Et alors ! Personne pour rendre hommage à Carl Georg Friedrich Wilhelm Flügge ? D’accord, les hygiénistes allemands ont mauvaise presse, depuis certaines années du XXe siècle, mais le pauvre est mort en 1923, bien innocent des crimes de ses successeurs. Et c’était quand même le découvreur des postillons !
Non pas du modèle XXL dont Gilbert Bécaud arrosait les spectateurs jusqu’au troisième rang, mais le micro-postillon, disons même le nano-mollard flottant partout dans l’air, comme la rumeur légère du Barbier de Séville. Ce sont les « gouttelettes de Flügge » (ça s’écrit comme ça s’éternue) dont tout étudiant en médecine a appris les dangers.