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magouille et compagnie - Page 2008

  • Traité transatlantique : c’est plus grave encore que ce qu’on pensait

    Secrets and lies, c’est le titre d’un admirable film de Mike Leigh. Secrets et mensonges, c’est aussi la pratique constante des responsables européens et de la plupart de nos dirigeants en France lorsqu’ils évoquent leur projet de Traité transatlantique ou Tafta.

    On savait déjà bien des choses sur les méga-risques liés à ce méga-traité négocié dans l’opacité la plus totale. Je les avais explicitées notamment dans ce billet d’avril dernier : Le grand marché transatlantique en deux pages.

    Le secret favorise le mensonge et le mensonge a besoin du secret. Mais peu à peu, nous aussi nous découvrons le pot aux roses. Et il s’avère pire que ce que j’écrivais il y a six mois. Je m’appuie en partie sur un texte de Raoul-Marc Jennar de septembre 2014 dont le titre est : « Le GMT/TAFTA : pas amendable ! ». Je commence par quelques-uns des mensonges, avant d’en venir au pire.

     

    Mensonges : Des exemples parmi d’autres

    On nous a dit par exemple que, grâce à l’intervention française, la défense et la culture ont été exclues du champ de la négociation. Pour la défense, l’argument est stupide : en vertu de l’article 20 du GATT, les industries d’armement et les questions de défense sont exclues du champ d’application de TOUT TRAITE DE CE TYPE, ce qui est rappelé à l’article 12 du mandat de négociation. La France n’y est pour rien.

    S’agissant de « la culture », seul l’audiovisuel (art. 21 du mandat) est exclu, et seulement provisoirement car l’article 42 permet à la Commission D’INTRODUIRE ULTERIEUREMENT DEVANT LE CONSEIL DES MINISTRES TOUT SUJET N’AYANT PAS FAIT L’OBJET DU MANDAT ! Quant aux théâtres, opéras, bibliothèques, musées, archives… ils tombent bien sous le coup du mandat actuel.

    On nous dit : « il n’est pas question d’appliquer les normes environnementales ou agricoles américaines en France ». Mais le mandat de négociation exige (art. 25) que « les mesures de chaque côté se fondent sur la science et sur les normes internationales d’évaluation scientifique des risques ». C’est précisément l’argument américain : il faut des preuves scientifiques (et surtout pas cet horrible principe de précaution) pour imposer des interdictions en matière sanitaire ou phytosanitaire. Or, les dirigeants américains considèrent qu’il n’y a pas de justification scientifique pour interdire les OGM, le bœuf aux hormones, le poulet chloré, le porc à la ractopamine…

    Nos élus nous ont dit : « nous exercerons notre devoir de vigilance et notre pouvoir d’influence tout au long des négociations ». Or, les Parlements nationaux sont exclus de toute information ou association à la négociation ! Et la Commission européenne informe avec réticence et parcimonie un nombre limité de parlementaires européens.

    C’est pire que ce qu’on croyait

    On observe à gauche la tendance suivante : si nous parvenons à bloquer ce qu’il y a de plus indéfendable, nous pourrions signer un accord amendé, réduit et acceptable. Ils pensent principalement à cet abcès de fixation en effet purulent qu’est le mécanisme privé de « règlement des différends », lequel, selon le mandat de négociation, se substituerait aux juridictions officielles pour juger d’un conflit entre firmes privées et pouvoirs publics. Ils pensent aussi aux services publics ou à la préservation de certaines normes sociales, environnementales, sanitaires et techniques en vigueur en France ou en Europe. Ils constatent que, déjà, la question du règlement des différends semble devoir être refusée par l’Allemagne voire par de nombreux élus étatsuniens et qu’elle a donc du plomb dans l’aile.

    Pourtant, je crois sincèrement, comme Raoul-Marc Jennar, que, s’agissant de ce traité, entrer dans la voie des amendements, c’est tomber dans un piège. Un piège fort bien représenté par les articles 43 et 45 du mandat européen de négociation (j’y ajoute l’article 42, que j’ai cité plus haut).

    Car avant le mécanisme de règlement des différends figurant à l’article 45, les rédacteurs ont prévu le piège de l’article 43 que voici : « L’Accord mettra en place UNE STRUCTURE INSTITUTIONNELLE en vue de garantir un suivi efficace des engagements découlant de l’Accord ainsi que pour promouvoir la réalisation progressive de la compatibilité des régimes réglementaires ». Jennar en propose l’interprétation suivante, que je crois réaliste dans l’état actuel des informations disponibles :

    « Cette « structure institutionnelle » qui chapeautera donc les deux entités (UE et Etats-Unis) pour veiller au respect du traité, aura également pour tâche de « promouvoir la réalisation progressive de la compatibilité des régimes réglementaires ».

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  • Le Bon Coin : les transactions entre particuliers bientôt taxées par l’Etat ?

    Le Bon Coin ferait perdre plusieurs centaines de millions d’euros de recettes à l’Etat, car aucune TVA ne s’applique à ses transactions.

    C’est dans une question écrite adressée au gouvernement hier que le député socialiste Jacques Cresta s’est interrogé sur le manque à gagner pour l’Etat au sujet du site Le Bon Coin. Une semaine plus tôt, une autre élue s’était posée la même question, comme l’indique France TV Info.

    Le député indique que près de 312 millions d’euros seraient perdus en recettes fiscales tous les ans à cause au site de petites annonces. La raison ? Les transactions entre particuliers ne sont pas frappés de la TVA. Le Trésor Public voit une taxe providentielle lui échapper lors des ventes par petites annonces.

    Le Bon Coin peut-être bientôt soumis à de nouvelles réglementations

    Comme l’indique le site d’information, les élus regrettent également une concurrence déloyale mise en oeuvre par les sites de mises en ligne gratuite de petites annonces immobilières, comme peut le faire Le Bon Coin. De son côté, le site Next Impact, qui s’est posé la question, pense que l’évaluation faite par les membres de l’Assemblée Nationale est inexacte.

    Toutes les annonces ne se concluent en effet pas sur une vente, et il existe une multitude de biens proposés à la vente, du livre à 1 euro à la maison à plus de 500 000 euros. Cependant, Le Bon Coin ne devrait pas échapper à l’application de nouvelles réglementations, demandées par les élus, pour tirer profit de la « professionnalisation » de l’activité de vente par certains particuliers.

    Source

    http://www.contre-info.com/

  • Dites au Courrier à quel point il est à l'Ouest

    Comme l'avait fait le Salon beige avant-hier, la Manif pour tous 49 invite les défenseurs de la famille à s'indigner auprès du Courrier décidément très à l'Ouest :

    "Mardi 28 octobre 2014, le Courrier de l'Ouest a consacré sa Une à un patchwork de faits et d'événements [ndlt : voir ce précédent post]. Dans ces pages Le collectif La Manif Pour Tous a fait l'objet d'un amalgame qu'il ne peut que dénoncer et condamner fermement.

    Le titre même de la page "Des relations qui se crispent en Anjou" ne laisse aucun doute sur les objectifs du quotidien : se payer à nouveau La Manif Pour Tous d'une manière partiale qui nous laisse songeur sur leur conception de la déontologie du journalisme.

    Nous rappelons à ces journalistes que La Manif Pour Tous est un mouvement national et non local. Et sur les sujets qui nous préoccupent actuellement, la crispation est nationale (Abrogation du MPT, retrait de la circulaire incitant la naturalisation des enfant nés par GPA réalisées à l'étranger, PMA, Plan d'Action pour l'Egalité entre les garçons et les filles, plus connu sous le nom ABCD de l'égalité).

    Pour ce qui est des autres événements cités dans ce quotidien il ne nous appartient pas de les commenter.

    Vous qui défendez les valeurs de la famille et des intérêts de l'enfant, n'hésitez pas à contacter ledit journaliste (william.mauxion@courrier-ouest.com ) pour lui signifier votre indignation."

    Louise Tudy http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • « Les Etats-Unis ont créé ce Daesh, s’ils voulaient le détruire, il suffirait d’un mot »

     Excellente interview réalisée par Reinformation.tv qui éclaire un peu plus sur la situation syrienne et le rôle déterminant des USA, d’Israël et des monarchies du Golfe dans ce conflit qui tourne au génocide.

    Pierre Merjaneh est chrétien et député de la ville d’Alep, dans le nord de la Syrie, depuis 2012.

    Ancien joueur de basket et conseiller municipal, il bénéficie d’une excellente réputation à Alep comme partout en Syrie, et chose plus rare, chez les partisans de Bachar el Assad comme dans l’opposition…

    De passage par la France, il répond aux questions de Réinformation.tv au sujet de la guerre qui ravage son pays depuis presque quatre ans.

    Quelle place a eu la majorité des Syriens dans cette guerre ?

    Au début, beaucoup de Syriens étaient avec ceux qui réclamaient des réformes, beaucoup ont même manifesté mais petit à petit, ils ont compris que ce n’étaient pas les réformes qui étaient prioritaires dans le combat, mais bien la destruction de l’Etat syrien et de l’armée syrienne. Ceux qui ont compris que ces manifestations allaient finalement conduire au chaos se sont retirés de ce combat qu’ils pensaient juste.

    D’ailleurs, lors des dernières élections présidentielles, les Syriens ont été très nombreux à venir voter, mais tous ne sont pas venus voter pour la personne de Bachar el Assad mais pour dire : « l’Etat syrien existe, laissez-nous discuter nous-même notre avenir ».

    Y’avait-il à Alep des manifestations comme ailleurs en Syrie dès le début ?

    Non pas tellement, il y avait quelques vagues manifestations ici où là de temps en temps. Mais la ville d’Alep est plus ou moins encerclée par des zones d’habitats illégaux dans lesquelles se sont déroulées les premières manifestations.

    Il semblait alors que quelque chose se passait là-bas, il y a eu des trahisons à plusieurs niveaux de sorte qu’ils ont pu faire entrer des armes et lorsque les « rebelles » ont voulu attaquer la ville d’Alep c’était donc plus facile…

    La première manifestation a été provoquée dans le quartier An-Ansari avec un but bien précis… Il y avait des snipers « rebelles » sur les toits de la place par laquelle la manifestation devait passer.

    Et lorsque la police est arrivée, sans aucune autre arme que les matraques habituellement prises lors de manifestations, les manifestants se sont soudainement dispersés. Dix-sept policiers ont alors été tués par les hommes postés sur les toits.

    Je peux l’assurer, je me suis immédiatement rendu sur les lieux.

    Et c’est exactement l’inverse qui a été raconté par Al Jazeera, Al Arabiya et France 24…

    Vous dites que les manifestations « ont été créées », pouvez-vous nous préciser, selon vous, le rôle des Etats-Unis ?

    C’est exactement la même chose que ce qu’il s’est passé en Tunisie, en Lybie, en Egypte et même au Soudan, en Irak, au Yemen… Dans toute la région.

    L’économie joue toujours un rôle essentiel dans de tels conflits et les Etats-Unis s’intéressent au pétrole et au gaz de la région.

    Les Etats-Unis sont les plus à mêmes de savoir les quantités et les capacités pétrolières et gazières de la Syrie…

    Ils cherchent donc à placer un gouvernement qui travaille à 100 % pour les Etats-Unis.

    Sinon, il lui suffirait de dire un seul mot à la Turquie pour que cette dernière ferme les frontières et cesse d’envoyer armes et djihadistes et ce serait fait.

    Et Israël ?

    Israël entretient désormais des relations amicales avec Al Nosra ! Ses frontières sont désormais ouvertes pour leurs combattants. Israël les protègent, les soignent et le Premier Ministre va même leur rendre visite à l’hôpital…

    Al Nosra qui a été se mettre dans la zone du Golan dans laquelle ni l’armée syrienne ni l’armée israélienne ne peuvent pénétrer…

    Que voulez-vous que je dise de plus ? La destruction de l’armée syrienne réjouit Israël qui est d’ailleurs le grand profiteur de tout ce qui se passe dans la région et de l’effondrement des Etats…

    Quel est donc le but de l’Etat Islamique ? Et celui de la coalition partie le combattre ?

    Le but de l’EI est de créer un Califat dans la région et même au delà, jusqu’en Espagne d’ailleurs…

    Les Etats-Unis, par l’intermédiaire du Qatar, de l’Arabie Saoudite, des pays du Golfe présents dans cette coalition, ont créé ce Daesh…

    S’ils voulaient le détruire, il leur suffirait d’un mot pour fermer le robinet financier, les arrivées d’armes et de djihadistes… Il leur suffirait d’exiger la fermeture des frontières et de donner un an à l’armée syrienne.

    http://www.contre-info.com/les-etats-unis-ont-cree-ce-daesh-sils-voulaient-le-detruire-il-suffirait-dun-mot#more-35250

     

  • Mères voilées lors des sorties scolaires : Malika Sorel fait la leçon à Najat Vallaud-Belkacem

    Fidèle à la feuille de route établie par Terra Nova, le gouvernement socialiste ne cesse de donner des gages aux populations immigrés. Dernière décision en date, prise par Najat Vallaud-Belkacem, permettre in fine aux mères voilées d’accompagner les sorties scolaires. C’est ce que la ministre de l’Education nationale a indiqué à l’Observatoire de la Laïcité le 21 octobre dernier.

    Interrogé par Le Figaro, Malika Sorel, ancien membre du collège du Haut Conseil à l’Intégration et de sa mission Laïcité, conteste cette décision.

    Ce n’était pas nécessairement le cas il y a vingt ans, mais nos hommes et femmes politiques ont depuis parfaitement pris conscience de la réalité des enjeux. Ils savent également qu’une femme qui se voile devient pour les autres musulmanes une leçon de morale ambulante qui peut ouvrir la voie à l’exercice, sur ces dernières, d’une pression de leur entourage ; d’où la prolifération des voiles que l’on observe. Le voile n’est donc pas neutre et peut se muer en instrument d’amputation de liberté pour un certain nombre de femmes. Par ailleurs, comme le mettent en évidence nombre d’enquêtes sur les signes religieux – la dernière en date étant celle du Crédoc, les Français se sentent de plus en plus dérangés par ces signes, et sont 81 % à souhaiter les voir interdits dans les entreprises privées. Je ne vois donc pas en quoi la décision de Najat Vallaud-Belkacem pourrait être assimilée à un quelconque geste d’apaisement ou de tolérance.

    Maintenant, cela fait malheureusement bien longtemps que notre classe politique ose tout et risque tout, y compris la déstabilisation des fondations de la maison France, sans vraiment prendre garde aux conséquences: il y a fort à parier que le peuple français n’est pas mort, ne s’est pas suicidé et qu’il est en train de sortir, peu à peu, de sa longue anesthésie.

    >> Pour lire l’article dans son intégralité

    http://fr.novopress.info/177601/meres-voilees-lors-des-sorties-scolaires-malika-sorel-fait-la-lecon-a-najat-vallaud-belkacem/

  • Le mari de Najat Vallaud-Belkacem recyclé à l'Elysée

    Boris Vallaud, ancien directeur du cabinet d'Arnaud Montebourg à Bercy, devrait succéder à Nicolas Revel comme secrétaire général adjoint de l'Elysée si ce dernier prend les rênes de la Caisse d'Assurance maladie. 

    M. Vallaud, par ailleurs époux du ministre de l'Education nationale Najat Vallaud-Belkacem, est issu de la promotion de l'ENA Leopold Sédar Senghor (2004) comme l'actuel ministre de l'Économie Emmanuel Macron, qui fut lui aussi secrétaire général adjoint de l'Elysée, et le chef du pôle communication de la présidence, Gaspard Gantzer.

    Michel Janva

  • L'incroyable impunité de la CGT


    On a beau avoir vu pas mal de choses du même genre, on reste quand même surpris de l'arrogance du vieil appareil stalinien de la CGT.

    Cette bonne vieille nuisance, reliquat des idées de lutte des classes du XIXe siècle, aurait pu marquer une pause, s'interroger sur les dérives de sa propre direction, nettoyer son secrétariat général.

    Les révélations du Canard Enchaîné, en date de ce 29 octobre marquent quand même un point fort dans la découverte de l'imposture misérabiliste d'une centrale si puissamment aidée par des ressources qui n'ont rien à voir avec les cotisations de ses adhérents.

    Dès que ces informations furent connues des salles de rédaction, c'est-à-dire la veille dans la soirée les médias ont réagis.

    À 19 h 13, sur son site internet, Le Figaro commence ainsi le résumé de la situation : "Le syndicat a payé au prix fort la rénovation d'un appartement de 120 m2 à deux pas du château de Vincennes."

    Et curieusement il titre : "Lepaon fait payer ses 130 000 euros de travaux par les militants de la CGT"(1)⇓

    Cette présentation biaise un peu la réalité. En effet, s'il y a bien longtemps que les excellentes chroniques de feu Michel-Pierre Hamelet ne donnent plus au vieil organe de presse bourgeois "les informations que L'Humanité refuse à ses lecteurs" ceux-ci ne peuvent pas ignorer que le financement de la centrale communiste repose sur une base qui échappe à la notion de militantisme.

    Plus prudent "Le Monde", à peine une demie d'heure plus tard, à 19 h 40, met en ligne un article qu'il consacre à la "coûteuse rénovation de l'appartement de Thierry Lepaon". À noter que désormais le patronyme du secrétaire général est orthographié en un seul mot, peut-être s'agit-il d'une consigne destinée à éviter les confusions.

    "L'Humanité" du 30 octobre, publie un petit article sur le mode objectif : "L’appartement de Thierry Lepaon fait polémique". La journaliste laisse cependant poindre une légère irritation car s'indigne-t-elle : "Manuel Valls saute sur l’occasion". Et de donner le lien avec la réaction de la centrale.

    Dès la veille, 29 novembre le bureau confédéral siégeant à Montreuil avait diffusé une note qu'il destinait "aux organisations et aux militants de la CGT." Ceux-ci ont probablement été émus puisque leur bureaucratie dirigeante parle des "pressions médiatiques", certainement cruelles, qu'ils subiraient à proportion de cette affaire. Mais les staliniens tiennent bon et concluent sur le mot d'ordre bravache, qui nous ramène plusieurs décennies en arrière : "… cela démontre que la CGT gêne et que tous les prétextes sont bons pour essayer de l'affaiblir.

    Pour autant nous devons rester concentrés et déterminés à nous battre face au recul social sans précédent que les salariés subissent. Le prochain Comité Confédéral National permettra de débattre de notre stratégie revendicative dans la période et fixera les perspectives qui nous permettront de continuer à amplifier la mobilisation des salariés."

    Impavide en effet, l'appareil stalino-cégétiste reste généralement impuni dans la pratique. Le jugement du 1er octobre condamnait quelques bureaucrates pour les détournements au comité des œuvres sociales d'EDF, pour des pratiques qui durent depuis 1946, et qui alimentent le parti communiste et L'Humanité. Mais qu'on se rassure, c'est pour de rire : personne n'ira en prison, personne ne repassera par la case départ, et personne ne remboursera un sou. (2)⇓

    La centrale communiste prépare donc actuellement la grève dans les transports. Destinée à empoisonner la vie des gens le 4 novembre, cette mobilisation n'a aucun caractère revendicatif concret. Elle se propose d'agiter l'opinion contre ce que la CGT-Cheminots appelle la "privatisation" et "le dumping social". En fait, elle se dresse contre toute notion de concurrence. Rien n'assure d'ailleurs que ce "mouvement" rencontrera le succès espéré, à la SNCF mais aussi dans les transports urbains, les tramway, les métro, le RER.

    Mais qu'importe : il s'agit de faire de la politique et de montrer que la CGT reste la seule force syndicale susceptible de faire reculer la classe politique et geler, encore plus, toutes les réformes nécessaires au redressement du pays.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1.  sur le site du Figaro. 
    2.  On se reportera à notre chronique du 7 octobre "L'Omertà de la CGT fonctionne toujours". Depuis, un bon article est paru dans Le Point le 20 octobre. 

    http://www.insolent.fr/2014/10/lincroyable-impunite-de-la-cgt.html

  • Kofi Yamgnane, modèle d’intégration, mis en examen pour corruption

    C’est un important symbole de la Gauche qui est foudroyé aujourd’hui…

    Kofi Yamgnane est un Togolais venu en France dans les années 60.

    Il s’impliqua dans la vie politique, du côté du PS, et devint le premier « maire noir » de Bretagne, en 1989.
    La gauche mit en avant cet élection à l’occasion du bicentenaire de la Révolution, célébrant une intégration réussie (sensée éclipser l’enfer que fait vivre l’immigration de masse aux Français ?) et l’« ouverture » des électeurs blancs ayant élu un Noir, le seul de la commune.

    Conseiller régional, conseiller général, député, cet apparatchik du PS – que les médias prenaient un malin plaisir à qualifier de « breton » – avait été nommé « Secrétaire d’État chargé de l’Intégration auprès du ministre des Affaires sociales et de l’Intégration » en 1991.

    Bien que « parfaitement intégré », Yamgnane (« bi-national ») s’est présenté en 2005 et 2010 aux élections présidentielles… togolaises.

    On apprend maintenant que cet homme admirable a été placé en garde-à-vue hier et est mis en examen pour « trafic d’influence », dans le cadre de l’affaire de corruption impliquant Christophe Rocancourt, surnommé « l’escroc des stars ».
    Il est soupçonné d’avoir trempé dans un trafic de cartes de séjour…

    Placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de rencontrer les autres protagonistes de ce dossier, il devra s’acquitter d’un cautionnement de 3 000 euros.

    Bref : cet individu est effectivement bien intégré à la République et au monde politique français.
    Pour ce qui est de l’intégration à la France, c’est bien sûr une autre histoire…

    Source T. de Chassey

    http://www.contre-info.com/

  • Les conseillers ministériels ne connaissent pas la crise

    Ce soir, Le Point se penchait sur les rémunérations des conseillers de tout poil dans les ministères, qui paraît-il atteignent des proportions stupéfiantes :

    "Évidemment, ça fait mauvais effet. Le gouvernement serre la vis, réduit les dépenses, augmente les impôts, taille dans les aides sociales, et voilà que René Dosière met son nez dans les documents budgétaires pour s'apercevoir que, ô stupeur, la rémunération des conseillers ministériels a augmenté en moyenne de... 7, 1 % entre 2013 et 2014. Les primes, appelées indemnités sujétions particulières, ont quant à elles subi un coup de pouce plus modeste (4, 3 % tout de même). Au total, en comptant la rémunération et les primes, chaque conseiller (1) gagne en moyenne 6, 5 % de plus cette année que l'an passé. L'inflation, pour mémoire, est passée de 0, 6 % en septembre 2013 à 0, 3 % aujourd'hui."[...]

    Seraient-ils tous en train de s'en mettre plein les poches avant que le navire France ne sombre tout-à-fait ?

    Marie Bethanie

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La désinformation sondagière sur les Catholiques

    Les Catholiques français semblent intéresser les instituts de sondage. On pourrait éventuellement s’en réjouir, mais encore faut-il regarder attentivement ce qui est dit à leur sujet. Ainsi, fin octobre 2014, l’IFOP vient de réaliser une enquête d’opinion. Le but était de consulter les Catholiques sur différents thèmes à la mode : contraception, avortement, remariage, homosexualité. Des thèmes chers à la gauche sociétaliste et à l’idéologie libérale-libertaire.

    A première vue, les conclusions que l’IFOP tire du sondage sont sans appel. A lire les tweets de l’IFOP, l’Eglise catholique serait en décalage total par rapport à ce que pensent les Catholiques. Ainsi on peut consulter les tweets suivants publiés le 29 octobre 2014 :

    Tweet IFOP

    D’après l’IFOP, « l’Eglise doit faire évoluer ses positions ». C’est quasiment un ordre, martelé dans chaque tweet. Et toujours d’après l’IFOP, cet ordre viendrait des Catholiques eux-mêmes. C’est le diktat que l’IFOP veut nous vendre et que nous allons examiner de plus près dans la suite de l’article.

    Comme il apparaîtra progressivement, le sondage dit en réalité exactement le contraire de ce qu’affirme l’IFOP. Cette situation rappelle un autre sondage récent publié par Odoxa, dont la conclusion prétendait que Marine Le Pen était rejetée par les Français, alors que les données du sondage lui-même montraient en réalité que celle-ci bénéficie de la cote d’adhésion et de soutien la plus élevée de toutes les personnalités testées dans le sondage. Une conclusion aberrante en totale contradiction avec ce qui dit le sondage lui-même, si on se donne la peine de le lire d’un peu plus près.

    Un sondage reposant en réalité sur les non-pratiquants

    L’IFOP nous informe que le sondage concerne 1761 personnes se déclarant catholiques, sélectionnées à partir d’un échantillon plus vaste de 3003 personnes représentatives des Français en général.

    Accéder au sondage de l’IFOP

    Eventuellement, on peut regretter que l’IFOP n’ait pas cherché à distinguer, parmi les 1761 réponses, celles qui seraient plutôt Catholiques de tendance traditionnelle des autres Catholiques, car on peut penser ou imaginer que les réponses des Catholiques « tradi » ne sont sans doute pas exactement les mêmes. Mais peu importe, le plus important n’est pas là.

    L’IFOP distingue les Catholiques pratiquants des non-pratiquants, une distinction évidemment utile et tout à fait pertinente. Ce qui est gênant, voire une forme de malhonnêteté, c’est que l’IFOP ne précise pas combien il y a de Catholiques pratiquants et de non-pratiquants dans les réponses. La proportion entre l’une et l’autre catégorie peut néanmoins être déduite des tableaux fournis. Il apparaît alors qu’il y a environ 7 fois plus de réponses émanant de non-pratiquants que des Catholiques pratiquants.

    En d’autres termes, la première conclusion à tirer, c’est que le sondage de l’IFOP reflète de façon écrasante, dans un ratio de 1 à 7, l’opinion des non-pratiquants. D’ailleurs, l’IFOP reconnaît dans ses propres conclusions que la « demande » [sic] « d’adaptation du discours » de l’Eglise « émane en priorité des non-pratiquants ».

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