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magouille et compagnie - Page 2019

  • Immigration : le rugissement des tigres de papier de l’UMP

    Alors que le gouvernement socialiste a avancé cet été ses projets de lois pour rendre la France encore plus attractive en terme d’immigration, l’UMP est montée ces jours-ci au créneau pour prendre l’exact contre-pied du programme PS.

    Le député UMP Eric Ciotti a insisté sur la nécessité de limiter « l’attractivité  du pays au plan social« , ajoutant  : « Il n’est pas logique que les étrangers aient les mêmes prestations que les nationaux« . Eric Ciotti a même osé proposer de discuter « sans tabou » du droit du sang et d’envisager de procéder à une réforme de la Constitution.

    Quant au député Hervé Mariton, il propose « que tout nouvel entrant, qu’il soit en situation régulière ou irrégulière, n’ait pas accès aux aides sociales avant un délai de plusieurs années« .

    Enfin, le député-maire Christian Estrosi a déclaré que devant  »le flot continu d’immigration clandestine« , il faut prendre « des mesures pour que la France cesse d’être le pays le plus généreux d’Europe« .

    A les entendre, nos députés UMP auraient découvert les bienfaits de la préférence nationale. Mais ces rugissements sont ceux de tigres de papier. Lorsqu’elle était au pouvoir, l’UMP n’a pas mis fin à l’immigration ni choisi la voie de la préférence nationale. A nouveau dans l’opposition, l’UMP adopte des slogans séduisants. Mais les actes ne suivent jamais.

    http://medias-presse.info/immigration-le-rugissement-des-tigres-de-papier-de-lump/14037

  • Scandale L’or allemand a disparu ! Les experts avertissent

  • Ni veni ni vedi : Moscovici

    Avec deux jours d'avance, le 29 juillet le chef de l'État a donc envoyé au formateur et futur président de l'exécutif européen le nom du commissaire français qu'il choisit. Il s'agit bien de Pierre Moscovici. C'était prévu, c'est devenu officiel. (1)⇓

    Ancien ministre de l'Économie, il avait été débarqué le 2 avril, lors de l'arrivée au pouvoir de Manuel Valls. La veille de sa mise à pied il avait rencontré François Hollande à l'Élysée en vue de son nouveau plan de carrière. Tracé. "Je pars sans amertume, en bonne intelligence avec le président de la République, déclarait-il alors.Je n'ai pas le sentiment d'avoir fait naufrage. Nous nous sommes séparés avec l'idée que je puisse être, le moment venu, le candidat de la France à la Commission européenne. C'est un beau projet : je vois cela comme une sortie par le haut et non comme une sanction." Avec un passé d'eurodéputé, d'ancien ministre des affaires européennes, d'ancien vice-président du Parlement européen, M. Moscovici se considère prédestiné "tout à fait préparé pour ce poste". Le 6 mai, un décret publié au J.O. préparait le terrain : une mission lui était confiée auprès du Premier ministre sur la contribution des politiques européennes à la croissance et à l'emploi.

    Certes on avait parlé d'autres hypothèses et candidatures, toutes plausibles. Telle ou telle pouvait même sembler plus convaincante : depuis la très sectaire Mme Guigou apparue dans le sillage de Delors, jusqu'à Pascal Lamy, lui aussi ancien collaborateur du concepteur de Maastricht.

    Mais une fois de plus, s'agissant du personnel hexagonal expédié à Bruxelles, ce qui prévaut ressortit comme par le passé de la cuisine politicienne parisienne. Les gens que propulse Hollande ces derniers temps sortent tous du sérail strauss-kahnien : ainsi Valls, ainsi Cambadélis, ainsi Moscovici, tous "socialistes à la sauce Bilderberg". (2)⇓

    Une fois surmontées les réticences du Parlement européen, où on accuse Moscovici d'avoir pris l'assemblée à la légère, il devrait ainsi se trouver propulsé au nombre des 28 Européens en charge du destin commun de nos pays.

    Ne perdons pas de vue dans cette affaire, d'abord, que l'Union européenne prend un nouveau tournant. Elle aura d'autres chats à fouetter, je le crains, que les états d'âmes carriéristes des recalés de Bercy.

    Nous ne pouvons pas rêver qu'à Lady Ashton succède un grand et véritable ministre des Affaires étrangères du continent. Concevons cependant qu'il est devenu difficilement envisageable de recruter pour cet emploi un personnage plus effacé et plus sinistre que cette vilaine petite militante gauchiste du CND, vice-présidente du Conseil national des familles monoparentales, devenue, par la grâce d'une fournée travailliste de 1999, membre de la chambre des Lords à titre viager. Sa nomination, en 2009, en même temps que l'on reconduisait José Manuel Barroso à la présidence de la Commission, s'est effectuée par défaut. Sa nullité s'est révélée au-dessus des programmations, calculs et prévisions techno-machiavéliennes du "couple franco-allemand". Son successeur pourra difficilement la faire regretter.

    En particulier il est admis par la plupart des États-Membres qu'il s'agira de montrer, dès la nomination de la nouvelle personnalité qui sera choisie une plus grande fermeté collective dans la "nouvelle guerre froide". (3)⇓

    Pour bien marquer la solidarité communautaire dans l'affaire du Boeing MH17 de Malaysia Airlines, on parle ainsi de nommer à ce poste l'actuel ministre social-démocrate des affaires étrangères des Pays-Bas Frans Timmermans, qui vient d'intervenir aux Nations unies de façon très remarquée au nom des victimes néerlandaises.

    La mise en ordre des finances publiques dans un certain nombre de pays de la Zone euro restera cependant une des préoccupations communautaires. Or sur ce terrain les 22 mois passés par Moscovici à Bercy se sont soldés par un échec. Et pour cette raison le ministre allemand des finances Wolfgang Schäuble se situe au premier rang de ceux qui s'opposent à l'idée de lui confier la responsabilité de faire respecter au niveau européen la rigueur budgétaire qu'il n'a pas su rétablir dans les comptes de l'Hexagone.

    Les socialistes strauss-kahniens français vont s'employer, à savonner la planche de l'orthodoxie financière. Leur homologue allemand, le gros démagogue Sigmar Gabrielvice-chancelier et ministre de l'économie s'active déjà de son côté dans ce sens. Leurs partisans envisagent donc d'opposer aux impératifs monétaires un Moscovici, commissaire français investi de fonctions dessinées en vue d'une politique de gaspillage. On retrouve ici une fois de plus les lubies "néo-keynésiennes" qui ont échoué dans le monde entier, et notamment en France : celles de la "relance par la consommation populaire". Cette doctrine n'a pas varié à gauche depuis le gouvernement Rocard de 1988-1991. Elle subsiste aussi dans certains secteurs politiques classés malheureusement "à droite".

    L'anniversaire lugubre de la guerre "fraîche et joyeuse" de 1914 n'a pas été encore compris de façon convenable de ce côté-ci du Rhin : on va donc faire semblant de jouer à l'éternelle et suicidaire "revanche" franco-allemande, en opposant pour les besoins de la cause, le "gentil" tandem Hollande-Moscovici aux gros méchants successeurs des terribles casques à pointe et autres hussards de la mort. Ce calcul ridicule sous-tend hélas le discours médiatique dominant à Paris, qui frise l'obscénité.

    Une chose peut néanmoins en déjouer le développement : l'intéressé lui-même, voué à décevoir ses propres partisans de gauche. C'est du moins ce que prévoit l'eurodéputé belge Philippe Lamberts, président du groupe de Verts : "Il va vouloir acheter sa crédibilité, en se montrant plus catholique que le Pape, c'est le niveau zéro de la stratégie politique du côté des Français…"(4)⇓

    JG Malliarakis
            Apostilles

    1.  cf. "Le Monde.fr" en ligne le 29 juillet 2014 à 14h59. 
    2.  cf. à ce sujet notre Insolent du 6 février 2012 et le livre de Jacques Bordiot "Une Main cachée dirige". 
    3.  Cette expression n'est malheureusement pas trop forte. Je signale que l'agence russe Novosti, toujours très intéressante à consulter et moins ouvertement poutinolâtre, – car plus subtile, – que les obligés français du maître du Kremlin, n'hésite pas à faire écho du point de vue de ce qu'elle appelle un "expert russe" en la personne de Vladimir Chtol, docteur en sciences politiques à l'Académie russe de l'économie nationale. Celui-ci considère que "la Troisième Guerre mondiale a commencé." Les lecteurs qui auraient la patience d'aller jusqu'au bout du dossier installé sur le site de l'agence moscovite découvriront une formule qui leur semblera sans doute plus correcte et plus branchée : celle de "Guerre froide v2.0" 
    4.  cf. Mediapart le 29 juillet.

    http://www.insolent.fr/

  • Le Refuge agrémenté par le gouvernement pour aller dans les écoles


    Après avoir déguisé les ABCD de l’égalité afin de faire taire les familles engagées dans les « Journées de Retrait de l’école », le gouvernement poursuit sa propagande homosexualiste dans les écoles et lycées au motif de la « lutte contre l’homophobie ».

     Cette fois-ci, ce sont les membres du Refuge qui en profitent : à l’issue de deux années de procédures, le ministre de l’Education Nationale Benoît Hamon vient de leur octroyé l’agrément national des associations éducatives complémentaires de l’enseignement public.  

    L’association de « lutte contre l’homophobie et la transphobie » pourra donc désormais étendre ses actions de sensibilisation en milieu scolaire, ce qu’elle faisait déjà depuis 2010 sans la reconnaissance du ministère. En 2013 l’association était déjà intervenue dans 15000 établissements soit 400 de plus que l’année précédente.

    Son directeur, Frédéric Gal confie que son but est d’augmenter le nombre d’interventions mais également de développer d’autres activités : « Nous aimerions par exemple lancer un projet avec le ministère dans les quartiers en difficulté, où la question de la sexualité – même pas celle de l’homosexualité – est encore un tabou. Le deuxième objectif, c’est la formation des enseignants et des travailleurs sociaux : quand des jeunes vont mal, c’est vers eux qu’ils se tournent, il faut donc les rendre à l’aise sur ce sujet et leur donner des clés pour qu’ils puissent répondre à leurs interrogations. Et surtout, démystifier et banaliser l’homosexualité ».

    http://www.contre-info.com/le-refuge-agremente-par-le-gouvernement-pour-aller-dans-les-ecoles

  • Urba : la « pompe à fric » du Parti socialiste

    Juin 1971, congrès d’Epinay. Sitôt désigné Premier secrétaire du nouveau PS, François Mitterrand songe à l’étape suivante, l’élection présidentielle de 1974. Et pour cela, il lui faut un solide trésor de guerre. Sur ses instructions, Pierre Mauroy et Guy Marty mettent en place, dès 1973, un bureau d’études, nommé Urba. Si on ne présente plus le premier, qui dirige alors la Fédération socialiste du Nord, il faut dire deux mots du second : membre du Grand Orient (GODF), ancien conseiller ministériel de l’ancien président du Conseil de la IVème République Paul Ramadier, Marty s’est recasé au Conseil économique et social. Entregent garanti. Urba vend une « assistance commerciale » aux entreprises soucieuses d’obtenir des marchés auprès des collectivités locales, essentiellement les municipalités. Le bureau d’étude encaisse entre 1% et 2% du montant des contrats, puis répartit l’argent collecté selon une règle bien établie : 40% pour ses frais de fonctionnement, 30% pour la fédération locale du PS, 30% pour sa direction nationale. 

         Racket ou véritable prestation commerciale ? Pour les entreprises, Urba est le ticket d’entrée des mairies socialistes, un passage presque obligé. Ensuite, tout dépend de la « brutalité » de ses collecteurs locaux éparpillés sur le territoire, résume un élu. Par ce système bien huilé, la direction du PS pense éviter les dérives, comme l’enrichissement personnel d’élus indélicats. Mais la commission prélevée par Urba est répercutée par les entreprises sur leur prix de vente. En bout de chaîne, c’est le contribuable local qui paie. Le PS bénéficie indirectement de cet argent public. En jargon pénal, cela s’appelle un « recel d’abus de biens sociaux ». 

         La vague rose aux municipales de 1977 donne des ailes à Urba et ses satellites (Urba-Conseil, Urba-Technic, Urba-Graco...). Le PS vient d’en confier les rênes à Gérard Monate. Ancien engagé dans les Forces françaises libres (FFL), ancien gardien de la paix, Monate a été le légendaire fondateur de la Fédération autonome des syndicats de police (FASP), qui fut longtemps le premier syndicat policier marqué à gauche. A sa retraite, ce membre du GODF se met à la disposition du PS, qui lui confie Urba. Hommes de confiance et fidèle serviteur, il tient scrupuleusement les cordons de la bourse. Après un aller-retour au cabinet de Gaston Defferre au ministère de l’Intérieur, Gérard Monate devient P-DG d’Urba en 1983. 

         Des courants minoritaires du PS, exclus de cette « centralisation », s’en remettent à une structure parallèle, la Sages (Société auxiliaire générale d’études et de services), fondée par Michel Reyt. Ancien steward à Air France, ancien vendeur de voitures, lui aussi membre du GODF, cet étonnant personnage exerce le même métier que Monate à la tête de la Sages, mais avec une clé de répartition différente des fonds collectés : un tiers pour lui-même, deux tiers pour les élus locaux, rien pour Solferino. De plus, Michel Reyt ne s’interdit pas d’intervenir parfois dans des mairies de droite. Le système ronronne pendant une quinzaine d’années, au vu, au su et à la satisfaction de tous. Sur la seule période 1987-1989, marquée par la réélection de François Mitterrand, Urba finance le PS à hauteur de 107 millions de francs sans que personne ne s’en offusque. Plus pour longtemps. 

         Un grand déballage tient souvent à peu de chose. A Marseille, le décès de Gaston Defferre, le 7 mai 1986, a ouvert les hostilités entre héritiers à la mairie : Michel Pezet, leader des socialistes locaux, et Robert Vigouroux, soutenue par Edmonde Charles-Roux, veuve de Gaston. Antoine Gaudino, inspecteur de police à Marseille, enquête sur une petite affaire de fausses factures. En février 1989, il convainc un entrepreneur local de dénoncer le « racket » des politiques. Pour aller plus loin, il lui faut le soutien de ses chefs. Il l’aura : « Dès que nous avons eu Pezet dans nos filets, notre hiérarchie, et donc Pierre Joxe, à l’époque ministre de l’Intérieur, nous a encouragés et soutenus alors que la justice essayait de freiner. » Gaudino a le feu vert pour perquisitionner, le 19 avril 1989, le bureau régional d’Urba à Marseille. La pêche est miraculeuse : les enquêteurs tombent sur des carnets où Joseph Delcroix, directeur administratif du bureau d’études, notait scrupuleusement toutes les entrées et sorties d’argent. Un coup de chance : Delcroix, à quelques semaines de la retraite, venait de transférer de Paris ses archives. Les « cahiers Delcroix » sont une véritable bombe. Ils contiennent notamment cette mention : « 4 juillet 1987, les premières prévisions de la campagne présidentielle se situent à 100 000 francs. 25 000 000 francs seront pris en charge par le GIE [Urba-Graco]. » 

         La justice fait ce qu’elle considère être son travail : elle verrouille. Pendant dix mois, le parquet de Marseille conserve les carnets sous le coude, dans les attentes des instructions du garde des Sceaux. Antoine Gaudino, finalement lâché par sa hiérarchie, est révoqué en mars 1991, après avoir raconté dans un livre son Enquête impossible. Il faudra la plainte d’un élu écologiste marseillais, après avoir obtenu du tribunal administratif le droit de se substituer à la mairie de Marseille défaillante, pour remette la justice sur les rails. 

         Pendant ce temps, dans la Sarthe, le juge Thierry Jean-Pierre enquête sur un banal accident de travail sur un chantier de la communauté urbaine du Mans. Un coup de fil anonyme lui suggère d’entendre un médecin du travail, Pierre Coicadan, qui se trouve être également premier secrétaire de la Fédération PS de la Sarthe... Le juge Jean-Pierre peut remonter la piste, jusqu’à perquisitionner, le 7 avril 1991, au siège national d’Urba. Le jour même, le tribunal de grande instance du Mans prend la curieuse initiative de le dessaisir de l’enquête. Le juge Jean-Pierre en est réduit à s’enfermer dans les locaux parisiens d’Urba, le temps de mettre la main sur la documentation utile à l’enquête. Son dessaisissement ne lui sera notifié qu’à la sortie, sur le trottoir. La justice française n’est pas sortie grandie de cet épisode rocambolesque. 

         La mécanique Urba s’est trouvée fort bien décortiquée par les enquêteurs, mais pas forcément bien jugée au fil de différentes procédures. Le dossier a en effet été saucissonné en une dizaine d’affaires locales. Dans deux d’entre elles, celles initiées par l’inspecteur Gaudino et le juge Jean-Pierre, les responsabilités à Henri Emmanuelli, trésorier du PS entre 1988 et 1992 – son prédécesseur à ce poste exposé, André Laignel, a, lui, bénéficié de la loi d’amnistie. Lors des deux procès tenus en 1995, Henri Emmanuelli affirme que les versements d’Urba relevaient simplement du « sponsoring » ou du « mécénat » politique. Bien sûr, « comme tous les responsables du PS », il « connaissait son existence, son activité nullement occulte ni clandestine, et son utilité ». Mais jamais, à l’en croire, il ne se serait mêlé de près ou de loin à la petite cuisine d’Urba. Henri Emmanuelli se pose en bouc émissaire de la contestation judiciaire d’un « mode de financement parmi les plus adéquats, notamment pour éviter d’autres circuits beaucoup plus aventureux ». 

         Condamné à dix-huit mois de prison avec sursis, Henri Emmanuelli fait appel. La cour lui inflige deux années d’inéligibilité en plus, le 16 décembre 1997. Le Premier ministre Lionel Jospin lui témoigne sa solidarité en proclamant une « responsabilité collective visant l’ensemble du PS ». Les deux moines-soldats, Gérard Monate et Michel Reyt, entament pour leur part un pénible tour de France des tribunaux et cumulent les condamnations sans jamais vraiment se défausser sur le PS. Reyt est ruiné : le fisc lui inflige un redressement fiscal sur les sommes versées par la Sages aux élus. Il dénonce un acharnement sur sa personne – on ne peut lui donner complètement tort. 

    Renaud Lecadre, Histoire secrète de la 5ème République

    http://www.oragesdacier.info/2014/08/urba-la-pompe-fric-du-parti-socialiste.html

  • Métier: Assisté!

    Les peu nombreuses mairies FN/RBM font beaucoup parler d’elles vu qu’elles sont les seules à annoncer des mesures qui divergent un tant soit peu de tout ce que nous sommes habitués à entendre. Récemment, c’est Joris Hébrard, maire du Pontet, qui a déclaré vouloir supprimer la gratuité totale de la cantine scolaire pour les familles « aux revenus les plus modestes » afin de «responsabiliser les parents d'élèves et leur montrer que tout n'est pas gratuit». Horreur ! Robert Ménard, à Béziers, ne veut plus quant à lui, que les élèves dont les deux parents sont au chômage puissent être accueillis avant le début des cours. C’en est trop !

    Levée de boucliers ! C’est horrible ! Stigmatisant ! Scandaleux ! On ose s’attaquer aux « pauvres » du pays ! Certes… mais de quels pauvres parle-t-on ? De ceux qui triment pour un smic ? De ceux qui sont au chômage et qui peinent à retrouver un emploi décent ? Evidemment non, nous parlons ici ceux qui ont été créés par le système ! En majorité, il s’agit de gens qui accèdent à des tonnes d’aides diverses et variées car simplement ils ne travaillent pas. Et qui considèrent la plupart du temps que tout leur est dû et que tout doit être gratuit. Eux n’ont aucune contrepartie à donner, ils veulent, ils exigent, on doit les servir, c’est normal : on les a habitués comme ça depuis bien longtemps. Alors que beaucoup d’entre eux vivent finalement mieux que des familles modestes où les deux parents bossent et ont largement moins d’aides, on arrive encore à les plaindre. Car oui, la France est devenu un pays d’assistés revendicatifs. 

    Cela a été encouragé par un Etat incapable qui n’a ni su ni voulu protéger l’emploi en France pour des raisons qui résident tant dans la forme (son incompétence, sa nullité) que dans le fond (soumission aux dogmes capitalisto-mondialistes). Résultat : des millions de chômeurs et d’oisifs qui ne peuvent compter que sur l’Etat pour subsister ! Comme sous l’empire romain où l’on tenait une bonne partie de la plèbe par du pain et des jeux ! Même chose aujourd’hui : l’Etat, complètement dépassé par ce qu’il a créé, est obligé de tout faire pour ses propres rejetons, ingrats et capricieux  avec ça ! Et comment ? En fournissant lui aussi du pain et des jeux !

    Au lieu de se révolter pour travailler et recouvrer un certain honneur et une certaine dignité (si tant est que ces mots veuillent encore dire quelque chose dans leur esprit…) chaque nouvelle fournée de chômeurs se voit mettre systématiquement des bâtons dans les roues quant à sa recherche d’emploi. Finalement, ceux-ci seront consolés par le miroitement des aides à outrance qui les feront entrer dans la spirale de l’assistanat facile et les rendront encore plus dépendants de l’Etat… Mission accomplie ! L’Etat corrompu que l’on connaît possède une « clientèle » immense qui lui doit désormais tout et ne voudra jamais, sauf cas exceptionnels, le voir tomber… vu qu’il les nourrit, les entretient… et leur lave le cerveau ! Chômage signifie temps libre. Et comment occupe-t-on le temps libre aujourd’hui ? Par la télévision, le shopping (des merdes produites par des esclaves chinois qui sont vendues à des chômeurs français), l’abrutissement constant et massif de la part des médias et des loisirs phares de notre époque. Tout cela est destiné à promouvoir chez ces individus toutes les tares en vogue dans notre belle société libérale (multiculturalisme, pornographie, tolérance maladive, hédonisme incapacitant…)… C’est l’apologie du QI bas, la Ribéry attitude, l’involution totale et assumée !

    L’assistanat, soit vivre « aux crochets de l’Etat », est devenu un mode de vie, away of life, qui, en ces temps de nihilisme et de renversement des valeurs, n’est plus honteux mais même revendiqué haut et fort par de plus en plus de personnes (et pas seulement chez les immigrés, loin de là)… Qui pensent niquer le système alors qu’elles n’en sont qu’un des rouages! Les cassos le revendiquent avec fierté, les « chances pour la France » également ! Quelle allégresse de pouvoir compter sur l’Etat pour pouvoir consommer tranquille chez Lidl et Apple ! Et être oisifs à n’en plus finir ! Ne considérant que leur intérêt immédiat (vivre sans travailler) et se moquant de ceux qui, pauvres fous, continuent à trimer pour un SMIC qui ne leur ouvre aucun droit aux chères aides ni aucune perspective de construction d’avenir (devenir propriétaire de son logement, se racheter une voiture correcte…). Pour notre part, le travail n’est certainement pas une valeur absolue mais nous trouverions logique que celui qui travaille mène une vie plus digne et plus gratifiante que celui qui ne fait rien…

    Nous en avions déjà parlé ici. Il est évident que les salaires de misère accordés par le capital à la majorité des travailleurs aujourd’hui sont quasiment équivalents aux aides accordées par l’Etat et ce pour un temps de travail nul. Et encore ! Sachant qu’un individu percevant le RSA bénéficie d’aides en chaînes car il ouvre des droits à l’APL, puis à la CMU qui débouche directement à une réduction des factures EDF et GDF, sans compter les aides aux vacances, au transport, à la rentrée scolaire, la prime de Noël et une fois par an, le secours exceptionnel renouvelable, les crédits à 0%, les tickets repas et on en passe ! En bref, les allocations perçues sont de l’argent de poche qui permet de consommer largement plus qu’un travailleur. Voyez le nombre de ces familles qui roulent en 7 places flambant neuf, qui vivent dans des logements sociaux spécialement réservés pour eux (bien meilleurs parfois que ceux que peuvent se payer des salariés modestes), qui changent d’Iphone tous les 6 mois et qui passent leur temps (et Dieu sait qu’ils en ont) à claquer leur argent dans les futilités merdiques que le système propose pour la distraction... Et tout cela, sans travailler ! D’autant que lorsque l’on parle d’assistanat, il s’applique à tout. Le référent qui fait tout, qui remplit tous les papiers, tire les ficelles insoupçonnées des aides, qui se fait le « tuteur » au nom de l’Etat bienfaiteur de familles entières qui sont loin d’être véritablement aidées puisqu’elles sont annihilées intellectuellement. Mais contentes avec ça ! Le sentiment de honte ou de gêne, on connaît pas, c’est tellement simple de glisser vers le bas aujourd’hui…

    Quand a-t-on vu une société qui place les fainéants au dessus des gens qui triment durement ? Non contents d’être considérés comme des esclaves par les gros profiteurs que sont les capitalistes, les honnêtes travailleurs sont également discrédités et dépréciés par des millions de petits profiteurs !

    Cette « générosité » maladive et compulsive de l’Etat providence amène depuis longtemps en France une immigration massive et avide venant simplement « prendre le pognon ». Normal après tout, le système le leur offre sur un plateau ! Car on a besoin soi-disant de davantage d’immigrés chez nous… pour l’économie, les retraites et tout ça… C’est bien mal barré vu que 95% d’entre eux vivent aux crochets de l’Etat et que ceux qui les font venir le savent très bien… Mais attention ! Les immigrés ne sont pas les seuls à se servir ! Une multitude de Français « de souche » font de même et leur nombre est croissant, exponentiel, infini ! La démographie des assistés explose suite à une reproduction intensive (pour les allocs et/ou par culture) et le pire dans tout ça, c’est que les générations se succèdent très rapidement, sans transmission de valeurs saines. Tout ce qui compte, c’est procréer quitte à ce qu’on leur retire les gosses, pas grave, les allocs tombent toujours… et le nombre des futurs assistés ne fait que croître… Le futur de la France: immigrés et assistés!

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    Dans l’idéal, le fait d’aider une personne dans le besoin, financièrement parlant, est tout à fait louable mais devrait rester un acte limité dans le temps jusqu’à ce que celle-ci puisse sortir de ses moments difficiles ou ait, au moins, l’intention de le faire ! Aider ad vitam eternam des gens qui ne veulent rien faire est stupide et montre bien qu’aujourd’hui, la société où nous vivons est mortifère.

    On entend déjà les hurlements de prétendus socialistes défendant corps et âme l’assistanat proposé par un système que souvent, ils prétendent dénoncer et combattre. Non, le socialisme ne signifie pas entretenir des cohortes de personnes ne voulant rien faire et vivre dans l’oisiveté. Quelle vision de la société ! Car le problème est là : la volonté. Et elle sépare deux types d’individus : ceux qui veulent réellement s’en sortir et souffrent du chômage, de la précarité et de la pauvreté et ceux qui se complaisent à ne rien faire, à attendre les aides de l’Etat et, le plus souvent, à railler ceux qui travaillent. Cette seconde catégorie pompe un fric et une attention maximums de la part des pouvoirs publics alors que la première comprend une bonne partie des « oubliés » de notre époque… dont l’Etat n’a rien à foutre vu qu’il a tout fait pour que l’on en arrive là, soumis au mondialisme destructeur et désireux de tout sauf du bien-être commun. Le peuple n’est plus considéré que comme un amas d’esclaves potentiels du capital, de consommateurs débiles ou comme une clientèle politique visant à assurer la perpétuation du Système.

    Pour nous, le socialisme, c’est la mise en place de la justice sociale pour les nôtres, pas la subvention à vie de tous les fainéants !

    Rüdiger et Ann / C.N.C.

  • Les vraies raisons de la guerre israélienne contre Gaza

    Tel-Aviv, qui se présente toujours en victime, voudrait faire croire que son but est de détruire des tunnels. 
En réalité, l’objectif politique est de diviser à nouveau les Palestiniens et empêcher la création d’un État.
    Vingt-cinq jours de guerre aujourd’hui contre la bande de Gaza. L’armée israélienne ne retient plus ses coups. Plus de 1 330 Palestiniens ont été tués et au moins 7 200 blessés. Des quartiers entiers de Gaza-ville ont été détruits, des villes comme Beit Hanoun ont été réduites à l’état de ruines. Des centaines de milliers de personnes sont obligées de trouver refuge dans les écoles de l’ONU, toutes peu sûres.
    Si l’on en croit la propagande officielle du gouvernement de Tel-Aviv, tout aurait été déclenché par le rapt puis le meurtre de trois jeunes étudiants d’une colonie de Cisjordanie. Selon Benyamin Netanyahou, le Hamas serait responsable, il faut le détruire. Il savait pourtant depuis le début que la direction de ce mouvement palestinien n’était en rien impliquée dans ces odieux assassinats. Le prétexte était tout trouvé pour une nouvelle guerre, approuvée par les chancelleries occidentales, Washington et Paris en tête, sous prétexte qu’Israël avait le droit de se défendre. Et les Palestiniens le droit de mourir, si l’on comprend bien  ! Si l’on en croit Netanyahou, l’opération israélienne viserait à détruire les tunnels qui passent sous la frontière. Comme s’il découvrait cette réalité  ! Pourquoi alors mène-t-il cette guerre et pourquoi précisément maintenant  ?
    Celle-ci n’a pas été déclenchée n’importe quand. Elle survient alors qu’après près d’un an, les «  négociations  » menées entre Palestiniens et Israéliens sous l’égide des États-Unis (souvent dans le plus grand secret des thèmes traités et des arguments avancés par les deux parties) ont échoué. Elles ont échoué parce qu’Israël a refusé de stopper son processus de colonisation des terres palestiniennes et n’a même pas respecté ses engagements quant à la libération d’un dernier contingent de prisonniers. Comment discuter des frontières du futur État palestinien quand c’est la politique du fait accompli qui prévaut sur le terrain  ? Année après année, sous prétexte de constructions dans le cadre du «  développement naturel des colonies  », celles-ci s’agrandissent et finissent par constituer un continuum que Tel-Aviv considère alors comme des blocs de colonies qu’il conviendrait d’annexer à Israël, réduisant toujours la Palestine, la transformant en un archipel non viable économiquement et politiquement. D’où l’importance de l’arrêt de la colonisation.
    Autre argument avancé jusque-là en substance par Israël dans ses «  discussions  » avec l’Autorité palestinienne (juridiquement c’est l’OLP qui est le signataire de tout accord)  : vous ne rayonnez que sur la Cisjordanie, vous ne contrôlez pas Gaza, donc vous n’êtes pas représentatifs. L’annonce de la réunification palestinienne scellée entre toutes les organisations palestiniennes – y compris, donc, le Hamas – a résonné comme un coup de massue dans la tête des dirigeants israéliens. L’argument tombait de lui-même  ! Cette division, politiquement mortelle pour le mouvement national palestinien, faisait les beaux jours de Tel-Aviv.
    Le calcul cynique de Netanyahou
    L’unité retrouvée, un processus s’enclenchait visant à l’intégration des mouvements islamistes au sein de l’OLP. Le Hamas et le Djihad islamique, de facto, reconnaîtraient ainsi les accords passés avec Israël, ce qui est une forme de reconnaissance. De cela, Netanyahou et sa coalition d’extrême droite – où certains partis sont d’ailleurs opposés à la création de l’État palestinien sans que personne parmi les Occidentaux n’y trouve à redire – n’en veulent pas. Le but est de conserver et d’étendre les colonies en Cisjordanie, de poursuivre la captation des terres et des puits palestiniens par la construction du mur de l’apartheid et surtout de contrôler les approvisionnements en eau, via le Jourdain et les nappes phréatiques.
    Quoi de mieux qu’une guerre pour attiser les haines, rendre les populations, meurtries, opposées à toute paix avec un tel voisin, diviser à nouveau les organisations politiques et renvoyer la création d’un État palestinien dans les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale aux calendes grecques  ? C’est le calcul cynique de Netanyahou. Voilà pourquoi il a déclenché la foudre sur Gaza. Malgré les morts et les destructions, il pourrait néanmoins être mis en échec. Le peuple palestinien n’est pas prêt à se diviser de nouveau.

    Pierre Barbancey

    http://www.michelcollon.info/Les-vraies-raisons-de-la-guerre.html

    via http://www.voxnr.com/cc/d_antisionisme/EupZkFpEZyxFpkXzYG.shtml

  • Najat Belkacem et le triple mensonge de l’IVG

    Le Conseil constitutionnel a validé la suppression de la notion de « situation de détresse » pour avoir recours à l’avortement. Le Nouvel Observateur a demandé la réaction de Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits de la femme. Naturellement, elle s’en félicite, et en profite pour réitérer le triple mensonge, la triple imposture du droit à l’avortement, dans une seule phrase :

    « Je considère moi que pouvoir disposer librement de son corps est non seulement un droit mais est même le préalable à l’autonomie et à la liberté véritable des femmes. Ce texte permet de véritablement consacrer le droit à l’IVG. »

    IVG

    Non, Madame Belkacem. Comme on le sait encore dans votre (autre) pays, avec l’avortement la femme ne dispose pas de son corps mais du corps et de la vie d’un autre, d’un tout petit être humain sans défense.

    Non, Madame Belkacem. Ce n’est pas une liberté véritable que de pouvoir légalement tuer un enfant, son propre enfant.

    Non, Madame Belkacem. On n’a pas le droit d’utiliser le mot « consacrer » quand il s’agit d’un meurtre, et rien ne peut consacrer un droit qui n’existe que dans une législation illicite, car on n’a jamais le droit de tuer des innocents, et de camoufler le meurtre sous le sigle mensonger IVG. Comme s’il s’agissait de seulement interrompre un processus que l’on pourrait reprendre…

    Tout à l’heure dans mon épicerie préférée j’entendais deux jeunes femmes qui se disaient l’une à l’autre qu’elles ne voulaient pas d’enfants. L’une parlait d’une de ses amies qui avait eu un enfant « par accident », et qui était tombée enceinte une nouvelle fois « par accident ». Eh bien « celui-là aussi elle l’a gardé ». Elle a gardé quoi ? sinon son enfant, et non pas uneexcroissance de son corps.

    Mais ce qui m’a choqué était l’insouciance du propos. Cette amie pouvait garder ou ne pas garder son enfant. L’une ou l’autre possibilité était envisagée avec le même sourire. Elle pouvait le garder ou le jeter. C’est moralement équivalent.

    Et l’on parle encore de civilisation…

    Yves Daoudal

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/najat-belkacem-et-le-triple-mensonge-de-livg_113452.html#more-113452

  • Emprunts toxiques : Un sale été pour les communes touchées

    Les banques peuvent souffler : le Conseil constitutionnel, qui avait été saisi par le groupe UMP de l’Assemblée nationale, a, la semaine dernière, jugé conforme la loi sur les emprunts dits « toxiques » contractés par des collectivités locales. La validation rétroactive de ces emprunts à risque est définitivement actée, et les intérêts de l’État sont donc saufs.

    En résumé, le gouvernement a préservé ses intérêts, en refusant aux communes la possibilité de se retourner contre les banques qui leur avaient conseillé de souscrire ces prêts à risque. Et les communes, telles des spéculateurs piégés par des produits financiers indomptables, restent de ce fait très endettées. 

    Cette confirmation de la sécurisation des emprunts atterre les collectivités « victimes » : le texte validé par les « sages » vise à mettre ces emprunts pourris à l’abri d’une annulation par le juge civil qui pourrait, comme cela a déjà été le cas à Nanterre et Paris, les remplacer par des emprunts au taux d’intérêt légal, quasi nul. 

    Ce qui n’arrangerait ni les banques, ni Bercy, qui a assumé avec la Belgique le sauvetage de Dexia et transféré dans la SFIL (société de financement local) le stock de prêts sensibles.

    Des taux à 15 %

    Cette décision douche d’autant plus les espoirs des collectivités que leurs finances sont inexorablement gangrenées par les emprunts toxiques. Les emprunts structurés à risque correspondent à des produits financiers très attractifs parce qu’ils proposent, dans un premier temps, des taux d’intérêt bien plus intéressants que le marché, mais ils comportent une « deuxième phase » qui se déclenche au bout de quelques années et comprend une part de risque importante, liée à l’évolution d’indices, de monnaies…

    Pour certaines collectivités, l’heure de la fixation du nouveau taux d’intérêt a sonné ce mois-ci : le site d’information emprunttoxique.info, animé par l’ancien cadre de banque Emmanuel Fruchard, montre que la revalorisation du montant des intérêts à régler par les communes a atteint jusqu’à 15 %.

    15,48 %

    C’est le taux de l’emprunt que doit rembourser Deuil-la-Barre (Val-d’Oise), en région parisienne, à Dexia. Nice (Alpes-Maritimes) emprunte à la même banque à 14,89 % tandis qu’à Grasse (Alpes-Maritimes), on paie 11,61 % d’intérêt. A Seynod (Haute-Savoie), un emprunt SFIL voit son taux fixé à 13,75 %.

    « Désastreux » pour les finances locales

    L’association Acteurs publics contre les emprunts toxiques (APCET) juge la décision du Conseil constitutionnel « désastreuse pour les finances locales (…) au moment même où plusieurs décisions de justice donnaient raison aux collectivités, en ramenant le taux d’intérêt de leurs prêts (…) au taux d’intérêt légal proche de 0 % ».

    L’institution présidée par Jean-Louis Debré avance, pour sa défense, un motif d’intérêt général « eu égard à l’ampleur des conséquences financières ».

    Le risque de recours des collectivités contre des banques alimentées en partie, ou en totalité dans le cas de la SFIL, par l’État, aurait pu représenter un risque financier pour ce dernier de 17 milliards d’euros, selon les calculs de Bercy.

    Trois cents contentieux environ ont été générés par l’affaire des emprunts toxiques, qui concerne quelque 1 500 collectivités ou organismes publics ayant souscrit, dans les années 1990 et 2000, des contrats de prêts structurés à taux qui peuvent connaître de très fortes variations etamener les communes proches d’une situation de surendettement.

    Après Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne) et le conseil général de la Seine-Saint-Denis, c’est Angoulême (Charente) qui avait obtenu, début juillet, le remboursement par Dexia de 3,4 millions d’euros pour une erreur de calcul des taux d’intérêt (sur un emprunt de 16 millions d’euros).

    La ville, qui voit la somme s’éloigner avec la confirmation de la loi de validation rétroactive, pourrait à nouveau saisir le tribunal administratif et attaquer la banque pour défaut de conseil, voire même contester la validation du Conseil constitutionnel devant la Cour européenne des droits de l’homme, selon le quotidien régional Sud Ouest.

    Le combat de l’État et des collectivités en 5 dates

    8 février 2013 : le tribunal de grande instance de Nanterre donne raison au département de la Seine-Saint-Denis, qui attaque Dexia Crédit local – la banque franco-belge auprès de laquelle il a souscrit en 2007 un emprunt toxique – au motif que le contrat de prêt a été conclu sur la base de documents ne mentionnant pas le taux effectif global (TEG).

    25 septembre 2013 : le projet de loi de finances intègre un dispositif destiné à « apporter une solution pérenne et globale au problème des emprunts structurés les plus risqués » ; un dispositif qui protège les établissements de crédit contre des recours éventuels en justice.

    29 décembre 2013 : le Conseil constitutionnel censure ce dispositif car la validation, telle qu’elle est formulée, recouvre « un champ d’application extrêmement large », ce dont se félicitent les collectivités qui critiquaient une « amnistie bancaire ».

    17 juillet 2014 : le Parlement adopte un nouveau projet de loi de protection des intérêts de l’État ; le nouveau texte est limité aux seuls prêts structurés souscrits par des personnes morales de droit public.

    24 juillet 2014 : le Conseil constitutionnel, saisi par le groupe UMP de l’Assemblée nationale qui continuent de contester la portée du texte, valide la loi.

    Le Monde

    http://fortune.fdesouche.com/350233-emprunts-toxiques-un-sale-ete-pour-les-communes-touchees

  • La lutte contre l’immigration s’intensifie en Europe, la France reste en marge

    La gauche danoise demande un durcissement des règles d’immigration des musulmans. Preuve que la prise de conscience commence doucement à être effective.   

    Le Premier ministre britannique David Cameron avait déclaré en 2011 vouloir s’attaquer avec fermeté au problème de l’immigration et souhaiter réduire le solde migratoire à quelques « dizaines de milliers de personnes par an, et non les centaines de milliers comme lors de la dernière décennie », selon un article du journal Le Monde daté d’avril 2011. Cette déclaration a été suivie d’effets, contrairement à celle de son comparse atlantiste Nicolas Sarkozy qui, lui, n’a rien fait pour lutter efficacement contre l’immigration, en dépit de ses promesses de campagne.

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