France et politique française - Page 1340
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ÉTIENNE CHOUARD CONVOQUÉ PAR LA POLICE – Les Reportages de Vincent Lapierre
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Taha Bouhafs qualifie Zemmour de « sous-humain » et portera plainte pour avoir été qualifié de « racaille indigéniste » par Valeurs Actuelles
Et j’ai pas de lecon d’antiracisme à recevoir de propagandistes d’extrême droite qui se pignolent sur ce sous-humain de zemmour
— Taha Bouhafs (@T_Bouhafs) August 8, 2020
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François Bousquet « Notre modèle stratégique doit être la guérilla du faible au fort. »
François Patrick Lusinci
Avec Courage ! (La Nouvelle Librairie Éditions, 12 €), François Bousquet signe un livre de combat qui, au-delà de la notion de courage, nous appelle en première ligne. Nous avons posé quelques questions à l'auteur de ce manifeste revigorant.
Le constat est sévère mais juste. Vous prenez exemple sur Homère (« le premier mot de l'Europe », le début de notre épopée) et la Grèce antique qui ont valeur d'exemple pour nous aujourd'hui. Vous précisez que « le courage est partout dans la société grecque comme le confort est partout dans la nôtre »...
La Grèce se caractérise par son aptitude à transformer en logos, autrement dit en discours, le réel, à travers non pas seulement la raison, à l'instar de Socrate, mais aussi du mythe, comme les présocratiques (car il y a une raison du mythe), dans un élan unique de clarification et de verbalisation du monde. Ce geste inaugural, la Grèce l'a accompli en amont de son histoire, dans les deux poèmes homériques qui ont fixé les traits du courage, indifféremment physique et civique, parce qu'indivisible. L'Iliade et l'Odyssée constituent des exempta, comme les « vies » de Plutarque ou le théâtre de Corneille, qui nous font tant défaut aujourd'hui. Peut-être est-ce là la fatalité propre aux sociétés d'abondance, de longévité et de confort qui les conduit à produire de tout en excédent, sauf de la bravoure. Quand plus personne ne risque rien, plus personne ne prend de risques.
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Déficit de la Sécurité sociale : les seniors seront-ils encore spoliés ?
Le magazine Capital a interrogé Cyrille Isaac-Sibille, député MoDem du Rhône, rapporteur pour la partie assurance-vieillesse du projet de la Sécurité sociale qui sera voté avant la fin de 2020. Selon ce député, il est encore trop tôt pour évaluer les pertes de cotisations sociales en 2021 liées à la crise sanitaire et les dépenses supplémentaires, surtout qu’on ne connaît pas l’évolution de la pandémie.
Selon Les Échos, en 2020, le déficit propre à la Sécurité sociale serait de 50 milliards alors que, fin 2019, on ne prévoyait que 5,6 milliards. Le trou accumulé serait, en 2024, de 130 milliards d’euros avant une éventuelle stabilisation. De ce fait, le prélèvement de la CRDS (0,5 % sur tous les revenus) qui ne sert qu’à rembourser le trou de la Sécurité sociale et qui aurait, en principe, dû se terminer en 2024 (mais on a rarement vu des impôts disparaître…), sera prolongé au moins jusqu’en 2033, sinon plus, si nos comptes sociaux ont du mal à se rétablir. Objectivement, il s’agit de la création d’un nouvel impôt alors que M. Macron et son gouvernement avaient juré qu’ils ne feraient pas payer la crise aux Français.
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Qu’est-ce qui ne va pas avec la diversité ?
Greg Johnson
Il y a des contextes dans lesquels la diversité est une bonne chose. Par exemple, la diversité des produits sur le marché, la diversité des choix dans la vie, la diversité des opinions dans la politique et le milieu universitaire, et une diversité de points de vue dans les jurys pour décerner des prix ou rendre un jugement.
Mais dans le contexte de la politique contemporaine, la diversité signifie quelque chose de très spécifique, c’est-à-dire intégrer une variété de races et de groupes ethniques différents dans la même société ou institution. La diversité signifie aussi l’intégration des femmes et des minorités sexuelles dans des institutions qui les excluaient traditionnellement, comme l’armée. Evidemment, on peut imaginer une société sans diversité raciale et ethnique, mais on ne peut pas imaginer une société sans des hommes et des femmes. On peut cependant imaginer une société dans laquelle les hommes et les femmes ont des domaines et des rôles sociaux assez distincts.
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Lyon : un milicien des « Loups Gris » demande au gouvernement turc de l’argent et des armes afin de « faire ce qu’il y a à faire, où que ce soit en France »
France 2020 (depuis Décines-Charpieu, dans le Rhône)Des miliciens des "Loups Gris" (identifiables à leur signe de ralliement) réclament de l'argent et des armes au gouvernement turc afin de... "Louise, 5 ans, atteinte de trisomie 21, refusée par un club de vacances
Un couple de parents a raconté sa mésaventure sur Facebook. Ils ont reçu des milliers de réactions à leur histoire.
Pourtant, lorsqu’on indique que 95% des enfants porteurs de la trisomie 21 sont exterminés avant la naissance (et que c’est remboursé par la Sécu), il n’y a pas autant de réactions.
https://www.lesalonbeige.fr/louise-5-ans-atteinte-de-trisomie-21-refusee-par-un-club-de-vacances/
Fort de son bilan, Macron ose engueuler les Libanais !
Sondages caniculaires : la personnalité politique préférée des Français n’est ni Castex ni Macron mais…
Un mois après le remaniement, les sondeurs ont dû réaligner leurs petits chevaux – et quelques juments, aussi – sur la ligne de départ. De nouvelles têtes dont il s’agit de mesurer la popularité toute fraîche : Dupond-Moretti, Bachelot et, bien sûr, le nouveau Premier ministre Jean Castex. Dans ce style de configurations, il y a toujours un effet « tout nouveau tout beau ».
Curieusement, Jean Castex, un parfait inconnu avant que son poste de M. Déconfinement ne le déconfine de son territoire pradois, ne produit pas un grand effet sur les Français : pour sa première participation au baromètre YouGov pour Le HuffPost, le nouveau Premier ministre Jean Castex enregistre 31 %. Quasiment le niveau d’Emmanuel Macron, qui ne gagne qu’un point (à 30 %). L’effet remaniement semble avoir été très limité, sans doute neutralisé par les inquiétudes sur la seconde vague, la crise économique et les attaques au couteau qui deviennent quasi quotidiennes.
« Les jugements de Cours vous feront blancs ou noirs »
Maître Frédéric Pichon avocat au Barreau de Paris, a été l’un des défenseurs qui a le plus souvent plaidé en faveur des manifestants anti-mariage pour tous. Il a bien voulu répondre à nos questions sur l'étrange pouvoir des juges.
Entretien par l'abbé G. de Tanoüarn
En tant qu'avocat de toutes les causes et parce que, comme chrétien, vous acceptez de défendre les clients les plus compromettants, je veux dire par exemple ceux qui sont politiquement incorrects, pensez-vous, cher Maître, que, dans certains domaines idéologiquement sensibles, la même loi puisse être appliquée de différentes manières selon les justiciables ? Auriez-vous des exemples à proposer ?
La question n'est pas nouvelle. En son temps La Fontaine pouvait déjà dire « Selon que vous serez puissants ou misérables, les jugements de cours vous feront blancs ou noirs ». Ces cours, ce ne sont pas des cours princières, ce sont des cours de justice, ce sont les tribunaux de l'époque que vise le fabuliste. Certes les juges sont impartiaux, par définition. Mais dans la réalité, tout dépend de quel côté vous vous trouvez. Aujourd'hui qu'ils soient de gauche ou de droite, les gouvernements subissent la pression du politiquement correct notamment par la voie de lobbies puissants (féministes, antiracistes, LGBT, etc.) Lorsque je soutenais il y a plus de 20 ans mon mémoire à l'école du Barreau sur le thème « La liberté d'expression et le respect des croyances religieuses », je relevais déjà l'incroyable inéquité entre les atteintes aux symboles chrétiens tolérés au nom de la laïcité, et la répression qui frappe les atteintes aux autres religions. Les choses n'ont pas changé depuis. Ainsi les Femen ont-elles été relaxées, alors qu'elles ont volontairement dégradé l'une des cloches de Notre Dame (photo) et dans le même temps un agent de sécurité de la cathédrale a été condamné pour violences, simplement parce qu'il a tenté de les expulser ! Dans le même registre, on a vu ces jeunes identitaires qui étaient montés sur le chantier en construction de la mosquée de Poitiers -mosquée appartenant à l'UOIF branche française des frères musulmans - condamnés, pour cela, à des peines de prison avec sursis, à une amende incroyablement élevée ainsi qu'à 5 ans d'interdiction civique. Je crains que les choses n'aillent en s'aggravant.