Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

France et politique française - Page 1401

  • Le plus désolant du discours d’Emmanuel Macron, ce sont les mots qui n’ont pas été prononcés

    Le plus désolant du discours d’Emmanuel Macron, ce sont les mots qui n’ont pas été prononcés

    Dans Le Figaro, Vincent Trémolet de Villers revient sur l’intervention médiatique du président hier, lors de la fête nationale :

    Mais le plus frappant, le plus désolant aussi, ce sont les mots qui n’ont pas été prononcés. Quelques heures plus tôt, des gendarmes avaient défilé place de la Concorde, des soldats et des soignants avaient déplié un drapeau français. Trois couleurs qui disent la noblesse du service de l’État. Il y a quelques jours, Mélanie Lemée, gendarme de 25 ans, est morte pour avoir voulu, simplement, faire respecter la loi. Philippe Monguillot, chauffeur de bus, a perdu la vie pour avoir exercé l’autorité la plus infime : celle qui consiste à demander un ticket, le port d’un masque. Ni les journalistes ni le président n’ont songé à évoquer, hier, ces drames, symboles alarmants d’une violence qui partout s’installe, précipités tragiques de nos renoncements. Dans la surréalité médiatique, pas une minute pour cette réalité criante. La seule évocation de l’ordre public a concerné le délit de faciès. Comment s’étonner alors que la défiance redouble, que l’abstention galope ?

    https://www.lesalonbeige.fr/le-plus-desolant-du-discours-demmanuel-macron-ce-sont-les-mots-qui-nont-pas-ete-prononces/

  • Relocalisation : renverser le rapport de force ?

    Si l’idée de relocaliser la production est portée depuis longtemps par des intellectuels et des militants, elle a pris un nouvel élan dans la population à la faveur de la crise sanitaire. Mais l’État peut-il retrouver un rôle de stratège sans reprendre en main le secteur-clé de l’énergie, ce qui entrerait en contradiction avec la logique de l’UE ?

    Dans cette émission de Russeurope Express, Jacques Sapir et Clément Ollivier reçoivent Aurélien Bernier, journaliste et essayiste, auteur des « Voleurs d’énergie » (éd. Utopia, 2018) et de la note « Démondialisation, relocalisation et régulation publique : pourquoi et comment », publiée en juin dernier par l’Institut Rousseau.

    https://fr.novopress.info/

  • Grand remplacement : enfin des chiffres officiels ! Évolution de la part de la population d’origine extra-européenne chez les 0-18 ans dans les grandes villes françaises

    1399869.jpg?resize=620%2C400

    Le site de « France Stratégie », institution rattachée à Matignon, permet de constater l’évolution de la présence de l’immigration extra-européenne dans de nombreuses « Unités Urbaines ».

    Enfin quelques données officielles qui confirment, contrairement à ce que prétend éhontément la caste politico-médiatique, que le Grand Remplacement est une réalité (et pas un « fantasme d’extrême-droite »).
    Jusqu’en 2016, les statistiques de la drépanocytose donnaient une bonne idée de la vitesse ahurissante du changement ethnique qui est opéré en France, mais l’Etat a justement mis un terme à cette faille dans le mur du silence en fermant l’agence de santé qui offrait ces statistiques.

    « Heureusement », il y a cette nouvelle source de données (pour combien de temps?) qui confirment les faits énoncés par les nationalistes.

    On notera que les chiffres réels sont plus graves que ceux visibles sur le site de France Stratégie puisque ceux-ci ne concernent pas les petits-enfants (ou arrière-petits-enfants) d’immigrés : il n’y a ici que 2 générations de personnes d’ethnie non française prises en compte, au lieu de 3, 4 ou 5.

    Vous pouvez accéder aux données en cliquant sur « Composition sociale et démographique des quartiers » sur le site de l’agence.

    Lire la suite sur ContreInfo

  • Les dépenses pour l’immigration selon la Cour des comptes : toujours plus ! [Partie 3]

    depenses-immigration-cour-des-comptes-toujours-plus-partie-2-800x450.jpg.webp

    Après avoir fait une présentation générale du rapport de la Cour des comptes sur la gestion de l’immigration par l’État, rendu public le 5 mai, analysé les différents dispositifs étatiques pour gérer l’immigration légale, fait le constat que la France est un pays de cocagne pour les immigrés clandestins, Paul Tormenen aborde aujourd’hui la « gestion » par l’État de l’immigration illégale. Une gestion qui s’apparente plus à une démission qu’à une politique ferme et résolue.

    La Cour des comptes aborde dans son rapport sur l’immigration, présenté le 5 mai, la question de l’immigration illégale au travers de trois mesures : l’accès aux soins, les régularisations et la gestion des départs. Alors que cette institution est chargée de veiller au bon usage des deniers publics et en dépit des coûts qui augmentent très fortement pour la collectivité, peu de pistes sont esquissées pour maîtriser les dépenses liées à l’immigration clandestine. C’est même parfois le laxisme qui est préconisé !

    L’accès aux soins médicaux pour les personnes en situation irrégulière

    Constats – L’orientation idéologique des rédacteurs du rapport de la Cour des comptes (CC) transparaît dès les premières lignes consacrées à l’accès aux soins pour les personnes en situation irrégulière.

    Le nombre de bénéficiaires de l’aide médicale d’État (AME) ? Il est « relativement stable depuis 2015 ». Ceci alors qu’il est passé de 252 437 en 2012 à… 315 800 en 2017 !

    Le coût de cette mesure ? Pour éviter de dire qu’il avoisine désormais le milliard d’euros, les conseillers de la CC le rapportent au coût total des dépenses de santé (0,4 %) et des dépenses de l’assurance maladie (0,5 %).

    Lire la suite

  • «Macron dans l’impasse médiatique», par Vincent Trémolet de Villers.

    Source : https://www.lefigaro.fr/

    3834054413.87.jpgEst-ce le contraste entre la solennité du défilé militaire et la froideur prosaïque du décor ? La volonté, des intervieweurs de ramener la conversation aux facilités dialectiques ? (Philippe ou Castex ? Content, pas content ? ISF, pas ISF ? Candidat, pas candidat ?) Le sentiment de connivence qui se dégageait parfois du débat ?

    Cette intervention qui devait restaurer, à l’ombre du drapeau tricolore, la dignité de la liturgie républicaine n’a malheureusement pas enrayé la banalisation de la parole publique. Emmanuel Macron, dans l’acte de contrition qu’il a prononcé avec intensité, a peut-être donné la clef : le souci d’apaiser un corps social qui, depuis trois ans, souffre d’inquiétantes convulsions.

    Lire la suite

  • Interview de Macron : un petit maître en marche vers le néant.

    1325032-retransmission-de-l-entretien-televise-d-emmanuel-macron-avec-deux-journalistes-le-14-juillet-2020.jpg

    L'avis de Jean-François Touzé
    Depuis son élection, Emmanuel Macron a pris l'habitude de prendre de vitesse son Premier ministre fraîchement nommé et d'intervenir quelques jours ou quelques heures avant sa Déclaration de politique générale prononcée devant l'Assemblée nationale. En 2017, il le fit depuis la tribune du Congrès réuni à Versailles en exposant le 3 juillet, veille du discours solennel d'Edouard Philippe, la politique que le gouvernement serait chargé d'appliquer.
    Cette pratique institutionnalisée du court-circuitage révèle un caractère faible, tourmenté, cahotique, nettement marqué par une volonté maniaque de contrôle de type obsessionnel et compulsif.
    Cette année, c'est en renouant avec la recette réchauffée de ses prédécesseurs de l'interview du 14 juillet, qu'il aurait voulu faire, à quelques jours du discours de Jean Castex devant la prétendue représentation nationale, la nouvelle  démonstration de "qui décide et qui exécute".
    Les Français n'auront vu et entendu qu'un Président dépassé et flottant.
    Cet entretien télévisé particulièrement vide de sens et de contenu, ne fut, en effet, qu'un long survol semé de profonds trous d'air d'une situation politique, sanitaire, économique et sociale que le Président de la République ne maîtrise en aucune façon. 
    Approximatif, hésitant, décalé presque égaré, éthéré et lunaire, Emmanuel Macron est demeuré flou et évasif. Il voulait imposer l'idée qu'il était un chef mais nos compatriotes ne s'y trompent plus qui savent d'instinct qu'au delà des parures de la République et des postures, Il n'est qu'un élément parmi d'autres d'un Système global. Les vraies décisions ne sont pas de son ressort.
    Macron vient de montrer qu'il avait perdu la main. Le régime va donc se chercher une nouvelle incarnation. Il serait temps que le peuple français se trouve quant à lui une nouvelle voie.
  • Victoire ! Le Sénat découvre la radicalisation islamiste en France !

    hemicycle_senat_france-845x475.jpg

    Bientôt les députés, qui sait ? Et puis, soyons fous, Françaises, Français, pourquoi pas l’Élysée… dans une dizaine d'années ?

    « Nous sommes les représentants de la France de la proximité ! », professe pourtant, sitôt qu’il en a l’occasion, entre deux douzaines de homards et sans rire le moins du monde, le sémillant Gérard Larcher, président de l’auguste assemblée. Une valeur sûre du comique en France.

    Or, que se passe-t-il, en ce mois de juillet 2020 ? Les sénateurs, préposés, comme ils ne cessent de s’en vanter, à la représentation des « territoires » de l’État, découvrent, estomaqués, paniqués, ahuris, grâce à un rapport particulièrement alarmant publié jeudi, l’état des territoires.

    On croit rêver. On croit cauchemarder.

    « Il faut agir vite ! », s’alarme elle aussi, la rapporteuse du texte.

     

    Lire la suite

  • Une fois encore la parole politique se trouve discréditée

    Une fois encore la parole politique se trouve discréditée

    Du père Danziec dans Valeurs Actuelles :

    La crise conjuguée de l’Eglise et de l’école est passée par là et, depuis, l’habitude s’est perdue : finie l’époque où les hommes publics, et les politiques en particulier, faisaient leurs classes chez les « bons pères ». Finies ces humanités qui savaient infuser dans l’intelligence des élèves, tout un écosystème judéo-chrétien où l’engagement était honoré, le mensonge défendu et la parole d’homme considérée. Que ce soit chez les jésuites ou avec les frères des écoles chrétiennes, toutes les petites têtes blondes de la génération Mitterrand (s’il est encore permis d’utiliser l’expression « têtes blondes ») ont eu l’occasion de recevoir un enseignement moral sérieusement mâtiné de christianisme. Du reste, des hussard noirs de la République aux curés ensoutanés, de la laïque aux écoles religieuses, les petits écoliers français avaient pour point commun de recopier dans leur cahier en dessous de la date, dès la première heure du matin, la leçon de morale du jour résumée par le maître en une courte sentence inscrite au tableau. « On s’assure des jours heureux en honorant ses parents », « Savoir remercier est vraie noblesse », « Le menteur n’est jamais écouté, même quand il dit la vérité ». De l’Evangile au décalogue, des fables de La Fontaine aux fabliaux du Moyen-Âge, il s’agissait de méditer ou d’intégrer une leçon de vie. Ainsi par exemple, on pouvait narrer aux élèves l’aventure tragique d’un pauvre ivrogne qui avait promis-juré de ne jamais boire une seule goutte d’eau. Hélas, l’histoire raconte que le brave homme, à l’issue d’une soirée particulièrement arrosée, revint chez lui dans un état si critique que le malheureux chuta dans une fontaine sur la place du village… au point de s’y noyer. Dans ce petit fabliau, la morale à enregistrer, d’une simplicité enfantine, est bien connue : « Il ne faut jamais dire : ‘Fontaine, je ne boirai pas de ton eau’ ».

    Lire la suite

  • Les dépenses pour l’immigration selon la Cour des comptes : toujours plus ! [Partie 2]

    depenses-immigration-cour-des-comptes-toujours-plus-partie-2-800x450.jpg.webp

    Après une présentation générale du rapport de la Cour des comptes publié le 5 mai sur « L’entrée, le séjour et le premier accueil des étrangers en France », nous entrons dans le vif du sujet avec les différentes formes d’immigration régulière en France : le regroupement familial, l’immigration professionnelle, les étudiants étrangers, l’asile et l’admission au séjour pour soins. Le constat est de nouveau sans appel : c’est toujours plus d’immigration pour toujours plus d’argent public, toujours plus d’impôts. Une immigration souvent peu qualifiée, dans un pays qui s’enfonce dans le marasme économique et la partition du territoire.

    L’activité et les effectifs des services des préfectures chargés des étrangers

    Constats de la Cour des comptes – Les conseillers de la Cour des comptes (C.C.) constatent une augmentation importante du nombre de premiers titres de séjour délivrés aux extra-Européens depuis 2010.

    Premiers titres de séjour délivrés

    Motifs d’admission 2010 2019
    familial 89 071 88 778
    étudiant 65 536 91 495
    économique 18 772 38 843
    humanitaire 18 628 38 157
    divers 12 264 19 303
    Total 204 271 276 576

    Conséquence logique : les préfectures sont « sous tension » pour traiter les demandes des étrangers qui sont de plus en plus nombreux à vouloir s’installer en France. Le nombre d’agents chargés des étrangers a beaucoup augmenté dans les dernières années : + 321 équivalents temps plein entre 2016 et 2019, sans compter le recrutement de nombreux vacataires.

    Lire la suite

  • Les dépenses pour l’immigration selon la Cour des comptes : toujours plus ! [Partie 1]

    depenses-immigration-cour-des-comptes-toujours-plus-partie-1-800x450.jpg.webp

    La publication d’un rapport de la Cour des comptes est souvent un événement. Cette institution dispose en effet de larges moyens d’enquêtes tant quantitatives que qualitatives qui permettent d’expertiser les différents budgets des dépenses de l’État. Dans le rapport publié le 5 mai sur le coût et l’efficacité de la politique migratoire de la France, les conseillers de la Cour des comptes ne se limitent pas à vérifier la bonne utilisation de l’argent public et à proposer des pistes d’économies (1). Ils entretiennent une idéologie délétère qui considère en creux que la maîtrise des entrées d’étrangers extra-européens est une chimère. Ceci alors que l’immigration est plus que jamais coûteuse et subie en cette période de marasme économique.

    Compte tenu de l’importance du rapport tant en matière de thèmes traités que de préconisations, notre analyse critique fera l’objet de quatre articles dont les thèmes sont les suivants :

    1- Présentation générale du rapport
    2- L’immigration régulière
    3- L’immigration illégale
    4- Les mesures d’accès aux droits, les dispositifs d’intégration et la naturalisation

    1- Présentation générale du rapport

    La mission de la Cour des comptes

    La Cour des comptes (CC) a pour mission principale de « s’assurer du bon emploi de l’argent public et d’en informer les citoyens ». Certains de ses rapports ont eu dans le passé un retentissement important. Les raisons tiennent autant au gaspillage de l’argent public qui était pointé du doigt qu’aux préconisations quasiment politiques faites par les conseillers de l’institution (2).

    Lire la suite