par Olivier Piacentini, essayiste (ses livres ici) :
Dès l’annonce de l’accord à Bruxelles concernant le plan de relance européen, après quatre jours d’âpres négociations, Macron, le gouvernement, et les médias de concert ont plongé dans une véritable euphorie : une salve de satisfecits, cocoricos, congratulations et oufs de soulagement s’est déversée sur l’ensemble de la presse et de la classe politique.
Pays du nord frugaux, pays du sud cigales, tout le monde a trouvé son bonheur, l’Europe est sauvée.
Macron s’est empressé de venir sur TF1 rendre compte de ce qu’il nous présente comme un succès sans précédent, historique.
Sauf qu’au delà de l’avancée certaine de l’Europe sur la voie de l’intégration, pour nous Français ce plan d’aide est une véritable Bérézina, l’abandon complet de nos intérêts nationaux au profit de ceux des autres.
Pour la première fois, l’Europe va emprunter des fonds, 750 milliards, les répartir entre pays en fonction des sommes négociées, et rembourser ces sommes de façon commune. Cela est nouveau.