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France et politique française - Page 1564

  • Quoi qu’il en coûte !

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    Pieter Kerstens 

    Lors de son allocution au peuple Français le 12 mars dernier, le docteur Micron avait affirmé à trois reprises qu’il fallait soutenir l’économie française, pour éviter la grande crise, « quoi qu’il en coûte ». C’est donc l’Etat Providence qui se chargera de distribuer des revenus, des aides, des subventions, des dons et des prêts, aux sociétés comme aux personnes physiques, afin de sauver l’économie, victime des erreurs de stratégie et des mauvais choix du pouvoir en place.

    Pourtant il faut se souvenir que le Président français avait déclaré le 12 juin 2018 que les services sociaux dans l’Hexagone, « cela coûte un pognon de dingue » alors que les gens restent quand même pauvres. Il fallait selon lui, les responsabiliser davantage.

    Et on a pu se rendre compte que les assistants du docteur Micron sont mauvais, qu’ils mentent à longueur de temps à propos des « masques inutiles », des tests de détection pour les malades contaminés, des appareils respiratoires, des mesures de distanciation ou encore des fermetures des lieux de loisirs à ciel ouvert. Les ministres sont de piètres clowns au sein du Coronacircus.

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  • Déconfinement : le gouvernement à la recherche de l’équilibre (Pierre Bergerault)

    Dernière ligne droite avant déconfinement ! Mardi, le premier ministre présentera sa stratégie devant l’Assemblée nationale. L’enjeu est double : relancer l’activité sans relancer l’épidémie. En attendant, il planche sur les derniers arbitrages et passe en revue les principaux secteurs, à commencer par la santé.

    En effet, l’épineuse question des masques est sur toutes les lèvres. Y en aura-t-il assez ? En tout cas, leur vente est de nouveau autorisée depuis dimanche dans les pharmacies même si la moitié d’entre elles n’en ont pas ce lundi. Le port du masque devrait être généralisé mais sera-t-il obligatoire dans tous les lieux publics ? Jeudi, l’Elysée affirmait qu’il le serait « probablement » dans les transports en commun. Reste à savoir si les Français sauront se les partager dans la concorde et ainsi éviter les mêmes scènes qu’avec le papier toilette…

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  • L’ONG Reporters Sans Frontières (RSF) publie son rapport 2020 sur la liberté de la presse. La France occupe la 34e place

    OJIM – L’ONG Reporters Sans Frontières (RSF) vient de publier son classement annuel mondial de la liberté de la presse 2020. Il revient sur la situation de cette dernière durant l’année précédente (vous pouvez retrouver notre article sur le rapport de 2019 ici).

    Ce classement est “une photographie (subjective, NDR) de la situation de la liberté de la presse, fondée sur une appréciation du pluralisme, de l’indépendance des médias, de la qualité du cadre légal et de la sécurité des journalistes” dans 180 pays du monde.

    UNE DÉCENNIE DÉCISIVE POUR LE JOURNALISME” ET UN IMPACT CERTAIN DU CORONAVIRUS SUR LE CLASSEMENT 2021

    Ce rapport commence sur de la prospective pour la nouvelle décennie qui vient de s’ouvrir, considérée comme “décisive pour le journalisme”. Cela est la conséquence des nombreuses crises auxquelles font face les journalistes : “crise géopolitique (agressivité des modèles autoritaires), technologique (absence de garanties démocratiques), démocratique (polarisation, politiques de répression), de confiance (suspicion, voire haine envers les médias d’information) et économique (appauvrissement du journalisme de qualité)”.

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  • Crise du CORONAVIRUS «Le Socialisme Tue !»

  • Anne-Sophie Chazaud: Il est inconcevable que ces gens gardent la main sur le monde d'après.(EDLQ#5)

  • Le 1er trimestre 2020 est l’un des moins meurtrier de ces cinq dernières années

    Le 1er trimestre 2020 est l’un des moins meurtrier de ces cinq dernières années

    Un lecteur, qui travaille sur les chiffres de l’INSEE depuis plusieurs années, a mis à jour le tableau récapitulatif des décès sur le 1er trimestre des 5 dernières annéesdéjà publié ici. Du factuel qui nous change de l’hystérie collective, avec ce principe de précaution donnant lieu à des situations ubuesques.

    Nota 1: Il s’agit des chiffres bruts téléchargeables sur le site de l’INSEE sans contrôle des éventuels doublons.

    Nota 2 : Un décès enregistré au mois de février 2020 peut correspondre à un décès survenu en 2019. Les chiffres donnés ici sont bien ceux correspondants à un décès survenu le mois dont il est question quel que soit la date où il est recensé par l’INSEE.

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  • En route vers le futur

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    Michel Malnuit

    Ayant rédigé plusieurs chroniques sous le titre commun « En attendant le grand soir » pour l’ancienne version du site du Parti de la France cliquez ici, plusieurs raisons m’avaient pourtant éloigné de l’écriture (NB : nullement par opposition au PdF, que je continue de soutenir). La situation actuelle, ô combien extraordinaire – au sens qu’elle sort de l’ordinaire voire même qu’elle crée un nouvel ordre –, incite à ne pas se retirer dans sa forteresse loin du monde et de ses fracas laissant le Destin agir, mais à faire un pas de côté tel un laïc faisant une retraite dans un monastère pour trouver les nouvelles voies, les nouvelles pistes du monde qui advient. C’est pourquoi je reprends cette chronique régulière pour « Synthèse nationale », que l’on ne peut que féliciter et soutenir pour son action justement de synthèse des différents aspects politiques, intellectuels et culturels de la droite nationale. Avec cette nouvelle série de chroniques, il ne s’agira pas de donner des leçons à ceux qui s’engagent sur le terrain, aux responsables des mouvements de la droite nationale. Il s’agira de participer aux combats des idées qui est indispensable à l’action politique, mais celle-ci gardera sa primauté.

    M.M.

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    Face à des événements particuliers, que l’on ne peut contrôler, le retour aux sources, à la racine s’avère indispensable. Notamment via l’étymologie. Et ce que nous devons faire avec cette crise qui est sanitaire, mais également économique, sociale, philosophique et politique. Crisis, en latin du Moyen-Âge, signifie manifestation violente, brutale d’une maladie. Et en grec ancien Krisis c’est le jugement, la décision. Il est donc certain que cette crise que nous subissons est un révélateur des limites, de l’explosion du système global. Le Covid-19 c’est le grain de sable qui vient enrayer l’avènement irénique du Nouveau Monde. Comme l’affirmait Antonio Gramsci : « Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres ». Un autre de ses aphorismes permet de mieux entrevoir ce que nous vivons : « La crise est le moment où l'ancien ordre du monde s'estompe et où le nouveau doit s'imposer en dépit de toutes les résistances et de toutes les contradictions. Cette phase de transition est justement marquée par de nombreuses erreurs et de nombreux tourments. »

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  • Covid-19 : quelle féministe pour s’intéresser au sort des femmes âgées ?

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    Sur France Inter, le 23 avril, Najat Vallaud-Belkacem a déploré que « le leadership de cette crise [soit] essentiellement pris en charge par des hommes ».

    On pourrait lui faire remarquer que l’une d’elles, Agnès Buzyn, aux premières loges pour décider, a préféré tirer sa révérence.

    On pourrait lui objecter que Sibeth Ndiaye aurait pu, elle aussi, avoir un rôle de première importance si elle n’avait pas tenu absolument à surjouer la blonde incapable de comprendre le mode d’emploi d’un masque, ou à vexer les profs par un manque de tact tout viril (si prêter un supplément de délicatesse aux femmes n’est pas considéré comme une forme de sexisme bienveillant).

    On pourrait aussi lui glisser que si surreprésentation des hommes il y a dans les bureaux feutrés de Matignon ou de l’Élysée, elle existe également dans les lits de réanimation. Une discrimination contre laquelle on ne peut rien, il est vrai, mais qui est cependant une réalité. Le privilège (ou pas) de décider ET de décéder.

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  • Jean-Yves Le Gallou : « Comme Antigone, résistons à la dictature sanitaire ! »

    Antigone est la pièce la plus célèbre du répertoire européen. L’argument de Sophocle est simple : au nom de l’État, le roi de Thèbes, Créon interdit que des honneurs funéraires soient rendus à Polynice, qui a désobéi ; au nom des lois divines, Antigone brave les lois de l’État pour enterrer son frère et le paiera de sa vie.
    Macron est un Créon au petit pied.

    Sa maréchaussée a verbalisé une femme venue saluer – de l’extérieur – son vieux mari reclus dans un EHPAD. Et un gendarme a empêché un fils d’assister aux derniers instants de son père. Certes, les généraux de gendarmerie se sont confondus en excuses. Mais le mal est fait.

    Soucieuse d’égaliser la marque avec la gendarmerie, la police nationale a signalé au procureur de Paris une messe (à Saint-Nicolas du Chardonnet) qui se serait tenue en présence – officiants et techniciens vidéo pour la retransmission compris – de 22 personnes : dans une église capable d’accueillir plus de 1.000 personnes…

    Ce zèle imbécile n’est pas neutre : il porte atteinte aux liens les plus intimes et au sacré.

    La dictature sanitaire a aussi effacé d’un trait de plume la liberté de circulation. Les randonneurs sont traqués par hélicoptère et les résidents secondaires font l’objet d’enquêtes judiciaires. Le confinement est implacable. Assujettis à demeurer sur place comme des détenus sous bracelet électronique.

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  • De la Scène au Prétoire…, par Christian Vanneste.

    Macron avait désiré appuyer son pouvoir sur une mise en scène théâtrale parfaitement maîtrisée et entamée dans les décors somptueux légués par l’Ancien Régime. Trois ans plus tard, dans une ambiance tragique, le spectacle vire à la bouffonnerie. L’homme qui se vantait de chasser du pouvoir les politiciens du passé dont il fustigeait l’incompétence, qui disait avoir une vision de l’avenir avec une France ouverte sur le monde et pétulante de créativité, une « start-up nation », celui qui prodiguait ses conseils aux chefs d’Etats d’Europe et de la planète, le voilà englué dans un scénario où toutes ses promesses deviennent des malédictions.

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