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magouille et compagnie - Page 2004

  • France : dix députés socialistes publient une lettre contre la GPA

    Est-ce par conviction ou pour ne pas perdre trop d’électeurs lors des prochaines législatives ?

    Lu surLe Figaro: Dans une lettre ouverte, le député PS Jean-Louis Gagnaire et neuf de ses collègues estiment qu’il ne faut pas que «la France soit emportée par une jurisprudence de l’air du temps».
    Ils s’opposent publiquement à «toute forme de marchandisation du corps humain». Voilà ce qu’expliquent dix députés socialistes dans une lettre ouverte publiée notamment surle blogde l’un d’entre eux, Jean-Louis Gagnaire, au sujet de la gestation pour autrui (GPA). Avec neuf autres collègues socialistes de l’Assemblée, Gilles Savary, Dominique Potier, François Loncle, Sandrine Hurel, Anne-Yvonne Le Dain, Bernadette Laclais, Marcel Rogemont, Emilienne Poumirol et Jean-Yves Le Déaut, il signe un texte alors que la Cour européenne des droits de l’homme a, dans des arrêts rendus en juin, contraint la France à reconnaître les enfants nés d’une mère porteuse à l’étranger.

    http://www.contre-info.com/

  • Nouveau scandale pour les socialistes : un emploi fictif durant 18 ans pour la secrétaire d’Etat à la destruction de la famille ?

    Laurence Rossignol, actuelle secrétaire d’État à la famille et aux personnes âgées, a été salariée de la Mutuelle des étudiants (LMDE ex MNEF), pendant 18 ans de 1993 à 2011, mais « la seule trace de son activité … est un rapport datant de 2006″ affirme la très sérieuse revue Que Choisir.

    UFC-Que Choisir, qui enquêtait suite aux plaintes des étudiants concernant des dysfonctionnements de la mutuelle étudiante LMDE, apprit d’un de ses anciens responsables que « cette mutuelle a trop de cadres au sommet et pas assez de petites mains pour faire le travail administratif. Et ces cadres, qui plus est, sont souvent choisis sur des critères politiques. »

    « Un cas particulier sur la question des recrutements des cadres gestionnaires de la LMDE, où l’appartenance politique semble être un critère de sélection » attira l’attention de la revue de défense des consommateurs, « c’est celui de Laurence Rossignol, » explique Que Choisir.

    Que Choisir : « Interrogé, son cabinet nous a fait savoir qu’elle avait été chargée d’études à la direction Santé et Prévention de la mutuelle, à temps plein jusqu’en 2004, puis à tiers-temps jusqu’en 2011, avec une rémunération de l’ordre de 1 200 € nets par mois (soit 3 600 € nets équivalent plein temps) »

    Mais la réalité que découvrit Que Choisir est toute différente, et a toutes les apparences d’un emploi fictif. […]

    La suite sur Dreuz Info

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Nouveau-scandale-pour-les

  • Mauvaise foi, confusion, mensonge... Les arrangements de Sarkozy avec la réalité

    Mauvais chiffres, présentation partielle des faits, voire réécriture de l'histoire... Sur France 2, l'ancien président ne s'est pas montré aussi "précis" qu'il voulait le faire croire.

    "Est-ce que je peux vous demander d'être précis ?" Nicolas Sarkozy n'a pas ménagé Laurent Delahousse, qui l'avait invité sur le plateau de France 2 dimanche 22 septembre pour son retour en politique. "Vous êtes tellement drogué à l'actu que vous avez perdu la mémoire ?, a-t-il lancé au journaliste mal à l'aise. Monsieur Delahousse, je vous respecte, mais pourquoi ne pas être précis ?" 

    L'ancien président de la République ne s'est pourtant pas montré très rigoureux lui-même. La preuve en 8 citations décryptées.

    "La dernière année de mon quinquennat, en 2011, la croissance est de 1,7%. Dire que la croissance était de 0 à la fin de mon quinquennat, c’est inexact. Fin 2012, après 6 mois d’augmentation des impôts, la croissance était de 0, oui."

    MAUVAISE FOI. La croissance du PIB français a été de 2,1% en 2011, et non de 1,7%. Quant à la dernière année du quinquennat de Nicolas Sarkozy, c'est bien 2012. Et la croissance a été de 0,3% cette année-là. Certes, le mandat de l'ancien président s'est achevé en mai. Cependant, difficile de considérer que Nicolas Sarkozy et sa majorité n'ont aucune responsabilité dans les sombres performances de l'économie française. Après la récession de 2009, l'Etat a engagé de nombreuses dépenses pour relancer l'économie, ce qui dopé la croissance en 2010 et en 2011, mais qui a creusé les déficits publics. A partir de 2011, Nicolas Sarkozy a fait voter des hausses d'impôt, pour près de 30 milliards d'euros, ce qui a participé au ralentissement de la reprise. En 2012, ce sont des hausses d'impôts votées en 2011 par la majorité de droite qui se sont appliquées, même si la majorité socialiste en a modifié la trajectoire à partir de juin. C'est la poursuite de cette politique de réduction des déficits publics qui a continué à plomber la croissance ensuite.

    "L'Allemagne est prospère, l'Europe n'est pas en crise"

    CONFUS. Croissance atone, chômage de masse, endettement... difficile de considérer que l'Europe n'est pas en crise. C'est le continent qui enregistre la plus faible progression dans l'économie mondiale. C'était l'un des sujets de préoccupation pour les vingt plus grandes puissances de la planète, dont les ministres des Finances se sont réunis au G20 à Cairns ce week-end. Nicolas Sarkozy semble vouloir aller à contre-courant en matière d'analyse économique. A moins qu'il ne veuille faire porter entièrement la responsabilité des mauvaises performances de l'économie française sur l'actuelle majorité ? "La zone euro ne peut pas continuer sans croissance", a-t-il lui-même reconnu plus loin. Quant à l'Allemagne, il est vrai que c'est un pays prospère. Mais de moins en moins. L'économie allemande a subi un brutal coup de frein au 2e trimestre de cette année : son PIB a reculé de 0,2 %, ce qui inquiète tous les économistes et laisse espérer une inflexion de la doctrine allemande pour l'Europe.

    "Plus largement sur la politique économique en Europe : on ne peut pas avoir comme objectif de lutter contre l'inflation alors qu'il n'y a plus d'inflation."

    INEXACT. L'ancien chef de l'Etat fait référence à la politique de la Banque centrale européenne (BCE). Les traités lui donnent, il est vrai, uniquement un objectif sur l'inflation, et non sur l'emploi comme d'autres banques centrales dans le monde. Mais contrairement à ce que dit Nicolas Sarkozy, l'objectif de la BCE n'est pas de lutter contre l'inflation mais d'atteindre un taux d'inflation "en-dessous mais proche de 2%". En période de forte inflation, lorsqu'elle est supérieure à 2%, cela revient à lutter contre l'inflation. Mais en période de faible inflation, comme aujourd'hui, cela consiste à encourager l'inflation. C'est d'ailleurs ce que fait la BCE, qui mène une politique très volontariste pour soutenir la croissance, en faisant baisser le niveau de l'euro et en soutenant le secteur financier.

    "J'ai un peu honte quand on demande au meilleur de la classe d'apprendre moins bien ses leçons pour que ceux qui sont derrière puissent avoir une meilleure note"

    DISCUTABLE. Nicolas Sarkozy fait référence à l'Allemagne, considérée comme la meilleure élève parce qu'elle n'a plus de déficits publics, et à qui de nombreux pays européens demandent d'investir ou de soutenir sa consommation afin de favoriser la croissance européenne. Le rééquilibrage de sa politique fait débat en Europe, car en consommant davantage l'économie allemande serait moins performante. Mais à la différence des notes des élèves d'une classe, les résultats des membres de la zone euro sont intimement liés. Si l'Allemagne ne consomme pas, il est difficile pour ses voisins de lui vendre des produits. Et si l'Allemagne soutient ses voisins, elle y gagne aussi.

    "Il nomme ministre des Finances un banquier, qui traite des ouvrières d’analphabètes."

    APPROXIMATIF. Nicolas Sarkozy fait référence à Emmanuel Macron, ancien conseiller économique de François Hollande à l'Elysée et ancien banquier d'affaires. Celui-ci vient en effet d'être nommé ministre dans le gouvernement Valls II. Mais il n'est pas ministre des Finances, responsabilité qui incombe à Michel Sapin. Emmanuel Macron est ministre de l'Economie, de l'Industrie et du Numérique. Il a récemment fait l'objet de nombreuses critiques pour avoir dit publiquement que des salariés d'une entreprise en difficulté auraient du mal à trouver un emploi ailleurs car ils étaient non pas analphabètes, mais illettrés. Ce qui est différent.

    "La campagne de Nicolas Sarkozy n'a pas coûté un centime au contribuable. (...) On nous a donné zéro franc, zéro centime."

    FAUX. Avant l'affaire Bygmalion, Nicolas Sarkozy a vu ses comptes de campagne invalidés, en conséquence de quoi il n'a été remboursé que d'environ 10 millions d'euros, soit la moitié de ses dépenses officielles. Cet argent est financé par le contribuable.

    Ce n'est pas tout. Pour tenter de réduire les dettes de l'UMP, Nicolas Sarkozy a également fait appel aux dons des militants, qui ouvrent droit à des déductions d'impôts. Sur près de 10 millions, les contribuables ont participé à hauteur de quelque 6 millions d'euros. Soit 600 millions de centimes. Bien entendu, il s'agit d'euros, et non de francs.

    "Avec François Fillon, j'ai travaillé pendant 5 ans sans aucun nuage. "

    SIMPLISTE. Il n'est pas certain que l'ancien Premier ministre en garde le même souvenir. Et pour cause, trois mois à peine après son arrivée à l'Elysée, en août 2007, Nicolas Sarkozy qualifie le chef du gouvernement de "collaborateur" et ajoute "le patron, c'est moi". La sortie passe mal du côté de Matignon. "Il arrive à chacun de commettre des imprécisions de vocabulaire", commentera, quelques jours plus tard, François Fillon. On apprendra par la suite, dans un livre, que le Premier ministre avait à ce moment-là envisagé de démissionner. Les années suivantes, le climat se dégrade entre les deux hommes. En 2009, Nicolas Sarkozy désavoue François Fillon sur la taxe carbone. En 2010, le Premier ministre déclare : "Nicolas Sarkozy n'a jamais été mon mentor". 

    "Je n'aime pas l'injustice. Toute la campagne présidentielle, on a raconté aux Français que j'étais mouillé dans l'affaire Bettencourt, que j'avais extorqué de l'argent à une vieille dame, deux ans et demi d'enquête, quatre perquisitions… 22 heures d’interrogatoire. A l’arrivée : non-lieu."

    PARTIEL. Dans la foulée, Nicolas Sarkozy cite l’affaire Karachi : "10 ans d’enquête. On m’a même suspecté d’être complice de la mort de nos compatriotes. Les pauvres. Aujourd’hui je suis lavé. Qui me rendra mon honneur ?" Sur ces affaires Bettencourt et Karachi, l’ancien président ne dit pas tout. Si un non-lieu a été prononcé au sujet d'un éventuel financement de sa campagne de 2007 par Liliane Bettencourt, Nicolas Sarkozy a été mis en examen pour "corruption active" et "trafic d'influence", avec son avocat Me Herzog et le magistrat Gilbert Azibert dans le cadre de l’affaire dite "des écoutes ", en marge de l’affaire Bettencourt. Idem pour l’affaire Karachi. Comme l'a déjà noté "Libération", les juges parisiens en charge du volet financier n’étant pas compétents pour enquêter sur les ministres, ils ont demandé en février la saisine de la Cour de justice de la République (CJR) : "Il appartient à la CJR d’entendre Nicolas Sarkozy comme témoin assisté, en qualité de ministre du Budget." Et surtout, au-delà de ces deux affaires, quid de l'affaire Tapie, de l’affaire des sondages de l'Elysée, et des soupçons de financement de sa campagne 2007 par l’ancien dictateur libyen Mouammar Kadhafi ? Nicolas Sarkozy "oublie" tout bonnement de les évoquer.

    notes

    Donald Hebert, Estelle Gross et Renaud Février - Le Nouvel Observateur

    source : Le Nouvel Observateur 

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuEEukyFkADvTOGNAQ.shtml

  • La Commission européenne et Google

    Etonnant :

    "L'initiative ne manque pas de piquant. Neelie Kroes, vice-présidente de la Commission européenne en charge du numérique a lancé, lundi 22 septembre, une initiative baptisée « digital minds for a new Europe », visant à publier, tous les jours jusqu'au 1ernovembre, les réflexions d'un spécialiste des nouvelles technologies, sur les moyens de créer des emplois sur le continent. Premier contributeur : Eric Schmidt, le président de Google. Et ce alors que des collègues de Mme Kroes, dans la même institution mais dans une direction générale différente (la concurrence, avec Joaquim Almunia comme commissaire),poursuivent une enquête au long cours pour abus de position dominante contre le groupe américain

    Michel Janva

  • LE CHANGEMENT C’EST LA CONTINUITE ...

    Nicolas Sarkozy est resté bien évasif sur la question de l’abrogation du Mariage pour Tous. Il a signifié que cette question était secondaire et qu’il n’opposerait pas les familles aux homosexuels comme on a opposé les homosexuels aux familles. Une façon de dire qu’il ne souhaitait pas se mouiller dans un bouillon encore chaud.

    Pourquoi éviter le débat ainsi ? Il ne faut surtout pas choquer l’opinion des Français, et remettre de l’huile sur le feu. Mais à ne pas prendre de positions claires, c’est bien Marine Le Pen qui bénéficie du non-dit général. En serait-ce autrement ? Nous savons bien que la droite met ses pas dans ceux de la gauche, et que rien ne peut rattraper les erreurs de Nicolas Sarkozy en matière de politique intérieure (la délinquance devait baisser, l’immigration baisser, le pouvoir d’achat augmenter ...) La question du mariage pour tous fait partie de l’alliance symbolique de la droite et de la gauche. Loin d’être celle de la carpe et du lapin, cette union sur le fond et sur la forme mène notre pays droit dans le mur depuis les années 80.

    Sur une ligne mollasse, politiquement correcte, le retour de Nicolas Sarkozy ne rompt absolument pas avec l’idéologie de la gauche. En effet, on ne peut mettre de côté l’européisme outrancier de la droite libérale, les jeux de hasard des discours de certaines personnalités UMP, les ambiguïtés à n’en plus finir sur l’immigration, le mariage pour tous ... A ne plus savoir ce qu’est "la droite", qui décidément se noie dans toutes les péripéties post soixante-huitardes et tombe dans tous les pièges tendus par les idéologues de gauche, les Français se tournent vers une droite nationale renforcée par de nombreux facteurs : perte de repères, chômage, immigration de masse, délinquance, etc ... Nous ne pouvons donner tort à ces Français qui souhaitent être maîtres chez eux, et être respectés, enfin.

    Le retour de Sarkozy ne changera rien. Car il ne s’agit pas d’une question d’homme mais de système politique. La République, c’est l’opposition systématique des Français entre eux. Seule la Monarchie pourra fédérer ce peuple français déboussolé par l’idéologie révolutionnaire et libérale.

    Philippe Perrin

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?LE-CHANGEMENT-C-EST-LA-CONTINUITE

  • Une "loi Thévenoud" contre le FN ?

    Lu sur VA :

    "Conséquence de l’affaire ThévenoudGeorges Fenech, député UMP du Rhône, va déposer une proposition de loi organique instituant une procédure de déchéance d’un parlementaire en cours de mandat.

    « À l’initiative de 60 membres de l’Assemblée nationale ou du Sénat, le Conseil constitutionnel pourra être saisi de toutmanquement caractérisé à la probité, à l’honneur ou à la déontologie susceptible d’entraîner une déclaration de déchéance et d’inéligibilité. » Mais « qu’est-ce qu’un “manquement à l’honneur” quand nous n’avons pas visiblement la même notion que la majorité ? », s’interroge un conseiller de la présidente du FN, qui voit dans cette proposition de loi organique « une arme de destruction politique » pour contrarier l’ascension de Marine Le Pen."

    Michel Janva

  • Mensonge, crapulerie… les Français attendent autre chose !

     

      Entretien dans le JDD avec un clin d’œil appuyé à la » droite » antinationale -« Sarko se débuissonise, et c’est tant mieux », explique un de ses « proches » dans ce journal- puis passage hier soir sur le plateaux du JT de France 2: le plan com du complice de Bernard-Henry Lévy poursuit son déroulé. Selon un sondage CSA pour BFM TV, 89% des sympathisants de l’UMP seraient favorables à la prise de contrôle de ce parti en sursis par l’ex président bling-bling. « Nicolas Sarkozy na pas changé », ce retour est « un élément de clarification du débat » constatait ce matin Marine le Pen sur BFMTV au micro de Jean-Jacques Bourdin. Il y avait certes de la curiosité autour de ce retour puisque plus de huit millions de Français ont suivi la prestation de l’ex chef de l’Etat sur France 2. La présidente du FN a pointé le culot sidérant de ce dernier. Il en fallait en toute hypothèse beaucoup pour réclamer hier encore plus d’intégration de la France à Bruxelles, pour balayer d’un revers de la main au nom de son « honneur » les très inquiétantes et troublantes affaires dans lesquelles son nom revient de manière récurrente. Du culot encore et une manière aussi d’insulter l’intelligence des Français, en se défaussant de son catastrophique bilan à la tête de l’Etat. Marine l’a rappelé, l’UMP au pouvoir a passé le relais à son clone européiste du PS qui poursuivant peu ou prou la même politique, laisse la France exsangue, étranglée, occupée…

    Du culot et du mépris encore et toujours pour se faire le chantre du référendum, lui qui s’est essuyé les pieds sur la consultation référendaire de 2005 sur la Constitution européenne en l’imposant finalement avec la complicité des parlementaires socialistes. Du culot et du dédain encore, pour expliquer que les Français votant FN ne sont que des peureux en souffrance, et nondes compatriotes qui font en conscience le choix d’une politique alternative à l’idéologie antinationale de Bruxelles et au multiculturalisme obligatoire.

    Beaucoup de mépris également vis-à-vis des capacités de raisonnement de nos compatriotes lorsqu’il assène que le retour d’une France libre recouvrant la maîtrise de son destinentraînerait son isolementLe langage de Nicolas Sarkozy, celui de la Caste, est-il encore audible par les Français? Avant ce passage médiatique, deux-tiers des Français ne croyaient pas que M. Sarkzoy avait changé et ils sont 55% à estimer que ce retour dans la vie politique n’est pas une bonne chose pour la France. 78% des personnes sondés ces dernières heures par I téléont déclaré ne pas avoir été convaincus par la prestation du mari de Carla Bruni.

    Pour Serge Grouarddéputé-maire UMP d’Orléans, ce come back est certes « savamment orchestré », mais  » il n’y a dans le pays, ni nostalgie, ni désir de Nicolas Sarkozy (…). « Le retour de l’île d’Elbe et les Cent jours risquent fort de se terminer à Sainte-Hélène. Mais après Waterloo ».

    « Le bilan du quinquennat de Nicolas Sarkozy n’est pas tel qu’il puisse justifier le retour de l’ancien président. Et la réflexion ne saurait tout absoudre. L’honneur, le panache Gaullien seraient de respecter sa promesse de 2012, quand il avait dit qu’il se retirerait de la vie politique s’il était battu. Une promesse d’ores et déjà non tenue. Les Français (…) en ont par-dessus la tête des « affaires » d’une classe politique discréditée et le nom de Nicolas Sarkozy, sans doute à tort on l’espère, y est cité. Pour sa part, l’UMP ne peut se payer le luxe indécent d’un très mauvais feuilleton judiciaire à rebondissements, quelle qu’en soit l’issue ».

    D’issue il ne semble pas y en avoir pour un François Hollande qui est apparu résigné lors de sa conférence de presse la semaine dernière depuis la salle des fêtes de l’Elysée. Le blogueur politiqueOlivier Picard, notait sur le site du Nouvel obs le 19 septembre qu’ « en deux heures (séance de questions-réponses comprise), le président n’a trouvé le moyen de prononcer le mot chômageque… quatre petites fois. Le mot travail seulement trois fois (même score pour emploi). Lapauvreté, dont il fait la raison d’être de son engagement politique n’a même pas eu droit de cité. Côté positif, la ou les solution(s) n’ont émergé que trois fois, ex-aequo avec l’avenir. L’espoir ? Un petit tour et puis s’en va… à égalité, il est vrai, avec son féminin, l’espérance. En revanche, le chef de l’État s’est largement épanché dans l’autocompassion avec huit c’est pas facile, déclinés en anaphore pour confesser le rude quotidien de sa charge présidentielle. Le devoir – dont il se prévaut – a été répété comme un crédo fétiche et l’Europe mise à l’honneur… près de trente fois ».

    Cette célébration par un président à bout de souffle de l’Europe bruxelloise, mondialiste, ultra libre échangiste est -elle si étonnante? Non bien sûr, elle symbolise plus largement tous les renoncements de la caste qui dirige notre pays. Pour les Valls, NKM, Hollande, Juppé, Cambadélis ou SarkozyBruxelles, n’est que la variable d’ajustement d’une classe politicienne sans boussole nationale et résignée au déclin français.

    Bruxelles est l’entité sur laquelle on se défausse avec lâcheté pour justifier ses errements, la débilité de ses réformes, son impuissance. C’est ce même conglomérat UMPS qui a confié les clés et la direction de la maison France à la technostructure européiste en expliquant aux Français qu’il n’y a pas d’autres chemins à emprunter, pas de Plan B…

    C’est aussi ce que répète bien évidemment Manuel Valls,  aujourd’hui et demain en déplacement enAllemagne. Il y effectue son premier voyage officiel, afin de quémander auprès de la chancelièreAngela Merkel, moins de rigueur, un peu de répit et de temps pour les réformes. Le Premier ministre l’a d’ores et déjà fait savoir, il agitera également Outre-Rhin le danger d’une victoire électorale du FN, de  l’extrême droite en France que le manque de souplesse de Bruxelles et de Berlin ferait croître…

    En désaccord officiellement avec la ligne de soumission complète aux cénacles bruxellois et à l’Allemagne, Arnaud Montebourgcourageux mais pas téméraire, tente de faire passer auprès de ses amis la pilule de son discours patriotique, souvent de bon sens, de ses analyses décalquées parfois de celles du FN, en crachant lui aussi son venin contre l’opposition nationale.

    Dans un entretien paru jeudi dernier dans l’hebdomadaire social-libéral allemand Die Zeit, souligne leHuffington Post, il « (met) en cause la politique de réduction des déficits chère à Angela Merkel et actuellement dominante en Europe » et ce au motif que cette politique a un « coût », « la montée du Front National qu’il qualifie de xénophobe et ultranationaliste mais aussi favorable à ladestruction de l’Union européenne. Autrement dit, si l’Allemagne n’infléchit pas sa politique de rigueur, elle prépare la victoire du FN lors des prochaines élections, la destruction de la zone euroet la rupture des traités européens« .

    « Pour l’Europe, ce serait une catastrophe. C’est pourquoi je veux prévenir nos amis allemands. Ils doivent reconnaître le risque, insiste Arnaud Montebourg, qui évoque l’hypothèse d’un deuxième tour opposant Nicolas Sarkozy à Marine Le Pen en 2017″.

    Le hiérarque socialiste  craint ainsi que Sarkozy soit battu dans cette hypothèse puisque « selon lui, une grande majorité des électeurs de gauche risque de s’abstenir, ce qui donnerait de réelles chances de victoires au FN. Arnaud Montebourg compare cette hypothèse auscénario allemand des années 1930, qui vit l’accession au pouvoir d’Adolf Hitler, et appelle l’Allemagne à aider la République française en danger. »

    Lors des primaires socialistes, M. Montebourg attaquait déjà violemment le FN au nom de son « internationalisme« . Il franchit ici un pas supplémentaire avec cette comparaison particulièrement indigne, oiseuse, stupide, qui est aussi plus ou moins indirectement un appel à la violence contre l’opposition nationale. Et ce avec une crapulerie assumée puisqu’il développe son argument dans un journal allemand où ses propos rencontrent une résonnance particuliètre (the medium is the message selon la célèbre formule de Mac Luhan), pays dont il demande l’aide du gouvernement pour contrer le vote des électeurs Français!

    Faut-il que la peur de voir la France se libérer de ses chaînes soit intense constate Bruno Gollnisch, pour entendre les Valls, les Sarkozy ou les Montebourg tenir des propos aussi aberrants et choquants pour des Français qu’ils entendent pourtant séduire.

    http://gollnisch.com/2014/09/22/mensonge-crapulerie-les-francais-attendent-autre-chose/

     

  • Neuro-Pirates, Neuro-Esclaves

    La désinformation est un procédé devenu systématique. La manipulation, auparavant un art, est devenue une science grâce aux avancées dans les domaines de la connaissance (sociologie, psychologie sociale, neurosciences, cognitivisme) et de la technologie (ondes radio, électro-acoustique, chimique, informatique, cybernétique).

    L’ingénierie sociale, « modification planifiée du comportement humain », se veut alors la méthode ultime de destruction des mécanismes de cohésion sociale des civilisations. Guerre aux cerveaux, elle se veut une guerre à la vie.

    Partie 1:

    Partie 2:

  • A propos des demandes d'adoption après PMA à l'étranger

    Aude Mirkovic, répond à La Question du jour, sur RCF, à propos de l'avis que doit donner la Cour de cassation à propos des PMA réalisées à l'étranger par deux femmes. Est-ce une fraude à la loi sur l'adoption ? Cela constitue-t-il une atteinte aux intérêts supérieurs des droits de l'enfant ?

     

    Michel Janva

  • Non, Nicolas Sarkozy n’a pas changé

    Dans la lignée de son premier message de vendredi, Nicolas Sarkozy est intervenu au journal de 20 heures de France 2 ce dimanche.   

    Nicolas Sarkozy est de retour en politique. Il a d’abord fait courir le bruit, puis a publié un « statut » sur Facebook, expliquant les raisons de son come-back dans le style des films à suite hollywoodiens. Un plan média bien rodé pour concourir à la présidence d’une UMP qu’il entend rénover de fond en comble. Il se présente en homme neuf ; pire, il se pense homme providentiel, sauveur de la France (et des journaux) !

    Dans la lignée de son premier message de vendredi, Nicolas Sarkozy est intervenu au journal de 20 heures de France 2 ce dimanche. Une tribune de roi pour un homme retiré depuis déjà deux ans. Comme attendu, l’ancien résident a tenu une ligne incompréhensible, piochant du centre au FN. Il s’est grimé en rassembleur et a proposé de changer le nom de l’UMP, en tenant son fameux couplet  : « J’ai changé, je vous ai compris. J’ai fait des erreurs… » Moi. Je.

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