Le projet de loi, annoncé à grands renforts de clairons, sur l’ex-projet de loi contre l’islamisme radical, devenu contre le séparatisme, puis devenu confortant les principes de la République, puis un pastis devenu sirop, tout comme le débat qui s’est ensuivi à l’Assemblée, tourne au ridicule. Le ridicule de ceux qui ne sont pas à la hauteur de leurs responsabilités, le ridicule de ceux qui ne savent plus quoi inventer pour ne pas faire ce qu’ils devraient faire, s’ils avaient un peu de courage, le ridicule de gens qu’on voit se perdre en circonvolutions et suivre les mille et un contours de l’actuelle lâcheté. Contours qui tournent de plus en plus aux tours de c… et font de ce débat l’illustration de ce qu’est devenu ce gouvernement et les députés qui le soutiennent.
France et politique française - Page 1342
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Les mille et un contours de la lâcheté
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Trappes est une ville perdue. On n’a plus beaucoup de temps avant que cela ne dégénère
Didier Lemaire est professeur de philosophie à Trappes depuis près de 20 ans. En 2018, il a écrit une lettre avec Jean-Pierre Obin (auteur de l’ouvrage Comment on a laissé l’islamisme pénétrer l’école) au président de la République pour exhorter le gouvernement à agir pour protéger la jeunesse de l’influence des intégristes, et il a publié en novembre 2020 une lettre ouverte après la décapitation de Samuel Paty pour dénoncer le manque de stratégie de l’État face à l’islam politique. Aujourd’hui, après vingt années d’un engagement sans faille, Didier Lemaire jette l’éponge. Contraint de se rendre à son travail avec un dispositif de sécurisation, l’enseignant n’attend rien d’autre que son exfiltration de cet établissement et de cette ville où il n’est plus en sécurité. Il déclare au Point :
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SÉPARATISME ? C’EST DE LA FRANCE QU’IL S’AGIT, PAS SEULEMENT DE LA RÉPUBLIQUE ! (II)
La loi contre le “séparatisme”, contre “l’islamisme” a été réduite à un texte confortant la laïcité destiné à gommer un peu plus la dimension religieuse dans la société française y compris celle de l’islam, sans aller toutefois jusqu’à en interdire les signes ostentatoires qui ne sont pas fondus dans le paysage, alors que les autres religions, par la force de l’habitude ou par la timidité des adeptes, font partie du décor ou s’y sont volontairement intégrées. Il y a aujourd’hui moins de prêtres en soutane que de femmes voilées.
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Journal de bord de Jean-Marie Le Pen n°606
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Chasse aux sorcières à Marseille : Franck Ferrand mis à l’index !
Décidément, la liberté d’expression n’est pas la tasse de thé d’une certaine gauche. Marsactu, journal local d’investigation, nous apprend que la ville de Marseille « supprime son podcast avec Franck Ferrand, jugé trop à droite ». Jean-Marc Coppola, adjoint chargé de la culture, croyant justifier cette décision, a déclaré à l’AFP : « Ce n’est pas le contenu de ces podcasts qui pose problème, c’est leur auteur », ajoutant : « Je ne souhaite pas que la ville de Marseille soit associée à ce personnage, qui porte des valeurs qui divisent. »
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SÉPARATISME ? C’EST DE LA FRANCE QU’IL S’AGIT, PAS SEULEMENT DE LA RÉPUBLIQUE ! (I)
“Mal nommer un objet, c’est ajouter au malheur de ce monde”. Cette phrase devenue célèbre de Camus s’applique amplement au triste débat engagé sur le “séparatisme” à l’Assemblée. Camus entendait d’abord dénoncer le mensonge, celui qui par les mots tend à voiler la réalité, celui qui par le travestissement du langage veut modifier l’apparence des choses et des faits. “Le projet de loi visant à lutter contre le séparatisme et les atteintes à la citoyenneté, à apporter des réponses au repli communautaire et au développement de l’islamisme radical, en renforçant le respect des principes républicains et en modifiant les lois sur les cultes” est un bel exemple de mensonge institutionnel.
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FACE À LA DÉCADENCE, QUE FAIRE ? LE POINT DE VUE DE L'EQUIPE COMMUNAUTAIRE PARIS
Lucien Lachance
A l’heure où l’Europe est vraisemblablement confrontée à une invasion migratoire sans précédent, la majorité des Européens font le choix de faire l’autruche, par lâcheté ou par confort de vie. Ce manque de révolte contre le "Grand Remplacement", couplé à d’autres phénomènes tels que la dénatalité des Européens ou la léthargie globale face à la propagande progressiste ou métissolâtre, peut laisser perplexe. La bataille politique peut-elle encore être gagnée ?
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Marine Le Pen affirme qu’elle ferait de l’immigration sa priorité en cas d’élection à la présidentielle de 2022
Marine Le Pen a affirmé vendredi 5 février que si elle accédait à l’Élysée en 2022, ses premières décisions concerneraient l’immigration, avec une révision de la politique des visas et une réforme du code de la nationalité.
« Ma première décision sera de maîtriser l’immigration par la reprise en main de nos frontières, de notre politique de visas », a déclaré la présidente du Rassemblement national sur BFMTV et RMC .
(…) Ouest France
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Trappes : Didier Lemaire, professeur menacé, dénonce l’emprise islamiste et accuse le maire Ali Rabeh
Un professeur traqué
Didier Lemaire est professeur de philosophie à Trappes depuis vingt ans. Enfin : était, car il a décidé de partir, d’être « exfiltré », selon ses propres mots confiés au Point. En effet, depuis novembre, celui qui a défendu les principes républicains et la liberté d’expression et dénoncé l’obscurantisme islamiste affirme aller faire cours sous escorte policière. « Je suis sous escorte depuis le mois de novembre. Chaque fois que je monte en voiture, je vérifie que mes portières sont bien fermées, que je ne suis pas suivi. Je ne veux pas vivre dans la peur. Je n’attends plus qu’une chose : mon exfiltration. »
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La provocation par le RÉSEAU CITOYEN DU CERCLE NORMAND DE L’OPINION
Nous sommes théoriquement à quelques mois des élections régionales et départementales, mais le monde politique pense surtout aux élections présidentielles. La preuve ? Jean-Louis Debré, chargé d’un rapport sur le report des prochaines élections locales à cause de la crise virale, s’est vite aperçu qu’il s’était fait manipuler par l’exécutif : on voudrait bien en haut-lieu que les élections régionales fussent reportées en 2022 (et non en juin 2021)… dans la foulée des présidentielles (audition devant le Sénat du 13 janvier 2021).