Marseille, Perpignan, Nantes, Nîmes, Lyon, Toulouse ou encore Grenoble : ils ont été plusieurs milliers, dont une majorité écrasante de restaurateurs, à avoir répondu ces derniers jours aux appels à manifester lancés par l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie et autres organisations, pour crier leur colère et leur immense désespoir face aux nouvelles mesures imposées par le gouvernement en vue du prochain déconfinement. Des mesures le plus souvent sans queue ni tête, injustes, et dont l’absurdité pourrait prêter à sourire si elles ne risquaient pas, hélas, de couler (entre autres) ces deux filières d’excellence française que sont la restauration et le tourisme.
France et politique française - Page 1324
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Restauration et Covid-19 – Cauchemar en cuisine : Les filières d’excellence française « flinguées » par des mesures absurdes
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Pierre-Yves Rougeyron : Détruire les douanes pour affaiblir l'Etat
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Agression de Michel Zecler : une indignation à géométrie variable ?
« Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée », écrivait Descartes, dans le Discours de la méthode, non sans ironie et provocation, car il pensait le contraire.
À notre époque, il soutiendrait vraisemblablement que c’est la bêtise, s’ils n’y prennent garde, qui gouverne l’esprit des hommes, notamment chez nos prétendues élites.
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Je n’ai pas « mal à ma France », j’ai mal pour la France…
Jamais le spectacle d’une France à deux vitesses ne sera apparue de façon si prégnante qu’aujourd’hui. Durant des semaines, les Français ordinaires, la France bien élevée, se sont pliés docilement sans moufter à des règles aussi ubuesques que tatillonnes auxquelles n’auraient même pas osé penser Ionesco ni Devos : verbalisés pour défaut d’auto-attestation – comment être sûr, sans cela, qu’ils aient été d’accord avec eux-mêmes pour se déplacer ? Qu’ils n’aient pas pris cette décision sans même s’être demandé leur avis ? -, autorisés à acheter des tringles à rideaux, mais pas les rideaux, des pyjamas 18 mois mais pas 4 ans, des journaux mais pas des livres, des jouets pour le chien mais pas pour les enfants, interdits de culte – les fidèles ont droit de rentrer dans l’église, les prêtres aussi, mais les prêtres n’avaient pas le droit de célébrer la messe devant les fidèles… -, voilà qu’enfin, on leur « desserre la bride ». D’un chouia. Devant les commerces, des files dignes de l’Ukraine des années 50 s’étirent sur le trottoir, un employé tient le compte des clients à l’intérieur. Avec largesse, autorisation a été donnée d’aller se promener jusqu’à 20 kilomètres. Le culte est à nouveau autorisé, mais quelle que soit la nature de l’église, chaque messe ne pourra pas accueillir plus de 30 personnes. Pourquoi ? Parce que.
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Terres de Mission n°191 : Au service des enfants à naître et des femmes en détresse
L’abbé Claude Barthe, fin connaisseur des arcanes vaticanes, revient pour « Terres de mission » sur l’affaire Becciu, du nom du cardinal Becciu qui était l’un des hommes les plus puissants de la curie et qui vient de « tomber » (jusqu’à perdre ses prérogatives cardinalices et notamment sa capacité de voter au prochain conclave) pour une affaire d’investissement immobilier particulièrement « discutable ».
Noëlia, animatrice de l’association SOS Mamans, qui aide les femmes des rues à garder leur enfant (et qui a déjà sauvé en 20 ans plus de 1 500 bébés de l’avortement), présente ensuite cette œuvre magnifique.
Pour finir, Guillaume de Thieulloy donne quelques conseils de lectures : »La basilique du sacré Cœur de Montmartre » de l’historien Patrick Sbalchiero (Artège), « La France a besoin d’un roi » de l’abbé Michel Viot (Via Romana), et « Vigano et le Pape » du vaticaniste italien Marco Tosatti (Presses de la Délivrance). -
Comment concilier scrutin majoritaire et vote proportionnel ? par Georges FELTIN-TRACOL
Si Les Républicains et une part non négligeable des socialistes montrent leur attachement au scrutin majoritaire uninominal à deux tours aux élections législatives, le Rassemblement national, les Verts, La France Insoumise et les communistes ne cachent pas leur envie d’appliquer le scrutin proportionnel dans un cadre départemental, régional, voire national.
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Tout le monde n’a pas le droit à l’indignation du Président
Une fois n’est pas coutume : Emmanuel Macron n’a pas usé de son « en même temps ». Il a pris résolument fait et cause pour Michel Zecler. Se fendant même d’un long commentaire sur Facebook : « Les images que nous avons tous vues de l’agression de Michel Zecler sont inacceptables. Elles nous font honte. La France ne doit jamais se résoudre à la violence ou la brutalité, d’où qu’elles viennent. La France ne doit jamais laisser prospérer la haine ou le racisme. Je crois en une police exemplaire avec les Français… »
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Risques de coupures de courant cet hiver : « La France a bradé son industrie électrique à l’Allemagne »
Les possibles coupures de courant d’énergie sont la conséquence du fait que nous avons pris la décisions de délaisser le secteur nucléaire, analyse Jean-Louis Butré. Selon le membre du groupe d’experts «Énergie et Vérité», l’éolien et les énergies renouvelables sont bien moins fiables en comparaison. […]
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Michel Onfray : “Il y a une guerre des civilisations (…) L’islam désire s’installer sur toute la planète (…) La France est soumise. ‘Vous n’aurez pas ma haine’ est un effroyable mantra de soumission”
De retour du Haut-Karabakh, Michel Onfray vient d’accorder une interview aux Nouvelles d’Arménie, journal de la diaspora arménienne en France.
Les Nouvelles d’Arménie. En quelques mots, comment caractériser ce qu’il vient de se produire en Artsakh?
Michel Onfray. (…) C’est également une guerre de civilisation entre le christianisme que l’Arménie est le premier État à adopter et l’islam qui, depuis l’hégire, ne cache pas son désir de s’installer sur toute la planète par des conquêtes guerrières. J’y vois la confirmation des thèses défendues par Samuel Huntington dans Le Choc des civilisations (1996). (…)
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La machine à exclure
La République n'est pas un système de gouvernement, c'est une idée. Et cette idée a littéralement pris possession de la France depuis le XVIIIe siècle, produisant ce que l'on peut appeler non une démocratie mais une idéocratie. Une idée.. Mais quelle idée ? demande Hubert Champrun… L'idée d'un nouveau commencement., qui périme tout ce qui n'est pas lui.
Le projet républicain français est d'emblée universaliste. C'est bien la France qui change, mais cette transformation se veut radicale au point d'être une métamorphose; ses promoteurs entendent qu'elle soit fondatrice d'un ordre nouveau qui doit étendre son empire sur toutes les nations. Le nouvel État qui naît est sans doute français, mais l'adjectif désigne bien plus ce qui vient de naître - et bien plus sûrement ce qui va advenir - qu'une quelconque continuité historique. On pourrait débattre de la proclamation effective de la Première République, de la Convention nationale, etc. : retenons que le projet républicain tel qu'il est immédiatement mis en oeuvre est fondé sur la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen (un des textes fondamentaux de notre actuelle Constitution), avec son fameux premier article, « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits », qui abolit, à la suite du 4 août, quelques siècles de vie commune et quelques millénaires de civilisation : clergé, noblesse, métiers, villes et provinces ne sont plus rien. La Déclaration universelle des droits de l'homme, de 1948, reprendra la formule dans son article premier : « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. »
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