
La France était naguère encore un Etat-nation solide. La rencontre de deux titres d’ouvrages consacrés au macronisme nous invite à revoir ce jugement. Dans “Liquidation”, plongeant dans le passé pour mieux décrire notre avenir, l’universitaire Frédéric Rouvillois dévoile le sens caché du macronisme : sa volonté de liquider les réalités anciennes afin de leur substituer, sur tous les plans, un « nouveau monde » fluide, ouvert, sans identités ni barrières, afin que rien ne vienne gêner le mouvement perpétuel des individus et des biens qu’exige la mondialisation. Le député Olivier Marleix, quant à lui, a été l’un des premiers à dénoncer le comportement de l’oligarchie technocratique d’origine socialiste, au moment de la vente d’Alstom. Il a alors découvert celui qui deviendrait un des plus grands liquidateurs du pays : Emmanuel Macron, alors ministre de l’Économie. Depuis 2017, le “chef de l’Etat” poursuit son projet : ouvrir les portes de la France aux capitaux et gouvernances étrangers, à une mondialisation déloyale.
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