vois pas du tout l’intérêt, à l’heure actuelle, de prévoir un concordat avec l’islam.
La loi de séparation des Églises et de l’État me paraît totalement suffisante aujourd’hui. Son application doit permettre de gouverner à peu près toutes les religions et leurs rapports avec la sphère publique et avec l’État. Ce doit être la même chose pour l’islam.Cela s’oppose-t-il à la loi de 1905 ?
Oui, et en plus cela me paraît inutile de signer un concordat.
Madame Pécresse dit, dans le reste de son entretien, que l’État devrait financer les lieux de culte de l’islam. Ce n’est pas du tout ce qu’il faut faire à l’heure actuelle. L’argent du contribuable ne doit certainement pas servir à financer les lieux de culte de l’islam.
Si la loi de 1905 a prévu des points particuliers, et notamment la propriété et l’entretien des lieux de culte existants avant 1905, cela tient à la spécificité française. La religion catholique, mais aussi (bien que dans une moindre mesure) les religions protestante et juive, était un des piliers traditionnels de la France et de ses racines. On comprend donc qu’elle ait pu être traitée comme cela.
Il n’y a aucune raison, en 2017, que le contribuable se mette à financer l’islam.
Avant, elle se trompait un peu, mais là, madame Pécresse fait à mon avis totalement fausse route.Est-ce une tentative de répondre aux problèmes de rue ?
Il ne doit pas y avoir de prières dans les rues.
C’est aux religions qui prennent de l’ampleur en France, comme l’islam aujourd’hui, de se débrouiller.
Par ailleurs, on n’est pas obligé de prier. Si on ne peut pas prier, on peut reporter sa prière au lendemain. Quand un catholique ne trouve pas, pour une raison ou pour une autre, une église pour aller à la messe le dimanche, il y va le lundi ou attend le dimanche suivant.
C’est simple.
Il n’y a aucune raison d’occuper ainsi l’espace public et de gêner de façon très importante les autres personnes qui ne se réclament pas de l’islam dans une ville comme Clichy.
Il n’y a pas de réponse à avoir à ces prières de rue. Il faut faire en sorte qu’elles n’existent pas.Wallerand de Saint-Just Trésorier du Front national.
