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France et politique française - Page 1325

  • Alain de Benoist : « Les garde-fous qui contenaient autrefois la violence sociale ont sauté les uns après les autres ! ».

    Après les « sauvageons » de Jean-Pierre Chevènement, voilà maintenant qu’on évoque, en haut lieu, l’« ensauvagement de la société ». Le fait que ce terme, employé par Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, ait été emprunté au vocabulaire du Rassemblement national vous paraît-il significatif ?

    Comme Chevènement, Darmanin a visiblement voulu frapper les esprits. Mais il n’est pas exact de dire qu’il s’est inspiré du Rassemblement national. , à partir de 2013, a effectivement employé ce terme à plusieurs reprises, sans doute à la suite de Laurent Obertone qui avait publié, la même année, un livre intitulé Enquête sur un sujet tabou : l’ensauvagement d’une nation. Mais Obertone ne l’avait lui-même pas inventé. En 2005, la politologue Thérèse Delpech avait publié, chez Grasset, L’Ensauvagement : le retour de la barbarie au XXIe siècle. Beaucoup plus tôt encore, on retrouve le mot sous la plume de l’écrivain et poète martiniquais Aimé Césaire, selon qui la colonisation a « instillé dans les veines de l’Europe » le « progrès lent, mais sûr, de l’ensauvagement du continent » (Discours sur le colonialisme, 1950). De son côté, l’historien George Mosse, évoquant la « culture de la guerre » née dans les tranchées de la Première Guerre mondiale, a employé le mot de « brutalization », que l’on a traduit en français par « ensauvagement ». Nous sommes donc devant un terme auquel on peut donner des significations bien différentes.

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  • [vidéo] GAFAM : les grands gagnants du confinement

    GAFAM

    Cette semaine dans C’est Cash, Estelle Farge et Olivier Delamarche s’intéressent aux entreprises à qui la crise semble clairement profiter : les GAFAM.

    Le deuxième confinement, en vigueur depuis le 30 octobre dernier, a contraint les commerces et les rayons vendant des produits dits «non essentiels» à fermer. Face à ces restrictions, les consommateurs se tournent vers internet pour consommer ce qu’ils ne peuvent plus acheter ailleurs. Amazon, qui a vu son chiffre d’affaires grimper de 37% au troisième trimestre de 2020, prévoit des ventes comprises entre 112 et 114 milliards de dollars d’ici la fin de l’année. Ces chiffres montrent que la tendance est à la digitalisation de l’économie, mais peut-on envisager que cette crise sanitaire bouleverse définitivement nos modes de consommation ?

    Il semble acquis aujourd’hui que les GAFAM sont les grands gagnants de la crise liée au Covid-19.

    https://fr.novopress.info/219640/video-gafam-les-grands-gagnants-du-confinement/

  • Le Grand Remplacement n’existe pas, mais le CSA l’estime à 25%

    Delphine Ernotte, dirigeante de France Télévisions, déclare au Monde :

    Nos publics revendiquent d’être mieux représentés, en matière de parité, de couleur de peau, de handicap, d’origine géographique et sociale. La distorsion entre la réalité et sa représentation à la télévision est trop grande. Nous allons donc évaluer la représentation à l’antenne afin de nous fixer des objectifs pour 2021. D’après le CSA, les personnes « perçues comme non blanches » représenteraient environ 25 % de la société française, contre 15 % à la télévision. On a un énorme rattrapage à faire. Ce sera le fil rouge de mon nouveau mandat.

    https://www.lesalonbeige.fr/le-grand-remplacement-nexiste-pas-mais-le-csa-lestime-a-25/

  • Catholiques, commerçants... Même combat.

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    L'avis de Jean-François Touzé
    L'interdiction pour les Français de participer au sacrifice de la messe ne sera pas levée avant la mi-décembre, voire avant Noël. Si, toutefois, Noël nous est autorisé par le Robespierre de l'Elysée et le père Combes de Matignon.
    En prenant cette décision, Castex se livre à un abus de pouvoir et enfonce la France spirituelle dans une fosse d'obscurité. 
    Faudra-t-il bientôt pour pouvoir dire la messe de toujours que nos prêtres, sous peine d'être déclarés réfractaires et de subir la persécution,  jurent leur fidélité à la Constitution civile et sanitaire de la République ? Du laïcisme anti-clérical a l'application de la terreur, n'oublions jamais qu'il n'y a qu'un pas.
    Dans le même temps, le régime, en tuant nos commerces de tradition, livre une part entière de notre économie à Amazone.
    Dans les deux cas, c'est l'identité française qui est visée.
    Pour la république macronienne la messe est une cérémonie non-essentielle, une manière d'habitude désuète et, pour tout dire, un loisir du dimanche. Pour nous elle est une convocation du Seigneur. Le "Vous ferez ceci en mémoire de moi" n'est pas une invitation optionnelle.
    Dans toutes les grandes villes de France des rassemblements s'organisent pour exiger le libre accès de tous à la messe, comme se multiplient les manifestations de commerçants pour la réouverture des magasins de proximité. Ces combats, s'ils ne sont pas de même nature, participent d'une même volonté : la préservation de ce que nous sommes.
    S'il devait s'avérer que la résistance française au totalitarisme progressiste et à la dictature sanitaire trouvât sa source, son expression et sa force, d'une part dans la liberté fondamentale pour notre peuple de vivre sa foi, d'autre part dans la défense des commerçants et des petites entreprises, alors rien, non rien ne serait perdu pour notre pays.
  • Sécurité globale : une proposition de loi contre les français

    La proposition de loi « sécurité globale » (et non projet comme présenté par France Info) n’en finit plus de faire polémique. Débattu mardi à l’Assemblée Nationale, il vient compléter l’attirail sécuritaire sur lequel le pouvoir en place entend s’appuyer.

    Le texte est issu d’un rapport parlementaire de septembre 2018 des députés LREM Alice Thourot et Jean-Michel Fauvergue. Une avocate et un ancien patron du Raid, ce qui permet au moins de faire sérieux auréolant le texte du glaive et de la balance. Il vise à contrer la montée de l’insécurité dans le pays.

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  • Islamistes, trafics, racaille : j’espère au moins que le confinement permet de commencer à faire le ménage !

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    À chacun son complotisme. Puisque les décisions qui se suivent sont toutes frappées au coin de l’incohérence, de l’absurdité ou de la contradiction, pour éviter de devenir fou, ou de prendre ceux qui nous gouvernent pour tels (car, au pays de Descartes, « le bon sens », etc.), il faut chercher les intentions cachées, inavouées, secrètes mais terriblement bien pensées qui les animent. J’ai donc pris ma lanterne – et mon attestation – et j’ai cherché dans nos rues.

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  • Un nouveau front, poujadiste ?, par Michel Corcelles.

    L’establishment est ébran­lé : de crise sani­taire en menace sécu­ri­taire, de mon­tée du chô­mage en pau­pé­ri­sa­tion, le sys­tème et son socle idéo­lo­gique sont sou­mis à rude épreuve.

    Dans un tel contexte peut paraitre déri­soire la réflexion sur un phé­no­mène daté et contem­po­rain d’une socié­té que moder­ni­té et post moder­ni­té sem­blaient avoir défi­ni­ti­ve­ment enter­ré : le pou­ja­disme. Et pourtant !

    Le Mou­ve­ment des gilets jaunes a été qua­li­fié de « pou­ja­diste » , terme com­mode pour dési­gner tout mou­ve­ment des classes moyennes infé­rieures trop liées au « sys­tème » pour bas­cu­ler dans un gaucho/syndicalisme post mar­xiste mais suf­fi­sam­ment mar­gi­na­li­sé par le « sys­tème » pour bas­cu­ler dans une contes­ta­tion vio­lente. Une révolte « petite bour­geoise » pour reprendre la ter­mi­no­lo­gie léni­niste, située à l’intersection des artisans/commerçants, des lais­sés pour compte de la socié­té d’abondance et, pour l’avoir consta­té sur les ronds-points « des petits blancs déclas­sés » avec en prime une domi­nante rurale.

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  • L’Etat laïciste tente une troisième spoliation des catholiques

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    Discours de Maître Jérôme Triomphe, lors de la manifestation pour la liberté du culte à St Maur des Fossés.

    Catholiques de France !  Vous connaissez la situation :

    Le gouvernement nous a interdit de nous rassembler dans nos églises que l’Etat nous a déjà volées deux fois en 1790 et en 1905.  Au mépris de la laïcité, ce gouvernement a décrété que les funérailles étaient plus importantes que la communion eucharistique.  Ce 7 novembre, le Conseil d’Etat a validé cette interdiction d’assister à la messe dans nos églises contrairement aux avis du conseil scientifique.

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  • Macron annonçait 9.000 patients en réa à la mi-novembre ; ils ne sont pas 5.000…

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    Tant mieux, mais...

    Le 28 octobre dernier, lorsqu’ s’adressait à la nation pour lui annoncer qu’il allait falloir nous confiner de nouveau, 3.036 personnes étaient en réanimation, selon les chiffres de Santé publique France. Trois semaines après, où en sommes-nous ? Le 14 novembre, 4.854 patients étaient en réanimation.

    Or, que disait le Président, dans cette allocution solennelle du 28 octobre ? « À ce stade, nous savons que, quoi que nous fassions, près de 9.000 patients seront en réanimation à la mi-novembre, soit la quasi-totalité des capacités françaises. » Nous sommes à la mi-novembre et nous sommes donc loin des 9.000 patients. Tant mieux, me direz-vous, et nous ne pouvons que nous réjouir que la prédiction présidentielle ne se soit pas réalisée. On pourra même dire que cela justifie, a posteriori, la stratégie gouvernementale. Mais au fond, le débat n’est pas là.

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  • Faudra-t-il choisir : mourir du Covid ou mourir de faim ?

    « Combien de gens faut-il affamer pour désengorger les hôpitaux ? »

    Bonne question, la seule qui vaille aujourd’hui, titre d’une tribune publiée dans Le Point, le 2 novembre dernier, jour des Morts…

    C’est le Secours populaire qui décrivait, au début de ce mois, « une précarité jamais vue depuis la Seconde Guerre mondiale », expliquant que, pendant les deux mois du confinement de mars, environ 1,3 million de personnes avaient sollicité son assistance – dont 45 % jusque-là inconnues de l’association – contre « un peu plus de 3 millions sur l’ensemble de l’année 2019 ».

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