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France et politique française - Page 1566

  • Michel Thooris : « La pression pour faire appliquer le confinement ne s’applique pas à Sartrouville ! »

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    Réaction exclusive de Michel Thooris au piège tendu à la police, à , mardi soir, par une cinquantaine d’individus armés. Il revient aussi sur la pénurie de masques dans la police et la libération de détenus radicalisés et multirécidivistes.

    Hier soir à Sartrouville dans les Yvelines la nuit a été agitée. Vos collègues ont été pris dans une embuscade. Ce scénario se répète tous les soirs depuis le début du confinement dans plusieurs villes de France. Fallait-il s’y attendre ?

    Il fallait bien sûr s’y attendre. Les lois de la République ne s’appliquent pas dans quelque 600 cités interdites de la République. Il n’était donc pas étonnant que le confinement ne soit pas respecté par une partie de ces populations qui ont clairement basculé dans la criminalité, notamment le trafic de stupéfiants.

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  • Coronavirus: 76% des Français pensent que le gouvernement leur a menti au sujet des masques

    Selon un sondage Odoxa-Dentsu Consulting réalisé pour le Figaro et FranceInfo, 76 % des Français pensent que le gouvernement leur a menti au sujet des masques «en les dissuadant d’en porter parce qu’il n’y en avait pas suffisamment pour les soignants». Même chez les sympathisants de La République en marche (LREM), la défiance règne: ils sont un sur deux à penser que le gouvernement a menti.

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  • Sur Sud Radio avec André Bercoff, Michel Maffesoli - "Cette pandémie COVID19 annonce un retour des soulèvements populaires".

    Michel Maffesoli, sociologue, professeur émérite à l'université Paris-Descartes et membre de l’Institut universitaire de France au micro d'André Bercoff sur Sud Radio !


    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2020/04/10/sur-sud-radio-avec-andre-bercoff-michel-maffesoli-cette-pand-6228668.html
  • Pour le retour du politique

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    Le billet de Patrick Parment

    Il y a un aspect du problème que pose le coronomachin et qui n’est pas du tout exploré par nos médias, c’est bien celui du politique et son l’absence dans le concert viralo-pandémique. Mais, allez-vous me rétorquer, il n’y a que ça, les Macron, Philippe et consorts ne font que défiler à la téloche ! On notera à ce sujet l’étourdissant mutisme de l’opposition de droite comme de gauche. Sauf que ces interventions ministérielles n’ont rien de politique. Ce ne sont que le commentaire d’une ordonnance dressée par la médecine pour cause de coromachin dont on ne sait plus d’ailleurs par quel bout le prendre. L’Etat macronien, qui jusqu’alors se contentait de gouverner par simple gestion budgétaire, est totalement désemparé.

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  • Confinement, déconfinement : le gouvernement totalement dépassé

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    Il y a une semaine, alors qu’il nous expliquait par ailleurs que la France n’avait toujours pas atteint le fameux pic de l’épidémie de coronavirus, le Premier ministre abordait malgré tout pour la première fois devant l’Assemblée la question du déconfinement et disait même vouloir « présenter des éléments d’une stratégie de déconfinement pour (…) les jours qui viennent de façon à pouvoir (…) donner une perspective à nos concitoyens ». Or, nouveau coup de théâtre mardi, interrogé par le député du Morbihan Paul Molac (LT) lors de la séance des questions au gouvernement, Edouard Philippe a lancé : « Le déconfinement, ça n’est pas pour demain » !

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  • Autopsie du panier de la ménagère – Pierre Bergerault

    L’addition est-elle plus salée à la caisse ? Avec le confinement, les Français affirment dépenser davantage pour leurs courses de nourriture. Y a-t-il une réelle hausse des prix ou s’agit-il d’une impression ?

    Selon l’Iri, institut spécialisé dans l’analyse des données de produits de grande consommation, l’inflation est à -0,15%. Mais un certain nombre de facteurs montrent bien pourquoi l’addition est plus chargée.

    D’abord, avec l’annonce du confinement, les marques distributeurs ayant été dévalisées, le consommateur doit maintenant se rabattre sur les produits les plus chers restés en rayon. Ensuite, il n’y a plus de promotion actuellement, pour des raisons d’approvisionnement et les codes-barres des promos étant différents, cela nécessiterait un travail supplémentaire.

    Par ailleurs, le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, a lui-même reconnu une hausse du prix des fruits et légumes pour soutenir les producteurs face au manque à gagner depuis la fermeture des restaurants, des cantines d’écoles et des marchés. Conséquence de ces fermetures, les foyers achètent en plus grande quantité car tout le monde se nourrit chez soi. En témoigne l’explosion du  volume moyen d’un caddie : +87% fin mars alors que la fréquentation des grandes surfaces a diminué de 47%.

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  • Viré ! Ah, quand même…

    Il faut savoir reconnaître ses erreurs. Hier, nous écrivions que Christophe Lannelongue, directeur de l’agence régionale de santé Grand Est, n’avait pas été limogé après ses propos qui ont soulevé un véritable tollé, la semaine dernière. Eh bien, c’est chose faite, le haut fonctionnaire a été débarqué au Conseil des ministres de ce mercredi. Ah, quand même !, a-t-on envie de dire. Cela ne règle pas les problèmes de fond, cela ne soulage pas ceux qui souffrent, mais cela met un peu de décence là où il y en a si peu actuellement.

    Cet inspecteur général des affaires sociales a immédiatement été interviewé par Libération. Déjà, il nous dit qu’il « n’est pas en colère ». Entre nous, on s’en moque un peu. Il ne manquerait plus que ça, d’ailleurs !

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  • Justice en quarantaine ?

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    Nicole Belloubet, la garde des Sceaux, a écrit une tribune récemment sous le titre : "L'Etat de droit n'est pas mis en quarantaine" (Le Monde).

    On peut en douter. Je le dis d'autant plus volontiers que, contrairement par exemple à l'excellent François Sureau, gardien intransigeant de nos libertés au point de nous priver d'une défense fiable face aux malfaisances de toutes sortes, j'admets qu'aujourd'hui la lutte contre le fléau du Covid-19, comme hier contre le terrorisme, autorise des dérogations par rapport à l'état de droit classique, voire des brèches dans son corpus fondamental.

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  • Les chiffres tronqués de l'immigration; purification comptable et blanchiment statistique

    Les chiffres tronqués de l'immigration.jpegL'immigration en France, c'est un peu comme le chômage dans feu l'Empire soviétique. Ça n’existe pas. Sinon dans le cerveau reptilien de Français ataviquement racistes. Un fantasme ! Voyez les chiffres… C'est que les démographes officiels ont un truc, un peu comme les magiciens. Ils font disparaître les immigrés de leurs statistiques. Mais pas de la réalité.

    Autruche (politique de l’) : relatif à la politique migratoire de la France. Ou comment ne pas voir que les flux migratoires explosent. Partout. Sauf dans les données officielles, celles que fournissent l'Insee (Institut national de la statistique et des études économiques) et l'Ined (Institut national d'études démographiques), où, année après année, ils ne dépassent jamais le seuil dangereux des 10 % de la population. Merveilleuse stabilité.

    Il y a une raison à cela. À l'heure de l'antiracisme triomphant, Tartuffe s'est fait statisticien. Couvrez ces immigrés imaginaires que je ne saurais voir, cela fait venir de coupables pensées. Le héros de Molière a donc inventé le blanchiment statistique en proscrivant les critères ethniques des recensements, au prétexte que c'est là - horresco referens - « un moyen d'expression du racisme », comme l'avoue cyniquement Hervé Le Bras, le Lyssenko en chef des études démographiques, l'homme qui traque la bête immonde jusque dans les chiffres.

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