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magouille et compagnie - Page 1696

  • Les résultats de la primaire sont faux, un bug selon la direction du PS

    Ce n’est une surprise pour personne, la participation à la primaire socialiste de dimanche était à la hauteur de la catastrophe annoncée… Quoi de mieux que de bidouiller les chiffres pour minimiser le naufrage du parti ? Libération revient sur les mensonges du PS au sujet des résultats et de la participation au scrutin.

    Il y avait ce matin un doute sur la participation à la primaire de la gauche. Il y en a désormais un sur l’exactitude des résultats eux-mêmes. Certitude : les résultats publiés à 10 heures ce matin sont inexacts, que ce soit en nombre de voix ou en pourcentage. Ce qui est assez peu sérieux. Explications. En milieu de matinée, vers 10h, alors que la polémique bat son plein sur le niveau de participation, le site de la primaire citoyenne publie un nouveau décompte des participants. Le compte affiche désormais 1,6 million de votants. Petit problème, les pourcentages de chacun des candidats sont au centième près les mêmes que la veille à 00 h 45, avec 350 000 votants en plus… Sauf à imaginer une homogénéité parfaite du vote socialiste dans tous les bureaux de vote, la coïncidence est pour le moins troublante.

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    http://www.contre-info.com/ |

  • Journal du mardi 24 janvier 2017 - Société / Pédophilie : La grande manipulation

  • A 100 jours de la présidentielle, le constat de faillite de la Cour des comptes

    Il ne sera rien épargné à François Hollande. Nous sommes à une centaine de jours de la fin de son mandat, et voici que la Cour des comptes publie l’accablant bilan comptable de ce quinquennat qui s’achève.

    8785-20170125.jpgNul n’a oublié la promesse numéro 9 du candidat Hollande : le déficit ramené à 3 % en 2013 et un retour à l’équilibre pour la mi-2017, au plus tard. Promesse mensongère, une de plus : le déficit avait été de 4 % en 2013 comme en 2014. Et depuis lors il reste aux alentours de 3 %. Autrement dit il n’aura été réduit que d’un point, grosso modo, sur la durée du quinquennat, malgré les rodomontades du chef de l’Etat. Mais il était techniquement impossible qu’il en soit autrement, compte tenu des options prises pendant la première moitié de sa présidence.

    La Cour des comptes est dirigée par un socialiste bon teint : Didier Migaud est en effet un pur produit de la nomenklatura socialiste, député, constamment réélu du côté de Grenoble [de 1988 à 2010].

    Le rapport de la Cour des comptes qu’il préside n’en est que plus inquiétant,car c’est ce même Didier Migaud qui nous dit que le gouvernement (bientôt) sortant a gâché sa chance historique de redresser le déficit, et de faire en sorte que la présidence Hollande tienne les promesses du candidat Hollande. En effet, le pétrole très bas et les taux d’intérêt proches de 0 % auraient pu permettre un spectaculaire rééquilibre de notre balance commerciale et un significatif redressement des déficits publics, plombés habituellement par les taux d’intérêts des emprunts. C’est bien ce qui est arrivé dans quasiment tous les pays d’Europe, et même de la planète.

    Mais, nous explique le rapport de l’institution, pourtant aux mains des socialistes (peut-être « macronisée », depuis lors ? Allez savoir), l’Etat français, lui, n’a rien fait de cette sorte, et il reste plus que jamais en quasi-faillite.

    Un audit dès Hollande débarqué

    Le successeur de Hollande va donc avoir fort à faire car le pétrole remonte, les taux d’intérêt aussi. Et le déficit va donc se creuser à nouveau, si on en reste là.

    Migaud ne propose rien de moins que d’opérer un audit des comptes de l’Etat, dès Hollande débarqué. Du jamais vu car, d’habitude, c’est l’opposant arrivé au pouvoir, le nouvel élu, qui réclame cet audit. Tandis que le sortant soutient que le bilan parle pour lui. Mais cette fois la Cour des comptes prend les devants et nous annonce donc « un audit général des finances publiques » qui sera, nous dit-elle, publié au mois de juin. On ne fait pas plus rapide ! Le « droit d’inventaire » est devenu une nécessité absolue aux yeux mêmes des anciens compagnons du chef de l’Etat.

    Un peu comme si la Cour des comptes se disait : on ne peut pas laisser un tel calamiteux fardeau sur les épaules du successeur de Hollande, quel que soit par ailleurs ce successeur. Nous en sommes là.

    Francis Bergeron

    Article publié dans Présent daté du 25 janvier 2016

    http://fr.novopress.info/

  • Ludovic Torbey - Fraude à la primaire du PS - Résultats truqués ou vote fantôme ?

  • Valls, Hamon : la primaire des perdants

    8784-20170124.jpgManuel Valls, défait au soir des primaires de la gauche, a annoncé « un choix clair » pour le second tour entre lui et son vainqueur, Benoît Hamon, et il a raison. Un choix on ne peut plus clair est offert aux électeurs de gauche : quel perdant voulez-vous ? Car, contrairement à ce que prétend l’ex-Premier ministre, l’alternative n’est pas entre « une défaite assurée » avec Hamon et une « victoire possible » avec lui, mais entre deux échecs probables, si ce n’est certains.

    Un sondage dimanche soir confirme tous les précédents effectués durant la campagne : le candidat issu de cette primaire, quel qu’il soit, arriverait en cinquième position lors de la présidentielle. Le dernier résultat donne Valls à 9 % et Hamon à 8 % au premier tour, ce qui les exclut l’un et l’autre du second. Montebourg appelle à voter pour Hamon, c’est-à-dire celui que son directeur de campagne appelait « le candidat Carambar », lui-même qualifiant son concurrent de gauche d’« irresponsable. » Effacé tout cela pour abattre l’adversaire commun, Valls rassemble bel et bien, mais contre lui !

    La gauche dite de gouvernement et la gauche utopique sont également rejetées par les électeurs, la distinction étant d’ailleurs artificielle. Hamon n’a-t-il pas, pendant plus de deux ans, cogéré le pays avec la gauche « réformiste » approuvant la rigueur et la trique fiscale infligées aux Français au nom du réalisme et d’une saine gestion sociale-libérale ? Et Valls n’est-il pas utopique à sa manière, en croyant pouvoir défendre le bilan d’un quinquennat jugé à ce point indéfendable par son principal artisan, François Hollande, qu’il a dû renoncer à être candidat pour l’assumer lui-même ?

    Le débat entre les deux tours, ce sera l’hôpital affrontant la charité, ou la bataille de deux aveugles dans un tunnel. Valls espère pourtant se refaire à cette occasion et il suppose que ceux qui ne se sont pas déplacés le 22 janvier seront là le 29 pour voler au secours de son esquif en perdition. Pourquoi se déplaceraient-ils davantage pour arbitrer un affrontement perdant-perdant ? D’autant qu’au premier tour, il n’y a pas eu entre 1,5 et 2 millions de participants, comme annoncé mensongèrement, mais autour de 1,3 ; or, en deçà de 1,5 million, le premier secrétaire du PS avait indiqué que ce serait un échec. Le 29 janvier s’annonce comme un double échec : qui est prêt à se déplacer pour sauver le soldat Valls en déroute, dont le ton martial n’abuse plus personne ?

    Il feint néanmoins de croire qu’il pourrait être élu président de la République, à moins qu’il y croie vraiment, ce qui serait pire. Le plus réaliste, finalement, serait donc Hamon qui, commentant sa relative victoire, cherchait ses mots, comme dépassé par l’événement, il ne jouait pas la présidentielle – il n’y fit quasiment aucune allusion dans son bref discours – mais la reconstruction du parti avec lui à sa tête. Le voilà sur le point devenir son candidat malgré lui ! Les vrais vainqueurs de cette primaire ne sont pas au parti socialiste, ce sont Mélenchon et Macron qui en seront d’abord les ramasse-miettes avant de s’y substituer, incarnant chacun un des clans qui n’ont plus grand-chose en commun.

    Guy Rouvrais dans Présent daté du 24 janvier 2017

    http://fr.novopress.info/202973/valls-hamon-la-primaire-des-perdants/

  • Alep, symbole de la civilisation, enjeu mondial

    Romain Koller est un journaliste indépendant, qui a roulé sa bosse aux quatre coins de la Planète. Il connaît comme sa poche les conflits qui déchirent notre pauvre Terre. Il a depuis longtemps pris fait et cause pour les chrétiens d’Orient et propose ici une vision extrêmement stimulante des enjeux de ce conflit mondial d'Alep.

    Entretien avec Romain Koller

    Pourquoi la prise d'Alep vous paraît-elle tellement importante ? Vous donnez à cette ville une étrange grandeur symbolique ?

    L'histoire d'Alep est quadri-millénaire. C’est la plus vieille ville existante habitée au monde depuis les Sumériens. C'est d'ailleurs un point commun avec Mossoul, autre ville conquise par les djihadistes, moins ancienne, mais qui nous fait remonter à l'antique Ninive. Allep aujourd'hui reste le centre industriel et commercial de la Syrie, qui était, rappelons-le, avant la Guerre, un pays économiquement autonome. Il y avait en particulier autour d’Alep un véritable grenier à céréales, avec de grosses industries agro-alimentaires. La Ville n'a pas suivi le fameux « printemps arabe» qui commence en Syrie en mars 2011.

    Quelles sont les conséquences du Printemps arabe à Alep ?

    Le paradoxe est qu'au départ, cette ville allait tant en souffrir, a pas suivi le ux « Printemps arabe », qui commence Syrie en mars 2011. On sait que ce nom « printemps arabe » est un nom générique a resservi dans d'autres pays, qui a été enté de toutes pièces pour offrir à des événements sanglants un habit d'honorabilité démocratique. À Alep, dont, peu de traces du printemps arabe et aucun soulèvement avant la conquête de la partie Est de la ville par Al Qaïda. Mais en mai 2012, avec Al Qaïda au pouvoir, c'est le chaos dans Alep Est. Les djihadistes ont obligé 1,5 million de personnes à quitter Alep Est, pour aller là où le gouvernement syrien pouvait les accueillir. Ceux qui restaient étaient des habitants qui n'avaient pas pu s'enfuir ou qui nourrissaient des sympathies pour le Califat, en opposition au Parti Baas, au pouvoir en Syrie et qui était plutôt nationaliste. Il y avait des frictions dans la Syrie des Assad, mais plutôt socio-économiques que confessionnelles, avec en particulier un vrai problème de certaines régions rurales. Ces gens avaient subi une météo très sèche, avec des ruptures alimentaires. On doit reconnaître une petite adhésion au Califat en raison de problèmes de pauvreté. Mais les chiffres sont éloquents à Alep Est, 250 000 personnes sont restées, pour 1,5 million qui sont parties.

    Cela fait donc une masse de 250 000 personnes en faveur du Califat ?

    Non parce que très vite, ces gens ont vu des assassins au nom de la charia, qui violaient leurs filles à 9 ans, parce que Mahomet « le beau modèle » en avait fait autant avec Aïcha. En quatre ans de siège, avec le pilonnage de la Parti Est, ces gens ont fini par haïr le Califat. Les médias ne se sont réveillées que quand effectivement les Syriens ont commencé leur reconquête. S'ils se sont alarmés pour les personnes d'Alep, cela a été pour protéger les djihadistes, en oubliant que côté ouest, à coup de tirs de mortiers, de snipers ou de roquettes, ces djihadistes ont fait 11 000 victimes civiles. Les médias vous parlent de la chute d'Alep. De quoi s'agit-il en réalité ? Juste de faire sortir ces terroristes (parmi lesquels entre 40 000 et 60 000 étrangers, venus du monde entier, Chine, Arabie Saoudite, Tunisie, Maghreb, Caucase, France) d'une zone stratégique du conflit syrien, qui permette ensuite à l'État syrien de contrôler et de couper au besoin les lignes de ravitaillement quand elles servent au Djihad.

    Aujourd'hui, donc, les manoeuvres ,des djihadistes à Alep Est commencent à ressortir ?

    Effectivement, on apprend ce qui s'est vraiment passé derrière là ligne de démarcation pendant quatre ans, entre 2012 et 2016 ce que l'on a découvert ? 30 % des civils tués qui servaient de boucliers humains. Ces djihadistes sont décidément de grands humanistes On est tombé aussi sur des charniers dans lesquels on a découvert des centaines de soldats de l'armée syrienne, tués souvent après avoir été torturés. Et puis beaucoup d'habitants qui tentaient de fuir sont morts en explosant sur les mines qu'aujourd'hui les forces spéciales russes neutralisent une à une. Mais ce n'est pas tout ! On a aussi dévoilé quelques pseudo-journalistes, faisant partie du Renseignement américain, tout en exerçant le métier de terroriste au service d'Al Qaïda. Je citerai le cas d'un afro-américain, Billal Abdoul Karim, dont la double allégeance, à son pays et aux Djihadistes a défrayé la chronique. Il y en a beaucoup d'autres, et pas seulement des Américains. Il y a des conseillers militaires saoudiens, qataris, français, israéliens etc. D'où l'insistance des Américains sur la nécessité de corridors humanitaires, qui permettent d'évacuer leurs agents en douceur. La négociation a eu lieu entre Kerry et Lavrov. À Alep Est, un bunker avec des forces spéciales de la Coalition et des experts militaires américains, français ou anglais, avait été détruit par l'aviation russe. Et il y a quelques jours, Bachar Al-Jaafari, l'ambassadeur syrien auprès des Nations Unies, vient de transmettre à l'ONU une liste nominative d'experts occidentaux qui sont tombés entre les mains des services Syriens. Et ce n'est pas tout les forces syriennes se sont emparées d'entrepôts pleins d'armes explosives, provenant clairement des stocks de l'OTAN. Ces armes étaient destinées aux Djihad mondial. Elles pouvaient servir contre les populations occidentales. Le député syrien Farès Shehabi a parlé à ce propos d'un véritable « Syriagate ». On pourrait aussi dire qu'il yak matière d'un OTANgate.

    Les populations doivent être tétanisées par une telle barbarie ?

    Non, les Alépins se mobilisent magnifiquement et immédiatement pour la reconstruction. Ils reçoivent aussi des tonnes de nourriture, non pas en provenance des pays occidentaux, étrangement muets, mais de l'Iran et de la Russie.

    Cette délivrance d'Alep, que vous décrivez avec éloquence, doit avoir des conséquences géopolitiques très importantes ?

    La reprise d'Alep a une importance mondiale. Elle montre ce que l'on doit appeler la maestria du Président russe Vladimir Poutine. La reprise d'Alep ne l’a pas pris au dépourvu, elle a été précédée d'intenses mouvements diplomatiques, qui ont mené à l'accord du 20 décembre entre la Turquie, l'Iran et la Russie, excluant en pratique les États-Unis de la solution du Conflit régional. En guise de représailles, l'administration Obama n'a rien trouvé de mieux que de chasser 34 diplomates russes, accusés d'avoir fomenté par internet la défaite électorale du camp Démocrate. Poutine a gardé le plus grand flegme, sans céder à la tentation de rétorsions visibles. Il avait montré le même flegme, l’an dernier, souvenez-vous, lorsqu'un avion russe avait été descendu traîtreusement par un pilote turc, agissant sur ordres. Les nerfs de Poutine n'avaient pas flanché, il ne prit que des sanctions économiques... en attendant la suite. Il avait compris très tôt que l'alliance américano-turque était faible et gangrenée par le soutien inconditionnel que les Américains apportaient aux peshmergas kurdes, dont ils ont besoin, aujourd'hui, pour reconquérir Mossoul. L'Oncle Tom avait sans doute aussi pris ombrage de la puissance de Erdogan, nouveau sultan... En 2016, Erdogan a connu quatre tentatives d'assassinat, dont la dernière, en juillet 2016, bien connue sous le nom de « coup d'État des gullénistes » est semble-t-il un coup foireux des services américains, coup prévenu par Poutine, qui a donc... sauvé la vie de son ennemi, en l'avertissant pour lui laisser le temps de se carapater. C'est ce « fier service » qui expliquerait le coup de théâtre d'octobre 2016 la Turquie et la Russie que tout aurait dû éloigner l'une de l'autre, depuis la destruction de l'avion russe, annoncent au monde étonné leur alliance, sur une base avant tout économique. La corbeille de noces est bien garnie : d'un côté, les Russes s'engagent à construire la première centrale nucléaire turque, de l'autre la Turquie accepte de faire passer sur son territoire le fameux gazoduc, qui intéresse non seulement la Russie mais le Qatar et l'Arabie séoudite. Après y avoir mis le prix, Poutine s'est rendu à Ankara, pour signer aussi une alliance stratégique avec la Turquie contre le djihadisme et pour une paix négociée au Proche-Orient. Le changement de cap d'Erdogan est patent. Il est salué par plusieurs attentats en Turquie, fomentés par l'Etat islamique, dont le dernier, pour le Premier de l'an à l'intérieur de la Boîte de nuit RENA à Istanbul. L'assassinat de l'ambassadeur de Russie en Turquie montre aussi combien cette alliance nouvelle gêne en vérité beaucoup de monde.

    Concrètement, cela nous mène où ?

    Le 20 décembre, les ministres des affaires étrangères russes, turcs et iraniens se sont réunis à Moscou pour mettre au point un cessez le feu en Syrie. Tous les groupes armés ont été d'accord pour appliquer ce cessez le feu dont sont exclus seulement l'État islamique et les groupes affidés à Al Qaïda (Al Nosra).

    Le 31 décembre, par la résolution 2336, le Conseil de sécurité a entériné ces négociations, ce qui confirme le rôle désormais moteur de la Russie au service de la fin des hostilités.

    Les pourparlers de Genève s'effacent pour le moment, le centre de gravité de la diplomatie mondiale s'est déplacé en Asie, sous l'égide de là Russie et les États-Unis d'Obama n'ont plus d'emprise sur ce processus. Le but évident de ces manœuvres est d'affaiblir Donald Trump en le présentant comme un agent russe. Il s'agit aussi, avant la passation de pouvoir de mobiliser la CIA et le Pentagone contre la Russie. Au moment où nous parlons, les États-Unis envoient 1 200 hommes dans les pays baltes pour des manœuvres militaires aux frontières de la Russie.

    Mais de toute façon, la Russie le 20 janvier prochain jour de la prise de fonction de Donald Trump aux États-Unis, ce n'est pas un hasard) réunit autour d'une table la Turquie, l'Iran, la Syrie et les rebelles qui ne sont ni Al Qaïda ni ISIS. Cela se passe non pas à Moscou mais à Astana, au Kazakhstan.

    La route est sans encombre ?

    Pas exactement. Des groupes contrôlés par Al Qaïda et cornaqués par la Grande Bretagne, ont privé d'eau cinq millions de Damascènes, en versant du mazout dans les sources dans la vallée de Wardi Barada, à une quinzaine de kilomètres de Damas, ou tout simplement en les faisant sauter. 3 000 djihadistes s'y sont regroupés pour combattre l'armée syrienne. Ils viennent de faire la même opération à Alep sur le traitement de l'eau venant de l'Euphrate. Résultat ? L'armée syrienne a dû s'y coller et les instances internationales ont constaté que le cessez le feu n’était pas observé... En outre, les Américains viennent de livrer aux rebelles des Manpads (missile sol-air dangereux pour les hélicoptères russes) et des tow (missiles sol-sol) anti-chars. Barack Obama, n'ayant rien à perdre, a annoncé publiquement cette double livraison.

    Les Américains sont les grands perdante pour l'instant ?

    Ils sont inquiets que le monde n’apprenne l'ampleur de leurs manœuvres. Raison pour laquelle ils viennent d'éliminer, par drones, deux chefs, d'Al Nostra, qui en savaient trop. Ils s'ingénient à mettre la pression sur les groupes rebelles, pour empêcher la réunion prévue le 20 janvier à Astana. Mais le calendrier reste favorable à Poutine, l'administration Obama vivant ses derniers jours. Il y a 20 ans, la Russie de Eltsine était devenue un non-Etat entre les mains des Américains. Aujourd'hui, la Russie revient en Syrie comme protectrice des chrétiens d'Orient. Mais les patriotes américains ont bien compris que Vladimir Poutine était en réalité le défenseur de l'Occident sur beaucoup de sujets moraux et spirituels.

    Propos recueillis par l'abbé G. de Tanoûarn monde&vie 12 janvier 2017

  • Un incubateur d’entreprises interdit aux Français mais payé par les Français !

    Source : Boulevard Voltaire – « Un incubateur d’entreprises interdit aux Français mais payé par les Français ! « 

    Cet incubateur est réservé exclusivement aux réfugiés et aux migrants.

    Vous souhaitez être accompagné dans la réalisation d’un projet culturel ? Vous rêvez de créer votre entreprise ? Vous vous sentez déclassé socialement suite à une longue période de chômage ? Vous êtes même peut-être SDF ?

    SINGA France vous accueille dans ses locaux parisiens du XIe arrondissement. Dans ces modestes locaux de 450 m2 refaits à neuf, l’association met GRATUITEMENT et SANS CONDITION à votre disposition tous les outils et toutes les compétences nécessaires à la réalisation de votre projet de création d’entreprise.

    À vrai dire, il y a quand même une condition : VOUS NE DEVEZ PAS ÊTRE FRANÇAIS ! En effet, cet incubateur est réservé exclusivement aux réfugiés et aux migrants.

    Cette association ne gère pas que cet incubateur.
    Elle propose des solutions d’hébergement chez l’habitant pour les réfugiés (SDF français « go home » ou, justement, « go out ») et développe une application pour smartphone permettant de mettre en relation hébergeurs et migrants. Vous noterez, au passage, que nos migrants ont un smartphone, alors que mon père n’en a pas.

    L’association, créée en 2012, a ainsi trouvé des logements pour 380 réfugiés et accueille, cette année, sa deuxième promotion de 12 « entrepreneurs ».

    Modestes résultats pour cette association au budget de plus de 610.000 € (dont 123.000 € de salaires chargés, 20.000 € de fournitures et matériaux, 12.000 € pour la location des bureaux, 11.000 € en voyages et missions, 2.500 € de titres restaurant et 1.400 € de téléphone et Internet) en 2015 !

    D’ailleurs, d’où vient cette manne financière ? Les dirigeants de l’association rappellent fièrement les partenariats privés obtenus auprès de sociétés comme Free, Vinci ou Carrefour. L’étude de leur budget 2015 révèle également une subvention de la région Île-de-France de 20.000 € (merci, M. Huchon), une subvention de 80.000 € de la ville de Paris (merci, Mme Hidalgo) et, pour finir, une subvention de 200.000 € versée par la FAMI (Fonds asile migration et intégration), fonds sous tutelle du gouvernement via le ministère de l’Intérieur (merci, M. Valls).

    Bref, 610.000 € financés pour moitié par les Français pour une association qui leur est interdite.

    Les contribuables apprécieront !

    Sources : comptes annuels 2015 de l’association SINGA France

    Région IDF – Commission permanente du 8 octobre 2015 – Dossier 15018542

    Laurent Sailly

    http://fr.novopress.info/

  • 50 000 marcheurs pour demander le retrait du texte sur le délit d'entrave

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    Michel Janva

  • Vaincre les forces obscures du mondialisme

    Qui sera le candidat du PS qui finira en cinquième position (si l’on en croit les sondages) du premier tour de la présidentielle? Le radical Benoit Hamon (36,21%) et le social-réformiste Manuel Valls (31,19 %) se sont qualifiés hier pour le second tour de cette primaire de la gauche qui a attiré environ 1,7 millions de votants selon le dernier décompte; un million de moins qu’en 2011 pour la première «primaire citoyenne». Le vainqueur de la primaire de la droite, François Fillon, est lui aujourd’hui à Berlin, accompagné de Bruno Le Maire, pour y rencontrer la chancelière allemande, son ministre des Finances (Wolfgang Schäuble) et son ministre de la Défense (Ursula Von der Leyen).

    Dans L’opinion, Ludovic Vigogne précise que le candidat de la droite libérale-européiste « prononcera un discours devant la Fondation Konrad Adenauer pour exposer sa vision de l’Europe». Il ajoute un brin vachard que déjà, le 18 juillet dernier, « Alain Juppé était à Berlin pour rencontrer Angela Merkel. Alors grand favori de la primaire, le maire de Bordeaux était vu comme le prochain locataire de l’Elysée. Il avait quasiment passé un examen de passage avec Merkel, se souvient un élu qui accompagnait le Français ce jour-là »…

    Pas d‘examen de passage pour Marine, qui ne fait pas valider son programme à l’étranger, mais qui était également en Allemagne samedi à Coblence. Non pas  sur les traces de l’Armée des Princes et de Chateaubriand, mais pour évoquer et préparer l’avenir. Elle était en effet à la réunion, qu’elle appelait de ses vœux, des formations membres du groupe Europe des nations et des libertés (ENL) du Parlement européen, en présence également  de Frauke Petry, dirigeante du mouvement souverainiste anti-immigration Alternative pour l’Allemagne (AfD). Évoquant la victoire du Brexit et l’élection de Donald Trump, la présidente du FN a déclaré que si « 2016 a été l’année où le monde anglo-saxon s’est réveillé, 2017 sera, j’en suis sûre, l’année du réveil des peuples de l’Europe continentale (…). Il faut passer à l’étape suivante, l’étape où nous ne nous contentons plus d’être une minorité au Parlement européen, l‘étape où nous serons majoritaires dans les urnes à chaque élection ».

    Selon les médias allemands,  la contre-manifestation contestant cette réunion démocratique et organisée par l’extrême gauche a réuni 5000 personnes. « Des effigies en carton d‘Hitler et de Mussolini notamment ont été exposées» par les activistes antinationaux présents sur place rapporte l’Afp. Ils ont reçu le soutien, via un communiqué, de la délégation socialiste française du parlement européen. Toute honte bue, et avec une propension à l’inversion accusatoire qui ne se dément pas, les euromondialistes du PS ont fustigé cet appel à la liberté, à, la souveraineté, à l’identité, au renouveau de l’Europe des patries, y voyant le «chant envoûtant» des «sirènes» une «menace de mort et de désolation»! Quant au président du parti social démocrate allemand (SPD) et vice-chancelier Sigmar Gabriel qui entendait rallier les manifestants, il a finalement été chassé de ce rassemblement et a été exfiltré par la police.

    Contester dans la rue le résultat d’une élection reste un classique de la gauche. Vendredi, au moment de l’intronisation officielle de Donald Trump comme nouveau président, de nombreuses manifestations se sont déroulées aux Etats-Unis - avec le soutien financier du trouble milliardaire George Soros- et dans le monde. A Paris, samedi, plusieurs milliers de personnes brandissant des panneaux rédigés principalement en anglais et beuglant des slogans dans la même langue, se sont retrouvées place du Trocadéro. Un rassemblement organisé et souhaité par les officines LGBT, des groupuscules gauchistes, trotskystes féministes, des soutiens de Jean-Luc Mélenchon à l’instar un Parti communiste qui s’est prêté à cette triste mascarade … Jusqu’où vont-ils descendre?

    Pour sa part Bruno Gollnisch, comme le maire de Béziers Robert Ménard, ont répondu présent vendredi à l’invitation des équipes de M. Trump en France, pour fêter à l’hôtel Intercontinental de Paris  l’investiture du 45ème président des Etats-Unis. Une  soirée  organisée par un soutien de longue date de M. Trump, en la personne de la Franco-Américaine Rosine Ghawji, ex militante du Tea Party, membre du Parti républicain,  coordinatrice de la campagne Working Mothers For Donald Trump et qui a rassemblé 150 personnalités. Signalons pour l’anecdote que courageux mais pas téméraire, le député-maire LR Jean-François Copé, le chantre autoproclamé de la droite décomplexée, qui avait annoncé sa présence à cette soirée, a piteusement décommandé sa venue au cocktail  quand il a appris qu’il pourrait croiser et respirer  le même air que Bruno Gollnisch et le maire de Béziers…

    « L’élection de Donald Trump est une victoire de l’identité nationale contre les establishments, une victoire également contre les forces obscures du mondialisme et la volonté de protéger une grande nation, son identité, sa prospérité », a souligné Bruno Gollnisch qui a accordé sur place un bref entretien au site francophone de l’agence de presse russe sputnik, consultable ici.

    https://gollnisch.com/2017/01/23/vaincre-forces-obscures-mondialisme/