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magouille et compagnie - Page 2012

  • Modulation des allocations familiales : pas pour tous

    La secrétaire d'Etat à la Famille Laurence Rossignol a repoussé jeudi 23 octobre la modulation des allocations familiales pour les fonctionnaires, soulignant qu'il s'agissait pour les agents d'un "élément de salaire".

    “Dire qu’il faut supprimer le supplément familial chez les fonctionnaires, ça revient à dire qu’il faut baisser le salaire des fonctionnaires ! Je ne le dirai pas car je ne pense pas qu’il faille baisser le salaire des fonctionnaires qui font déjà, du point de vue de leur salaire, des efforts depuis de nombreuses années”

    Pour les familles, ce n'est pas un salaire et elles ne font pas d'efforts depuis de nombreuses années...

    Surtout, il faut éviter d'avoir les fonctionnaires dans les rues, en train de bloquer la circulation.

    Et pendant que l'on tord le cou aux familles, le groupe socialiste propose definancer 50 000 emplois aidés supplémentaires, 35 000 emplois aidés et 15 000 emplois d'avenir.

    Michel Janva

  • Le Sécu est mal gérée mais elle se défend bien

    L'Assemblée nationale a adopté hier soir un amendement pour accroître les sanctions pénales afin de dissuader les désaffiliations de la Sécurité sociale.Toute personne qui incite les assujettis à refuser de se conformer aux prescriptions de la législation de Sécurité sociale, notamment de s'affilier à un organisme de sécurité sociale ou de payer les cotisations et contributions dues,sera punie d'un emprisonnement de deux ans et d'une amende de 30.000 euros ou d'une de ces deux peines.

    Actuellement, le code de la Sécurité sociale prévoit six mois de prison et d'une amende de 15.000 euros ou l'une de ces deux peines seulement dans ce cas.

    Autre nouveauté apportée par l'amendement, toute personne qui refuse délibérément de s'affilier ou persiste à ne pas engager les démarches en vue de son affiliation obligatoire à la Sécurité sociale sera punie d’un emprisonnement de six mois et d’une amende de 15.000 euros ou seulement de l’une de ces deux peines.

    Le monopole de ce système "que le monde nous envie", pourtant contraire au principe de subsidiarité et à la responsabilité, système qui nous oblige en plus à financer la culture de mort, a encore de beaux jours devant lui.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le rôle politique secret de Google dénoncé par Julian Assange

    Julian Assange le fondateur de Wikileaks dénonce dans son dernier livre le rôle et l’influence politique de Google dans le monde. La firme US serait de mèche avec son gouvernement et Israël pour notamment déstabiliser les pays arabes autour de l’État hébreux.

    Article vu sur Numerama : « Dans un livre publié en septembre dernier, le fondateur de Wikileaks décrit en profondeur le rôle diplomatique joué très discrètement mais efficacement par Google, en particulier dans les pays arabes. Pour Julian Assange, Google est devenu une officine au service des intérêts américains, notamment grâce à sa filiale Google Ideas dirigée par Jared Cohen.

    « Personne ne veut reconnaître que Google a beaucoup grandi et en mal. Mais c’est le cas ». En septembre dernier est paru chez OR Books le livre When Google Met Wikileaks, écrit par Julian Assange. Le magazine Newsweek en publie cette semaine de très longs extraits, dans lesquels le fondateur de Wikileaks décrit avec minutie le rôle de l’ombre joué par Google dans la politique internationale des Etats-Unis. Le passage est véritablement passionnant, et mérite d’être lu. Il est étayé par des documents, dont beaucoup avaient fuité sur Wikileaks, qui donnent corps à l’analyse.

    En résumé, Julian Assange estime qu’à travers l’action très politique de deux responsables de Google, son président Eric Schmidt et le beaucoup plus discret Jared Cohen, la firme de Mountain View est devenue une officine diplomatique au service des intérêts américains. Elle accomplirait une version modernisée du soutien qu’apportait la CIA aux dictateurs d’Amérique du Sud pendant la guerre froide. Il ne s’agit plus aujourd’hui de soutenir les régimes autoritaires contre les tentations communistes du peuple, mais de soutenir les rebelles contre les régimes autoritaires islamiques du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. Déguisé sous des traits humanitaires, l’objectif fondamental reste toutefois le même : défendre le libéralisme économique et les intérêts stratégiques américains. »

    Lire la suite sur Numerama

    http://www.contre-info.com/

  • Nouailhac : La CGT d'EDF lourdement condamnée

    Les condamnations du procès du comité d'entreprise d'EDF sont curieusement passées inaperçues. Elles prouvent que CGT et PC se finançaient sur la bête...

    C'est une étrange affaire, et ce, depuis le début. Après plus de dix ans d'instruction sur l'un des financements les plus secrets du Parti communiste et de la CGT par le comité d'entreprise d'EDF, un procès s'était finalement tenu en juin dernier devant le tribunal correctionnel de Paris à la stupéfaction des intéressés eux-mêmes, plus habitués à être amnistiés qu'à être poursuivis. Pendant trois semaines, dans une indifférence quasi générale, volontaire ou soigneusement entretenue, le dossier du juge d'instruction Jean-Marie d'Huy, plus épais qu'une armoire normande, a été largement utilisé pour détailler les malversations et les détournements de fonds de la CCAS, la Caisse centrale d'activités sociales, qui fait office de comité d'entreprise à EDF.

    Cette CCAS est célèbre pour l'énormité de ses recettes - près de 500 millions d'euros par an - calculées sur la base de 1 % du chiffre d'affaires de l'entreprise au lieu de 1 % de sa masse salariale comme c'était la règle à l'origine. Une hérésie économique qui date de sa création en 1946 par Marcel Paul, le ministre communiste de la Production industrielle. Une "faute de frappe" - qui peut le croire ? -, avait-on dit à l'époque, laquelle, ensuite, n'avait jamais été rectifiée. Depuis lors, cette CCAS, qui est gérée en dépit du bon sens et exclusivement par la CGT, est connue pour être la principale caisse noire du Parti communiste et de son syndicat frère. Pour évaluer l'extravagance de la chose, il suffit de multiplier 500 millions d'euros par le nombre d'années écoulées depuis 1946. On comprend mieux ces sonos dernier cri, ces bus ultramodernes et toutes ces banderoles rouges qui donnent l'impression d'être toujours neuves, lors des manifestations de la CGT dans les rues !

    Des manoeuvres pour faire capoter l'instruction

    On savait depuis longtemps - depuis toujours - que cette caisse noire fonctionnait à plein régime, mais encore fallait-il le prouver. Et puis, tout arrive : fin 2003, à la suite de la plainte d'un cadre de la Caisse en Vendée, une information judiciaire est enfin ouverte pour "escroquerie, abus de confiance, faux et usage de faux", et elle est confiée au juge parisien Jean-Marie d'Huy, celui de l'affaire Clearstream. Un solide ! Dès le printemps 2004, ce dernier comprend assez vite à qui il a affaire après avoir perquisitionné à grand fracas la CCAS, le siège de l'Iforep, une nébuleuse proche de la CCAS, l'Agence centrale de publicité (ACP) liée au Parti communiste et les bureaux du journal L'Humanité : des militants communistes dévoués corps et âme à leur parti et pour lesquels tout ce qui est pris à "l'ennemi de classe" est bon à prendre, tout ce qui peut aider à la "cause" est juste et bienvenu.

    Passons sur les nombreuses manoeuvres souterraines ou officieuses qui auront été initiées par le bloc PC-CGT pour faire durer ou capoter l'instruction de Jean-Marie d'Huy... Dix ans après le début de l'instruction, le procès s'ouvre enfin au mois de juin dernier devant le tribunal correctionnel de Paris. Après trois semaines d'audience et trois semaines de silences gênés dans les grands médias audiovisuels et les principaux quotidiens - rappelons que les quotidiens parisiens sont dépendants de la CGT pour être imprimés par le Syndicat du livre CGT -, le procureur Serge Roques requiert dix-huit mois de prison avec sursis contre le principal inculpé, Jean Lavielle, qui présidait la CCAS à l'époque, et neuf mois avec sursis contre la sénatrice communiste Brigitte Gonthier-Maurin, poursuivie pour un emploi fictif. De nombreuses et fortes amendes sont réclamées contre la CGT et sa fédération des Mines et de l'Énergie, contre l'Iforep et contre L'Humanité, ces deux derniers pour avoir profité de détournements de plus d'un million d'euros. Au total, huit personnes physiques et quatre organisations seront condamnées dans ce dossier.

    12 condamnations bien senties

    Le jugement du tribunal correctionnel est finalement rendu le 1er octobre dernier, dans un silence tonitruant. Pas une seule télévision, ni une généraliste ni une chaîne d'info, pas la moindre radio, pas un journal n'en rendra compte sur le moment ni plus tard à notre connaissance, sauf quelques lignes dans un mince entrefilet des Échos et sur le site de La Croix. Alors, ce jugement, qu'avait-il de si mystérieux ou de si terrible ? Il était très clairement déshonorant pour la CGT et assenait de fort lourdes condamnations : Jean Lavielle écope des dix-huit mois avec sursis réclamés par le procureur. La sénatrice Gonthier-Maurin se voit gratifiée de dix mois avec sursis et l'ancien directeur général, Jean-Paul Blandino, de huit mois avec sursis. Pour les amendes, le tribunal est allé au-delà des réquisitions, condamnant à 20 000 euros d'amende la CGT et sa fédération des Mines et de l'Énergie et à 75 000 euros chacun l'Iforep et L'Humanité, les deux principaux bénéficiaires des détournements de fonds.

    Au total, 12 condamnations bien senties pour des faits clairement identifiés et prouvés de détournements et de malversations sur une longue période, de 1994 à 2002, au coeur d'un dispositif secret, unique au monde, dont le trésor immense semble plutôt géré par des corsaires des Caraïbes que par des syndicalistes compétents et responsables. Car, bien entendu, la gestion baroque de cette CCAS cousue d'or n'a jamais cessé ! Chiffres récents : 80 millions d'euros de pertes pour l'exercice 2010, 550 millions d'euros de dépenses pour 470 millions de recettes ! Pour éponger ces dettes et d'autres, la CGT d'EDF a décidé de vendre certains bijoux de famille de cette CCAS qui, comme Le Point l'a révélé, détient près d'un milliard d'euros d'actifs ! Du moins n'aura-t-elle plus à supporter un autre procès au civil, en dommages et intérêts, de la part d'EDF qui, au dernier moment, s'est retirée de toute instance dans cette affaire. Pour éviter de mettre de l'huile sur le feu ? Les prochaines élections de représentants des salariés à la CCAS sont prévues pour le 26 novembre prochain et il y a fort à parier que la CGT y restera majoritaire avec l'aide du conseil d'administration, lui-même contrôlé par l'État, puisque cette entreprise a la particularité, depuis son origine, d'être mise en coupe réglée par son syndicat communiste majoritaire avec le consentement tacite de sa direction.

    Rappelons tout de même que, pour le citoyen/consommateur, les tarifs d'EDF ont été augmentés deux fois de 5 % en 2013 et en 2014 en raison de la dérive des dépenses. La justice est donc finalement passée dans ce dossier et c'est une première ! Reste une question : pourquoi donc les télévisions, les radios et les journaux ont-ils fait autant la sourde oreille ?

    source

    http://www.oragesdacier.info/2014/10/nouailhac-la-cgt-dedf-lourdement.html

  • Au PS, les Tontons flingueurs sont de sortie

    Ces derniers jours, Michel Audiard serait comme chez lui au siège du PS. Les porte‑flingues sont de retour, les échanges ne se font plus qu’au luger et à la grenade, on peine à imaginer comment Manuel Valls pourrait jouer les Lino Ventura pour remettre de l’ordre rue de Solférino.

    La première à tirer, c’est Martine La Lilloise, contestant le gouvernement, elle prône un retour aux politiques de relance par l’offre des années 80. Elle n’hésite pas à égratigner au passage le Mexicain, pardon le président, le jugeant « incapable » et avouant même « Il a tout raté. Le chômage, il n’a pas réussi à le faire baisser, et la croissance n’est pas au rendez‑vous ».

    En l’absence du patron, il semblerait que le petit personnel se rebiffe ?

     L’abstention de 39 députés socialistes sur le vote du budget, alors qu’ils n’étaient que 33 lors du dernier vote, vient gonfler les rangs des « frondeurs » ; à noter la présence des anciens ministres Batho, Filipetti et Hamon.

    Ce dernier en profite et rafale, il estime que la ligne suivie par l’exécutif« menace la République [...] parce qu’elle réduit les capacités d’intervention de la puissance publique ». Il enfonce le clou, jugeant que la ligne politique du gouvernement, c’est la préparation tout droit pour 2017, d’un immense désastre démocratique. Il y a un risque de voir le Front National, « non seulement à l’arrivée au second tour de la présidentielle, mais aussi à la tête du pays ».

     

    Face à cette charge, renforcée par les déclarations d’Aurélie Filippetti, Stéphane Le Foll s’énerve et menace d’excommunication du PS.

    « Les cons, ça ose tout ! C’est même à ça qu’on les reconnaît ».

    Face à la zizanie ambiante, le Premier ministre a dû penser à cette citation ; du coup, il passe à l’artillerie lourde, car « C’est jamais bon de laisser dormir les créances, et surtout de permettre au petit personnel de rêver ».

    Il sonne le rappel à l’ordre général : Entre Manuel, le Catalan, François le Corrézien, Martine la Lilloise, et les porte‑flingues du PS en embuscade, les prochains mois vont être périlleux…

    Non, vraiment, Lino avait raison, « On ne devrait jamais quitter Montauban. »

    http://fr.novopress.info/177212/au-ps-les-tontons-flingueurs-sortie/#more-177212

  • Mariage pour tous entre UDI-UMP et PS ?

    Pierre Cheynet, Secrétaire départemental du Front National de Haute-Loire annonce :

    "Le « mariage pour tous » a des conséquences insoupçonnées en Haute-Loire. On vient d’apprendre dans les colonnes du Progrèsque le sénateur UDI Gérard Roche demandait la main du premier secrétaire altiligérien du PS André Chapaveire, ou plus exactement de ses candidats, pour les unir à ceux de la majorité départementale UMP-UDI dans le cadre de « binômes mixtes » aux prochaines élections !

    Désorienté par le succès du FN, Gérard Roche confond désormais sa droite et sa gauche. Il ne fait en cela qu’imiter Laurent Wauquiez, qui s’était déclaré prêt à voter pour n’importe quel candidat de gauche pour faire échec au Front National lors des dernières élections cantonales, en mars 2011..."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Épidémie de phobie administrative !

    Une soixantaine de députés et sénateurs seraient en délicatesse avec le fisc. Au ministère de l’Économie, on s’inquiète de ces possibles révélations.   

    Le Canard enchaîné a révélé, ce mercredi, une information fracassante : une soixantaine de députés et sénateurs seraient en délicatesse avec le fisc. Au ministère de l’Économie, on s’inquiète de ces possibles révélations et on se lâche en off : « C’est une sacrée bombinette qui explosera sous peu. »

    Ce ne serait pas la première bombe à exploser à la tête du gouvernement « sociétaliste ». Depuis l’arrivée au pouvoir de François Hollande, jamais la République ne fut si peu exemplaire. Jérôme Cahuzac cachait un compte bien garni en Suisse, et a même menti aux Français devant l’Assemblée nationale. Quant à Thomas Thévenoud, il ne payait pas ses factures, et a essayé d’abriter ses forfaits derrière une maladie imaginaire qui n’a ému personne, la « phobie administrative ». À l’époque, l’ampleur de la contagion virale n’était pas encore connue, car nous savons désormais que Thomas Thévenoud n’était que la première victime de cette terrible affliction.

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  • Autoroutes : Vers une scandaleuse prolongation des concessions ?

    En lieu et place de l’écotaxe, Ségolène Royal veut s’attaquer au “profit des autoroutes”. Voilà un objectif louable. Hélas, les contrats qui lient l’Etat et les autoroutiers sont ainsi ficelés qu’il sera difficile d’y arriver. Peut-être va-t-on vers une autre solution : une prolongation des concessions en l’échange de quelques investissements…

    « La privatisation des autoroutes engagée en 2005 a été une mauvaise affaire pour l’Etat ». Cette fois-ci, ce n’est pas Marianne qui dénonce ce scandale — comme nous l’avons encore fait récemment en couverture  — mais Emmanuel Macron. Le ministre de l’Economie et de l’Industrie a fait état d’un manque à gagner de plusieurs milliards sans le chiffrer. Sans doute une grosse dizaine de milliards. Rien que ça. Mais il y a du neuf : la « nouvelle star » du gouvernement a assuré son auditoire de la volonté de Bercy de faire enfin quelque chose, comme l’y invitait d’ailleurs l’Autorité de la concurrence dans son dernier rapport. Oui mais quoi ? Et comment ?Ségolène Royal, dans la foulée de la « suspension » de l’écotaxe, a expliqué que sa « priorité »était « le prélèvement du profit des autoroutes » arguant que « sur 100 euros de péage payés par l’usager, 22 sont du profit net pour les sociétés d’autoroute » et que cela a « permis la redistribution de 15 milliards de dividendes depuis la privatisation »

    S’attaquer à la rente qui prive l’Etat de recettes et dévalise les automobilistes mais remplis grassement les poches des actionnaires des autoroutes à raison de 20 % de marges nettes, est un objectif louable. Hélas, la tâche est extrêmement compliquée. L’équation est d’autant plus complexe que, non content d’avoir brader les bijoux de familles, l’Etat s’est mis dans une telle position qu’il apparaît pieds et poings liés : les contrats avec les concessionnaires sont en effet si bien verrouillés que la marge de manœuvre juridique est étroite.

    Quand Madame Michu peut se voir soumise à de nouvelles taxes sur le poisson, les cigarettes ou encore les ordinateurs (50 milliards de prélèvements obligatoires supplémentaires sur les ménages entre 2010 et 2013), les sociétés d’autoroutes, elles, se sont offertes le « totem d’immunité » façon Koh-Lanta. Les rapporteurs de l’Autorité de la concurrence eux-mêmes peinent à le croire, mais les contrats de concessions ont été rédigés de telle sorte que les rois du bitume sont aussi bien protégés que les émirs du Qatar en France !

    Voici par exemple l’extrait d’un contrat de concession :« En cas de modification ou de création d’impôts, de taxes et redevances spécifiques aux concessionnaires d’ouvrages routiers à péage ou aux concessionnaires d’autoroutes, l’État et la société concessionnaire arrêtent d’un commun accord les compensations, par exemple tarifaires, qui devront être apportées pour assurer la neutralité de ces modifications ou créations sur l’ensemble constitué des comptes sociaux et de l’équilibre de la société concessionnaire, tels qu’ils se présenteraient, à la même date, en l’absence de ces modifications ou créations ». Tout juste l’Etat a-t-il pu récemment augmenter de 100 millions d’euros la taxe domaniale. Une goutte d’eau dans l’océan de leurs bénéfices…

    L’absurdité d’un tel contrat a failli récemment avoir une traduction très concrète avec la mise en place de l’écotaxe sous l’égide d’Ecomouv. Telle qu’initialement paramétrée, la mise en place d’une taxe sur les routes — jusqu’alors gratuites, rappelons-le — aurait naturellement transféré une partie du trafic vers les autoroutes. Ce sont ainsi 400 millions d’euros de péages que les concessionnaires auraient vu débouler dans leurs caisses sans avoir à bouger le petit doigt. Quatre cents millions de la poche des conducteurs à celle des actionnaires sans passer par la case impôts, sinon via l’Impôt sur les sociétés…

    En réalité, il semble que le gouvernement compte négocier un « rééquilibrage du modèle économique en faveur du concédant et des usagers » lors de la signature du plan de relance autoroutier. Et ce n’est pas la moindre des annonces. Puisque ce faisant, Emmanuel Macron entérine la prolongation de la concession contre des investissements, qualifiant même ce pacte de « bonne décision(…) favorable à l’économie française ». Une « bonne décision » ? Les autoroutiers, eux, sont en situation de force (ils ont déjà remboursé leur investissement de départ et se sont assurés encore vingt ans de concessions) tandis que l’Etat, aux abois financièrement, lui, est incapable d’assumer les investissements sur son propre réseau routier. Mais voilà, les boîtes de BTP, patrons des autoroutes, s’engagent, grands seigneurs, à mettre la main à la poche. Est-ce également, comme le dit Macron, un accord « favorable à l’économie française » ? En dépensant 3,5 milliards d’euros, ce sont une quinzaine de milliers d’emplois dans le BTP qui seront assurés : un bol d’air pour le gouvernement en mal de croissance et d’activité. Mais on se trouvera donc dans la situation absurde consistant à donner, en moyenne, trois années supplémentaires (et possiblement jusqu’à six années même) de concession ! Contre quoi ? Une toute petite érosion de la rente des seigneurs du macadam.

    En tout cas, il ne semble pas y avoir le feu au lac. Dans son budget, le gouvernement n’a inscrit aucune recette nouvelle issue des autoroutes. « Mais on pourrait accueillir favorablement un amendement », nous assurait-t-on récemment à Bercy. Quand la marge juridique est faible, reste en effet le pouvoir politique. Pourquoi certains parlementaires n’iraient-ils pas plus loin en reprenant à leur compte l’appel des élus lancé par Marianne ?

    Marianne

    http://fortune.fdesouche.com/359027-autoroutes-vers-une-scandaleuse-prolongation-des-concessions#more-359027

  • Hamon, Filippetti, etc. : l’art de cracher dans la soupe quand on est parvenu

    Voilà comment la France court à l’abîme, abrutie par les discours romantico-paléo-marxistes de petits marquis parvenus.   

    Ils sont trois ex-ministres, trois « frondeurs » comme ils disent, à avoir refusé de voter le budget : Delphine Batho, Aurélie Filippetti et Benoît Hamon, respectivement sortis du gouvernement le 2 juillet 2013 pour la première, et le 25 août 2014 pour les deux autres.

    Avant de se pencher sur leur geste de frondeurs, il est intéressant de se pencher un instant sur leur passé. Aurélie Filippetti, agrégée de lettres, fait sa carrière politique et littéraire sur le passé familial, celui de mineurs lorrains, communistes de père en fils et filles. Pourquoi pas. Delphine Batho comme Benoît Hamon sont « nés en politique » lors des manifs contre le projet de loi Devaquet, en 1986, elle à Paris, lui à Brest. Batho abandonne, avant de les avoir commencées, de vagues études d’histoire, Hamon obtient une licence du même métal à l’arraché, mais comme les Dray, Désir, Julliard et Compagnie avant eux, ils vont faire carrière au PS.

    La suite, on la connaît : députés, députés européens, porte-parole des candidats en campagne ou du parti, ministres… Preuve s’il en fallait encore que les manifs estudiantines vous ouvrent la carrière bien plus sûrement que les diplômes. Même pour enseigner à l’université ! Car en lisant sa fiche Wikipédia, on découvre, fait ahurissant, que Benoît Hamon fut même membre du conseil d’administration de l’université Paris-VIII (ex-Vincennes) en tant que « personnalité extérieure » durant l’année 2008-2009, avant d’y devenir « professeur associé » à l’Institut d’études européennes.

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  • Jean-Paul Mongin de SOS Éducation commente l'exposition "Le zizi sexuel"