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magouille et compagnie - Page 2015

  • Modulation des allocations : cela va coûter de l'argent

    Le gouvernement croit pouvoir faire des économies sur le dos des familles. C'est l'inverse qui va se produire. Nos technocrates détachés de la réalité n'ont pas vu que l'application de leur idéologie va plus coûter à l'Etat que lui rapporter. A long terme, bien sûr, mais aussi à court terme.

    Cette mesure semble techniquement difficile à mettre en place. Dans les caisses d'allocations familiales, on s'arrache les cheveux et on se demande bien comment on va appliquer cette mesure.

    La caisse nationale d'allocations familiales estime qu'il faut embaucher 600 personnes minimum pour faire face à cette réforme, ce qui représente un budget d'environ 60 millions d'euros.

    Ensuite, il faut établir un lien direct entre les caisses d'allocations familiales et la Direction générale des finances publiques, seul organisme à connaître précisément les revenus des ménages. Il faudra sans doute aussi changer tout le système informatique.

    Michel Janva

  • Pour Julien Aubert, Orwell s'est trompé de trente ans

    es médias ont avec complaisance relayé la polémique touchant le député Julien Aubert, sanctionné par la socialiste Sandrine Mazetier après l'avoir appelée «Madame le président».

     

    Le député de la cinquième circonscription de Vaucluse vient de publier sur le site FigaroVox un "appel aux citoyens français" (texte complet en cliquant ICI).

    Partant de l'épisode de "la voyelle jugée indésirable au nom de la féminisation des titres", il s'interroge plus largement sur les maux de la démocratie et se dit inquiet de constater que "Nous ne sommes pas en 2014 mais en 1984: Orwell s'était trompé de 30 ans". Il reprend ainsi le titre du Café d'Actualité de juin dernier ("1984, c'est maintenant") animé par Antoine de Crémiers (voir la vidéo ICI).

     

    Voici les dernières lignes de ce texte qui montre à quel niveau est arrivé notre système politique et médiatique. L'analyse est intéressante mais la conclusion logique manque: il faut abattre totalement ce régime pour la Monarchie.

     

    "Citoyen, comment appeler une démocratie où le peuple est volontairement intoxiqué avec de la fausse information pour lui faire avaler des choses énormes au plan des droits, tandis qu'on décrédibilise ceux qui pensent différemment?
    Citoyen, comment caractériser un régime où certains en arrivent à considérer normal qu'un représentant du peuple soit sanctionné comme un délinquant, sans base juridique, sans grief, juste par idéologie?
    Citoyen, comment identifier un régime qui pense qu'il faut éduquer les gens par la langue, en purgeant les mots et en intimidant ceux qui ne cèdent pas?
    Citoyen, tu te tournes vers moi tous les jours, et tu m'interroges: «N'avez-vous rien d'autre à faire?» Je te pose à mon tour la question: ne serait-il pas temps, Citoyen, que tu fasses, toi aussi, quelque chose pour mettre fin au lent déclin de la démocratie représentative?
    Citoyen, combien de temps penses-tu que nous tiendrons sans ton soutien? Il est peut-être temps de leur dire «le mot de Cambronne»".

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  • La tactique des Etats-Unis en Irak et en Syrie ne s’avère pas efficace

     L’Etat islamique menace de déchaîner une nouvelle guerre dans le Golfe. Les commandos ont diffusé sur Internet une vidéo sur laquelle on voit l’otage britannique John Cantlie ayant exprimé de la part des jihadistes la disposition de déchaîner une guerre mondiale d’envergure.

    Cette vidéodéclaration est une nouvelle réponse aux attaques aériennes de l’aviation de guerre de la coalition internationale avec à sa tête le Pentagone contre les positions de l’EI sur le territoire irakien et syrien. Néanmoins, les militaires de la coalition sont contraints d’avouer qu’il est impossible de réprimer l’EI sans une opération terrestre. Washington entend appliquer sa tactique préférée : au lieu d’envoyer son armée, instruire et armer les forces locales dans la zone du conflit armé.

    Pratiquement toutes les tentatives des Etats-Unis de satisfaire leurs intérêts dans la politique étrangère par le biais des mutins locaux ont échoué à Cuba, au Nicaragua, en Angola, en Somalie, dit l’expert de l’Institut russe d’études stratégiques Ajdar Kourtov.

    « Les Etats-Unis préfèrent ces cinquante dernières années mener une guerre en employant les mercenaires. Ils ne dédaignent pas le recours aux islamistes radicaux, aux criminels, aux groupes terroristes de droite pourvu qu’ils aident à réaliser les objectifs géopolitiques des Etats-Unis. Les armes remises aux radicaux, les moyens, le soutien politique ne portent pas souvent les fruits escomptés. Les commandos armés ne sont plus subordonnés à Washington et emploient les armes contre les Américains ou leurs alliés. »

    Les exemples de l’Afghanistan et de la Libye le confirment. Cela concerne également l’Etat islamique, estime le président de l’Institut du Proche-Orient Evgueni Satanovski :

    « Cela se produit en premier lieu parce que les conceptions d’entraînements ne sont fondés sur la connaissance du pays ni sur la compréhension qui et à quoi bon sont recrutés ou entraînés dans les forces armées ni sur l’aptitude à établir les liens avec les chefs locaux. C’est l’erreur permanente des Etats-Unis. Ils entendent armer la dénommée opposition modérée en Syrie ce qui promet des erreurs analogues. »

    La Russie exhorte instamment la communauté mondiale à renoncer au deux poids deux mesures. Il ne faut pas subdiviser les terroristes en « nôtres » et les « autres ». La Russie lutte depuis longtemps et avec esprit de suite contre le terrorisme et prête concours aux autres pays face à la menace terroriste en accordant une assistance sérieuse à la Syrie, à l’Irak et aux autres pays de la région dans le renforcement de leur aptitude au combat. La Russie poursuivra ces efforts mais ne participera aux « coalitions » formées au mépris du CS de l’ONU et en violation du droit international, souligne le ministère russe des AE.

    http://french.ruvr.ru/2014_10_17/La-tactique-des-Etats-Unis-en-Irak-et-en-Syrie-ne-s-avere-pas-efficace-2676/

  • Ah, si le peuple voulait bien la fermer!

    «L’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest pourrait prendre des proportions majeures», le «terrorisme islamiste» pourrait frapper massivement notre continent, « la situation politique et financière de la Chine, de plus en plus instable pourrait y entraîner une crise économique majeure»; «la formidable fuite en avant des Etats-Unis par l’endettement et la planche à billets pourrait ne pas réussir à sauver un système financier totalement déséquilibré, avec, là aussi, des conséquences vertigineuses sur l’Europe»; «l’Europe (qui) s’enfonce dans la déflation rend probable une faillite d’un des Etats européens » et «pourrait conduire (l’Allemagne) à sortir, la première, de la zone euro »…Dans un billet récent paru dans L’Express et repris  sur son site slate.fr,  Jacques Attali affirme qu’ « il faut vraiment se voiler la face, comme le font trop de dirigeants politiques, pour ne pas voir que quelque chose de majeur va se passer en Europe, dans les mois qui viennent: l’une ou l’autre des multiples épées de Damoclès suspendues au ciel de l’Histoire tombera sur nos têtes». Certes, mais contrairement à ce grand gourou mondialiste, le FN estime que c’est par le retour au bon sens national, le recouvrement de nos libertés et de nos marges de manœuvre,  que la France pourra surmonter, avec le plus de chance d’y survivre et avec le moins de dégâts, les crises majeures qui se profilent à l’horizon.  Et même d’en  triompher pour en ressortir plus forte.

     Signe de la déchéance incroyable de notre souveraineté, d’une France livrée pieds et poings liés par l’UMPS au moloch Bruxellois, ce gouvernement humble et tremblant dans la crainte de ne pas être dans les clous, a envoyé mercredi à la Commission européenne son projet de budget 2015. Il anticipe un énième dérapage du déficit public en dehors des règles imposées par l’Europe.

    Pour donner le change, le ministre du Budget, Michel Sapin, a juré la main sur le cœur dans entretien accordé aux Echos du 14 octobre que « la Commission, n’a absolument pas le pouvoir de rejeter, retoquer ou censurer un budget. (…) (En matière budgétaire) comme ailleurs, la souveraineté appartient au Parlement français». Oui en effet, le dévoiement de nos élites est encore pire que cela  puisque c’est la classe politique euromondialiste dans son ensemble qui se soumet de son plein gré aux diktats bruxellois. Quant à  l’Assemblée dite nationale, elle n’est plus depuis longtemps  que la simple chambre d’enregistrement de lois émanant très majoritairement  des instances européistes.

      La France, l’Europe, le monde  entre dans une ère que beaucoup d’observateurs prédisent comme chaotique, lourde de menaces multiformes. Est-ce le moment  de baisser la garde ? Soucieux paraît-il de réaliser des économies et encore plus de complaire là aussi  aux diktats austéritaires de Bruxelles, ce gouvernement n’a rien trouvé de mieux que de continuer à s’attaquer une nouvelle fois à notre outil de Défense.

    En témoigne la nouvelle annonce d’une dissolution d’un régiment d’artillerie en Champagne-Ardenne –avec les conséquences dramatiques que l ’on sait sur l’économie locale-  et le départ des activités médicales du Val-de-Grâce à Paris. Non affirme Bruno Gollnisch,  notre armée, bouclier des Français, gardienne de nos intérêts vitaux,  ne devrait pas  être considérée comme une simple variable d’ajustement !

     Pourtant sollicitée comme jamais, mais paupérisée, affaiblie par les coupes sombres opérées sous l’ère Sarkozy -54 000 suppressions de postes issues de la Loi de Programmation Militaire (PLM) 2008-2014 votée par l’UMP-, l’armée française se verra de nouveau amputée de 23 500 postes supplémentaires d’ici 2019… si le candidat de l’UMP ou du PS est élu en 2017. Une politique criminelle menée avec un cynisme assez écœurant puisque cela n’empêche pas le président de la République et le ministre de la Défense de multiplier les mâles déclarations…et  aux  campagnes de publicité de s’étaler dans les médias  pour le recrutement de futurs soldats…De qui se moque-t-on ?

     Autre attaque directe contre les Français, ce gouvernement et sa majorité s’en prennent aux allocations familiales en les soumettant à une modulation. Les familles déjà pressurées, délaissées, méprisées par la droite précédemment au pouvoir n’ont décidemment aucun moment de répit -la branche famille n’est pourtant pas déficitaire…

     Comme l’a noté le FN, «il faut rompre avec l’austérité imposée par Bruxelles et recréer les conditions d’une relance de l’économie; seule la création de richesse permettra de pérenniser les allocations familiales et d’en garantir l’universalité ». Et de préciser que « la seule modulation urgente et juste à mettre en œuvre, serait celle qui consiste à réserver les allocations familiales aux Français ».

     Selon un sondage Odoxa pour I télé et Le Parisien que nous évoquions sur ce blogue le 15 septembre dernier, ce vœu d’une reprise en main nationale de notre destin, de nos ressources est largement partagée par nos compatriotes. 65 %  des personnes interrogées souhaitent  le rétablissement  des contrôles aux frontières intérieures de l’UE (+ 19 points depuis 2011) ; 67 % se disent favorables à ce que les aides sociales et les allocations familiales soient réservées aux seuls Français au nom du principe de priorité/préférence nationale (+ 27 points) ;68%  se prononcent pour la suppression du regroupement familial  (+24 points).

     Mais il n’est pas question d’écouter la vox populi. Invité de la matinale de Patrick Cohen sur France Inter le 9 octobre, le président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone, a avoué ce décalage grandissant entre les politiciens du Système et les Français. «Dans l’opinion, si vous voyez les positions dominantes, on rétablirait la peine de mort et on virerait tous les immigrés. Donc, soyons attentifs…» a mis en garde ce dirigeant socialiste…

     Sans aller jusque là, rappelons avec Bruno Gollnisch, les études sérieuses et convergentes pointant le coût terrible pour nos finances publiques et  la prospérité des Français d’une immigration débridée. Selon les différentes hypothèses,  les définitions retenues pour les populations étudiées et  le périmètre des dépenses et des recettes analysé, ce  surcoût  budgétaire dû à l’immigration est annuellement  de 17 milliards dans la dernière étude de Jean-Paul Gourévitch (2012), de 42 milliards pour  Pierre Milloz (1997), de 73 milliards pour Yves-Marie Laulan (2012), de 84 milliards dans l’étude toute aussi pointue et fouillée d’ André Posokhow (2014).

     Plutôt que de dépouiller les familles françaises et de réduire comme peau de chagrin les moyens de notre Défense nationale voilà une piste sérieuse d’économie. Elle recevrait l’assentiment d’au moins deux Français sur trois, mais elle est farouchement  refusée par l’UMPS… .

     Mais depuis quand  les souhaits des Français sont-ils pris en considération par ce Systéme, la caste  bruxelloise et autres autorités morales? Jules Renard disait « Oui, le peuple. Mais il ne faudrait pas voir sa gueule ».  Et même idéalement l’empêcher de s’exprimer  sur les sujets sérieux  ajouteraient  aujourd’hui  les amis de MM. Bartolone et Attali.

    http://gollnisch.com/2014/10/17/ah-si-le-peuple-voulait-bien-la-fermer/

  • Affaire Bygmalion : Le livre qui fait trembler la droite

    C’est un livre qui va faire du bruit. “Bigmagouilles”, qui sort le 22 octobre chez Stock, regorge de détails croustillants et de témoignages inédits sur l’affaire Bygmalion, du nom de la société de communication qui a organisé les meetings de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012.

    La justice a déjà mis en examen trois responsables de l’entreprise (dont deux proches de Jean-François Copé) et trois cadres de l’UMP. Cette enquête est signée Violette Lazard, la journaliste qui avait révélé, en mai, dans “Libération”, le système de fausses factures mis en place à l’UMP, lançant l’un des plus gros scandales politico-financiers de la Ve République. Extraits.
    Ce vendredi 20 avril, Nicolas Sarkozy se rend en meeting sur des terres favorables, à Nice [...]. Dans les coulisses du palais Nikaia, c’est un buffet de victoire qui attend le candidat et les VIP invités à trinquer avec le président à l’issue de son discours. Deux grandes tables ont été installées, l’une dans les coulisses et une autre dans la grande loge du candidat.

    Un ingrédient a été agrémenté à toutes les sauces : la truffe. Tous les privilégiés invités ce soir-là à cette after de luxe s’en souviennent, car l’une des particularités de ce champignon hors de prix, même ceux qui n’en ont jamais mangé le savent, c’est son odeur entêtante et capiteuse. 

    Ça sentait la truffe dans tous les couloirs, se souvient un des membres de l’équipe de campagne de Nicolas Sarkozy. Je me suis senti très gêné… Je me suis même demandé si l’odeur n’allait pas jusque dans la salle, et quelle image ça allait donner de nous.” 

    Des dizaines d’invités déambulent entre les bouchées de brouillade d’oeufs et de spaghettis à la truffe. Les personnalités du parti et plusieurs membres du gouvernement, François Fillon, Jean-François Copé, Brice Hortefeux sont présents. Bernadette Chirac a fait le déplacement. Quelques people, Enrico Macias ou encore Didier Barbelivien, ont également répondu présent. Du champagne, du Ruinart blanc, a été débouché pour arroser ce cocktail de luxe. 

    Nous sommes nombreux à avoir halluciné ce soir-là, nous mangions de la truffe et buvions du champagne alors que nous n’avions pas gagné…”, commente, amer, un membre de l’équipe de campagne.

    Coût de cette petite sauterie, qui a duré le temps d’un cocktail ? 5.460,90 euros, soit plus de 50 euros par tête pour un grignotage. [...] 

    Ce jour-là, personne n’a rien dit, personne n’a moufté, commente Jérôme Lavrilleux, se rappelant ce buffet somptueux. Tous ceux qui aujourd’hui jurent haut et fort qu’ils ne savaient rien sur les dépassements des comptes de campagne, qu’ils n’ont pas compris que le train des dépenses s’était emballé, ils ont tous bouffé des pâtes à la truffe et bu du champagne. Ce soir-là, ils ne se sentaient pas gênés du tout.“ [...]

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  • Les infiltrés : épilogue

    En 2010 France 2 diffusait un reportage dans son émissionLes Infiltrés intitulée : « A l’extrême droite du père ». Le reportage filmé en caméra cachée dans le mouvement Dies Irae et dans une école hors contrat avait suscité l’indignation de la classe politique et journalistique. Toute l’histoire : iciiciici et ici.

    Malheureusement la suite judiciaire n’est pas en faveur des plaignants :

    Des catholiques traditionalistes ont perdu jeudi le procès en diffamation qu’ils avaient intenté contre un reportage en caméra cachée de l’émission Les Infiltrés, intitulée À l’extrême droite du Père. Quatre journalistes, dont le présentateur David Pujadas et le fondateur de l’agence Capa Hervé Chabalier, ont ainsi été relaxés par le tribunal correctionnel de Paris.

    Le reportage diffusé par France 2 en avril 2010 montre un groupuscule d’extrême droite, Dies Irae, dirigé par un ancien militant du Front national, et fait un lien avec le milieu catholique traditionaliste, représenté à Bordeaux par l’Institut du Bon pasteur, dirigé par l’abbé Philippe Laguérie, ancien curé de l’église intégriste Saint-Nicolas-du-Chardonnet à Paris. Les propos visés ont été jugés soit non diffamatoires, soit diffamatoires mais le tribunal a reconnu la « bonne foi » des journalistes, a expliqué la présidente Anne-Marie Sauteraud. « Fier » de cette émission, son présentateur David Pujadas avait expliqué à la barre le 11 septembre que la caméra cachée permettait de « faire la différence entre le discours officiel et la réalité des faits », pour « rendre compte d’une réalité qui est cachée ». Pour le journaliste, cette émission a « une utilité publique ». « L’infiltration est quasi aussi ancienne que le journalisme », avait-il poursuivi, citant en exemple Albert Londres. Dans des « cas exceptionnels, la fin justifie les moyens », avait estimé M. Pujadas.

    Source :Le Figaro

    http://www.contre-info.com/

  • Non à l’exposition pour enfants : « Zizi sexuel » !


    Pétitions trouvée à cette adresse : http://petitions.soseducation.org/non-au-zizi-sexuel/

    Lien du site internet qui présente cette horreur : http://www.cite-sciences.fr/fr/au-programme/expos-temporaires/zizi-sexuel/

    Madame le Ministre de l’Éducation,

    Comme les 60 000 membres de SOS Éducation, je m’inquiète des sorties qui vont être organisées dans le cadre scolaire pour emmener des élèves voir l’exposition « Zizi sexuel », qui vise un public d’enfants dès 8 ou 9 ans à la Cité des Sciences :

    En effet, à l’heure où les savoirs fondamentaux, lire, écrire et compter sont de moins en moins maîtrisés, est-il réellement judicieux de prélever encore une demi-journée sur le temps d’apprentissage des élèves pour aller leur faire humer des effluves de pieds ou d’aisselles, leur faire appuyer sur une pédale permettant de dresser un « zizi piquet » qui éjacule, ou leur enseigner la masturbation ?

    Sur des sujets si intimes touchant leurs enfants, les parents doivent par ailleurs être informés et consultés. Or cette exposition les tient à l’écart de manière on ne peut plus explicite puisqu’elle comporte même un espace « interdit aux adultes ».

    Je vous demande donc solennellement :

    1. D’exiger de tous les directeurs d’école qui décideront d’envoyer des classes à l’exposition « Zizi sexuel » d’informer préalablement les parents du contenu de cette exposition, y compris de la présence de mannequins qui simulent l’érection et l’éjaculation, et de donner aux parents le droit de s’opposer à ce que leurs enfants s’y rendent.

    2. De souligner, à l’heure ou plus de 20% des élèves de 6e sont touchés par l’illettrisme, que ces sorties scolaires ne doivent en aucun cas être prises sur le temps consacré aux apprentissages fondamentaux.

    Je compte sur vous, Madame le Ministre, pour me tenir informé, personnellement ou par voie de presse, de ce que vous entreprendrez pour protéger nos enfants.

    Tout comme 18031 parents d’élèves, professeurs et citoyens mobilisés contre l’éducation à la sexualité par le «  Zizi sexuel ».

    Avec mes sentiments distingués.

    http://www.contre-info.com/non-a-lexposition-pour-enfants-zizi-sexuel

  • La loi Macron faite par un financier pour des financiers

    La loi « pour l’activité et l’égalité des chances économiques » est en cours d’élaboration et ses grandes lignes sont déjà connues. Elle souhaite s’attaquer aux «trois maladies» de l’économie française qui empêchent, selon le ministre de l’économie, de « libérer, investir et travailler » !

    S’il est vrai qu’il est devenu quasiment impossible de « libérer, investir et travailler » en France, la faute en revient en premier lieu à l’Etat qui étouffe l’économie par une fiscalité écrasante rendant le coût du travail exorbitant et la consommation difficile.

    Mais non, plutôt que de revoir le système dans son ensemble, M. Macron préfère stigmatiser des professions, celles que son collègue Montebourg qualifiait de « profession à rente ». Non pas que des réformes ne soient pas nécessaires quant à ces métiers qui ont aussi besoin de s’adapter certes, mais les réformes proposées en la matière visent à les déstructurer au profit de la haute finance.

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  • La Turquie joue contre les Kurdes et se fait l’alliée objective de l’Etat islamique

    Entendu dans le bulletin de réinformation de Radio courtoisie ce matin :

    K"La ville kurde syrienne de Kobané est toujours assiégée par les forces de l’Etat islamique. Le pays voisin, la Turquie refuse toujours de laisser passer des armes et des volontaires Kurdes qui veulent aller défendre ce territoire. Le prétexte allégué pour ne pas agir serait qu’il serait « irréaliste » de laisser des volontaires civils aller combattre des terroristes.

    Quelles sont les réactions des Kurdes ?

    Ils ont mené de violentes manifestations de protestation en Turquie. Celles-ci ont fait une cinquantaine de morts, surtout dans les régions du sud est de la Turquie où le Parti des Travailleurs du Kurdistan, le PKK est fort électoralement.

    Comment l’Etat turc dirigé par des islamistes qui se disent modérés a-t-il répondu ?

    Il a mené un bombardement aérien contre les insurgés kurdesqui essaient de prendre le contrôle d’un poste de police dans les montagnes de l’est du Kurdistan turc. Plus largement, la guerre entre le PKK et la Turquie risque de reprendre.

    Pourquoi la Turquie prend-elle ce risque ?

    Elle ne veut pas voir que l’équivalent syrien pourrait gouverner un territoire juste à côté de ses frontières. La Turquie demande de pouvoir créer une zone tampon en Syrie, et donc de prendre le contrôle des zones syriennes tenues par les Kurdes qu’elle accuse d’être complices de Bachar el Assad.

    La Turquie est elle écoutée par ses alliés de l’OTAN ?

    Pas entièrement. La coalition n’a pas accepté l’idée d’une zone tampon, mais n’a pas proposé d’autres solutions. Pendant ce temps, Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères de François annonce vouloir l’ouverture de nouveaux Chapitres de négociation pour une entrée de la Turquie dans l’Union Européenne. Une réunion des chefs militaires de 22 pays se disant coalisés contre l’Etat islamique a annoncé que 21 raids avaient été menés en 48 heures autour de Kobané, sans résultats notables.

    Donc l’Etat islamique progresse toujours ?

    Il annonce qu’il a progressé dans la région d’Anbar en Irak et se rapproche de l’aéroport de Bagdad. Il poursuit aussi ses attentats, tuant un député chiite, blessant un américain en Arabie Saoudite et tuant un journaliste Kurde après l’avoir enlevé et torturé."

    Michel Janva

  • Le FMI ne défend absolument pas les libertés économiques

    De Guillaume de Thieulloy dans Les 4 Vérités :

    "Trop de Français croient encore que le Fonds monétaire international (FMI) est, selon les opinions politiques des intéressés, un centre prestigieux d’économistes sérieux ou un repère d’ultra-libéraux. La réalité, c’est que le FMI ne défend absolument pas les libertés économiques (on peut difficilement le qualifier d’ultra-libéral, puisqu’il n’est même pas libéral tout court) et qu’il pousse à une irresponsabilité terrifiante des décideurs – tout en suivant son véritable calendrier, qui consiste, non pas à libérer l’économie, mais, au contraire, à l’enfermer dans un carcan supplémentaire, celui de la « gouvernance mondiale ». Il est tout de même ahurissant que les commentateurs soient à ce point déconnectés du monde réel qu’ils ne s’aperçoivent même pas que le mondialisme, bien loin de renforcer les libertés, les limite sévèrement. On le voit, bien sûr, avec nos libertés politiques qui ne cessent de s’amenuiser à mesure que les frontières s’écroulent. Mais on le voit aussi pour nos libertés économiques. Bien sûr, le mondialisme facilite la vie aux très grandes entreprises. Mais il est très loin d’en faire autant pour les petites entreprises – qui, rappelons-le à temps et à contre-temps, sont l’essentiel du maillage économique national et mondial.

    Mais lisons donc, pour nous en convaincre, le rapport du FMI d’octobre 2014, intitulé : « Rapport sur la stabilité financière dans le monde ». Nous lisons, tout d’abord, ceci : « La reprise mondiale devrait connaître une modeste accélération cette année, puis en 2015, grâce aux politiques monétaires accommodantes des pays avancés et a une modération du frein exercé par le durcissement des politiques budgétaires. » Le traficotage des taux d’intérêt qui, en français correct, s’appelle de l’émission de fausse monnaie par les banques centrales est donc, selon le FMI, une bonne nouvelle pour la croissance. A-t-on jamais pensé, dans cette institution, que ces taux d’intérêt artificiellement bas encourageaient la création de bulles spéculatives ? A-t-on jamais pensé qu’ils empêchaient les « bons » projets – je veux dire réellement créateurs de croissance – d’émerger, puisque ces derniers étaient noyés au milieu des mauvais ? Et a-t-on jamais pensé que ces taux d’intérêt artificiellement bas finançaient principalement les dépenses improductives de l’État-providence ?

    Mieux encore (ou pire, comme vous voudrez), le FMI se réjouit de l’assouplissement des politiques budgétaires (plus précisément, dans son jargon, de la modération du durcissement). Contribuables, réjouissez-vous, le FMI donne le feu vert aux socialistes pour encore plus de gabegie ! Bref, le FMI encourage au laxisme, à la démagogie et à l’irresponsabilité. Chez nous, on appelle cela du socialisme, pas de l’ultra-libéralisme ! Mais le pire est à venir. Avec une logique parfaitement orwellienne, après avoir encouragé les taux d’intérêt bas pour encourager la « reprise », le FMI s’inquiète tout à coup du fait que cela entraîne davantage de risques pour la stabilité financière. On pourrait croire qu’il va revenir à de meilleurs sentiments. Que nenni ! Bien au contraire, il conseille d’encourager l’irresponsabilité, «notamment par une titrisation plus sûre », pour « faciliter le mécanisme de transmission du crédit ». Autrement dit, pour sortir de la crise des subprimes, il nous faut davantage de subprimes ! Quand on vous dit que l’expérience ne sert à rien…

    Mais, surtout, ce rapport encourage à la mise en place de garanties publiques (en provenance des États et des organisations supra-nationales, notamment l’UE et la BCE) des prêts bancaires. [...] En un mot comme en cent, les propositions du FMI sont collectivistes et irresponsables et nous n’en voulons pas !"

    Michel Janva