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magouille et compagnie - Page 2534

  • Mariage gay : des auditions indignes d’une Assemblée nationale

    Mariage gay : les religions entendues à la sauvette

    Invités à l’Assemblée nationale, les responsables religieux n’ont eu que 4 minutes chacun pour débattre.

    Ils sont quarante-huit et manifestent contre André Vingt-Trois. Près de l’Assemblée nationale, ils tournent en rond, munis de pancartes en faveur du mariage homosexuel. « André Vingt-Trois, occupe-toi de ton culte » est leur slogan. Une militante qui tient à son anonymat explique : « Nous sommes très en colère parce qu’il s’oppose à nos droits. » « Il » étant l’archevêque de Paris. Avec cinq autres responsables religieux, il était invité, jeudi, par la commission des lois de l’Assemblée nationale pour dire pourquoi juifs, chrétiens, musulmans s’opposent au projet de loi pour le mariage gay. Travail démocratique que cette jeune femme va toutefois jusqu’à récuser : « L’Assemblée nationale n’a pas à écouter André Vingt-Trois ! »

    Dans la salle Lamartine, chacun des religieux dispose de dix minutes pour s’exprimer. Dans l’heure qui reste, le rapporteur de la loi, Erwann Binet (SRC-groupe socialiste républicain et citoyen), lance des questions et donne la parole aux douze parlementaires présents (lui compris : neuf SRC, un RRDP (radicaux de gauche), un écologiste, deux UMP, Xavier Breton et Éric Woerth). Cinq s’exprimeront longuement, essentiellement sur la notion d’égalité et de non-discrimination pour les homosexuels. Il restera donc moins de quatre minutes par religieux pour répondre aux objections.

    Ce qui irrite le pasteur Claude Baty, président de la Fédération protestante de France, qui appelle alors ses interlocuteurs politiques à un « débat sérieux » : « vous posez une masse de questions : avoir trois minutes pour répondre, c’est frustrant », lance-t-il. Et de critiquer la forme de cette réunion : « Nous voyons ici à quoi mène un dialogue fait dans l’urgence. Il faut maintenant nous dépêcher de débattre ! » Et conclut : « Trop pressé d’aller à la solution, on risque de ne pas écouter l’autre. »

    « Globalement vous êtes des lobbys »

    La solution, elle, semble déjà acquise pour les députés de gauche présents qui sont d’ailleurs les seuls à s’exprimer. L’Assemblée va voter cette loi, cela ne fait pas l’ombre d’un doute pour eux. Les religions qui auront pu tout de même redire les raisons de leur opposition n’ont d’ailleurs pas grand-chose à apporter, car le « débat » se joue pendant cette seule séance. Le plus virulent sur ce thème étant Alain Touret (RRDP) : « Globalement vous êtes des lobbys », lance-t-il, attaquant directement l’Église catholique : « Vous appuyez votre pouvoir sur l’institution du mariage (…) mais à part quelques exceptions, vous vous êtes pratiquement trompés à chaque fois (…). La fracture entre vous autres et l’opinion est totale. »

    Curieusement toutefois, et comme la plupart de ses collègues, il insiste et conclut son propos sur la nécessité de tenir le débat à l’Assemblée et surtout pas dans la rue. Comme si la majorité avait peur d’une forte mobilisation pour la manifestation nationale du 13 janvier prochain : « Vous lancez vos troupes, vos évêques, jette-t-il à un cardinal Vingt-Trois impassible, vos catholiques s’il en reste » mais « restez plutôt sur le plan philosophique » et« laissez aux élus la responsabilité de décider ! »

    Ce qui fera réagir le grand rabbin, Gilles Bernheim. Ces interventions religieuses, argumente-t-il, sont tout, sauf « un front des religions ».« Jamais, ajoute-t-il, je récuserai le droit pour un couple homosexuel d’avoir des enfants » mais comment peut-on « imposer son désir d’enfant sur l’avenir même de cet enfant ? Droit et devoir sont ici remis en question. Et le mot mariage est dévoyé. »

    Le Figaro  via http://www.actionfrancaise.net

    Lire également : Mariage gay, des religieux indignés

  • Á qui profite le déclassement de l’économie française par Standard & Poor’s ?

    Á qui profite le déclassement de l’économie française par Standard & Poor’s ? L’usure internationale ne désarme pas, et c’est désormais au tour de la France, deuxième économie européenne, d’en faire les frais. L’agence privée étasunienne Standard & Poor’s a ainsi confirmé la dégradation des notes à long terme AA+ et à court terme A-1+ de la France. Cette décision intervient quatre jours à peine après le déclassement opéré par Moddy’s, une autre agence de notation. « Après la stagnation de 2012, a déclaré Standard & Poor’s, nous nous attendons à ce que la croissance de l’économie française ne dépasse pas 0,4% en 2013 ».

    Après avoir durement frappé les économies de la Grèce, de l’Espagne, de l’Italie, de l’Irlande et du Portugal, les financiers britanniques et étasuniens s’en prennent aujourd’hui à la France. Et ce, dans la continuité de la une de l’hebdomadaire The Economist du samedi 17 novembre (sept baguettes de pain entourées d’un ruban tricolore, reliées à une mèche allumée telles des bâtons de dynamite), pour lequel « la France pourrait devenir le plus grand danger pour la monnaie unique européenne »… La « perfide Albion » aura pour le coup été parfaite dans son rôle de soutien à l’Oncle Sam, toujours ravi de voir les ennemis du dollar se prendre les pieds dans le tapis.

    La première des conséquences de la parte du triple A, c’est l’augmentation du taux d’intérêt exigé par les créanciers. Dans le contexte actuel, la France sera ainsi obligée d’emprunter moyennant des taux d’intérêt encore plus élevés. Quand on sait qu’environ 70 % des créances sur les dettes publiques sont possédés par les 10 % les plus riches de la population (qui touchent de facto 70 % des intérêts), on comprend aisément que le système de la dette publique enrichit les plus riches au détriment des plus pauvres.

    Par effet domino, la note des entreprises nationales, des banques et surtout des collectivités territoriales sera remise en cause. Les collectivités dépendant en grande partie des transferts financiers de l’État, elles ne peuvent pas bénéficier d’une meilleure note que lui. Or, une fois leur note dégradée, elles devraient faire face à des créanciers plus méfiants, qui leur réclameraient des taux d’intérêt plus élevés. Cela alourdirait le coût de leur dette et apporterait fort opportunément de l’eau au moulin des thuriféraires du démantèlement des politiques publiques.

    Enfin, si les marchés continuent à imposer à la France des taux d’intérêt toujours plus élevés, alors des répercussions en chaîne sont à redouter, des finances de l’État jusqu’au porte-monnaie du consommateur.

    Au moment où notre ministre de l’économie et des finances se transforme en VRP du pacte de compétitivité devant des chefs d’entreprises, il est probable qu’un nouveau tour de vis fiscal, voire une baisse sensible des dépenses de l’État, soit nécessaire afin de rassurer les marchés et les emprunteurs.

    Vous l’aurez compris, nous ne sommes pas prêts de voir le bout du tunnel. La crise semble totale et s’accompagne d’une exigence de destruction de tout ce qui entrave la concentration des richesses par les grands possédants. Ils appellent cela « déréglementation », « privatisation » ou « libéralisation ».

    L’idée selon laquelle il pourrait y avoir sortie de crise sans sortie du système qui l’engendre est une hérésie. Autant vouloir soigner une grippe sans tuer son virus. Cette chimère ne vise, une nouvelle fois, qu’à berner le peuple en lui faisant croire que l’avenir sera meilleur s’il accepte de nouvelles mesures antisociales. Souvenons-nous toutefois que l’histoire a montré que les révolutions ne sont pas prévues dans les calendriers électoraux de la bourgeoisie.

    C. Martin http://www.voxnr.com

  • Pourquoi l’Europe se désagrège ?

    La détérioration de la situation économique en Europe peut engendrer de nouveaux Etats. Le renforcement de l’intégration des pays-membres a suscité les tendances centrifuges au sein de ces Etats.
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    La carte de l’Europe peut se modifier dans les 3-4 ans à venir. Les nationalistes de la Catalogne qui ont remporté la victoire aux élections régionales se préparent au référendum pour se séparer de l’Espagne. Il est probable que la Flandre où la langue néerlandaise est courante va se séparer de la Belgique.

    L’accord sur le référendum concernant l’indépendance totale de l’Ecosse est signé. En Italie, « la Ligue du Nord » veut obtenir, au minimum, l’indépendance économique des provinces industrialisées du Sud qui est, selon eux, « paresseux et corrompu ». Cette année, la Bavière a demandé la réforme « de la constitution financière » de l’Allemagne ne tolérant pas les dépenses inefficaces de leur argent par d’autres régions.

    Le régionalisme est le revers de l’intégration européenne, estime le président de l’institut de la stratégie nationale Mikhaïl Remisov. Les petites régions n’ont plus peur de l’indépendance du fait d’être protégées par les structures européennes qui remplissent les fonctions d’un Etat.

    « La désintégration d’un Etat national est étroitement liée au renforcement des organismes supranationales européens. Auparavant, l’apparition d’un nouvel Etat était impossible sans potentiel démographique et économique, surtout en cas des litiges avec les pays voisins. Mais actuellement, ce principe n’est plus valable ».

    Il y a des experts qui disent que le renforcement de la désintégration est dû à la crise économique : les régions industrialisées ne veulent pas doter celles qui sont moins développées. Mais le directeur du centre d’études germaniques de l’Institut d’Europe Vladislav Belov estime que l’économie est le facteur secondaire.

    « Partiellement, c’est la réponse au multiculturalisme : plus d’attention est attachée à sa propre culture. C’est la croissance de l’autoidentification culturelle qui pousse aux conclusions suivantes : nous travaillons mieux et nous devons vivre mieux ».

    Pour le moment, les autorités européennes n’ont pas trouvé la réponse à ce nouveau défi. Le politologue, professeur Valéri Solovéy estime que la désintégration éventuelle des Etats fait partie des changements globaux engendrés par la crise économique :

    « Cela ressemble à la situation du début du XXe siècle. On voit apparaître une vague qui devient au fur et à mesure plus grande, et nous ne pouvons ni évaluer son envergure, ni connaître ses raisons». (…)

    Cameroonvoice via http://www.fdesouche.com

  • L’Allemagne se prépare à l’implosion économique française

    La Grèce à détourné l'attention des marchés pendant que la France, l'autre pilier principal de l'Union Européenne, connaît actuellement une contraction économique comparable à celle de 2008-2009. A présent que les grecs ont reçu un nouveau tour de vis pour rassurer les banques créancières du pays, l’hexagone est la prochaine cible…

     

    Les chiffres des ventes automobiles (poumon de l’économie frenchie) du mois de septembre 2012 sont pires que ceux de septembre 2008 (le mois de la faillite de la banque américaine Lehman Brothers). Même l’optimisme chronique de la Banque de France semble contrarié et dévoile les mauvaises nouvelles : nous entrons à nouveau en récession avant la fin d'année.

    Au cours des dernières semaines, un cri d'alarme de nombreux dirigeants financiers prévient que l'économie française est dangereusement passée en mode « hors-piste ».

    Dans un entretien paru le 14 novembre dernier dans l'Express, Henri de Castries, chef exécutif des services financiers du Groupe AXA avertit clairement que la France est en perte de vitesse, non seulement face à l'Allemagne mais face à la quasi-totalité de ses voisins européens !

    « Il y a un fort risque qu’en 2013 et 2014, nous allons être à la traîne comme l'Espagne, l'Italie et la Grande-Bretagne ».

    Le 5 novembre, Louis Gallois, ancien patron d’EADS, publiait un rapport commandé par le gouvernement appelant à un "traitement de choc" pour restaurer la compétitivité française.

    Le 28 octobre, un groupe composé des 98 chefs des plus importantes entreprises du pays remettaient une lettre ouverte au président Hollande sur l’insupportable dépense publique qui représente 56% du Produit Intérieur Brut : la plus élevée d’Europe !

    Cette lettre a été signée par la quasi-totalité des grandes sociétés françaises (à quelques exceptions près comme EDF qui est contrôlé par le gouvernement...).

    Sur ce constat, nous avons la confirmation que la France est en grande difficulté face à son partenaire allemand pour enrayer la crise du surendettement souverain.

    Le Ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, a d’ailleurs demandé à un panel d’experts de se pencher sur les propositions de réforme pour la France, craignant que la faiblesse de la seconde plus grande économie de la zone Euro puisse mettre en danger l'Allemagne.

    Deux responsables, s'exprimant sous couvert d’anonymat, ont déclaré à Reuters que Schäuble a fait une demande aux conseillers économiques du gouvernement allemand, plus connus sous le nom des « sages », d’envisager l’élaboration d’un rapport sur ce que la France doit faire...

    Image Reuters

    D’après l’économiste Lars Feld :

    « Le plus gros problème à l'heure actuelle dans la zone euro n'est plus la Grèce, l'Espagne ou l'Italie, mais la France, parce que rien n'a été entrepris pour rétablir véritablement sa compétitivité, et elle s’est même engagée dans la direction opposée ! »

    « La France a besoin de réformes sur le marché du travail, c’est le pays de la zone euro qui fonctionne de moins en moins bien chaque année, alors comment voulez-vous obtenir des résultats ? Les choses ne fonctionneront pas à moins que davantage d'efforts soient faits. »

    La France sera un problème bien plus important que l'Espagne ou l'Italie pour l'Union Européenne !

    Attachez vos ceintures, le plan de bataille des financiers est en place pour mener l'opération "CASH contre votre CDI"... comme les lecteurs du blog Gold-up l'avaient découvert dans cette vidéo dévoilant un document secret diffusé aux banquiers avant les élections présidentielles françaises...
    Lionel Ségaut  http://www.agoravox.fr

  • Libye, Syrie… la France, agent de la CIA et du Qatar — Maître Marcel Ceccaldi


    Libye, Syrie… la France, agent de la CIA et du... par Agence2Presse

  • Fronde des Tories contre David Cameron qui soutient le « mariage » gay

    Au Royaume-Uni, ce n’est pas la gauche mais la « droite » qui entend mettre en place le « mariage » des homosexuels. Ou plus exactement David Cameron, Premier ministre conservateur, qui dans cette affaire-là risque sa place de leader des Tories, affirme Hilary White de LifeSiteNews. Alors que la légalisation des unions des paires homosexuelles ne figurait dans aucun document de campagne, Cameron a lancé le processus en septembre 2011.

    Un vent de fronde souffle parmi les militants du parti, furieux de ne pas avoir pu faire entendre leur hostilité au projet et plus irrités encore par ce que la seule consultation publique organisée par le gouvernement n’ait pas porté sur la question de savoir si le « mariage » homosexuel devait être légalisé mais comment. De plus en plus de sondages font état d’une hostilité croissante parmi les fidèles de la « droite » conservatrice, alors même que le Chancelier de l’Echiquier, George Osborne, proche de David Cameron, assurait dans une lettre au Times que la légalisation du « mariage » gay allait rapporter de nombreuses voix aux Tories.

    Un groupe de 118 élus du parti viennent d’écrire aux électeurs de leurs circonscriptions pour annoncer qu’ils s’opposeront à tout texte visant à modifier la définition légale du mariage. Le Daily Mail a qualifié cette démarche de « plus importante rébellion Tory des temps modernes ».

    Alors que les conservateurs favorables au « mariage » homosexuel assurent que cette loi ne serait en aucun cas imposée aux personnes qui s’y opposent pour des motifs religieux, Simon Reevell, élu à la chambre des communes à Dewsbury, a fait savoir qu’à son avis une telle protection de l’objection de conscience ne tiendrait pas face à l’activisme procédurier du lobby qui auraient tôt fait de dire que si le « mariage » gay doit être légal pour éviter la discrimination envers les personns homosexuelles, le refus des objecteurs de conscience apparaîtrait nécessairement comme une discrimination condamnable par les tribunaux.

    Jeane Smits

  • Lafautearousseau s'associe à la "Manif pour tous" parce que la famille c'est la base de la nation !

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    Lafautearousseau s'associe pleinement, à la campagne lancée, courageusement, par l'Eglise Catholique de France et par divers mouvements ou associations, contre le projet de loi dit du "mariage pour tous". Nous soutenons donc la manifestation d'ampleur nationale, en préparation pour le 13 janvier prochain.
    On sait que le cardinal André Vingt-Trois, à l'occasion du 15 août, a fait dire, dans toutes les églises de France, une "prière pour la France", s'élevant, en fait, contre ce projet; que le pape Benoît XVI encourage cette initiative; qu'elle a été confirmée par la Conférence Episcopale réunie à Lourdes. De fait, L'Eglise, pourvu qu'elle le veuille, qu'elle y lance toutes ses forces, possède encore -on a eu, on aura, sans-doute, encore, l'occasion de le vérifier - une capacité considérable de mobilisation et d'influence. Souhaitons qu'elle l'utilisera à fond et, dans ce cas, soutenons-là avec la même force.
    Les autres grandes religions, avec les nuances qui tiennent à leur spécificité, se sont exprimées dans le même sens. En particulier, le Grand Rabbin de France, Gilles Bernheim, a publié un document remarquable, opposé à un projet de loi qui, selon lui, consiste à « priver des enfants d’un droit essentiel, avoir un père et une mère et non un parent 1 et un parent 2". En l'occurrence, cette conjonction des grandes religions, présentes sur notre sol, peut être utile à la France. Qu'elles s'opposent ensemble à un projet de pure déconstruction sociale, imposé en force par une minorité et un gouvernement indifférent au Bien Commun, est une nouveauté importante. Ces autorités spirituelles se déterminent en fonction de préceptes religieux, issus des Ecritures, mais aussi de considérations morales, anthropologiques et sociétales.
    Du simple point de vue politique qui est le nôtre, qui ne méconnaît nullement ces hautes raisons, le projet de loi gouvernemental est une atteinte supplémentaire à la cohésion, à la stabilité, et à la structure même, la plus fondamentale, de notre société, et aux conditions du Bien Commun. C'est la raison pour laquelle nous nous opposons, nous aussi, au projet gouvernemental et nous conseillons à nos amis de participer à la manifestation nationale du 13 janvier, comme à toutes les actions qui seront menées par la suite, pourvu qu'elles soient sérieusement, raisonnablement organisées, et sans risque de tomber dans ce genre d'excès ou d'outrances qui finissent par nuire à la cause défendue.
    Nous ajouterons, quant à nous, que se battre sur l'unique et ultime front (ultime, pour combien de temps ?) d'une opposition déterminée au "mariage homosexuel", si justifiée soit-elle, serait tout à fait insuffisant. Si, en effet, "la famille est la base de la nation", il y a déjà bien longtemps que la stabilité des familles françaises n'est plus une réalité, bien longtemps que cette stabilité est fortement atteinte, bien longtemps que la société nationale se dissout, s'atomise, au profit d'un individualisme de plus en plus accentué, avec tous les très graves désordres sociétaux qui en découlent. A terme, c'est notre capacité à transmettre notre culture et notre civilisation qui est en question. Nous voyons déjà, tous les jours, et en toutes sortes de domaines, les inquiétants effets de cette dissolution des familles françaises. C'est donc sur une ligne très en amont de la seule question du "mariage homosexuel" que nous devons situer le front de nos campagnes et de nos actions. Celui de la reconstruction de la famille française, sans quoi l'avenir national sera, de toute façon, compromis.

  • C'est le lobby rose qui commande !

    En democratie, on le sait, ce sont les lobbies qui gouvernent. Il suffit ainsi que le CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France) menace pour que les politiciens, de droite comme de gauche, s’exécutent. Il en va de même désormais pour le lobby homosexualiste. Le 20 novembre, en ouverture du congrès des maires de France très hostiles pour beaucoup d’entre eux au projet gouvernemental de “mariage” homosexuel, François Hollande avait concédé que les édiles pussent user d’une « liberté de conscience » en ne procédant pas eux-mêmes à l’union civile de deux invertis. Tollé immédiat dans les milieux gays activistes. L’association Inter-LGBT (lesbienne, gay, bi et trans), piquée dans son honneur et s’érigeant en donneuse de leçons, en arbitre des élégances, en gardienne sourcilleuse d’une morale à rebours, annonçait sur-le-champ que, “scandalisée”, elle suspendait « toutes ses relations » avec le gouvernement. Panique à gauche où l’on s’efforçait de rassurer le lobby arc-en-ciel et où l’on tançait d’importance le chef de l’Etat. « C’est une faute sémantique pour la portée symbolique de l’expression et de calendrier au lendemain de la mobilisation » des anti-“mariage” gay, selon un député socialiste, « un reniement », « une capitulation en rase campagne » expliquait Noël Mamère qui fut le premier édile, le 5 juin 2004, à procéder à un simulacre de mariage entre deux hommes dans sa mairie de Bègles, une cérémonie alors très médiatisée, « une proposition scandaleuse » pour le PCF, des propos “inadmissibles” pour Europe Ecologie-les Verts. Pas moins ! Le ministre de la Justice Christine Taubira s’est même fendu d’un communiqué pour mettre les choses au clair. « La célébration du mariage “pour tous” (y compris pour les pédomanes et les incestueux ?) sera assurée « dans chaque commune de France au nom de l’égalité des droits » et « l’Etat en sera le garant scrupuleux », a insisté Taubira. Le fabiusien Claude Bartolone a précisé quant à lui que « la clause de conscience n’est pas prévue dans la loi » à venir.

    Du coup, le président qui n’est pas un modèle de courage et qui ne sait même pas se faire respecter par ses concubines successives a reçu toutes affaires cessantes l’association Inter-LGBT et a cédé à toutes ses revendications, rétropédalant sur toute la ligne. « Il n’y aura pas de liberté de conscience dans le projet de loi sur le mariage pour tous qui sera présenté », a affirmé, faraud, son porte-parole Nicolas Gougain, citant le président à l’issue de l’entretien. François Hollande a reconnu que le terme de « liberté de conscience » employé la veille n’était pas “approprié”, selon Gougain, qui s’est dit “rassuré”. « Le président a utilisé le terme, liberté de conscience, dans un contexte spécifique, parce qu’il avait été employé à plusieurs reprises par les personnes qui  l’interpellaient. Il répondait à cette interpellation », a-t-on tenté d’expliquer à l’Elysée. « Mais comme cela a été mal compris, qu’il y a eu de nombreuses interprétations philosophiques, le chef de l’Etat a jugé que l’expression devait être mal appropriée. La réalité, c’est la loi qui sera votée et appliquée dans les 36000 communes », assure-t-on encore dans l’entourage du président de la République. 

    QUE CE SOIENT des transsexuels, des bisexuels, des sodomites revendiqués qui dirigent de facto notre pays et donnent des ordres au chef de l’Etat qui s’exécute aussitôt et qui fait repentance pour avoir simplement envisagé une « liberté de conscience » pour les édiles peu désireux de se livrer à ce simulacre de mariage en dit long sur le régime que nous subissons et sur les temps apocalyptiques que nous vivons où l’inversion triomphe dans tous les domaines, où le bien, le beau, le vrai sont foulés au pied ainsi que le plus élémentaire bon sens. Pourtant, la concession de François Hollande n’était pas très importante puisqu’il s’agissait seulement de permettre la délégation du “mariage” à un adjoint et non pas d’empêcher cette union contre-nature en mairie. Mais même cette revendication minimaliste ne sera pas satisfaite car le lobby homosexualiste ne veut pas en entendre parler. Ainsi en a-t-il décidé, les élus de la République n’ont qu’à entériner son diktat. Le chef de l’Etat préfère écouter l’Inter-LGBT plutôt que d’entendre les maires. Voilà où nous en sommes ! Quant au président du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon, il opte pour une solution encore plus radicale: que les maires qui ne sont pas d’accord pour marier des homosexuels démissionnent. Point barre. 

    En effet ceux qui contestent ce projet de loi qui bafoue des millénaires de civilisation et s’attaque aux fondements même de la famille et de la vie en société sont accusés de n’être pas républicains. Et demain, fort logiquement, s’ils refusaient de procéder à ces pseudo-mariages (ce qui est peu probable vu le manque de bravoure et de convictions des hommes de notre temps), ils seraient démis de leurs fonctions, rendus inéligibles voire mis en prison. Telle est la logique tyrannique, liberticide du monde actuel. C’est à cela que l’on voit à quel point  […]

    jeromebourbon@yahoo.fr    

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  • SOS Racisme : ÇA SUFFIT !

    Communiqué de Synthèse Nationale
     
    Soutenez notre campagne
    pour demander la dissolution de l'officine "SOS racisme" !
    Adressez-nous vos coordonnées (nom, prénom, adresse, courriel) en indiquant :
    "Je soutiens votre campagne pour la dissolution de SOS racisme"
    à l'adresse suivante :

    Reproduisez et diffusez le tract : cliquez ici

  • La repentance à l'origine du terrorisme ? Le point de vue de Marion Maréchal-Le Pen

    La technique des gouvernements est toujours la même : un problème ? Une loi ! Le gouvernement socialiste s’est inscrit dans les pas de ses prédécesseurs en faisant voter une loi de plus sur le terrorisme le mardi 27 novembre. Marion Maréchal-Le Pen, député du Vaucluse, a su élargir le débat. Nous livrons son intervention à la connaissance de nos lecteurs. C’est un document brut où figurent les interpellations de ses contradicteurs socialistes.
    Polém
    ia 

    Le sujet est grave, si grave, ce soir, qu'il nous conduit à oublier quelque peu nos étiquettes politiques pour nous retrouver autour d'une volonté commune qui est la lutte contre le terrorisme. C'est pourquoi M. Collard et moi-même voterons ce texte au vu de l'opportunité des mesures comme l'extension de la compétence des tribunaux français ou l'extension des condamnations.
    Permettez-moi cependant d'apporter un certain nombre de pistes de réflexion peut-être moins évidentes et un peu différentes de celles qui ont été conduites jusqu'ici.

    Qui sont ces terroristes ? De Khaled Khelkal à Mohamed Merah en passant par Zacharias Moussaoui, pourquoi des personnes d’origine extra-européenne et souvent de nationalité française choisissent-elles le terrorisme au nom du djihad contre les pays qui les ont accueillis, un pays qui, dans le cas de la France, a pourtant fourni à leurs familles allocations familiales, école gratuite, sécurité sociale, ainsi qu’un niveau de vie, des droits fondamentaux et une sécurité largement supérieurs à ceux existant dans leur pays d’origine. Il ne faut pas se mentir : la misère sociale n’est pas la seule cause de ces dérives. D’autres, plus indirectes, sont à étudier.

    Il y a déjà un certain échec de l’école de la République, qui n’a pas su intégrer ou au moins faire respecter la France.

    La responsabilité de la repentance

    Il y a ensuite le rôle de la repentance dans la banalisation du rejet de notre pays, de ses institutions, de ses lois et de ses coutumes. A l’heure où la majorité de gauche au Sénat dépose chaque mois de nouvelles propositions de lois mémorielles, dont le seul but est de rouvrir les plaies du passé, la question de l’opportunité de ces débats mérite d’être posée.

    M. Sébastien Pietrasanta (député maire d’Asnières-sur-Seine). C’est grave de parler ainsi !

    Mme Marion Maréchal-Le Pen. Peut-on aimer un pays dépeint à longueur d’ouvrages d’histoire comme un repaire de colons tortionnaires ? Peut-on respecter un pays dont la police de la République, selon ce qu’affirme le Président, par un jugement biaisé et sélectif, aurait envoyé dans la Seine des centaines de manifestants soi-disant pacifiques ?

    M. Paul Molac. (député du Mobihan) Mais c’est vrai !

    M. Eduardo Rihan Cypel (député de Seine-et-Marne). Cela s’appelle l’histoire de France !

    Mme Marion Maréchal-Le Pen. On ne peut évidemment pas. L’histoire utilisée comme arme politique s’est aujourd’hui retournée contre vous.

    Comme l’a justement souligné le 14 novembre au journal Le Nouvel Economiste un membre du Haut Conseil à l’intégration, Mme Malika Sorel, à force de cultiver le registre de la repentance, on a fini par totalement déprécier la notion d’identité française.

    L’identité française

    De là, la mécanique est simple : puisque le patriotisme est ringard, puisqu’il n’y a aucune raison d’aimer la France pour ses valeurs ou son histoire, puisque la croissance n’est pas là pour offrir à tous une reconnaissance sociale et une émancipation professionnelle, certains cherchent ailleurs un idéal, et, faute de le trouver dans la consommation et le matérialisme ambiant, la spiritualité est une voie qui peut fournir le prétexte aux dérives.

    Dans les banlieues, où les jeunes en mal d’identité se trouvent souvent désœuvrés au milieu de la délinquance et des trafics, l’islamisme trouve un terreau favorable et gagne tous les jours plus de place face à l’islam modéré.

    Islamisme, criminalité et religion dévoyée

    Cet islamisme est hybride, il se caractérise par un mélange de criminalité et de religion dévoyée. Tous les criminologues l’affirment, notamment Xavier Raufer.

    Les terroristes sont pour la plupart issus du banditisme ou de la délinquance. Ils ne trouvent en l’islamisme qu’un prétexte, une justification à leur volonté destructrice, à leur haine de la France et de tout ce qui la représente.

    Ainsi, avant de parler de terrorisme, il faudrait s’attaquer en priorité à la criminalité. Malheureusement, les premiers mois de la ministre de la justice ont continué la culture de l’excuse et de l’angélisme. La justice ne condamne plus fermement les crimes et délits, 82.000 peines de prison de moins de deux ans fermes par an ne sont plus appliquées.

    Français de papier ? Oser la perte de nationalité !

    Tant que l’immigration continuera et aggravera le sort des enfants d’immigrés déjà présents, la haine de notre pays se perpétuera et l’islamisme radical se développera. Comme l’a souligné encore Malika Sorel, je cite : en naturalisant à tour de bras des gens qui ne sont pas Français et qui n’adhèrent en rien à la culture française, on a institutionnalisé l’idée de « Français de papiers ».

    M. Eduardo Rihan Cypel. Hors sujet !

    Mme Marion Maréchal-Le Pen. On peut aujourd’hui être Français de fait mais ne rien avoir en commun avec la société française. Sur ce point, l’exemple de Souad Merah est particulièrement criant. L’apologie du terrorisme ou toute condamnation en lien avec une entreprise terroriste devrait entraîner la perte immédiate et automatique de la nationalité pour les Français naturalisés ou les binationaux. Il était indispensable de marquer le coup.

    Le fait de vouloir simplement prolonger des mesures censées être temporaires est symptomatique de cette habitude des gouvernements de droite et de gauche d’écoper l’eau sans colmater les brèches. On aura beau poursuivre partout en France les apprentis terroristes qui se sont entraînés au Pakistan ou ailleurs, tant que l’école dégradera l’estime que les jeunes ont de la France, tant que la justice sera molle et que la police continuera de travailler trop souvent en vain, tant que la misère continuera de gagner du terrain, cette loi, comme tant d’autres, ne fera que combler trop faiblement les voies menant à la criminalité et au terrorisme.

    M. Sébastien Pietrasanta. Beaucoup trop d’amalgames !

    http://www.polemia.com

     

    Source : Compte rendu analytique de l’Assemblée nationale.

    Les intertitres sont de Polémia.