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magouille et compagnie - Page 2023

  • La loi Taubira, faute originelle du quinquennat Hollande

    Écrite en vitesse avec le secret espoir de diviser la droite, votée en urgence dans le but avoué de passer à autre chose, la loi Taubira revient dans le débat. Pas étonnant, quand on sait toutes les ambiguïtés du texte. L’actualité récente s’est donc chargée de lever le voile sur les intentions cachées du législateur : la Cour de cassation a rendu un avis favorable aux adoptions, par deux femmes, d’enfants conçus à l’étranger par procréation médicalement assistée (PMA) ; l’Europe oblige, désormais, la France à reconnaître les enfants conçus par mères porteuses (GPA). Pour les opposants à la loi, cela n’a rien d’une surprise, tant ils ont tenté d’alerter l’opinion publique sur cet engrenage inévitable.

    On est, en revanche, en droit de se demander si François Hollande avait tout bien prévu, lui qui, l’an dernier encore, jurait ses grands dieux être opposé à la GPA, et à l’écoute du Comité national d’éthique sur la PMA. Une fois de plus avec ce président, on oscille entre inconséquence et dissimulation. Comme lui, les tartuffes de tous bords qui affirmaient être favorables au mariage homosexuel, mais opposés au reste, en sont pour leurs frais. N’ont-ils vu, dans ce mariage, que la reconnaissance par la société de l’amour homosexuel, quand c’est toute la filiation biologique qui est remise en cause ? Auraient-ils oublié que lors d’un mariage en mairie, l’essentiel des articles de loi cités concerne les enfants ?

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  • Christian Estrosi ne veut pas revenir sur la loi Taubira

    Le député-maire UMP de Nice, Christian Estrosi, a estimé que si la droite reprenait le pouvoir en 2017, elle ne devrait pas revenir sur la loi Taubira. Ce fidèle de Nicolas Sarkozy a dit avoir plaidé auprès du candidat à la présidence de l'UMP pour "trancher une fois pour toutes" cette question qui divise le parti, afin de "ne plus en faire une affaire de débat". Pour M. Estrosi, la dénaturation du mariage est "une avancée".

    Les électeurs de Christian Estrosi en tireront toutes les conséquences.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/09/christian-estrosi-ne-veut-pas-revenir-sur-la-loi-taubira.html

  • La bêtise de l’administration fiscale de la République.

    Lors du banquet du Groupe d’Action Royaliste de dimanche dernier, certains ont constaté que j’étais fort en colère : il y a de quoi, me semble-t-il !

    Alors que la situation sociale ne cesse de s’aggraver ; que de nombreux concitoyens sont au chômage (près de 6 millions désormais) ; que les délocalisations se poursuivent dans une indifférence même plus contrariée par les déclarations ministérielles (M. Montebourg, à qui l’on peut reprocher beaucoup de choses et en particulier une certaine impuissance, n’est plus là pour, au moins, dénoncer l’attitude scandaleuse de certaines multinationales...) ; que les légumiers sont victimes de la politique étrangère de M. Hollande (une politique qui n’en a que le nom, et non la réalité, en fait...) qui nous a mis à dos la Russie, pourtant si utile à notre balance commerciale ; à l’heure des menaces géopolitiques et des désespérances sociales, la République de MM. Valls et Hollande répond par les hausses fiscales et par l’intransigeance de ce même fisc à l’encontre, non de M. Thévenoud, éphémère ministre mais administratophobe maladif de longue durée, mais des plus faibles et des moins aisés de nos concitoyens.

    Dans la République de Cahuzac, je demande Thévenoud...

    J’étais en colère car je venais de découvrir la situation faite à une jeune saisonnière de Haute-Savoie et rapportée quelques jours auparavant dans les colonnes économiques du Figaro : « Célibataire, sans enfants et actuellement au chômage, Audrey D., 28 ans, devait régler avant la mi-septembre 1.107 euros d’impôt sur le revenu pour un salaire moyen de 1.400 euros nets en 2013 (…). « Pour payer mes impôts en temps et en heure, j’ai dû vendre ma voiture », précise-t-elle. ». Bien sûr, il n’est pas choquant que toute personne, quels que soient ses revenus, participe à l’effort fiscal : mais, en revanche, au regard de la situation sociale générale actuelle et des particularités de la situation de chacun, il serait juste que l’administration fiscale fasse preuve d’un peu plus de discernement et, surtout, de mesure pour éviter d’aggraver les conditions de vie des personnes en difficulté. Or, dans ce cas précis (qui n’est pas vraiment unique...), l’administration, parfois si tendre (voire obséquieuse) avec les puissants, ne connaît ni « faiblesse » (sic !) ni mesure : ainsi a-t-elle refusé à la jeune chômeuse l’échelonnement du paiement de son impôt et, du fait d’une absurde mesure toute récente (surtout vexatoire pour les personnes à bas revenus ou ne disposant pas -ou plus- de chéquier), lui a-t-elle imposée de revenir quatre fois au centre des finances publiques pour pouvoir payer en espèces la somme exigée par le Trésor public... Les technocrates qui rédigent de tels réglements ont-ils conscience de l’humiliation supplémentaire qu’ils font subir à ceux qu’ils traitent, dans leur humour potache d’énarques, de « sans-dents », équivalent méprisant de « gagne-petit » ? [....]

    La suite sur le blog de Jean Philippe Chauvin

  • Madame, votre congé parental ne durera probablement que 18 mois

    La prime de naissance risque, elle aussi, d'être rabotée. Le gouvernement, qui doit présenter lundi un plan de 21 milliards d'euros d'économies pour 2015,compte, d'après le Parisien, encore une fois sacrifier les familles :

    "Comme d’habitude, le gouvernement tentera de faire passer ces coupes budgétaires en les justifiant par de la « justice sociale ». Un exemple : le congé parental, dont la durée devrait être réduite à dix-huit mois pour les femmes selon nos informations. Actuellement, une mère peut interrompre partiellement ou totalement son activité pendant trois ans, moyennant une allocation versée par la Caisse d’allocations familiales allant jusqu’à 530 € mensuels. Seule condition : avoir déjà un enfant.

    Une réforme a déjà été votée cet été afin de ramener ce droit à deux ans et demi pour les femmes. Car, à compter du 1er octobre, les pères pourront aussi prendre ce congé pendant six mois pour élever leurs bambins. Mais le gouvernement envisage d’aller encore plus loin dès 2015. Il s’agirait de couper la poire en deux en accordant un an et demi de congé à chacun des parents. Officiellement, au nom de la fameuse égalité hommes-femmes. Officieusement, car il y a des économies à la clé. 

    Le gouvernement table en effet sur le fait que les hommes seront peu nombreux à faire valoir ce droit, donc à réclamer la prestation partagée d’éducation de l’enfant (PPEE). Ce jeu de passe-passe pourrait rapporter « entre 300 et 400 millions d'euros », selon une source proche du dossier. Et, en jouant la carte de l’égalité et non la réduction pure et simple d’un droit, le gouvernement espère éviter les cris d’orfraie des associations familiales et des députés frondeurs. 

    Autre arbitrage délicat au menu de la branche famille -qui doit contribuer pour 700 à 800 M€ d’économies : la prime de naissance de 930 € versée à l’arrivée de chaque enfant. Il s’agit de réduire son montant pour les familles les plus aisées à partir du deuxième enfant. Un coup de rabot censé rapporter autour de 200 M€, qui va mettre le feu aux poudres au sein des associations familiales."

    Le 5 octobre, soyons nombreux dans la rue pour manifester contre ce gouvernement familiophobe.

    Louise Tudy

  • Mères porteuses, histoires d’argent et embryons volés

    Un article du Guardian lève le sombre voile sur l'industrie des mères porteuses au Mexique.

    Cinq jour après sa césarienne, Nancy monta dans un bus de nuit à Villahermosa et rentra chez elle au bout de 10h de voyage. A la place d’un bébé, elle serrait une liasse de billets dissimulée dans un sac à main bleu qu’elle ne perdit jamais de vue. Le cash était le versement final de son salaire (7000£) pour avoir porté le bébé de deux gomosexuels de San Francisco.

    Après une année traumatisante pendant laquelle elle fut abandonnée par l’agence censée s’occuper d’elle, et accusée faussement de réclamer un plus gros salaire aux futurs parents, Nancy se demandait vraiment si tout cela avait valu le coup. « Tout ce que je voulais c’était récupérer l’argent, rentrer chez moi, me reposer et oublier tout ça » dit la jeune femme de 24 ans dans un quartier pauvre de Mexico City. « Et maintenant l’argent s’est envolé. »

    Cette histoire en dit long sur le contexte au Mexique où les mères porteuses sont de plus en plus nombreuses. On entend de plus en plus d’histoires sordides d’agences malhonnêtes dérobant argent et embryons, soumettant les femmes enceintes à des abus psychologiques, et trafiquant leurs systèmes de paiement. Il s’avère aussi que les mères porteuses sont recrutées sans sérieuse appréciation de leur stabilité mentale et physique. Une histoire relate comment la santé du nouveau-né en a pâti suite à une infection de la mère.

    Les agences se prétendent légitimes, mais en réalité elles opèrent pour la plupart à l’insu de la loi qui exige l’altruisme de leur commerce. Il arrive même que la féroce compétition amène les agences à « chiper » les mères porteuses des agences rivales.

    Le commerce de mères porteuses a été accepté dans quelques Etats d’Amérique, mais coûte environ 100 000$ ; les agences de tourisme de soins ont donc trouvé une niche profitable en coordonnant ce genre de services pour bien moins cher. Se faisant connaître surtout par Internet, s’adressant par-dessus tout aux homosexuels, les agences offrent des réseaux de donneurs, de cliniques, et de femmes disposées à « louer leur utérus », tout ceci pour moitié moins cher qu’aux US.

    Les agences arrivèrent en grand nombre au Mexique, promettant aux clients le sable, la mer, le soleil,... et une mère porteuse. Elles précisaient que l’endroit où avait lieu l’implantation par fécondation in vitro importait peu, du moment que la naissance avait lieu dans leur centre.

    Une des agences pionnières, Planet Hospital, est accusée d’avoir détourné les versements d’une douzaine de clients pour des procédures inachevées ou bâclées. L’agence, basée en Californie, fut poussée à la banqueroute et fait face à une investigation du FBI. Quand l’agence ferma, elle laissa 5 femmes enceintes et d’autres en attentes d’implantation.

    La vulnérabilité des mères porteuses tient en partie de leur posture délicate face à la loi. Le code civil de la région exige que la procédure ait des fins « altruistes », dans l’idée de miser sur l’affluence des femmes pauvres de la région pour aider des riches étrangers, souvent homosexuels, à devenir parents en échange de peu d’efforts. Beaucoup de mères porteuses viennent aider ces personnes à devenir parents, mais comptent surtout sur la rentrée d’argent, sans comparaison avec les salaires dérisoires des jobs qu’on leur propose. Or, réclamer un salaire les contraint à pénétrer dans ce terrain miné de non-dits et de désinformation.

    Une femme porteuse témoigne que le salaire est triple que celui qu’elle reçoit en tant que femme de ménage, et qu’elle le fait pour ses trois enfants. « C’est un boulot dur mais c’est mieux que la prostitution, ce qui est la seule autre chose que l’on vous propose ici pour gagner un peu plus. »

    Les agences ne mentionnent pas le salaire sur leurs sites internet, mais en entretien parlent aisément de l’altruisme comme une clause facilement contournable.

    Pour éviter des contrôles, l’agence Mexico Surrogacy concocta une aide charitable qui reçoit des « dons » de la part des futurs parents, don qui ensuite est remis à la mère porteuse sous forme d’ « aide ». Cette agence se félicite de tout faire pour prendre soin des mères porteuses, « leur capital le plus important », mais pourtant admet que ces femmes n’ont aucun recours légal pour forcer les agences à honorer leurs promesses. La mère porteuse peut se retrouver avec un enfant qu’elle n’avait pas prévu, si les clients changent d’avis durant la grossesse. Le contrat peut les nommer comme responsable du bébé, mais s’ils ne se présentent pas à la naissance, il n’y a aucune garantie pour la suite.

    Ceci étant, même les femmes directement victimes des aléas sombres de ce commerce ont du mal à renoncer aux promesses qu’il représente. Même Nancy, qui a encore du lait car elle n’a pas l’argent nécessaire pour prendre les médicaments nécessaires 4 mois après la naissance, songe à une deuxième tentative. «Je sais comment m’y prendre maintenant. »...

    Michel Janva

  • Education sexuelle des enfants : nouvelle initiative de dégénérés

    « Baby! Love your body! » est une émission pour enfants imaginée par Fannie Sosa et Poussy Draama.
    Elle souhaite devenir une plateforme participative pour réfléchir ensemble à des « espaces sex-positifs et body-positifs intelligents pour les enfants ».
     
    Le premier épisode (ils n’ont visiblement pas l’intention de s’arrêter là) de cette performance porno-artistique ultra kitsch et aussi coloré qu’un drapeau LGBTQI… a pour ambition d’éduquer nos bambins de 3 à 9 ans à la sexualité en « dédramatisant » le sujet.
     
    Pour mettre les enfants à l’aise et dans l’ambiance, on est dès les premières secondes abreuvé de tous les synonymes possibles du vagin: Minou, Chatte, Vulve, Foufoune, Moule…,  représenté symboliquement par un grand black drag queen d’un mètre quatre vingt dix répondant au nom de Clovis dans lequel rentrera quelques instants plus tard une blonde personnifiant le sexe fort qui lui n’aura pas droit a sa liste de synonymes. Gageons que cet oubli sera réparé au prochain épisode.

  • Le CSA confirme le tabou médiatique du QI des différentes races

    Le 21 mai 2012, lors de l’émission Le libre journal d’Henry de Lesquen sur Radio Courtoisie, l’animateur avait abordé le quotient intellectuel de différentes races.

    Précisément, il avait déclaré : « quand [Jules Ferry] affirme qu’il y a des ‘races inférieures’ et des ‘races supérieures’, tout est une question d’appréciation. Mais il faut tout de même savoir, ça c’est un fait, que, pour ce qui est des examens et analyses de quotient intellectuel (…), il y a aux Etats-Unis entre les noirs africains et le reste de la population un écart de 15 points. Et la dernière étude publiée dans une revue scientifique anglaise par Jensen nous révèle qu’entre les noirs d’Afrique et les blancs d’Europe ou des Etats-Unis l’écart est de 30 points. Alors, c’est une valeur moyenne, mais c’est considérable. Et quand on parle du développement de l’Afrique et de son retard en matière historique, en matière de développement, il faut avoir à l’esprit cet écart de quotient intellectuel qui est évidement considérable. »

    Ces propos avaient valu à la station une mise en demeure du CSA (Conseil supérieur de l’audiovisuel). Radio Courtoisie avait alors décidé de contester cette mise en demeure devant le Conseil d’Etat. Les juges du Palais Royal l’ont débouté et confirmé la décision du CSA, qui n’a pas « commis d’erreur d’appréciation ».

    SourceNdF

    Pour se faire une opinion : http://42mag.fr/2014/05/classement-mondial-qi-moyen-pays/

    http://www.contre-info.com/le-csa-confirme-le-tabou-mediatique-du-qi-des-differentes-races

  • Sur la duplicité de Najat Vallaud-Belkacem

    Marie Philippe, responsable du site www.ivg.net, a publié le 11 septembre une tribune dans Valeurs Actuelles :

    "La loi Vallaud Belkacem sur « l’égalité hommes/femmes » qui vient d’entrer en vigueur le 3 août 2014 veut non seulementbanaliser un peu plus l’avortement mais recèle en son sein unedisposition particulièrement inquiétante pour la liberté d’expression de ceux qui mettent en garde les femmes tentées par l’IVG au sujet de sa gravité tant sur le plan physique que psychologique. Action dont le site www.ivg.net s’est fait la spécialité grâce à sa bonne position sur les moteurs de recherche.

    A l’occasion de la première lecture au Senat de cette loi, un groupe de sénateurs socialistes avait déposé et fait voter avec le soutien du gouvernement un amendement qui vise à étendre le délit d’entrave à l’IVG à ceux qui feraient «  des pressions morales et psychologiques, à l'encontre des  femmes venues y subir ous’informer sur l’IVG ». Ainsi le nouvel article L2223-2 place sous la menace d’une peine correctionnelle (2 ans de prison !) ceux et celles qui feraient une information « non conforme » sur l’ivg.

    Pour motiver son amendement qui a reçu le soutien total  de Mme Belkacem, voici  ce que disait au Sénat le 16 septembre 2013 la sénatrice Rossignol (PS) :

    J'ai recueilli, hier, le témoignage d'une femme de 40 ans ayant eu recours à l'IVG. Elle a dû attendre trois heures dans une clinique pour voir un gynécologue, qui lui a fait subir une échographie avec son et image en s'écriant « Oh ! Le beau bébé ! ». Je vous épargne les détails sordides sur l'IVG médicamenteuse puis le curetage et les remarques désobligeantes d'un autre praticien. Je me suis interrogée. Je ne dispose pas de statistiques, mais suis convaincue qu'un tel cas n'est pas isolé. Nous défendons un amendement relatif au délit d'entrave à l'IVG. Je me suis demandée s'il ne faudrait pas l'étendre aux équipes médicales.

    On pressent dans cette incroyable intervention, que la simple évocation par un médecin ou un tiers auprès d’une femme enceinte d’un « accueil possible de la vie »  risque de devenir de plus en plus problématique …

    Le lendemain Mme Rossignol tentait de rassurer les sénateurs devant l’ambigüité de son texte « Pour qu’il n’y ait pas de confusion, je précise que cet amendement ne concerne pas les actions pouvant être menées sur internet. Mme la ministre aura peut-être l’occasion de revenir sur ce sujet qu’elle a, me semble-t-il, déjà évoqué, hier, dans son intervention. Notre proposition est restreinte aux seules manifestations physiques ayant lieu hors des murs des hôpitaux »

    Cela n’empêche pas Mme Valaud-Belkacem de déclarer triomphalement sur le site l’express.fr du 31 juillet « Et puis, cet autre frein auquel sont confrontés les femmes, ces sites Internet qui, sous couvert de neutralité, font en réalité du prosélytisme anti-IVG et ont pour objectif de dissuader les femmes de faire usage de leur droit dans les premières semaines, alors même que le délai est légalement contraint. La loi que je viens de faire adopter prévoit de sanctionner désormais cette entrave à l'information. La loi de 1975 prévoyait déjà de sanctionner l'entrave physique à la pratique d'une IVG, ces gens qui se postent devant les cliniques ou les hôpitaux pour empêcher les femmes d'y pénétrer. Mais, en 1975, on ne connaissait par Internet. Il est aujourd'hui avéré que la principale pression psychologique faite aux femmes, c'est sur Internet qu'elle a lieu. Le fait d'empêcher une femme d'accéder à une information neutre et fiable sur l'IVG sera désormais poursuivi.

    On peut mesurer maintenant  l’incroyable duplicité de Mme Belkacem et ses amies qui prétendent avant le vote que la loi que l’information sur internet restera libre mais qui après sa promulgation veulent en découdre avec les sites commewww.ivg.net qui tentent de dissuader les femmes de recourir à l’IVG. La mauvaise foi est encore flagrante quand Mme Belkacem prêtant que c’est la loi Veil de 1975 qui a institué le « délit d’entrave », alors qu’il s’agit en fait de la loi Neiertz de 1993 (du nom de la proposition de la députée communiste Neiertz).

    L’extension à « l’information » du délit d’entrave crée donc maintenant dans l’indifférence générale une atteinte caractéristique au niveau des libertés fondamentales et des droits constitutionnels car :

    • la définition de l’incrimination pénale est particulièrement imprécise  avec une lourdeur de peine disproportionnée.
    • la loi porte atteinte à la liberté de toute personne de communiquer des informations sur la grossesse et sur l’avortement en  les « menaçant » ;
    • et elle porte atteinte au droit des femmes à recevoir des informations sur leur grossesse et sur l’avortement fussent-elles dissonantes par rapport au discours officiel."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Abrogation de la loi Taubira : Sarkozy décidera plus tard...

    Devant les 4000 personnes réunies près de Lille, pour son premier meeting, Nicolas Sarkozy a promis :

    «De nouvelles idées, de nouvelles solutions, de nouvelles perspectives face aux défis du nouveau monde dans lequel nous vivons ».

    Lesquelles ? On ne sait pas.

    Il a abordé lui-même la question de la loi Taubira :

    «J'entends les positions tranchées des uns et des autres. Une fois à la tête de notre famille politique, je réunirai tout le monde et nous déciderons. Que chacun dise ses convictions et me laisse préparer le rassemblement qui ne sera ni fade, ni tiède

    Il a explicité ses propositions de référendums : un premier concerne la réduction du nombre de parlementaires, le second la fusion des conseils généraux et régionaux.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/09/abrogation-de-la-loi-taubira-sarkozy-d%C3%A9cidera-plus-tard.html

  • Les yeux grands ouverts

    La propension de Nicolas Sarkozy à se défausser de ses propres turpitudes en les imputant aux autres ne se dément pas constatait Marine Le Pen ce matin au micro de Bruce Toussaint sur I télé. La présidente du FN réagissait aux propos du mari de Carla Bruni, en meeting à Lambersart dans le Nord hier soir, qui « expliquait », comme le font rituellement tous les dirigeants de son parti depuis deux ans et demi, que la situation lamentable dans laquelle se trouve la France découle du refus de Marine d’appeler à voter pour lui en 2012! Il est déjà loisible de se demander ce que l’élection duchampion de la droite euromondialiste aurait véritablement changé dans le fond, en lieu et place du celle du champion d’une gauche du même tonneau. Nous le rappelions dernièrement, c’est le très bruxellois député UMP Alain Lamassoure, qui confiait au début du mois au Figaro que »Manuel Valls mène la politique que nous aurions dû mener » . Pour le reste, faut-il que M. Sarkozy et son équipe soient à ce point convaincus de la bêtise des Français pour tenter de leur faire oublier qu’ils ont été au pouvoir l’Etat pendant dix ans!

    « Sarkozy revient par la droite » commente Le Figaro ce matin détaillant les mesures annoncées par Nicolas Sarkozy. En l’espèce la reprise de promesses de la campagne de 2007 et jamais appliquées lorsqu’il était au pouvoir et/ou de points du programme du FN comme laréduction du nombre des fonctionnaires ( il n’a cessé de croitre entre 2007 et 2012 notamment avec la multiplication des entités clientélistes, administratives régionales ), le recours au référendum(le résultat de celui de 2005 fut bafoué par l’UMPS), la fusion des conseils régionaux et généraux (plaidée en vain par Bruno Gollnisch il y a plus de dix ans devant la Commission Balladur)…

    Le porte-parole de la campagne de Nicolas Sarkozy, le député-maire UMP de Tourcoing, Gérald Darmanin, indiquait pour sa part sur RTL ce matin que le président battu de 2012 incarnait désormais une  « droite de progrès« . C’est à dire une droite qui n’est pas celle des « conservateurs » et des « réactionnaires »,  qui a rompu avec la ligne du discours national- patriotique tactiquement imposée par Patrick Buisson en 2012  a-t-il précisé.

    Un progressisme européiste que les Français payent déjà au prix fort.  Le Sarkozy de la gauche,  le Premier ministre Manuel Valls, n’avait pas de mots assez durs pour fustiger la méchante Allemagne devant les députés lors de son discours de politique générale. C’était à prévoir, M.  Valls avait perdu de sa superbe ce début de semaine à Berlin où il a été gentiment humilié  par Angela Merkel.

    Celle-ci a écouté poliment les suppliques du Premier ministre lui demandant des délais et une inflexion de sa politique de rigueur sans y céder en rien. Un brin cruelle, la chancelière allemande s’est même fendue de commentaires ironiques sur la caractère « fascinant » de la politique française en ce moment (joli mot pour caractériser les atteintes répétées au prestige de l’Etat, à la morale élémentaire, à la fonction présidentielle), vantant avec le même petit sourire en coin les réformes « impressionnantes » entamées par le trio Hollande-Valls-Macron…

    Ce qui est pour le coup fascinant et impressionnant, c’est bien le caractère méthodique des attaques contre l’identité européenne par ceux là même qui, normalement, devraient être au premier chef concernés par sa défense. Mais nous savons que l’Europe hors sol voulue par les européistes, tous les présidentiables de l’UMPS, est tout sauf conforme au vraie génie de notre civilisation.

    Nicolas Bay a ainsi justement réagi à l’étude publiée le 18 septembre dernier,  intitulée « Gérer les migrations économiques pour mieux répondre aux besoins du marché du travail« , dans laquelle  » l’OCDE et la Commission Européenne invoquent une fois de plus le prétexte du vieillissement de la population pour justifier l’immigration et le dogme de la libre-circulation des personnes au sein de l’Union Européenne« . Là ou le FN prône « la mise en place d’unepolitique soutenant véritablement la natalité des familles françaises et permettant ainsi d’assurer la solidarité générationnelle ».

    Ainsi, « alors que plus de 8,5 millions de Français vivent sous le seuil de pauvreté, que les difficultés pour se loger et même se soigner touchent un nombre chaque jour plus important de nos compatriotes, les commissaires de Bruxelles semblent donc déterminés à poursuivre une politique d’immigration massive qui n’a  engendré que troubles économiques, sociaux, sécuritaires, et culturels » souligne ce député frontiste.

    C’est aussi dans ce contexte  que la France gronde, se cabre, celle des invisibles, des relégués, des déclassés, la France des cocus du sarkozysme et du  hollandisme,  de la droite et de la gauche bruxelloises qui ont vendu à nos compatriotes les lendemains qui chantent, ceux de lamondialisation heureuse.

    Manuel Valls s’en est inspiré pour son discours de politique générale lors du vote de la confiance (il sera bien incapable d’en tirer les conclusions qui s’imposent), Libération s’en est émue,Marianne y voit une prise de conscience susceptible d’enrayer la progression du FN… La France périphérique -« Le livre qui accuse la gauche » dixit Libé- nouvelle étude du géographe Christophe Guilluy (et de son collaborateur Christophe Noyé) décrit par le menu les conséquences de la mondialisation sur la France d’en basEn clair, du refus et/ou de l’incapacité des partis dits de « gouvernement » de protéger efficacement les Français les plus modestes de ses effets indésirables.

    Le Point l’expliquait également, « pour avoir expliqué comment la logique de ségrégation est à l’oeuvre dans toutes les classes sociales et comment les catégories populaires se sont retrouvées enfermées en dehors des villes, (Christophe Guilluy) est devenu la bête noire d’une partie de la gauche ».

    Dans un chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 23 septembre, Gérard Leclerc notait en effet que « la presse de gauche est sur des charbons ardents, car ce sont les fondamentaux de son idéologie qui sont remis en cause par Christophe Guilluy (…). Le géographe est même comparé au philosophe Michel Onfray, qui après avoir été une des figures phare de la gauche est en passe de devenir un de ses cauchemars. Pensez : Onfray a osé s’en prendre à la théorie du genre, qui, on le sait bien, n’existe pas, et aux ABCD de l’égalité« .

    La bête noire de la gauche et la droite euromondialistes c’est surtout la France d’en bas si l’on suit M. Guilluy dans son raisonnement et tel qu’il le confie dans l’entretien qu’il a accordé au site du Point la semaine dernière.  » Le racisme social fait partie du modèle de pensée dominante. L’idée qu’il faut rééduquer les masses et les remettre dans le droit chemin est très répandue dans la classe politique. Les catégories populaires sont perçues comme l’obstacle qui empêche la mondialisation d’avancer. On considère qu’elles votent mal, qu’elles s’égarent dans la religion – surtout quand il s’agit d‘islam – et que seule une bonne éducation des masses réglera la situation ».

    Des classes populaires » qui, « rejetées à la périphérie » résumait encore Mariannne, « se retrouvent loin des marchés de l’emploi dynamique des grandes métropoles qui sont, elles, pleinement intégrées à la mondialisation. Pour la première fois même, ces classes populaires ne vivent plus là ou se crée la richesse« . L’étude de ce géographe « dessine ainsi un pays coupé en deux. D’un coté, une France qui marche intégrée à l’économie mondialisée. De l’autre, une France périphérique, larguée, regroupant 60 % de la population où se concentrent les fragilités économiques et sociales ».

    Rappelons que dans  son livre précédent, Les Fractures françaises, M. Guilluy proposait déjà une lecture géographique des conséquences de la mondialisation sur la société française, notant que  »les milieux populaires sont ceux qui ont été les plus exposés à la mondialisation et au multiculturalisme. Or on ne les a pas armés pour. « 

    Nous nous étions fait l’écho sur ce blogue, ce livre lui valu d’être sévèrement tancé par lesintellectuels de gôche en ce qu’il validait le discours du FN. Dans un entretien accordé au JDD en 2011, l’auteur indiquait que « les représentations de la France d’hier, tout comme la géographie électorale d’hier, sont en train de s’effacer. C’est la conséquence de la reconstruction sociale mais aussi économique des territoires. Aujourd’hui, il y a deux France, celle des métropoles, en phase avec la mondialisation, qui inclut les banlieues, et celle où se redéploient les nouvelles classes populaires. Des zones rurales, des petites villes, des petits villages, certaines zones périurbaines ». »

    « Cela forme la France périphérique, où progresse le vote FN« . Mais aussi l’abstention (60% aux élections européennes) comme un ultime (?) bras d’honneur désespéré à cette « classe politique hors-sol » qui ne représente plus la France en souffrance.

    « En milieu populaire, la référence gauche-droite n’est plus opérante depuis au moins deux décennies : une tendance encore plus marquée chez les jeunes générations ». Seul le vieillissement du corps électoral permet de « maintenir artificiellement un système électoral peu représentatif, les plus de 60 ans étant en effet ceux qui portent massivement leurs suffrages vers les partis de gouvernement. »

    Il constate aussi que les Français des catégories populaires, dont des Français issus de l’immigration, sacrifiés « sur l’autel d’une mondialisation volontiers communautariste et inégalitaire », ont fui délibérément les quartiers pluriels.

    Le paradis multiculturel vanté par une caste pratiquant la vente forcée -  quartiers « d’avenir » que les bourgeois bien-pensants n’habitent pas, tandis que les bobos de l’est parisien ou du « 9-3″ contournent la « carte scolaire » pour ne pas scolariser leurs enfants avec le petit Mohammed ou le jeune Ababacar- les Français très majoritairement n’en veulent pas pour éviter la cohabitation/ confrontation avec des immigrés constate encore M. Guilluy.

    Bruno Gollnisch l’affirme, l’opposition  patriotique, les  yeux grands ouverts,  saura elle, pour peu que les Français la porte au pouvoir,  en finir avec cette folle politique  de détricotage de notre communauté nationale, de  la France et de son identité.