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magouille et compagnie - Page 2020

  • La lutte contre l’immigration s’intensifie en Europe, la France reste en marge

    La gauche danoise demande un durcissement des règles d’immigration des musulmans. Preuve que la prise de conscience commence doucement à être effective.   

    Le Premier ministre britannique David Cameron avait déclaré en 2011 vouloir s’attaquer avec fermeté au problème de l’immigration et souhaiter réduire le solde migratoire à quelques « dizaines de milliers de personnes par an, et non les centaines de milliers comme lors de la dernière décennie », selon un article du journal Le Monde daté d’avril 2011. Cette déclaration a été suivie d’effets, contrairement à celle de son comparse atlantiste Nicolas Sarkozy qui, lui, n’a rien fait pour lutter efficacement contre l’immigration, en dépit de ses promesses de campagne.

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  • La ville de Nancy ne sait pas comment dépenser son argent

    La ville de Nancy va prochainement s’équiper d’une maison LGBT. André Rossinot, ancien maire (UDI) de Nancy a initié le projet.

    Addendum 

    Pourtant la ville de Nancy avait une dette de 109 millions au 31 décembre 2013, et la communauté urbaine du grand Nancy de 667 millions, soit une dette supérieure à 3 500 € par habitant...ce qui doit placer Nancy dans le peloton des villes les plus endettées.

    Michel Janva

  • La ville de Nancy ne sait pas comment dépenser son argent

    La ville de Nancy va prochainement s’équiper d’une maison LGBT. André Rossinot, ancien maire (UDI) de Nancy a initié le projet.

    Addendum 

    Pourtant la ville de Nancy avait une dette de 109 millions au 31 décembre 2013, et la communauté urbaine du grand Nancy de 667 millions, soit une dette supérieure à 3 500 € par habitant...ce qui doit placer Nancy dans le peloton des villes les plus endettées.

    Michel Janva

  • Najat Belkacem et le triple mensonge de l’IVG

    Le Conseil constitutionnel a validé la suppression de la notion de « situation de détresse » pour avoir recours à l'avortement. Le Nouvel Observateur a demandé laréaction de Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits de la femme. Naturellement, elle s’en félicite, et en profite pour réitérer le triple mensonge, la triple imposture du droit à l’avortement, dans une seule phrase :

    « Je considère moi que pouvoir disposer librement de son corps est non seulement un droit mais est même le préalable à l'autonomie et à la liberté véritable des femmes. Ce texte permet de véritablement consacrer le droit à l'IVG. »

    Non, Madame Belkacem. Comme on le sait encore dans votre (autre) pays, avec l’avortement la femme ne dispose pas de son corps mais du corps et de la vie d’un autre, d’un tout petit être humain sans défense.

    Non, Madame Belkacem. Ce n’est pas une liberté véritable que de pouvoir légalement tuer un enfant, son propre enfant.

    Non, Madame Belkacem. On n’a pas le droit d’utiliser le mot « consacrer » quand il s’agit d’un meurtre, et rien ne peut consacrer un droit qui n’existe que dans une législation illicite, car on n’a jamais le droit de tuer des innocents, et de camoufler le meurtre sous le sigle mensonger IVG. Comme s’il s’agissait de seulement interrompre un processus que l’on pourrait reprendre...

    Tout à l’heure dans mon épicerie préférée j’entendais deux jeunes femmes qui se disaient l’une à l’autre qu’elles ne voulaient pas d’enfants. L’une parlait d’une de ses amies qui avait eu un enfant « par accident », et qui était tombée enceinte une nouvelle fois « par accident ». Eh bien « celui-là aussi elle l’a gardé ». Elle a gardé quoi ? sinon son enfant, et non pas une excroissance de son corps.

    Mais ce qui m’a choqué était l’insouciance du propos. Cette amie pouvait garder ou ne pas garder son enfant. L’une ou l’autre possibilité était envisagée avec le même sourire. Elle pouvait le garder ou le jeter. C’est moralement équivalent.

    Et l’on parle encore de civilisation…

    http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2014/08/01/najat-belkacem-et-le-triple-mensonge-de-l-ivg-5421283.html

  • Les idéologues du gender n'assument pas leur radicalisme

    Mathieu Bock-Côté est sociologue, chargé de cours à HEC Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal ainsi qu'à la radio de Radio-Canada. Dans une tribune publiée sur Figarovox, il dénonce le gender. Extrait :

    "Un autre combat se profile devant les tribunaux: celui visant à démonter l'obligation légale d'assigner aux enfants un sexe à leur enfant à la naissance. Elle est accusée de «transphobie». C'est aussi dans cet esprit, d'ailleurs, qu'on célèbre les innovations faisant la promotion d'une éducation non-genrée. L'école est évidemment un terrain de bataille, et cela depuis quelques années déjà. On se souviendra ainsi de ce manuel scolaire qui en 2009, offrait aux enfants du primaire trois manière de définir leur identité sexuelle: je suis 1) un garçon 2) une fille 3) je ne sais pas encore. Comment ne pas y voir une forme d'endoctrinement qui pousse, au nom de réalités marginales, à la déconstruction des repères humains les plus fondamentaux?

    Étrangement, les partisans de la théorie du genre n'assument jamais leur radicalisme et vont jusqu'à contester son existence. Ils présentent chacune de ces propositions comme autant d'ajustements inévitables et nécessaires du droit, de l'administration et de la pédagogie à une société plurielle entendant lutter contre toutes les discriminations. Il n'est pas interdit d'y voir une terrible hypocrisie. Chose certaine, on touche ici la question anthropologique. Quoi qu'en pensent les adeptes d'une réduction matérialiste de la vie politique, cette dernière ne saurait se réduire aux seuls enjeux économique. On s'imagine mal les hommes de bon sens consentir à la dissolution de la question anthropologique dans l'individualisme extrême camouflées dans la rhétorique des droits."

    Michel Janva

  • Quand le Parti communiste touchait l’argent de Moscou

    C’est à partir des années 1950 que la DST acquiert la conviction qu’elle peut remonter les filières du financement occulte du PCF par son homologue soviétique. Deux raisons à cela. D’abord, en 1952, la brigade financière de la DST que vient de créer le commissaire Jean-Paul Mauriat effectue à Paris une perquisition à la Banque commerciale pour l’Europe du Nord (BCEN), banque alimentée à 98% par des capitaux de la Gosbank, la banque d’État soviétique. Une semaine durant, sous l’œil flegmatique de son directeur, Charles Hilsum, la DST photographie par milliers les documents comptables et apprend comment fonctionne le circuit financier communiste. De plus, en 1962, grâce à son adjoint Robert Xoual, le commissaire Louis Niquet, patron de la section Manipulation (E2) de la DST, entrera en contact avec un ancien résistant comme lui, qui a été victime d’une purge au sein de la direction du PCF : Auguste Lecœur, l’ex-secrétaire de l’organisation que L’Humanité a appelé le « flic Lecœur » en 1954, sans savoir qu’un jour il livrerait les secrets intimes du Parti. 

         Ce qu’il révèle confirme que, dès sa création fin 1920, le PCF n’a certes pas croulé sous « l’or de Moscou », comme le dit la presse anticommuniste, mais qu’il a reçu de manière constante, comme tous les partis frères, une aide non négligeable via l’internationale communiste (Komintern), dont le PCF a été jusqu’en 1943, date de sa dissolution par Staline, la section française. 

    Jérôme, Gosnat, Plissonnier : les hommes des finances 

    Le système de réseaux qui permet l’acheminement de fonds au Parti français plonge donc ses racines avant même sa fondation, à la naissance du Komintern en 1919. Sa section des liaisons internationales (OMS) distribue des fonds secrets en décembre 1919, sous forme de pierres précieuses en provenance des bijoux du tsar, pour une valeur de 2,5 millions de roubles (l’équivalent de 800 000 euros actuels), au militant Fernand Loriot afin que son groupe organise un travail fractionnel au sein de la SFIO, provoquant la scission du Congrès de Tours, le 30 décembre 1920, et la naissance de la Section française de l’internationale communiste (SFIC), futur PCF. 

         Chaque section du Komintern possède ses structures propres, des sociétés écran pour gérer ces fonds afin de financer, sinon la révolution, du moins le bras de fer que constitue la « lutte des classes » contre les « deux cents familles » possédantes. 

         A la direction du PCF, des spécialistes s’occupent de ces finances. C’est le cas de Michel Feintuch, alias « Jean Jérôme », juif originaire de l’ex-Galicie autrichienne, qui va jouer un rôle essentiel pendant la Seconde Guerre mondiale et jusque dans les années 1980. Vient ensuite Georges Gosnat, qui a organisé en 1936, avec Jean Jérôme, la compagnie France-Navigation, dont la flotte achemine les militants des Brigades internationales en Espagne. Trente ans plus tard, Georges Gosnat tient les cordons de la bourse et gère l’entrelacs d’entreprises liées au PCF ainsi que les subventions venues d’URSS. Ancien communiste, puis directeur dans les années 1970 du journal Politique-Hebdo, Paul Noirot précise leur rôle dans ses mémoires : « Le pouvoir politique de l’argent est, dans le parti, infiniment plus grand qu’on ne l’imagine. Des hommes comme Georges Gosnat, pratiquement trésorier à vie, ou comme Jean Jérôme, grand maître du commerce et de la banque, disposent, par ce qu’ils savent et ce qu’ils font, d’une influence réelle sans rapport avec leurs responsabilités officielles. » 

         Dans ce cadre, un troisième homme clef apparaît à partir des années 1950 : Gaston Plissonnier, à la fois « éminence grise » des secrétaires généraux successifs – Waldeck Rochet, Georges Marchais, Robert Hue – et homme des liaisons directes avec les services soviétiques, qui lui ont d’ailleurs donné le nom de code de « LANG ». Le système financier que gère la troïka Gosnat-Jérôme-Plissonnier couvre aussi les relations avec un groupe d’entreprises commerciales qui ont l’exclusivité des rapports avec les pays communistes, reversant des fonds au PCF, ce qui constitue une forme détournée de subvention. La plus connue, Interagra, est dirigée par Jean-Baptiste Doumeng, le « milliardaire rouge ». 

    Deux millions de dollars par an sous Brejnev 

    Dans les années 1950, les fonds soviétiques parviennent grâce au Fonds syndical international d’aide aux organisations ouvrières auprès du Conseil des syndicats roumains, une société écran qui distribue des subventions aux partis communistes d’Europe occidentale. En 1954, sous Nikita Khrouchtchev, le PCUS achemine 5 millions de dollars au PCF. Mais dix ans plus tard, en 1964, cette somme se réduit à 2 millions et restera à ce niveau pendant toute l’ère Brejnev (164-1982). Le PCF demeure toutefois le deuxième parti subventionné d’Europe, après le Parti communiste italien (PCI). 

         Le système d’approvisionnement varie. Une filière habituelle est celle de la BCEN, dirigée à Paris dans les années 1970 par l’ancien député Guy de Boysson, et surtout l’homme charnière, le vice P-DG Vladimir Ponomarev, cousin de Boris Ponomarev, chargé des liaisons du PCUS avec les partis frères. En 1979, le journaliste d’extrême droite Jean Montaldo publie Les Secrets de la banque soviétique en France (Albin Michel), un livre fondé sur les archives bancaires de la BCEN qu’il affirme avoir ramassées dans « 243 sac [poubelles] qui traînaient sur la chaussée »... En tout cas, les secrets de la BCEN, jadis percés par la DST, sont étalés au grand jour. Et l’on comprend comment des fonds sont virés de Moscou sur des comptes français. 

         Autre conduit qui sera révélé après la chute de l’URSS : des émissaires du 5ème département (France) du 1er directoire du KGB convoient des sommes dans des valises à double fond. En cas de sommes très importantes (comme en période électorale), le 14ème département, spécialiste des opérations ultrasensibles, se charge de transférer l’argent. Il arrive aussi que des émissaires d’autres pays de l’Est jouent un rôle dans ces transferts financiers. Ainsi, après la chute du Mur de Berlin en 1989, Armin Riecker, ancien diplomate espion est-allemand, expliquera comment en 1979, basé à Paris, il avait été chargé d’apporter une « mallette bourrée d’argent » à Ghislaine, la secrétaire de Gaston Plissonnier... 

    Les « chemises spéciales » signées Plissonnier 

    Désormais, le nom du dirigeant bourguignon, surnommé le « secrétaire perpétuel », va apparaître dans tous les documents trouvés dans les archives soviétiques, après la chute du communisme à l’Est. La presse russe publie des documents issus de l’ancien sérail communiste. C’est ainsi que l’on retrouve les « chemises spéciales » (osobie papki, OP), estampillées « top secret » avec des quittances : ainsi, l’OP du 21 août 1978 contient une quittance signée par Gaston Plissonnier pour un million de dollars au profit du PCF (d’autres enveloppes, moins importantes, sont destinées aux partis des Caraïbes et de La Réunion). Au total 20 millions sont distribués pour les partis frères. 

         Au début des années 1980, les budgets baissent encore. Que s’est-il passé ? D’une part, le PCUS n’arrive plus à contrôler la direction et la politique des partis d’Europe, et ne voit pas pourquoi il continuerait à servir de « vache à lait ». D’autre part, avec l’accession de Mikhaïl Gorbatchev au pouvoir, et sa politique de Glasnost (transparence), on assiste à une révision totale des relations entre partis communistes. Puis à la chute finale. 

         En témoigne, la dernière année où le PCF reçoit des subsides, un courrier adressé à Mikhaïl Gorbatchev par un de ses adjoints : « Gaston Plissonnier a fait savoir que Georges Marchais lui a demandé de solliciter auprès de vous une aide supplémentaire pour le PCF. Cette demande concerne l’élection présidentielle de 1988. [ ...] Dans ces conditions, a dit Gaston Plissonnier, nous nous tournons vers notre frère, le PCUS, comme c’était la coutume dans le passé, pour qu’il nous accorde une aide supplémentaire de 10 millions de francs. » Anatoli Dorynine répond à Plissonnier qu’il est « possible de satisfaire partiellement les camarades français », non sans lui rappeler qu’ils ont déjà reçu, en 1987, 2 millions de dollars du Fonds international d’assistance aux organisations ouvrières et de gauche. In fine, le PCF devra se contenter d’un million de dollars. Et tandis que ce dernier redevient progressivement, par sa taille, le petit parti des années 1920, ses militants nouvelle manière affirment désormais que leur indépendance n’a pas de prix. 

    Rémi Kauffer, Histoire secrète de la 5ème République

    http://www.oragesdacier.info/

  • L’amende américaine plombe les chiffres de BNP Paribas

    BNP Paribas a subi une perte nette de 4,3 milliards d’euros au deuxième trimestre, sa première depuis la fin 2008, après les lourdes sanctions infligées à la banque aux Etats-Unis fin juin.La banque française a enregistré dans ses comptes trimestriels une charge exceptionnelle de 5,95 milliards d’euros liée au règlement de l’amende américaine.

    Au total, BNP Paribas a accepté de payer 6,6 milliards d’euros pour éviter un procès mais la banque avait déjà provisionné 798 millions d’euros dans ce dossier. Hors éléments exceptionnels, le groupe se targue d’avoir réussi à dégager un bénéfice net de 1,9 milliard d’euros, en hausse de 23,2% par rapport à la même période de 2013, un bond lié notamment aux performances de sa banque de financement et d’investissement.Mais la bonne santé de ses activités opérationnelles a été plombée par ses ennuis judiciaires aux Etats-Unis, dont la législation s’est appliquée puisque les opérations incriminées, du négoce de gaz et de pétrole avec le Soudan, l’Iran et Cuba, étaient libellées en dollars.

    Dans le détail, BNP Paribas, qui avait plaidé coupable fin juin, a enregistré une charge de 5,75 milliards d’euros pour payer son amende et une autre de 200 millions d’euros dans le cadre des mesures qu’elle doit mettre en place pour éviter de reproduire les faits qui lui étaient reprochés. Il s’agit notamment de la création d’un département chargé de s’assurer que la banque respecte les lois américaines à New York, où seront dorénavant traités tous ses flux en dollars.

    En revanche, BNP Paribas continue d’afficher une structure financière solide. Si les sanctions américaines ont ramené son ratio de fonds propres « dur » (fonds propres mis en réserve rapportés aux crédits consentis) à 10%, contre 10,6% fin mars, celui-ci reste nettement au-dessus des exigences des régulateurs.

  • Asphyxie

    Les entreprises, travailleurs indépendants et autres employeurs ont de plus en plus de mal à payer leurs charges sociales. Malgré les facilités de paiements mises en place depuis le début de la crise par l'Acoss (la Caisse nationale du réseau des Urssaf). Près de 272 000 demandes de délais de paiement de cotisations sociales ont été enregistrées en 2013. Ce total est supérieur à celui de 2009 au plus fort de la crise. 165 800 ont reçu une réponse positive.

    Dans son rapport annuel, l'Acoss fait état d'une hausse de 8 % des demandes de délais par rapport à 2012 et de 20 % depuis 2010, année où elles avaient sensiblement reflué par rapport au pic de 256 500 demandes, touché en 2009.

    Près de 90% des demandeurs de délais ont moins de 10 salariés ; et près de 80 % des délais ont une durée inférieure ou égale à trois mois.

    Autre signe inquiétant, de plus en plus de débiteurs sont obligés de faire plusieurs demandes de délais au cours de la même année.

    Michel Janva

  • Espagne : Taxation des comptes bancaires, début du plus grand hold-up de l’Histoire ?

    C’est parti : le 7 juillet, l’Espagne a décidé de taxer de façon rétroactive tous les dépôts bancaires de 0,03%. Et devinez pourquoi ? Pour relancer la croissance et la création d’emploi, bien sûr ! À chaque fois que nous nous disons « ils n’oseront pas » nous nous trompons. « Ils » c’est bien sûr les fonctionnaires omniscients et leurs conseillers intéressés. La chypriotisation, la confiscation des assurances vies en Pologne, les taux négatifs, la taxe Lagarde… Quelle couleuvre n’avalerait-on pas pour la croissance et l’emploi ?

    Pourtant, pendant des milliers d’années, l’économie – c’est à dire la production de biens et services et les échanges commerciaux librement consentis entre bipèdes – s’est développée sans ces artifices. En effet, nous produisons plus qu’à l’Âge de pierre et les biens et services circulent plus librement qu’au XIXème siècle. Ce résultat a été obtenu le plus souvent malgré les taxes douanières, les escroqueries monétaires, de malheureux épisodes guerriers ; nous avons connu des hauts et des bas, mais sommes arrivés à produire et à échanger plus et mieux.

    Aujourd’hui, toutefois, on nous explique que des administratifs et des fonctionnaires sont seul aptes à savoir ce qui est bon pour la croissance et l’emploi. Ce qui leur donne le droit de confisquer notre argent.

    En réalité, cette mesure est un pas de plus vers la répression financière. Le niveau de dettes publiques est devenu insupportable et il va bien falloir taper dans l’épargne de ceux qui ne vivent pas de redistribution achetée à crédit. Si cela peut vous réconforter, c’est partout pareil.

    Le Financial Times nous apprend que la Fed envisage d’imposer des frais de sortie aux fonds d’investissement obligataires dans le but de rendre ce marché de 10 000 milliards de dollars moins vulnérable.

    Si les investisseurs avaient la mauvaise idée de se diriger ensemble vers la sortie, les actifs détenus par les fonds pourraient devenir invendables, s’inquiète – sans rire – la Federal Reserve. Des frais de sortie décourageraient les retraits et limiteraient la casse. C’est le principe bien connu du racket : un individu peu recommandable vous fait payer pour vous assurer contre le dommage que ce même individu a provoqué.

    L’économiste Kenneth Rogoff suggère dans une autre tribune du Financial Times de purement et simplement supprimer le cash, prétendant ainsi lutter contre le crime. En réalité cette mesure permet d’appliquer aux malheureux déposants des taux d’intérêts négatifs, voire une taxe Lagarde, justifie plus loin notre docte universitaire. Supprimer le cash c’est s’assurer de 0 fuite dans le système.

    Dans cette répression financière sans précédent historique par sa violence et son échelle mondiale, il semble bien que l’or et l’argent auront leurs rôles à jouer… La relique barbare appréciera certainement de renaître dans un monde sans cash dans lequel tout investissement devient une prison !

    Surtout, ne faites pas trop confiance à votre banque : la finance, servante dévouée de la politique de la dette saura se transformer en servile collecteur d’impôts au premier appel.

    économie matin

    http://fortune.fdesouche.com/348863-espagne-taxation-des-comptes-bancaires-debut-du-plus-grand-hold-up-de-lhistoire