
Des manifestations impressionnantes en plein mois d’août dans des dizaines de villes en France, rassemblant une population disparate et déterminée. Ce phénomène devrait inquiéter le régime de Macron…
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Des manifestations impressionnantes en plein mois d’août dans des dizaines de villes en France, rassemblant une population disparate et déterminée. Ce phénomène devrait inquiéter le régime de Macron…
Tout vient de lui ! On ne prend même plus la peine de faire semblant. C’est tout juste si on sauve les apparences, parce qu’on ne peut pas faire autrement et qu’on affiche son attachement au fameux État de droit. Avant, on disait « au nom de la loi » ou « force à la loi ». Désormais, pour introduire une décision qui s’impose à nous tous, l’usage veut que l’on dise « à la suite des annonces du président de la République ». C’est nouveau et c’est comme ça. Le Président a parlé le 12 juillet 2021, annonçant que hors du vaccin point de salut. Tout, alors, était dit, décidé, plié.
Le 12 mars 2020, au plus fort des incertitudes de la crise sanitaire qui s’annonce et devant plus de 24 millions de téléspectateurs, Emmanuel Macron annonce en direct les premières mesures pour lutter contre la pandémie. Parmi elles, outre la mise en place d’un premier confinement strict, le président de la République assure qu’« un mécanisme exceptionnel et massif de chômage partiel sera mis en œuvre ». Le chef de l’Etat le veut « généreux », « simple », « protecteur ». Le moins de formalisme pour le plus de réactivité. Devant leur écran, les directeurs des services de police spécialisés redoutent qu’une nouvelle porte s’ouvre pour les fraudeurs professionnels. Les mois qui vont suivre leur donneront raison.
Le cabinet de conseil McKinsey, condamné à 573 millions de dollars pour son rôle dans la crise des opioïdes, a été l’un des piliers de la création du parti En Marche! en 2016, d’après Le Monde
Entre le tout-puissant cabinet américain McKinsey et Emmanuel Macron, c’est une longue histoire.
En effet, ces dernières semaines, une vive polémique a secoué la France après la révélation dans la presse que l’Etat a sollicité le soutien de McKinsey (récemment condamné à 573 millions de dollars pour fraude) pour conseiller l’Exécutif dans la gestion de la campagne de vaccination. L’Etat français ne dément pas, mais refuse de communiquer sur la rémunération du cabinet américain dont le tarif des prestations est extrêmement élevé.
Les mesures évoquées, lundi soir, par Emmanuel Macron pour sortir de la crise Covid comme l’extension du pass sanitaire et la vaccination obligatoire constituent-elles des entraves aux libertés fondamentales ?
Réponse de Maxime Thiébaut, docteur en droit public, au micro de Boulevard Voltaire.
https://soundcloud.com/bvoltaire/maxime-thiebaut
Vous êtes docteur en droit public. Hier soir Emmanuel Macron a annoncé le plan de sortie de crise du Covid-19 qui passera par un pass sanitaire et une vaccination à terme obligatoire.
Les « Sages » du Conseil constitutionnel, dont deux anciens Premiers ministres, un socialiste et un ex-LR, ont entériné la dictature sanitaire. Jeudi, les neuf membres de cette instance, censés vérifier que la loi respecte les droits et libertés fondamentales inscrites dans la Constitution, ont en effet donné leur accord à la quasi-totalité des mesures liberticides du plan gouvernemental de lutte contre le Covid, estimant qu’elles constituaient une « conciliation équilibrée ».
Mathieu Slama, essayiste, analyste politique et enseignant au Celsa [École des hautes études en sciences de l’information et de la communication], analyse les fondements du mouvement anti-passe sanitaire.
Que ce gouvernement est prévisible ! Depuis l’émergence d’un front de contestation du passe sanitaire, le voici qui reproduit, à l’identique, la stratégie employée contre les gilets jaunes. Cette stratégie est simple : il s’agit de diviser, de diaboliser et d’hystériser, le tout dans un mépris de classe à peine voilé. Par la grâce de cet exercice de manipulation typiquement macroniste, voici les anti-passe sanitaires réduits à des antivax obscurantistes et complotistes.
Cette nouvelle vidéo illustre la pensée d’Abel Bonnard et sa critique fine et philosophique des Modérés, nom choisi pour désigner la droite bourgeoise et conservatrice timorée.
Sa critique, saine et positive, a pour fonction de montrer le point d’où l’on part vers ce qu’il faut être. La faiblesse principale des modérés, faisant d’eux de simples suiveurs, réside dans l’absence d’une doctrine politique claire.
https://www.revue-elements.com/de-lurgence-dune-doctrine-de-droite/