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magouille et compagnie - Page 2005

  • Vers une France libérée

    Malgré les dénégations à l’époque de François Fillon, et comme l’a rappelé notamment le Salon beige, Valeurs actuelles avait révélé le 26 juin dernier  la « rencontre secrète, non inscrite à l’agenda officiel du président de la République, qui s’est déroulée il y a quelques semaines à l’Élysée entre François Hollande et François Fillon » . «Hollande et Fillon, qui se connaissent bien et se tutoient, partagent notamment la conviction que Nicolas Sarkozy ne pourra pas se représenter à l’élection présidentielle de 2017. François Hollande, qui suit de très près les activités de son prédécesseur, pense que Sarkozy sera rattrapé par les affaires  avant l’échéance ». L’avenir le dira mais d’ores et déjà ce sont M. Fillon et Jean-Pierre Jouyet, le secrétaire général de l’Elysée, qui ont été rattrapés par cette affaire. M. Jouyet après plusieurs déclarations contradictoires, a fini par avouer avoir évoqué avec François Fillon le 24 juin lors d’un déjeuner, quelques un des dossiers  judiciaires impliquant éventuellement M.Sarkozy, comme Bygmalion et le paiement des pénalités liées à l’invalidation de ses comptes de campagne. Deux journalistes du Monde affirment, paraît-il preuve à l’appui, que François Fillon avait demandé à ce proche de François Hollande, une accélération des procédures judiciaires contre Nicolas Sarkozy. Dans le rôle de la victime d’un complot et de l’homme à abattre , ce dernier doit se réjouir…

     Ex secrétaire d’Etat aux Affaires européennes sous le gouvernement Fillon,  le socialiste Jean-Pierre Jouyet  fut aussi le  directeur de cabinet de Jacques Delors à la Commission européenne. Il s’était signalé jusqu’alors à l’attention des Français par son extrémisme européiste.

     Auditionné  en septembre 2007 par le Comité de réflexion sur les institutions présidé par Edouard Balladur, M. Jouyet  s’était prononcé pour la suppression de l’obligation de consulter les Français par référendum pour les futures adhésions à l’UE…y compris pour l’entrée de la Turquie. L’ année suivante il s’était dit « effondré » par le rejet dans les urnes par le peuple irlandais  du traité de Lisbonne en juin 2008…avant d’évoquer un  simple « incident ». Il est vrai que les Bruxellois ont  su contourner et au final s’asseoir sur le résultat  de cette consultation populaire…

    Interrogé par Le Figaro sur cette affaire Jouyet-Fillon, Philippe Martel, ancien du cabinet d’Alain Juppé, aujourd’hui directeur de cabinet de Marine Le Pen,  « (croit) à l’hypothèse d’une maladresse de la part de Jouyet, il pense que Nicolas Sarkozy à très court terme et Alain Juppé à plus long terme en profiteront. Il voit cette énième secousse comme une cerise sur le gâteau qui écœure un peu plus les Français .»

     Ecœurement à l’endroit des  acteurs d’un Système qui renforce la césure entre le peuple et la  classe politicienne et contribue certainement à  rendre audible le discours de l’opposition nationale. Cela est facile à comprendre, les Français qui se tournent vers le FN le font pour des raisons objectives, la faillite des autres partis, mais aussi par patriotisme, par adhésion  aux  idées, au  programme, aux  valeurs, à la vision du monde défendue par le Mouvement national.

    Et le comportement odieux de certains  caciques antifrontistes  qui perdent  les pédales, ne peut que renforcer nos compatriotes dans leur volonté de tourner la page.  A  l’instar de Maurice Vincent,  sénateur PS et ancien  maire de Saint-Etienne, qui a osé déclarer que les patriotes n’étaient pas les bienvenus  dans cette commune  lors des cérémonies du 11 novembre !  Ce représentant du parti de l’étranger,   toute honte bue, a ainsi affirmé que  «le Front National a perturbé la cérémonie d’hommage aux Poilus en s’intégrant dans le cortège», décrivant comme  une  «provocation intolérable» la présence des élus frontistes  Gabriel de Peyrecave,  Serge Horvath, et de jeunes militants  emmenés par Mathilde Robert, secrétaire départementale du FNJ.

    Électeurs frontistes qui sont souvent en outre  regardés par les gardiens du dogme UMPS comme un peu dérangés, ou à tout le moins animés par de bas instincts, voire victimes d’un mal être, de traumatismes expliquant le jaillissement chez eux de cette mauvaise  pulsion nationale.

    Il est vrai qu’aux grandes heures de la dictature soviétique triomphante, les opposants au régime finissaient souvent internés en asile psychiatrique, car ne pas adhérer aux dogmes communistes étaient forcément reconnus comme un signe de folie… Force est de constater  que cette tournure d’esprit totalitaire anime toujours de nombreux opposants au FN, sûrs d’eux-mêmes  et dominateurs. A l’image de  l’inénarrable Bruno Roger-Petit sur le site du Nouvel Obs le 10 novembre, comme on le constate dans son papier  principalement consacré à Eric Zemmour, ses relations avec le FN , au FN et incidemment  à un  ami de M. Zemmour, Philippe Martel cité plus haut.

    Roger-Petit confirme ainsi que l’«on vient au Front National parce que l’on ne s’aime pas, et que l’on porte son enfance comme marquée au fer rouge au plus profond sa chair. C’est la leçon que l’on tire de la lecture du portrait que consacre Ariane Chemin, dans Le Monde, à Éric Zemmour et à son glissement progressif vers le Front National ».

    Loin  de cette  psychanalyse de bazar, le glissement progressif vers le FN   concerne des catégories entières de Français, de gauche  de droite, ou d’ailleurs, notamment des gaullistes qui  se reconnaissent dans le discours d’un « admirateur du  général » comme M. Zemmour.

    Nous l’avons déjà dit sur ce blogue, il est désormais difficile de trouver en France un homme politique qui ne revendique pas au moins  une part de l’héritage de De Gaulle, surtout, mais pas seulement,  au sein de ce qu’il reste de la  famille politique gaulliste qui s’est employée à en liquider l’héritage.

    Il est vrai que chacun à son De Gaulle. Celui de la résistance et celui de l’épuration sauvage, le De Gaulle barrésien et le De Gaulle progressiste ; celui du refus d’abdiquer notre indépendance nationale et de la trahison des pieds noirs,   livrant les harkis au couteau des égorgeurs ;  le De Gaulle des désastreux accords d’Evian privant notamment notre pays des ressources énergétiques du Sahara; celui de la décolonisation de l’Afrique noire plus ou moins  réussie,  de la sortie de l’Otan; le De Gaulle rêvant d’une Europe carolingienne, celui  la dissuasion nucléaire, du refus de l’immigration-invasion…

    La presse s’est  ainsi arrêtée sur l’hommage rendu à De Gaulle par Florian Philippot le 9 novembre à Colombey-les-Deux-Eglises, symbolisé par un dépôt de gerbe. Nouveauté cette année, un car avait été affrété et le vice-président du FN était accompagné d’une centaine de militants du Front National de la jeunesse ( (FNJ), dont le nouveau directeur du  FNJ,  Gaëtan Dussaussaye.

     Lors  du 12/13 dimanche sur France 3, Marine le Pen, invitée à commenter cette «initiative personnelle » de Florian, a noté que De Gaulle fut le dernier «véritable chef de l’État». «Je ne suis pas gaulliste. Je suis plutôt gaullienne, je partage avec le général De Gaulle le souci de la souveraineté de la France (…) Nous partageons le refus d’une union européenne qui refuse sa souveraineté au peuple Français.».  «Mais il y a entre De Gaulle et moi la guerre d’Algérie. Je partage la souffrance des pieds noirs et des Harkis».

    Contacté par Le Scan du Figaro, Bruno Gollnisch, homme de rassemblement s’il en est,  s’est réjoui que des gaullistes puissent s’associer au FN, «  c‘est bien que tous les patriotes puissent se réconcilier». Mais il a tenu aussi à rappeler, comme Marine, la trahison des pieds noirs et des Harkis qui fait notamment que des «dizaines de milliers d’adhérents du FN ne pourront jamais se reconnaître dans l’héritage du général De Gaulle ».

    Bruno Gollnisch a relevé  que «les mythologies prospèrent plus vite que la réalité». «Ces jeunes gens, qui n’ont pas connu l’époque, créditent le général de velléités d’indépendance et de souveraineté nationale». Aussi a-t-il jugé  «pas très utile de participer à ces commémorations qui ravivent des douleurs encore mal cicatrisées», notant  au-delà du drame algérien  « deux fautes très graves au passif de Charles De Gaulle ». «Il a couvert à la Libération une fiction selon laquelle ceux qui avaient servi le gouvernement légal de l’époque (celui du Maréchal Pétain, ndlr) et accompli des prouesses pour assurer la survie du pays, étaient tous des traîtres ». Mais aussi « la complaisance du général à l’égard du communisme et du marxisme, auxquels il a abandonné les sphères intellectuelles et culturelles du pays (…) qui  a conduit aux évènements de mai 68 ».

    Cycle soixante-huitard que le FN entend bien  refermer avec tous les patriotes de bonne volonté pour restaurer une France souveraine, enracinée, fidèle à son génie, fière de son passé et tournée vers l’avenir car indépendante.  Une France libérée des mensonges qui la détruise,  une France libre !

    http://gollnisch.com/2014/11/12/vers-france-liberee/

  • Tartempion a tué Ben Laden...

    Explosion d’égos dans les forces spéciales américaines

    Le spectacle est affligeant. « C’est moi qui ai tué Ben Laden ! – Non, c’est moi ! » Matt Bissonnette avait, si l’on ose dire, dégainé le premier en publiant dès 2012 un livre (sous le pseudonyme de Mark Owen) dans lequel cet ancien Navy Seals racontait l’exécution d’Oussama Ben Laden, le 2 mai 2011. Robert O’Neill, un autre ancien des commandos-marine américains revendique aujourd’hui cette action d’éclat. La chaîne Fox TV doit diffuser son témoignage, mardi et mercredi, mais son nom a largement filtré dans la presse. L’an passé, il avait déjà témoigné dans le magazine Esquire, sous le pseudonyme de The Shooter (le tireur).

    L’auteur de ce blog a écrit un (petit) livre sur la mort de Ben Laden, autant dire qu’il scrute avec attention toutes les informations nouvelles sur ce raid. Force est de constater que ce nouveau témoignage ne nous en apporte guère... mais il en dit beaucoup sur la « starisation » des forces spéciales.

    Les conditions exactes des derniers instants de Ben Laden restent entourées d’un certain mystère. On sait qu’il se trouvait dans sa chambre à coucher, au deuxième étage de sa maison d’Abbotabad au Pakistan, en compagnie de deux de ses épouses. Dans l’obscurité totale, le groupe de tête des Seals (trois hommes, dont Bissonnette et O’Neill) monte les escaliers et tue Khalid, l’un des fils d’Oussama. Lorsqu’ils arrivent au deuxième étage, les récits divergent. Ben Laden est-il retourné précipitamment dans sa chambre ou n’a-t-il pas eu le temps d’en sortir ? On l’ignore. Quoi qu’il en soit, les trois commandos défoncent la porte et se trouvent face au chef d’Al Qaïda. L’un d’entre eux se jette sur ses deux femmes, pour les écarter – et encaisser l’explosion au cas où elles auraient des ceintures explosives. Ben Laden n’est pas armé. On retrouvera son revolver Makarov et sa Kalachnikov sur une étagère. Les commandos ouvrent le feu et lui mettent au moins une (sans doute deux) balles dans la tête. Qui, des deux commandos, a tiré le premier ? Tartempion ou Barbanchu (1) ? [....]

    La suite sur Secret Defense

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Tartempion-a-tue-Ben-Laden

  • La sénatrice Caroline Cayeux défend la politique familiale

    Caroline Cayeux, Maire de Beauvais et Sénateur UMP de l'Oise, est rapporteur de la Commission des Affaires Sociales pour la Famille. Lundi, elle a défendu à la tribune la politique familiale. Extraits :

    C"La politique familiale est un des atouts de notre pays. [...] Elle mérite donc mieux que la gestion empirique et comptable qui est celle du Gouvernement depuis 2012. [...] La branche famille connaît un déficit récurrent depuis 2008. La crise économique que notre pays traverse explique en partie cette situation. Les prestations prises en charge par la branche famille au nom de la solidarité entre les caisses de sécurité sociale joue également un rôle. [...] On peut encore déplorer que la famille soit, une nouvelle fois cette année, considérée comme une variable d’ajustement du budget de la sécurité sociale. La politique économique du gouvernement tue l’emploi et, c’est aux familles d’en faire les frais ! Ces nouvelles économies imposées aux familles sont douloureuses et injustes au regard des sacrifices qu’elles ont déjà consentis. [...] L’universalité est une pierre angulaire de notre système de politique familial, et ce depuis son origine en 1945. [...] Partant du principe qu’un enfant né dans une famille aisée ne mérite pas moins de la part de la solidarité nationale qu’un enfant né dans une famille modeste, les concepteurs de notre politique familiale ont souhaité que les allocations familiales soient versées sans condition de ressources. [...] Pour terminer mes propos, permettez-moi de vous conseiller, une fois n’est pas coutume, les propos de Madame Martine AUBRY : « Il faut arrêter d’entrer dans tous les dossiers par l’argent, même si c’est important. Pourquoi est-ce qu’on ne présente pas une grande politique familiale du 21ème siècle, plutôt que de parler tout de suite des milliards qu’on va pouvoir récupérer ?»"

    Michel Janva

  • Le « socialiste » Emmanuel Macron défend Jean-Claude Juncker, le champion de l’exonération fiscale pour les multinationales

    Emmanuel Macron, ministre « socialiste » de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique, était parti à Bruxelles, jeudi dernier, exposer devant les nouveaux commissaires européens sa proposition de « New Deal européen« .

    A cette occasion, Emmanuel Macron a accordé un entretien au quotidien belge Le Soir publié sur deux pleines pages dans l’édition de vendredi. Alors que Jean-Claude Juncker, ex-premier ministre luxembourgeois nommé à la tête de la Commission européenne, est pris dans la tourmente du Luxleaks, surnom donné aux révélations sur l’existence d’accords fiscaux secrets passés entre le Luxembourg et des centaines d’entreprises afin d’éluder « légalement » l’impôt, Emmanuel Macron lui renouvelle tout son soutien !

    Extrait :

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  • Affaire Fillon-Jouyet-Sarkozy : la république des caniveaux

    Lu dans Les 4 vérités :

    "En toute hypothèse, ce que révèle cette affaire, c’est, une nouvelle fois, le degré de corruption morale des prétendues élites de la Ve République finissante. Qu’il s’agisse d’une machination judiciaire ou d’une manipulation médiatique, il est clair que le combat politique n’est plus, depuis longtemps, principalement un combat d’idées, mais un combat de personnes (où les « amis » de son propre camp sont souvent les pires adversaires…) et qu’il peut être mené avec les moyens les plus malsains. Tous les dirigeants qui se sont succédé, ces dernières années, à la tête de l’État nous ont fait le coup de la « république exemplaire ». En fait de « république exemplaire », nous avons la république des égouts et des caniveaux ! Il est possible que cette affaire disparaisse des « unes » aussi vite qu’elle y est arrivée. Mais il est certain qu’elle recèle au moins une manipulation. Marine Le Pen a mille fois raison de noter qu’on y retrouve les « 3M », « magouille, manoeuvre, mensonge » et que cette affaire est symbolique de la « fange qu’est devenue la vie politique ». Qui donc nettoiera les écuries d’Augias ?"

    Michel Janva

  • Affaire Fillon-Jouyet : une preuve de l’indépendance de la Justice

    Dans quelle nasse François Fillon s’est-il encore mis ?

    […]

    En prenant d’infinies précautions, quelques plausibilités psychologiques et politiques sont susceptibles d’éclairer.

    Le rapport de force, voire de violence, entre Nicolas Sarkozy et François Fillon depuis la défaite du premier et l’ambition présidentielle du second est à l’évidence d’une telle intensité que tout est possible, et en particulier le recours à des manœuvres à la fois imprudentes mais qu’on espère décisives de la part de l’un des rivaux.

    Il n’est pas non plus indifférent que Jean-Pierre Jouyet ait été sollicité, non seulement à cause de leur collaboration sous la présidence de Nicolas Sarkozy mais aussi en raison de la psychologie du secrétaire général, personnalité souple, très intelligente, tolérante, trop bavarde paraît-il, capable de tout comprendre et fidèle plus que jamais au président de la République après une parenthèse de plus d’un an qui avait suspendu leur amitié profonde et complice.

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  • Liberté d’expression pour tous, sauf certains

    Pourquoi attiser les braises de la discorde, jeter des anathèmes, tenter de faire naître des affrontements dans une société française déjà bien mal en point ?   

    Aux armes, citoyens ! La liberté d’expression des artistes est en péril. Pendant le match de rugby France–Fidji, j’ai zappé un court instant et entendu BFM, peu après 19h, samedi dernier, sonner l’alerte : « L’ombre de la censure plane sur l’actualité », annonçait le présentateur, la gorge nouée. Tétanisé, j’ai voulu en savoir plus.

    Cette liberté « grignotée » s’illustre par exemple dans cette œuvre mi-sextoy, mi sapin de Noël, érigée Place Vendôme à Paris, qui a suscité une récente polémique, ou encore dans l’exposition « Zizi sexuel » à la Villette. Il paraît que cette exposition, instructive, bien faite, séduit les familles (dixit BFM) mais n’est pas du goût de tout le monde. D’où la question qui surgit tout naturellement et à propos de laquelle la chaîne a dépêché ses limiers : « Qui se cache derrière ceux qui s’offusquent ? »

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  • Christiane Taubira détricote le Code civil

    La réforme de Code civil menace-t-elle la liberté de contracter ? Alors qu’il prétend protéger les plus faible, l’État pourrait bouleverser les équilibres du système juridique français.

    Le 30 octobre, l’Assemblée nationale a adopté le projet de loi relatif à la modernisation et à la simplification du droit et des procédures dans les domaines de la justice et des affaires intérieures. Passée inaperçue, hormis le rideau de fumée du statut de l’animal passant du rang de meuble à celui d’« être vivant doué de sensibilité », cette réforme du Code civil est, en réalité, un véritable acte politique de déconstruction.

    Rappels historiques

    L’exposé des motifs de la loi est assez révélateur des rapports consanguins qu’entretiennent le Droit et le Marché dans la vision “a-nationale socialiste” de ceux qui nous précipitent dans l’abîme mondialisé de l’indifférenciation absolue : « Les dispositions du code civil [...], issues du code Napoléon, ne permettent plus aux particuliers et aux entreprises d’avoir une vision claire et précise de l’état du droit dans leurs relations contractuelles quotidiennes. Il est donc primordial de réformer le droit français des obligations pour le rendre plus accessible, plus attractif et mieux adapté aux enjeux économiques [...] actuels. »

    Promulgué le 21 mars 1804, (30 ventôse an XII, selon le calendrier révolutionnaire) par Bonaparte, alors Premier consul, le Code civil fait incontestablement partie de ces « masses de granit jetées sur le sol de France » par celui qui voulait achever l’œuvre de la Révolution, tout en rétablissant, mutatis mutandis, le cours interrompu de l’Ancien Régime. Illustre rédacteur (aux côtés, notamment, de Maleville et Tronchet) de ces tables de la loi bicentenaires, Portalis considérait qu’elles devaient être un « corps de lois destinées à diriger et à fixer les relations de sociabilité, de famille et d’intérêt qu’ont entre eux les hommes qui appartiennent à la même cité ». Une qualité intrinsèque lui était reconnue, la stabilité. Les contrats, la responsabilité, la propriété, le mariage, autant d’institutions qui, nonobstant les remous et vicissitudes politico-constitutionnelles, devaient servir de fondations inébranlables à la société. Bien que pétri d’égalité et d’individualisme, le Code civil des Français n’en demeurait pas moins l’héritier de Rome et de ses jurisconsultes. Les légistes fameux que furent Domat ou Pothier contribuèrent notablement, en précurseurs éclairés, à ce travail d’unification du droit par une anamnèse préalable des règles et coutumes tirées des Digeste et autres Institutes romains. Ce mouvement a été accompagné par le célèbre édit de Saint-Germain de 1679, qui instaura le monopole de l’enseignement du droit entre les mains de l’université. Colbert, auquel on doit les premiers grands codes (procédure civile et criminelle, commerce, marine, eaux et forêts, etc.) se montra également une source d’inspiration non négligeable pour les rédacteurs du Code civil.

    Longue maturation

    Grande œuvre, finalement, que cette règle civile commune, fruit d’une longue maturation historique que Bonaparte sut recueillir et transmettre, indivise, aux Français. Œuvre d’autant plus respectable qu’elle était religieusement respectée, tant au sein des facultés de droit que par les hauts magistrats de la Cour de cassation qui surent, tout au long du XIXe siècle (triomphale époque de l’exégèse), patiemment et avec bienveillance, l’étoffer et la parer des plus nobles atours de l’inflexible rigueur juridique et de la claire concision stylistique.

    Faste et durable époque, jusqu’aux années 1970 qui seront le guichet unique des revendications libertaires et féministes de Mai 68. Le divorce par consentement mutuel, la suppression de la puissance paternelle (le “pater familias”), l’avènement de l’enfant adultérin à égalité avec l’enfant légitime, la “dépénalisation” de l’avortement (en 1975), forgeront le nouveau contrat social, post-rousseauiste, du ré-ensauvagement de la société qui assistera, impuissante et masochiste, fascinée et suicidaire, à l’implosion irréversible de son socle immémorial et nécessaire, la famille. Viendra ensuite le Pacs en 1999, antichambre hypocrite du pseudo-mariage homosexuel, jusqu’à l’assomption de ce dernier en 2013.

    Bonne ou mauvaise foi

    Aujourd’hui, la réforme Taubira ne prétend pas moins revenir sur le droit des contrats – classiquement tenus pour “la loi des parties” qui les ont faits –, au nom de l’impérieuse protection des « plus faibles ». Là où, traditionnellement, la force obligatoire des conventions, était, entre autres, subordonnée à la validité du consentement, le juge sanctionnera, dorénavant, les manquements du cocontractant, motif pris de la vulnérabilité de l’autre. Fustigeant cette ineptie, le juriste Olivier Tournafond précise que cette réforme « introduit ainsi les notions “d’imprévision” et de “détresse économique” qui permettront de défaire les contrats. Autre idée saugrenue : la bonne foi devient une condition de formation du contrat, ce qui est d’une totale absurdité : on ne contracte pas de bonne ou de mauvaise foi ! On exécute le contrat de bonne foi. Et dans la période précontractuelle, la mauvaise foi est sanctionnée en tant que faute extracontractuelle ! ».C’est dire que ce renversement révolutionnaire voulu par la locataire de la Place Vendôme, bien loin d’être seulement un époussetage, va bouleverser considérablement les équilibres, délicats mais néanmoins fermement établis, de notre droit d’essence romano-germanique. Ce projet s’inscrit dans la continuité infernale du déracinement (et son corollaire, la perte des repères), du “suicide français” imposé depuis quarante ans par nos élites hors-sol. Ultime avatar du slogan soixante-huitard, « Il est interdit d’interdire », brandi par un État devenu totalitaire dont l’impuissance publique n’a d’égale que son omnipotence dans la sphère privée.

    Aristide Leucate

    Article paru dans l’Action Française 2000 n° 2896 du 06 novembre 2014

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Christiane-Taubira-detricote-le

  • Le ministère de l'Education nationale est généreux avec ses amis

    Lu ici :

    "En 2013, 10 associations se sont partagées 82 % des subventions du ministère de l’Education nationale destinées aux associations.

    Parmi ces heureuses bénéficiaires, la Ligue de l’enseignement se taille la part du lion. En 2013, elle a ainsi reçu 25,6 millions d’euros de subventions directes du ministère, l’équivalent de 7300 enseignants supplémentaires (contre 23,03 en 2011).

    Najat Vallaud-Belkacem, la ministre de l’Education nationale sait prendre soin de ses amis. Il y a quelques semaines, elle a déjà récompensé le secrétaire général de cette association en le nommant à l’Inspection générale du ministère. Il faut reconnaître que cette association n’a jamais caché ses sympathies socialistes, allant même jusqu’à faire voter une motion, lors d’un de ses congrès, pour se déclarer « solidaire de tous ceux qui luttent pour la construction d’une société de type socialiste. »

    Parmi les autres associations qui cannibalisent les crédits du ministère de l’Education nationale, on retrouve, toujours dans les 10 premières bénéficiaires :

    • la Fédération PEP (6,9 millions d’euros), elle aussi proche du PS. Elle fut d’ailleurs longtemps présidée par Christian Nique, ancien conseiller de François Mitterrand.
    • Les CEMEA (4,6 millions d’euros), véritable bras armé des militants de l’Education nouvelle en France.
    • Les FRANCAS - Franches et Francs camarades (4,2 millions d’euros). Cette association d’Education populaire comme son nom le laisse apparaître reste proche des réseaux communistes.
    • La JPA - Jeunesse en plein air. (1,5 millions d’euros). Cette association est également née dans le giron de la ligue de l’enseignement et de la CGT.

    On retrouve toutes ses associations dans les débats concernant les programmes scolaires et leurs articulations avec les activités péri-scolaires."

    Louise Tudy

  • Jean-Charles Luperto, la démission c’est maintenant ! Le PS va-t-il maintenir un pervers à la tête d’un parlement ?

    Empêtré dans une affaire sordide d’exhibitionnisme, le politicien belge Jean-Charles Luperto ferait bien, s’il lui reste un peu d’honneur, de démissionner de ses différentes fonctions politiques.

    Comme nous l’expliquions ce matin, Jean-Charles Luperto fait l’objet de plusieurs plaintes pour attentat à la pudeur et exhibitionnisme. Ce président du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, député wallon et bourgmestre de Sambreville, s’adonnait publiquement à des « pratiques masturbatoires » dans les toilettes d’une station-service. Ces faits choquants se sont produits à plusieurs reprises durant plusieurs mois.

    Les faits sont d’autant plus scandaleux qu’au moins un des témoins était un mineur.

    Ces gestes démontrent que Jean-Charles Luperto est un pervers.

     

    Lors des perquisitions effectuées au domicile et dans les bureaux de cet individu, des ordinateurs, tablettes, smartphone et clés USB ont été saisis. Une unité spéciale vérifie si rien de plus ne se cache derrière l’exhibitionnisme de ce mandataire politique socialiste.

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