Réaction exclusive de Michel Thooris au piège tendu à la police, à Sartrouville, mardi soir, par une cinquantaine d’individus armés. Il revient aussi sur la pénurie de masques dans la police et la libération de détenus radicalisés et multirécidivistes.
Hier soir à Sartrouville dans les Yvelines la nuit a été agitée. Vos collègues ont été pris dans une embuscade. Ce scénario se répète tous les soirs depuis le début du confinement dans plusieurs villes de France. Fallait-il s’y attendre ?
Il fallait bien sûr s’y attendre. Les lois de la République ne s’appliquent pas dans quelque 600 cités interdites de la République. Il n’était donc pas étonnant que le confinement ne soit pas respecté par une partie de ces populations qui ont clairement basculé dans la criminalité, notamment le trafic de stupéfiants.