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magouille et compagnie - Page 1675

  • Courage? Clarté? Les limites de LR

    Pour le vingt-cinquième anniversaire du traité de Maastricht, le quotidien gratuit Direct Matin a publié aujourd’hui un sondage CSA. Il souligne qu’ « en France, 54% des citoyens définissent (l’Europe de Bruxelles, NDLR) de manière négative », « opinions négatives particulièrement dominantes chez les retraités (58 %) et les ouvriers (64 %). » Le quotidien Les Echos a lui rendu public lundi l’étude réalisée dans 22 pays par Ipsos,  intitulée Protectionnisme ou libéralisme : quelle réponse apporter à la crise qui secoue la planète ? Il ressort de celle-ci qu’ « En Italie, 73% des personnes interrogées pensent que leur pays est en déclin, ils sont 69% à penser de même en Espagne, 67% en France, 57% au Royaume-Uni. Il n’y a qu’en l’Allemagne (47%) que ce sentiment n’est pas majoritaire (…). » Autre enseignement de cette étude, « les Européens ne font peu ou pas confiance à leur gouvernement, comme 89% des Espagnols, 80% des Italiens, 77% des Français, 70% des Allemands et 66% des Britanniques. (La) défiance envers les institutions internationales, comme l’Union européenne (…) est très forte en Espagne (77%), en France (65%) et en Italie (64%), un peu moins Allemagne et au Royaume-Uni (59%). » Last but not least, « une majorité de sondés pensent ainsi que leur pays a besoin d’un dirigeant fort  pour reprendre le pouvoir aux puissants. Ils sont 72% dans ce cas Espagne, 70% en France, 67% en Italie et au Royaume-Uni. Là encore, l’Allemagne (34 %) fait exception. »

    L’enquête Ipsos indique encore que « pour améliorer la situation de leur pays, 80% des Français disent qu’ils voteraient pour un dirigeant prêt à changer les règles du jeu. Dans ce monde dont les mutations font peur, Marine Le Pen répond le plus à la demande de protectionnisme absolu et d’Etat-Providence ; à l’opposé, Emmanuel Macron incarne une tradition libérale pour qui la mondialisation est synonyme de dérégulations et d’opportunités, écrit Ipsos. »

    Coincé entre un Macron qui attire les centristes et Marine qui séduit une large fraction de l’électorat traditionnel de la droite, François Fillon se débat pour tenter de sortir par le haut de la polémique déclenchée par les articles du Canard Enchaîné sur les rémunérations de sa femme et de ses enfants. Lors de la conférence de presse tenue hier, le candidat de LR et de l’UDI a protesté de son honnêteté,  s’est dit victime d’un Système dont il est pourtant une figure emblématique, a conspué pour faire diversion le « gourou » Macron et « les intouchables du domaine de Montretout »… Intouchables ??? Il fallait oser le dire quand on voit la violence récurrente des campagnes politico-médiatiques, des persécutions judiciaires subies par les dirigeants, élus, cadres voire simples militants du FN depuis sa création.

    Hier, M. Fillon s’est employé aussi a réaffirmer qu’il n’y avait pas d’alternative à sa candidature, que c’était lui ou le chaos, discours susceptible certainement de (ré)conforter le noyau dur de son électorat…mais cela sera-t-il suffisant ? Comme le notait un sympathisant internaute sur ce même blogue, résumant l’opinion de beaucoup, les incohérences de M. Fillon restent criantes: « pourquoi fait-il ses excuses aux Français si tout ça est légal et fournit-il les documents prouvant sa bonne foi ? Sa parole ne vaut plus rien. Il s’est déshonoré, il est disqualifié. »

    Dans baromètre PrésiTrack, OpinionWay-Orpi pour  Les Echos  et Radio classique, François Fillon est crédité de 20% des voix, devant Jean-Luc Mélenchon (11 %) et Benoit Hamon (14 %), mais derrière Emmanuel Macron (23 %) et Marine Le Pen (26 %). Selon les résultats de l’enquête la présidentielle en temps réel, réalisée par l’Ifop-Fiducial pour Paris Match, iTELE et Sud-Radio, le champion de la droite reste en troisième position mais  plonge à 18,5% des intentions de vote, sept points derrière Marine.

    L’enquête Harris Interactive/RMC, réalisée après l’intervention du candidat LR à la présidentielle indique que 65% des personnes interrogées n’auraient pas été convaincues par l’ancien Premier ministre; un même pourcentage souhaiterait son remplacement par une autre personnalité. Pour autant, le mari de Pénélope Fillon bénéficierait toujours cependant du soutien d’une majorité sympathisants de droite (58% se sont déclarés convaincus par sa prestation ).

    Même Le Figaro donne la parole à l’accusation, notamment à « la journaliste britannique Kim Willsher citée pendant la conférence de presse. Selon François Fillon, cette dernière aurait été choquée de l’emploi des images de son interview de Pénélope Fillon, réalisée il y a une dizaine d’années pour le Sunday Telegraph. Un ressenti démenti par la journaliste sur Twitter, qui accuse François Fillon de vouloir lever un écran de fumée ».

    Encore plus saignant, Michel Crépu, ancien directeur de La Revue des Deux Mondes, s’est insurgé lundi (…) contre les explications de François Fillon. En tant que conseillère littéraire, elle (Pénélope Fillon, NDLR) ne m’a jamais fait la moindre suggestion ou envoyé un quelconque rapport de tendance. Elle n’a participé à aucune de nos conférences de rédaction mensuelle, raconte le critique littéraire, avant d’asséner, en guise de conclusion: Si François Fillon est capable de mentir avec un tel aplomb sur ce point, cela signifie qu’il est capable de proférer d’énormes mensonges sur d’autres sujets. Je dois dire que cela me choque profondément venant d’un ancien Premier ministre ».

    Autre diversion ( ?) tentée par LR, celle visant à attaquer, en dessous de la ceinture, sur un plan très polémique, celui de la vie privée, Emmanuel Macron. Le site d’Europe 1 rapporte les propos de Nicolas Dhuicq, député LR de l’Aube, dans un entretien diffusé en anglais à Sputnik news le 4 février. L’article précise que « début novembre, (M. Macron) avait lui-même démenti des rumeurs sur sa prétendue double vie »,  comme il l’a fait également hier soir  devant ses soutiens réunis au théâtre Bobino à Paris.

    Nicolas Dhuicq déclare ainsi: « Concernant sa vie privée, ça commence à se savoir à l’heure où nous parlons. Macron est quelqu’un qu’on appelle le chouchou ou le chéri des médias français, qui sont détenus par un petit nombre de personnes, comme tout le monde le sait. Par ailleurs, l’un de ses soutiens est le célèbre homme d’affaires Pierre Bergé, un associé et amant de longue date d’Yves Saint Laurent, qui est ouvertement homosexuel et défend le mariage pour tous. Il y a un très riche lobby gay qui le soutient. Cela veut tout dire (…). »

    Ce qui veut tout dire, c’est aussi  l’attitude de M. Dhuicq qui dit pourfendre le politiquement correct… Comme le député-maire LR Jean-François Copé, Nicolas Dhuicq avait finalement décommandé sa présence le 20 janvier à l’hôtel Intercontinental de Paris pour fêter l’investiture de Donald Trump, pour éviter d’y croiser Bruno Gollnisch et le maire de Béziers Robert Ménard. La transgression des dogmes établis par la gauche, le courage et la clarté ont toujours eu de fortes limites chez LR.

    https://gollnisch.com/2017/02/07/courage-clarte-limites-de-lr/

  • Revenu universel et remplacement de population

    Selon les thuriféraires du revenu universel, les temps seraient proches de la dissociation définitive des notions de travail et de revenu et le fameux précepte tiré de la Genèse, intimant à l'homme de gagner son pain à la sueur de son front, serait à remiser prochainement au rayon  des vieilleries obsolètes. Au flou de la notion de revenu universel recouvrant autant de réalités que de courants de pensée correspond une kyrielle de dénominations : revenu de base, allocation universelle, revenu inconditionnel, revenu d'existence, revenu de citoyenneté, salaire à vie, salaire universel... cette liste ne prétendant même pas à l'exhaustivité. À cette imprécision de dénomination correspondent autant de théories, de motivations et de déclinaisons que de partisans. Conceptions fumeuses, finalités diverses sinon contradictoires et projets de financement parfois aux limites du psychédélique brouillent un débat prétendument sérieux pour un projet jugé farfelu par le plus grand nombre.

    De quoi s'agit-il ? Dans l'idée des concepteurs du revenu universel, un pécule serait versé mensuellement à tous les membres d'une communauté, française en l'occurrence, de façon indifférenciée, sans aucune condition d'aucune sorte, ni obligation de travail, du SDF au milliardaire et cela de la naissance à la mort. La paternité de l'idée elle-même, évoquée par Thomas More dans son roman au titre révélateur, L'Utopie, remonte au 16e siècle et peut s'enorgueillir d'avoir régulièrement séduit des personnalités aussi dissemblables que possible. Du Britannique Thomas Paine, militant en 1797 pour un revenu minimum général, alimenté par les propriétaires terriens au philosophe Michel Foucault le préconisant pour libérer les individus du contrôle de l’État, en passant par Napoléon et Martin Luther King, le revenu universel enthousiasme aujourd'hui deux très larges courants que tout semble, en apparence tout au moins, opposer. La gauche, l'extrême-gauche et sa cohorte hallucinée, au rang desquels les fameux altermondialistes, d'une part, et certains tenants du capitalisme libéral, d'autre part, cheminent parallèlement à la recherche du meilleur des mondes, d'un monde dans lequel il serait loisible de vivre sans jamais travailler. Sans pour autant évoquer une ténébreuse alliance comme celle qui permit l'émergence, la conquête et l'installation du communisme, plusieurs décennies durant sur une grande partie de la planète, force est de constater une bien curieuse convergence placée sous les auspices d'un Marx prédisant une humanité sortant du salariat comme d'un Milton Friedman, fondateur de l'école de Chicago et véritable référence du libéralisme économique débridé.

    L'ultime transgression de la nature humaine revendiquée par les défenseurs du concept, prétend instaurer une forme d'assistanat légal dispensant ceux qui le souhaitent de se battre et de se mesurer dans le monde du travail. Les chantres de la fin du salariat y voient une mesure favorisant tout à la fois l'émancipation des individus, la lutte contre la pauvreté, une adaptation aux nouvelles formes d'emploi indépendantes de type Uber et surtout un libre-choix pour le citoyen de travailler ou non. Mais ce fantasme, partagé par tous les fainéants congénitaux du monde, nec plus ultra de l'idéologie égalitaire, en apparence tout au moins, cumule les contradictions les plus affligeantes par les principes mêmes qui le fondent. Prétendre œuvrer à l'égalité de tous en attribuant un pécule de 5 à 800 euros - c'est la fourchette la plus largement partagée par les divers courants - à celui qui émarge à plusieurs dizaines de milliers d'euros par mois comme à celui dont ce sera l'unique ressource et au jeune de 18 ans comme au retraité relève manifestement d'une sottise affligeante. L'idéologie, l'utopie, donc l'erreur, devraient quand même respecter certaines limites ! À ce niveau de niaiserie, sa taxation suffirait pour le coup à financer la ruineuse rêverie.

    Une population active surnuméraire

    L'idée généreuse du grand partage de richesses produites par des effectifs en décroissance permanente sous les effets conjugués des délocalisations, de la robotisation et de la digitalisation de l'économie et qui permettrait d'assurer un revenu de survie aux millions de laissés-pour-compte a certes de quoi séduire les plus insouciants mais aussi de terrifier les plus lucides. La vieille chimère du salaire à vie, sans fournir pour autant le moindre travail en contrepartie, trouve aujourd'hui ses défenseurs les plus ardents dans les « think tanks » de gauche mais aussi parmi les tenants libéraux du grand détricotage généralisé du monde du travail, du code éponyme, de la protection sociale et de du salariat. Ainsi, par exemple, la Fondation Jean Jaurès, sous l'égide de laquelle François Hollande avait prononcé son discours d'entrée en campagne électorale, le jour de la commémoration des quatre-vingts ans du Front populaire de Léon Blum, préconise-t-elle rien moins que la suppression de la retraite et de l'assurance-santé au bénéfice d'un revenu unique de 1 200 euros mensuels à partir de 65 ans, avec lequel, il faudrait donc à la fois vivre et se soigner. Défi évidemment impossible lorsque l'on connaît le coût des consultations, de l'imagerie, des examens médicaux et des médicaments. Son directeur depuis l'année 2000, Gilles Filchestein, membre du club Le Siècle, fut proche collaborateur de Dominique Strauss-Kahn - dont on connaît, par son ouvrage L'avenir de la vie, le sort qu'il réserve aux plus de 60 ans - et de Pierre Moscovici, est aussi co-auteur, avec Matthieu Pigasse, l'un des propriétaires du quotidien Le Monde, de l'ouvrage glaçant, paru en 2009, « Le monde d'après, une crise sans précédent ». Le chômage de masse et l'oisiveté prévisible d'une large partie de la population active rendue surnuméraire par les technologies nouvelles relèvent hélas d'une prospective réaliste qui rend d'autant plus criminelle l'actuelle politique migratoire.

    Un dispositif ruineux

    Le financement d'un revenu universel serait évidemment à la hauteur de l'utopie dont certains partisans envisagent froidement la ruine des classes moyennes et la confiscation d'une bonne part des patrimoines.

    Le ministre et candidat socialiste à la présidence de la République, Benoît Hamon, qui est arrivé dimanche soir en tête du premier tour des primaires de la gauche avec plus de 35 % des voix, évoque un revenu inconditionnel de 750 euros mensuels pour tous les citoyens majeurs. Sa proposition coûterait, au bas mot, plus de 300 milliards d'euros à ponctionner essentiellement, selon lui, sur les patrimoines et par l'impôt sur le revenu. Voici qui présente au moins le mérite de la clarté.

    Selon le magazine Alternatives économiques, un revenu universel de 500 euros versé à chaque Français, augmenterait le taux de prélèvements obligatoires de 12,4 %, soit de 44,7 % du PIB (en 2015) à 57,1 %. Il faudrait en conséquence augmenter, précise le magazine, les recettes fiscales, tous impôts confondus, de 45 %. Cette hypothèse basse de 500 euros mensuels, sorte de pauvreté pour tous institutionnalisée, aurait donc définitivement raison des classes moyennes et des patrimoines. La misère de France et d'ailleurs pourrait ainsi vivoter au détriment des classes moyennes et de leurs économies. "Les plus courageux d'entre les bénéficiaires de cette allocation passeraient leur vie à la recherche des petits boulots, d'emplois saisonniers, des missions d'intérim, de vacations, afin d'améliorer un peu ce revenu de subsistance. Les quelques centaines d'euros versés chaque mois ne constitueraient, dans cette optique, qu'une sorte de compensation très partielle des méfaits du capitalisme sauvage. À titre d'autre exemple et pour conforter ces chiffres sidérants, la Finlande a décidé d'expérimenter cette billevesée, de 2017 à 2019, avec l'attribution d'une allocation universelle de 550 euros par mois qu'elle envisage de financer par une taxation de 42 % des salaires supérieurs à 550 euros. Aux Pays-Bas, une trentaine de communes plus ou moins dominées par les écologistes prétend effectuer un test, sans plus de précisions mais les seules véritables tentatives d'instauration du revenu inconditionnel se limitent, pour le moment, à... la Namibie et à l'Alaska, les timides expériences menées au Canada et au Brésil étant trop incomplètes pour en tirer la moindre conclusion positive.

    Un avenir professionnel sous le signe de la précarité

    Le discours sur le revenu inconditionnel ou universel officialise sans doute l'aveu d'échec des politiciens de tous bords et de leurs prétendues politiques de l'emploi auxquelles plus personne n'accorde le moindre crédit. Les litanies et incantations psalmodiées depuis des décennies en faveur d'une politique de l'emploi, des jeunes, des seniors et du reste ne parviennent plus guère à duper le citoyen électeur. Pas plus que les dérisoires guerres, toujours perdues, menées sur un insaisissable front de l'emploi. Quant aux tripatouillages statistiques du Pôle Emploi, de l'INSEE et consorts, ils risquent de s'avérer bien insuffisants pour camoufler la réalité d'un monde du travail menacé par la déferlante de la digitalisation et la robotisation, d'une part, et l'"ubérisation" de l'économie, d'autre part. La raréfaction du salariat et la multiplication actuelle et prévisible des contrats courts, de l'intérim, des plateformes de mises en contact direct (Uber, BlaBlaCar, etc.), obligent évidemment à repenser les modes de solidarité redistributifs et par conséquent l'ensemble de la protection sociale.

    Même le très officiel Conseil National du Numérique (CNN), dans son rapport remis en janvier au ministre du travail Myriam El Khomri, établit un lien incontestable entre digitalisation de l'économie, chômage de masse et « nécessité de renouvellement de nos modèles de solidarité et de redistribution » et préconise clairement un salaire universel. Discours parfaitement cohérent avec ceux des libéraux, défenseurs du capitalisme international sans entrave et sans respect des hommes dont l'idéologie libre-échangiste, l’immigrationnisme et la conception uniquement financière de l'activité économique ont amené les économies nationales au bord du précipice. Ennemis jurés du contrat à durée indéterminée et apôtres de la fin du salariat et de son système de protection sociale, ils ne rêvent, sous les avenants concepts de flexibilité, flexi-sécurité, refonte du modèle social, simplification du droit du travail et autres, que d'en finir avec un salariat, certes en voie de paupérisation, mais encore beaucoup trop dispendieux à leur goût.

    Un financement sur mesure pour le remplacement de population

    Qui pourrait un instant croire que la concomitance de l'âpre débat sur le revenu universel, vieille lune enfouie depuis longtemps, avec la crise des "migrants" doive tout au hasard ? Est-ce aussi un hasard si, en janvier 2013, soit moins de deux ans avant les arrivages aussi massifs que suspects de "migrants" la Commission européenne a donné son autorisation à l'Initiative citoyenne européenne (ICE) pour une collecte de signature dans quatorze nations européennes afin de pouvoir étudier l'hypothèse d'un revenu de base européen ? Ce dessein généreux en apparence, sur le dos des classes moyennes et des possédants, s'inscrit à l'évidence dans la perspective mondialiste de brassage, de métissage des populations européennes et d'accueil de millions d'allogènes en remplacement des Français de souche. Assurer un revenu de subsistance à toute personne présente sur le sol national, sans passer par les guichets multiples et abscons de l'aide sociale, constitue à l'évidence le levier essentiel du remplacement de population. Aucun des concepteurs et défenseurs du revenu universel ne peut ignorer l'aggravation sans précédent de la déferlante migratoire qu'un tel dispositif provoquerait. Il s'agit bien en conséquence d'une volonté délibérée de submersion migratoire en vue d'un remplacement de population à faire financer par les autochtones sommés de se saborder et de s'effacer dans les meilleurs délais.

    Considération à rapprocher, dans un tout autre registre mais à l'évidence complémentaire, des mesures de libéralisation de l’avortement et, plus récemment, de la pénalisation de sa contestation. À rapprocher aussi du débat, pour l'instant mis en sourdine dans le verbe mais non dans les faits, sur l'euthanasie. Nous pouvons concevoir que ces quelques corrélations rapidement proposées puissent passer pour complotistes si n'existaient, à la portée de tous, grâce à Internet notamment, des dizaines, centaines et même milliers d'informations et de citations les confortant. Éliminer de plus en plus d'autochtones, importer le plus grand nombre possible d'immigrés et maintenant envisager froidement le financement des remplaçants par les remplacés, le tout sur un renforcement répressif interdisant toute légitime défense et jusqu'à la simple dénonciation de l'engrenage, voici la situation et la boucle semble bouclée. Présentée ainsi, la situation apparaît claire, non ? En regard de ces enjeux de survie, il devient de plus en plus difficile d'accorder la moindre attention et le moindre intérêt aux discours mièvres des candidats en lice pour la magistrature suprême.

    Arnaud Raffard de Brienne Rivarol du 26 janvier 2017.

  • L’auteur de l’attaque à la machette du Louvre est un islamiste égyptien

    C’est le moment ou jamais de reprendre vos pilules de padamalgame ! En effet, ce vendredi dernier un individu répondant aux critères habituels aux terroristes, d’origine égyptienne et arrivant tout droit de Dubaï, a tenté de s’introduire au Louvre.

    Il n’est pas venu admirer les oeuvres de ses ancêtres puisque muni de deux machettes achetées le matin même à Paris il agresse verbalement et physiquement les sentinelles. Puis c’est au cris d’Allah Akbar qu’il s’en prend à l’un des militaires. Ce dernier, blessé au cuir chevelu, a tiré trois coups de Famas avant de pouvoir arrêter l’islamiste dans son élan.

    Abdullah Reda al Hamamy jusqu’à présent inconnu de services de renseignements s’est vu prodiguer des soins suite à ses blessures et se trouve en garde à vue. Cela permettra peut être d’en savoir plus sur ceux qui ont financé son entreprise terroriste, sans doute depuis les Emirats arabes unis.

    Plus d'info ici

  • Pendant ce temps, Hollande place des bombes à retardement à tous les étages !

    Ce Président, qui a si mal usé du pouvoir quand il l’avait, ne doit pas continuer à imposer ses vues et ses hommes après son départ.

    Quelle que soit la responsabilité réelle de la gauche et de l’Élysée dans l’éclatement fort opportun de l’affaire Fillon, il est d’autres bombes – à retardement, celles-là – que notre Président finissant pose méticuleusement, trois mois avant son départ, pour dynamiter le prochain quinquennat.

    Est-ce l’amertume d’avoir été empêché de se représenter ? Est-ce le plaisir mesquin d’user jusqu’au bout du pouvoir et de piéger son successeur ?

    Il faut dire que, pour laisser des peaux de banane à son successeur, M. Hollande n’a pas à se forcer : le chômage atteindra des sommets, la dette et les déficits aussi – chiffres truqués ou pas. Et ne parlons pas de la croissance façon Sapin, mais sapin ratatiné à 1,1 %… Dans ces conditions, le prochain Président (de droite, souhaitons-le) devra procéder à un audit sans concessions des finances publiques, comme M. Balladur l’avait fait en 1993 et, plus généralement, de l’état de la France ; et pas seulement en matière économique. D’ailleurs, la campagne électorale devrait être l’occasion de faire cet état des lieux, quand elle entrera enfin dans le vif du sujet et demandera des comptes à la gauche.

    Mais, ces jours-ci, M. Hollande, un peu comme Obama avait voulu lier les mains de Trump quelques jours avant son départ sur les questions internationales (climat, question palestinienne), a décidé d’imposer ses hommes pour la diplomatie du prochain Président.

    En effet, il souhaite, lors des prochains Conseils des ministres, remplacer nos ambassadeurs dans les grandes capitales. Rien que cela ! Les diplomates en poste à Berlin, Moscou, Pékin, Tokyo et Washington seraient concernés ! Un décret serait en préparation pour le prochain Conseil des ministres !

    Quelle hâte finale… En effet, la « demande d’agrément » adressée aux pays concernés met en moyenne de quatre à six semaines, auxquelles il faut ajouter deux ou trois semaines pour la rédaction et la signature des décrets individuels de nomination.

    Les nouveaux ambassadeurs ne prendraient donc leurs fonctions que vers la mi-avril, quelques jours avant l’élection et la fin du mandat de M. Hollande.

    Le calendrier est choquant, mais aussi l’ampleur du mouvement !

    Or, la tradition républicaine en ce domaine consiste à laisser seulement deux ou trois postes importants aux diplomates du Président sortant. Et jamais un Président sortant n’avait osé imposer ce qui serait un véritable verrouillage de la diplomatie pour le nouveau Président !

    Rappelons qu’en France, il n’existe pas de spoil system et que son successeur serait lié par ces nominations ! Alors que, dans le contexte mondial chamboulé par le Brexit, l’élection de Trump, le nouveau rôle de la Russie et le terrorisme, notre diplomatie sera forcément à infléchir !

    Face à ces pratiques inacceptables et hors normes, les Français doivent porter à l’Élysée un homme ou une femme capable de rompre franchement avec ces abus de pouvoir d’un Président rejeté par tous, y compris par son camp.

    Ce Président, qui a si mal usé du pouvoir quand il l’avait, ne doit pas continuer à imposer ses vues et ses hommes après son départ. Nous savons que son successeur, lui, aura l’élégance républicaine de le raccompagner dans la cour de l’Élysée mais, la portière poliment refermée, l’intérêt de la France commandera de rompre franchement avec toute sa politique. La continuité de l’État n’a jamais consisté à persévérer dans les pires erreurs. Surtout dans les moments historiques que nous vivons.

    http://www.bvoltaire.fr/pascalcelerier/pendant-temps-hollande-place-bombes-a-retardement-a-etages,311776

  • Marion Maréchal-Le Pen : « Macron est un candidat qui pour l’immigration de masse »

    Interrgée sur le cas Macron, Marion Maréchal-Le Pen a déclaré que celui-ci arrive à créer une émulation autour du vide intersidéral, d’un programme qui n’existe pas.

    Il est aujourd’hui une sorte de produit marketing, chouchouté par les médias. Qu’’est-ce que ça va donner dans les urnes, on ne sait pas. Le tout maintenant est de réussir à démonter un peu cette impression de nouveauté qu’il a construite autour de lui, en rappelant que c’est un candidat qui pour l’immigration de masse, qui fasciné par le modèle multiculturel. C’est un homme de gauche dans tout ce qu’il y a de plus sectaire et de plus extrémiste.


    Marion Maréchal-Le Pen : Macron arrive "à créer… par publicsenat

    http://fr.novopress.info/

  • Angela et le grand retour de la bébête immonde

    Merkel ne sait plus se tenir ; elle perd la boule et menace toute l’Europe, sans oublier la Russie et l’Amérique !

    Sa sortie anti-Trump relevait de la stupidité pure : elle reprochait aux USA la guerre contre l’Irak qu’elle-même avait alors soutenue, trahissant l’axe Paris-Berlin-Moscou à l’époque. J’ai cité le texte ici-même, celui publié dans son anglais approximatif le 20.02.2003 dans le Washington Post. Par contre elle n’a rien dit la Merkel sur la sale guerre US en Syrie, dix fois pire en réalité que celle de Bush en Irak (il fallait venger papa…). Et c’est de cette guerre et pas de l’autre que sont venus les soi-disant réfugiés que nous ont imposé Obama, Soros et tous les thuriféraires du nouvel ordre mondial. Aujourd’hui on apprend qu’un article 80 vient d’être suspendu qui permettrait à l’Allemagne de s’attaquer – à la Russie peut-être ? Quant au journaliste Ulfkotte qui s’en était pris aux liens de la CIA avec l’abjecte presse allemande on vient de le retrouver mort. Ca va l’Allemagne ?

    Merkel a dit aux Grecs que son Europe à elle n’est pas un club de vacances. L’Europe est quoi, un camp de travail ? Dans la foulée on apprend une autre bonne nouvelle. On veut détruire le salaire minimum en Allemagne pour permettre aux  « réfugiés » de trouver du travail. On sait que les néolibéraux verraient d’un bon œil un SMIG à cent euros pour toute l’Europe, qui permettrait d’oublier le plastronnant nombre de chômeurs. Car on n’arrête ni leur Europe ni le progrès social. On sait aussi le projet sinistre et fascisant que le parlement européen sous influence allemande se propose de voter pour limiter ou liquider la liberté du réseau, devenu la seule garantie de nos libertés et ces temps de grand sommeil démocratique et idéologique. Tout cela progresse en cachette avec un autre agenda, celui de l’abolition de tous les minimums sociaux en Europe.

    Ferghane Azihari écrit dans la Chronique Agora, le 18 janvier :

    « Les autorités fédérales allemandes réfléchissent aujourd’hui à exempter les réfugiés peu qualifiés du salaire minimum légal. C’est une proposition raisonnable pour la Confédération des associations d’employeurs allemands (BDA) qui avance néanmoins l’idée que cette exemption devrait concerner tous les travailleurs. Après tout, si le salaire minimum nuit aux peu qualifiés de manière générale, il n’y a aucune raison de traiter différemment les locaux et les immigrés. »

    Un Allemand c’est un local dans son pays. Un Français c’est un local dans son pays. Bienvenue dans le Lebensraum du néolibéralisme.

    Et quand nous écrivons que vous êtes dirigés par des élites hostiles, ne croyez surtout pas que nous fassions dans la symbolique littéraire : il n’y aura pas de national, il y aura un local à deux euros de l’heure, avec un Etat policier.

    Je rappelle qu’on parle (et qu’on applique aussi) de salaire à deux euros de l’heure. Comment vivre avec trois cens euros par mois, l’Europe de Bruxelles ne vous le dira pas. Et on comprend l’utilité de cette invasion de réfugiés : la liquidation rose-brune de tout le salariat européen !

    Ferghane Azihari ajoute :

    « Bien sûr l’idée d’assouplir les réglementations pour faciliter l’inclusion des étrangers ne plaît pas à tout le monde. C’est notamment le cas de la Confédération syndicale allemande (DGB) qui avertit sur le risque de conforter les populismes et le discours protectionniste traditionnel sur l’immigré bon marché qui viendrait voler le travail des locaux. »

    Ah, le populisme ! Abolir le droit de vote en Europe ! Cent euros par mois, et pas de droit de vote, pas de réseau non plus ! Pourquoi ne pas rouvrir les camps de travail comme pendant la dernière guerre ? La grand-mère de ma femme y a bossé deux ans gratuit pour les Allemands, pourquoi pas vous, pourquoi pas vos enfants ?

    Marx dit que les phénomènes se répètent de façon comique. Mais avec la mégère Frau Merkel on a une répétition non comique d’un phénomène qu’on pourrait baptiser de la bébête immonde.

    Nicolas Bonnal

    http://www.voxnr.com/7916/angela-et-le-grand-retour-de-la-bebete-immonde

  • Alain Bauer, tuteur de l’étranger

    Alain est un centre nodal, à l'interface d'une multitude de réseaux — amical, maçonnique, policier, universitaire.

    Jean-Marc Berlioz.

    On a tout dit de moi : agent de la CIA, du KGB, du Mossad et même pédophile.

    Alain Bauer.

    La Franc-Maçonnerie est une institution juive dont l’Histoire, les degrés, les rites, les mots de passe et les explications sont juifs du commencement à la fin.

    Rabbin Wise Isaac.

    Qui ne connaît pas Alain Bauer ? La plupart des Français ou une grosse minorité d'entre eux ignorent peut-être encore son nom mais certainement pas son physique de grand mage sectaire au visage insaisissable. Né vieux comme l'affirment ses plus vieux amis, l'homme cumule tous les défauts esthétiques, toutes les expressions rebutantes que la malchance nature peut produire d'une union hasardeuse. Certains voient en cet énergumène anti-photogénique une sorte de vieux chat borgne qui n'aurait jamais connu l'affection gratuite d'une main câline, d'autres le considèrent méchamment comme un bouledogue aux yeux bovins et d'aucuns pensent discrètement que son appétit insatiable pour le pouvoir est une sorte de compensation, une vengeance sur la vie qui l'a fait si laid. Cette dernière hypothèse est ridicule. Alain Bauer s'est toujours senti très à l'aise en société et n'a jamais fait preuve de timidité, n'a jamais craint le regard des autres. Bien au contraire, il fut toujours habité par le désir de se montrer, d'étaler son savoir, de faire preuve de diverses qualités aux yeux de ses camarades et de ses condisciples.
    Au collège, déjà empli d'une vieille testostérone qui lui fera perdre ses cheveux précocement, Bauer se bat comme un Zélote pour devenir délégué de classe, année après année, il veut le pouvoir, il veut jouir de la puissance conforme. Indéniablement, Bauer est, adolescent, déjà un coquin curieux plus enclin à se pencher sur les indiscrétions plutôt que sur des ouvrages savants qui permettent d'apprendre la vérité intangible d'une part, les éléments d'une science d'autre part. Alain Bauer n'était pas un excellent élève, le fait d'être vieux ne l'ayant pas instruit par magie. Jeune, le petit Alain, à la moustache naissante, était plus motivé à l'idée de garnir son carnet d'adresses que de bûcher sur une discipline en particulier dans le but de devenir un grand spécialiste de quelque chose, pour de vrai. Aujourd'hui le criminologue auto-proclamé connaît 100 fois plus de monde qu'il n'en connaissait hier dans son lycée privé mais il est resté indubitablement le dilettante qu'il a toujours été avec ou sans moustache, avec ou sans cheveux.

    Au début des années 2000, le frère Bauer n'était connu, pour ne pas dire célèbre, uniquement pour ses très grandes responsabilités au sein de la Maçonnerie et ses prétendues connaissances étendues sur l’ésotérisme et le symbolisme du monde des initiés. Dès qu'il devint Grand-maître du Grand Orient en 2000, ce fils de Juifs ayant fait affaire dans le textile pour être originaux et dont les parents sont issus d'Europe de l'Est (pour échapper, dit-on, à d'insupportables violences antisémites au début du siècle dernier) multiplia les apparitions sur les plateaux de télévision, les interviews, les articles, les tribunes et, surtout, les ouvrages sur la Franc-maçonnerie qui se vendirent alors fort bien grâce à une mode ésotérique qui s'est un peu effilochée aujourd'hui. On n'avait jamais vu depuis Balzac un tel bourreau d'écriture, un véritable forcené du stylo Bic le Bauer ! C'est que cet enfant de la Veuve est organisé et malgré son indécrottable amateurisme il sait donner son effort au bon moment pour utiliser un jargon sportif qui ne lui sied guère. On ne sait pas vraiment ce qu'il a fichu à l'Université sur le plan des études mais on sait qu'il a continué à satisfaire son goût des rencontres et à oeuvrer pour accroître sans cesse ce fameux pouvoir par le truchement du syndicat étudiant UNEF où il devint rapidement le numéro 2 aux côtés du faux diplômé, le lambertiste Jean-Christophe Cambadélis.

    La gauche au pouvoir, tous les foutriquets jubilèrent et parièrent sur l'avènement d'une société intégralement progressiste dans laquelle toutes les « vieilles normes » voleront bientôt en éclats. Ce Bauer est à lui seul l'allégorie du dernier stade décadent. Avec son esprit de délégué de classe puant, le fayot entra de plain pied dans la dernière étape de putréfaction sociale. Dès l'âge de 18 ans, à l'instar d'autres énergumènes de la politique hexagonale bien connus, Aldo la moustache asymétrique entra en maçonnerie comme d'autres entrent dans la fonction publique avec l'idée de grimper, d'escalader les niveaux pour satisfaire un ego qui ne sert à rien. Prêt à tout pour grimper, prêt  à tout pour monopiliser l'ascenseur social, prêt à tout pour quelqu'un qui ne croit en rien, c'est facile. Zéro dissonance. Alain Bauer, le déraciné par excellence, l'homme qui, par ambition, voue un culte à la religion de la république, peut bien tout dire, peut bien tout faire pour assurer sa promotion, pour assouvir ses ambitions, il aura toujours l'esprit clair, il restera toujours guilleret durant les agapes avec les frangins. Le progressisme et les Havanes se marient parfaitement. Alain Bauer plaît à ses supérieurs, convaincus qu'il ne trahira jamais et qu'il a toutes les qualités amorales pour devenir un agent important du Système.

    Arrogance et sentiment d’impunité… justifié

    Les choses ne bougeaient pas beaucoup depuis deux ans et demi, depuis l'ouverture d'une enquête préliminaire sur de flagrantes anomalies financières découvertes entre le Franc-maçon du GO et la Caisse des dépôts et consignations (CDC). Pourtant, ces étrangetés ne pouvaient être négligées puisqu'elles concernaient de grosses sommes d'argent. Deux questions principales devaient être résolues grâce à une enquête policière. Pourquoi Augustin de Romanet, alors patron du CDC, payait à hauteur de 200 000 euros par an pendant 6 ans un Alain Bauer vaguement criminologue (étrillé par les universitaires le considérant littéralement comme une nullité dans leur domaine) pour quelques notes sur l'insécurité. Autre anomalie, la Caisse des dépôts et consignations acheta des milliers d'exemplaires d'un livre... gastronomique d'Alain Bauer. Les puissants se permettent tout aujourd'hui et c'est à cela qu'on les reconnaît. La star des frangins ne s'est pas expliqué quant aux raisons (si elles sont multiples) de l'achat par camions entiers du livre de cuisine par son copain gourmand aujourd'hui dirigeant des aéroports de Paris. En revanche, notre individu a cru bon de se justifier sur les 1,3 ou les 1,4 million d'euros qu'il a reçus pour ses notes de criminologie en un laps de temps relativement court. Une réponse nette. « J'ai été normalement payé ». Bing ! Cet aveu de normalité est tout frais.

    Les autorités ont enfin débuté sérieusement l'enquête en perquisitionnant les domiciles des différents protagonistes que l'on soupçonne d'avoir volé l'argent des Français, ni plus ni moins. Il date du 16 février* cet aveu, quand le public apprit la mise en branle de l'enquête qui commence réellement avec ces perquisitions effectuées le 10 janvier. Le 10 janvier. Le 9, ce médiocre infatué, répondait encore au Figaro sur un sujet sérieux qui méritait évidemment un autre interlocuteur pour éclairer les lecteurs. Le sujet ? L'explosion des viols sur mineurs. Les statistiques officielles sont formelles : les viols commis sur les personnes les plus innocentes ont bondi de 10 % en un an ! 10 % ! Et le criminologue qui ne sait rien aux plus élémentaires lois sociologiques d'ouvrir son clapet aux remugles dégoûtants : « L'augmentation statistique des faits traduit sans doute une plus grande sensibilité [de la société, Ndlr] sur ces questions », décrypte le criminologue Alain Bauer dans Le Figaro. »   Traduction   « non, non, rassurez-vous, les choses ne s'aggravent pas du tout, tout va bien, les plaintes sont justes plus nombreuses, non les faits. » Ah et pour quelle raison ? Avions-nous connu en 2016 une campagne d'information sur les viols des mineurs ? Les média ont-ils évoqué en masse l'existence des réseaux pédosatanistes en France et à l'étranger ? Les pédomanes ont-ils été traqués par les autorités, et les journalistes ont-ils stigmatisé comme il se doit les propagandistes pédomanes ? Non, donc si les plaintes ont augmenté, c'est bien parce que les viols ont augmenté... de 10 %. Bauer, triste sire, qui depuis quinze ans, minimise tous les phénomènes d'ultra-violence qui pourrissent la vie des Français quand ils en jouissent encore. À l'écouter, les homicides reculeraient en France depuis 30 ans. Au moins, désormais, les téléspectateurs sauront à quel genre de bonhomme ils ont affaire quand ils l'entendront mouiller sa moustache mal foutue face à un crétin de journaleux. Pas sûr cependant que ce menteur développe un quelconque complexe ou de la gêne face au public. Le jour suivant la perquisition de son domicile, il fit preuve d'une condescendance inouïe à l'égard des policiers   cette perquisition lui aurait permis « défaire des travaux pratiques, parce que, en tant que professeur de criminologie, c'est toujours intéressant de voir la réalité de ce que Von raconte à ses étudiants, donc il y a un côté positif ». Pour Alain Bauer, cette procédure est « à peu près légitime, puisque le code de procédure pénale en France ne permet pas que l'on vous pose une question avant que l’on ait visité (un domicile) pour voir s'il y a des pièces ». Toujours décontracté, Bobo (son sobriquet pour les potes), même au milieu d'une procédure judiciaire qui le présente d'une façon peu glorieuse, en particulier dans le microcosme de la criminologie qui le déteste déjà. Après tout, on a l'habitude de dire que les cordonniers sont les plus mal chaussés. Plus sérieusement, Alain Bauer est encore pire que ce que vous croyez.

    Fils de la République, fils de l’étranger

    En fouillant le lieu de travail et l'énorme maison d'Augustin de Romanet, les enquêteurs du parquet financier ont découvert une note de synthèse l'informant des dernières avancées des instructions l'incriminant. Ainsi, depuis deux ans, Bauer et Romanet suivaient en toute quiétude et incognito le travail discret des fonctionnaires chargés d'éclaircir ces fameuses étrangetés financières. Une nouvelle enquête devrait donc, normalement, être diligentée afin de découvrir les acolytes de ces deux Frangins. Si la police fait correctement son travail, il est fort probable qu'elle tombe sur une cohorte d'individus interlopes spécialisés dans le renseignement. Une prédiction que l'on fait sans risque à la lumière du passé d'Alain Bauer dont les premières années de sa vie d'adulte annoncent une existence empreinte du sceau de la trahison. Le meilleur copain de Manuel Valls et de la Gueuse a toujours été bien taiseux sur son "stage" états-unien. Le 1er octobre 2000, le réseau Voltaire, sous la plume de Thierry Meyssan, dévoile le passé récent de l'énergumène. Ces révélations entraîneront une réaction furibonde de Bauer qui exigera le retrait de l'article, en vain. Que dit le papier de Meyssan ? Tout simplement, in fine, que le moustachu est un agent de la CIA. En 1993, Alain Bauer a séjourné sept mois au siège de la SMC à San Diego en Californie. Il est devenu ensuite vice-président pour l'Europe de la SAIC. Il crée sa propre société de conseil et de formation en sécurité, AB Associates « qu'il a domicilié à proximité des locaux de la SAIC-Europe au CNIT-La Défense. »

    La SAIC est une émanation du Pentagone et de la CIA. Il s'agit d'une entreprise spécialisée dans les techniques de communication mais surtout d'information et de surveillance. C'est sous le gouvernement Balladur de 1993 que Bauer commence à fréquenter assidûment Nicolas Sarkozy il deviendra le conseiller du ministre de l'Intérieur sous Chirac avant de devenir son sherpa à l'Elysée. Bauer fut également le lien principal entre Sarkozy et Manuel Valls, clones politiques au service de l'étranger. Valls était déjà « lié à l'étranger » par sa première épouse, Nathalie Soulié, qui est, à l'instar de Manuel, une grande amie d'Alain Bauer. Ce dernier l'embauchera comme secrétaire très correctement rémunérée au sein de la SAIC-Europe. Sarko, Valls, Dupont, Machin, il reste et restera (lui ou ses disciples) le tuteur politique et idéologique des ministres et des présidents fantoches. Il est désormais le « monsieur Sécurité » de la gauche et de la droite, un « go-between  entre les mondes économique, politique, médiatique et judiciaire » selon la revue Challenge.

    Cette dénomination n'est pas celle d'un technicien, d'un expert, d'un ingénieur qu'il n'a jamais été. Elle est à n'en pas douter celle d'un idéologue, d'un commissaire politique, celle d'un agent s'assurant que les réformes vont dans le sens souhaité par la CIA et ses maîtres. C'est donc sous la houlette du moustachu sordide que les services de renseignements français ont été sévèrement remaniés (avec les résultats que l’on connaît) de Sarkozy à Valls. Rapidement cette nouvelle police politique, qui ne constitue rien d'autre qu'une milice au service de l'étranger, s'est exercée sur l’extrême-gauche véritable, celle de Tarnac, sur l'extrême-droite véritable, les nationalistes anti-système refusant le monopole de l'imposture mariniste et sur les nombreux catholiques qui se sont rassemblés massivement durant la Manif pour tous contre l'union des sodomites. Parallèlement à cette violente oppression politique certifiée conforme par la Maçonnerie, les nouveaux services qui ont été sur ces entrefaites complètement infiltrés par le Mossad si l'on en croit les déclarations récentes de l’ancien homme fort de la DCRI, Bernard Squarcini, ont optimisé les conditions de l'émergence d'une nouvelle forme de terrorisme dans notre pays.

    Un terrorisme beaucoup plus ambigu que celui décrit par Bauer, évidemment. Pour des hommes comme Bauer, le terrorisme joue bien sûr un rôle de contrôle social important. Il permet, l'observation le montre, de mettre au pas les dissidents, d'atténuer artificiellement les tensions socio-économiques, et d'opprimer aisément les plus dangereux opposants au Système oligarchique. Il est en cela le contraire parfait du Bien public, au service des nomades et des hommes de l'ombre.

    François-Xavier Rochette Rivarol du 16 janvier 2017

  • UNE HYSTÉRIQUE ISLAMO /SOCIALOPE AGRESSE UN ÉLU FN EN ASSEMBLÉE PLÉNIÈRE

  • Le retrait de Fillon : ce n’est plus qu’une question de jours, et de forme

    Le moment et la forme de ce renoncement auront une importance capitale, et pour l’image que M. Fillon souhaite laisser de lui.

    Quoi que l’on puisse penser des excès et des arrière-pensées de l’affaire Fillon, bouc émissaire commode de la classe politique et des médias, la droite ne peut plus aller au combat avec ce chef atteint qui a, et pas seulement à cause de cette affaire, perdu son statut de favori pour la troisième place.
    Les députés tremblent pour leur réélection, et les électeurs de droite sont en train d’être siphonnés par Macron pour les plus européens, et surtout par Marine Le Pen pour les plus patriotes. La question de son retrait n’est donc plus qu’une affaire d’heures, ou de quelques jours.
    Mais le moment et la forme de ce renoncement auront une importance capitale, et pour l’image que M. Fillon souhaite laisser de lui, et pour la campagne des présidentielles.
    Rien ne serait pire, pour les deux, qu’un renoncement forcé par le parti, par les députés, par les écuries sarkozystes ou autre. L’image serait désastreuse pour l’homme, qui a toujours oscillé entre soumission à un mentor et affirmation d’une certaine liberté.

    Dans cet acte grave et solennel qu’est un renoncement, se faire forcer la main constituerait un nouvel abaissement. Et cette situation subie, dans une atmosphère de débandade et de sauve-qui-peut, accroîtrait la panique à droite, livrée de nouveau à toutes les manœuvres d’appareil.
    Mais M. Fillon dispose d’un pouvoir considérable s’il se montre capable d’une attitude digne et gaullienne. Il peut, fort de sa légitimité acquise à la primaire, sur une ligne politique claire, imposer à son camp en plein doute son successeur et la ligne à adopter. Il peut créer un choc psychologique susceptible de rasséréner un peuple de droite décontenancé et lancer une dynamique inattendue qui bousculerait et M. Macron et Mme Le Pen, pour qui l’affaire Fillon est la divine surprise qui leur manquait.
    S’il annonce son retrait en lançant un appel solennel aux millions de Français qui l’ont soutenu et en leur demandant de se mobiliser en faveur de Mme Pécresse, il court-circuitera, de façon gaullienne encore, les calculs du parti et les ambitieux d’hier et d’aujourd’hui qui piaffent déjà. Il replacera cette décision dans la grande tradition gaulliste, celle du sursaut, de l’appel au peuple et d’une République rénovée qui va enfin porter à sa tête une femme, rappelant que c’est le général de Gaulle qui accorda le droit de vote aux femmes en 1944.
    En imposant la candidate et la ligne, celle qui a triomphé à la primaire, il apparaîtra enfin en véritable chef de son camp.
    M. Fillon, paradoxalement, a plus que jamais entre ses mains les clefs de l’Élysée, et de l’avenir de la France.

    http://www.bvoltaire.fr/pascalcelerier/retrait-de-fillon-nest-plus-quune-question-de-jours-de-forme,311368

  • L’affaire Fillon, l’arbre qui cache la forêt

    Par Raphael

    La République, le Système, vus et décrits par un militant d'Action française de 22 ans ...

    La désignation par le peuple du prochain président de la République n’aura jamais paru aussi incertaine. Habituellement, à ce stade de la campagne présidentielle, les jeux sont plus ou moins faits, et les deux gros appareils : Parti Socialiste et Les Républicains, se disputent sereinement le trône (sic).

    En ce début de mois de février, les forces politiques en marche – sans mauvais jeu de mot - sont toutes dans de très mauvaises postures. Nous royalistes, ne nous réjouissons pas d’une situation aussi lamentable et préjudiciable à l’état de la France. Mais nous ne manquons pas d’y mesurer la responsabilité au Système. Commenter, dénoncer et éclairer nos lecteurs sur ce qu’il est en train de se jouer est quasiment une démarche de salut public.

    L’affaire Fillon, qui vient d’éclater il y a un peu moins d’une semaine est symptomatique des vices de la République et de son identité : l’imposture. François Fillon, candidat auto-proclamé de la rigueur, de la probité morale et du redressement, n’est ni plus ni moins qu’un profiteur du système républicain et de ses magouilles d’enrichissement personnel. Reprenons un peu les faits : Pénélope Fillon, ayant toujours clamé haut et fort que « jusqu'à présentelle ne s'était jamais impliquée dans la vie politique de son mari » - lire son interview d’octobre 2016 dans Le Bien Public - a, en réalité, touché près de 900 000 euros brut pour des missions d’attachée parlementaire, sans compter sa rémunération astronomique pour sa collaboration à La Revue des Deux Mondes, pour laquelle elle a touché 100 000 euros brut en un an. Une contradiction majeure, que la mine contrite de François Fillon ne pourra évacuer.

    Cette affaire est scandaleuse, tant la défense des intéressés est faible et fragile - l’enquête établit que l’épouse du candidat républicain n’avait ni badge, ni adresse mail de l’assemblée nationale, et tant la partialité des journalistes démontre, une fois n’est pas coutume, les connivences entre monde politique et monde médiatique !

    Mais si seulement, il s’agissait d’une affaire isolée ! Rappelons-nous : l’affaire Cahuzac, les montages financiers du feu couple Hollande-Trierweiler, l’affaire Bygmalion, l’affaire des emplois fictifs des attachés parlementaires au Parlement européen du Front national, les exorbitants frais de bouche de Macron, moyen détourné d’étoffer son réseau pour son mouvement « En Marche » … Nous pourrions énumérer tant d’autres affaires !

    Le cas Fillon est seulement l’arbre qui cache la forêt peu verdoyante de la vie politique française. Il nous appartient, à nous, seuls vrais contradicteurs du Système, de pointer du doigt les nombreux scandales de la République, et de faire savoir aux Français que seul le recours à la monarchie traditionnelle, incarnée par un roi soucieux du Bien Commun, dégagé des servitudes de l’argent, et désintéressé des questions partisanes s’avère indispensable et salutaire en ce moment crucial, pour sauver notre pays. 

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/