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France et politique française - Page 1649

  • Attaque islamiste de la préfecture de Paris : l’accablant rapport de la commission parlementaire, par Franck Deletraz

    Après huit mois d’enquête, la commission parlementaire dirigée par Eric Ciotti (LR) et chargée de faire la lumière sur l’attaque de la préfecture de police de Paris, le 3 octobre 2019, par l’islamiste Mickaël Harpon, a rendu mercredi son rapport. Un rapport sans grande surprise, puisqu’une bonne partie de son contenu a déjà été révélée en février, mais qui conclut une fois de plus à « de graves défaillances » dans le suivi de Harpon, dont des actes auraient dû alerter sa hiérarchie.

    Une succession de « signaux » ignorés

    Présenté à huis clos, ce rapport, révélé par Le JDD et Le Parisien, souligne ainsi que plusieurs signaux auraient dû alerter les autorités au sujet de Harpon. A commencer par les propos que celui-ci avait tenus devant ses collègues en janvier 2015 au sujet des attentats de Charlie Hebdo. Des propos qui, rappellent les auteurs du rapport, « revêtaient une évidente gravité », mais n’ont pourtant fait l’objet d’aucun signalement. Pour la commission d’enquête, c’est « le dysfonctionnement le plus grave de l’affaire Harpon ». L’autre élément à charge contre le comportement de l’informaticien et contre le suivi de son évolution est sa conversion à l’islam après son mariage entre 2009 et 2011, conversion qui l’avait notamment conduit à ne plus saluer les femmes. Or, malgré plusieurs remarques de ses supérieurs, souligne la commission d’enquête, là encore, aucun signalement n’avait été effectué… Bref, autant de « failles » de sécurité inconcevables, insistent les députés, qui ont permis à Harpon de passer à travers les radars de l’antiterrorisme et de tuer à l’arme blanche quatre de ses collègues.

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  • Tous surveillés : 7 milliards de suspects

    Des caméras de Nice à la répression chinoise des Ouïghours, cette enquête dresse le panorama mondial de l'obsession sécuritaire, avec un constat glaçant : le totalitarisme numérique est pour demain. 


    Aujourd'hui, plus de 500 millions de caméras sur la planète offrent aux autorités la capacité de nous surveiller, à peu près partout et à chaque instant. Sous couvert de lutte contre le terrorisme ou la criminalité, les grandes puissances se sont lancées dans une dangereuse course aux technologies de surveillance. Dorénavant, l'incroyable perfectionnement de l'intelligence artificielle valide l'idée d'un regard total. Aux États-Unis, les forces de police utilisent la reconnaissance faciale pour identifier les suspects. En Chine, les caméras peuvent repérer les criminels de dos, à leur simple démarche. En France, la police utilise des caméras intelligentes qui analysent les émotions et les comportements des passants. Marquée par l'attentat au camion du 14 juillet 2016, qui a fait 86 morts, et s'est produit en dépit des 2 000 caméras scrutant la ville, Nice se situe désormais à l'avant-garde de l'expérimentation. Le centre de supervision et les zones dédiées à la reconnaissance faciale sont les chevaux de bataille du maire Christian Estrosi, qui veut faire de sa ville une safe city. Comme un virus, l'idéologie du tout sécuritaire se répand à la mesure d'une révolution numérique à la puissance exponentielle. Va-t-elle transformer notre monde en une planète habitée par 7 milliards de suspects ? Quel niveau de surveillance nos libertés individuelles peuvent-elles endurer ? 

    Documentaire de Sylvain Louvet (France, 2019, 1 h 30 mn)

    Disponible jusqu'au 20 juin 2020 !

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    Source : Arte

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Un gouvernement d’incapables et un incendie pas près de s’éteindre !

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    À force de jouer avec le feu, on finit par se brûler. C’est ce que devrait se dire Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur, confronté à l’incendie de manifestations contre le racisme et la violence prétendus des policiers. À force de jouer avec le feu…

    Depuis la mort dramatique, et face caméra, de , étouffé sous les genoux d’un policier américain, la communauté noire d’outre-Atlantique s’est soulevée, obligeant les gouverneurs et l’État fédéral à prendre de sévères mesures de maintien de l’ordre. Aux États-Unis, la question raciale reste omniprésente, à cause d’un passé récent qui fait partie de l’histoire du pays. Rien de tel en France métropolitaine, où l’esclavage n’a jamais existé. Il n’existe pas, chez nous, de question noire, et c’est heureux. Cela n’a pas empêché la création d’associations communautaristes. Leur fonds de commerce est la victimisation. Leurs moyens d’action sont la violence – parfois, l’agitation médiatique –, toujours, et l’exploitation de la bêtise ambiante qui tend à culpabiliser des Français trop ignorants de leur histoire pour rétablir la vérité.

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  • Un pays déchiré par l’incompétence et l’idéologie de ses dirigeants !

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    La seule question qui se pose est de savoir pourquoi les Français ne se révoltent pas, pourquoi ils tolèrent le pouvoir le plus lamentable qu’ils aient eu à subir depuis 1944 ? Voilà des décennies que leurs gouvernants et les médias, l’oligarchie en somme, les manipulent éhontément. Avant d’être élus, ils leur promettent la Lune et ne leur offrent, ensuite, que des lendemains désenchantés.

    Benalla, gilets jaunes, grèves, manifestations, retards et pénuries face à l’, boulettes méprisantes jetées aux Français par leur Président, insuffisances criantes d’une majorité parlementaire sans expérience, sans racines et sans unité qui se fracasse sur la réalité, ministres d’une nullité humiliante pour notre pays et son Histoire, et pendant ce temps, les actes terroristes camouflés en gestes de déséquilibrés, la mainmise de tribus délinquantes sur les quartiers dits sensibles se poursuivent… Le bilan est à ce point désastreux qu’on a envie de crier « La coupe est pleine ! » Maintenant, elle déborde : l’affaire Traoré, c’est le retour de Leonarda à la puissance 10, l’humiliation d’un peuple et d’un État.

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  • Les Traoré : Leonarda en pire !

    Au regard du présent et de sa déréliction politique et judiciaire, l’affaire Leonarda et le dialogue entre celle-ci et l’ex-président Hollande vont bientôt apparaître comme un exemple de gentillesse républicaine.

    Parce que l’information ouverte – toujours en cours, c’est le point central – à la suite de la mort d’Adama Traoré, les interventions multiples qu’elle suscite, les immixtions scandaleuses qu’elle engendre, les pressions et la complaisance médiatiques concernant la famille Traoré “vendue” tel un exemple à suivre mais dont le passé, pour certains de ses membres, est rien moins qu’irréprochable, dépassent l’entendement.

    Plus une mobilisation nationale prévue, à l’initiative de cette même famille, le 10 juin mais il va de soi qu’on respecte l’indépendance de la Justice !

    J’espère que les “émotions” de Christophe Castaner ne l’empêcheront pas d’être ministre !

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  • Sur C News, Charlotte d'Ornellas vs David Guiraud (LFI) sur l'affaire Adama Traoré et les violences policières.

  • L’émoi fait loi – Castaner : l’impardonnable forfaiture, par Etienne Defay

    La mesure est comble et la lâcheté du ministre de l’Intérieur commence à devenir non dissimulable. Après le magnifique « soupçon avéré » de racisme concernant les policiers, l’inimitable premier flic de France a annoncé que les manifestations de soutien à George Floyd et Adama Traoré seraient autorisées. Une décision qui va à l’encontre de tout principe législatif. « L’émotion est supérieure au droit dans ces cas-là. »

    On invitera le lecteur à méditer cette phrase. Car elle est une synthèse parfaite. Comme le rappelle avec ironie la journaliste du Figaro Eugénie Bastié : « Castaner vient de trouver l’épitaphe de la civilisation occidentale. » En effet, c’est beau, c’est propre, c’est presque du Philippe Muray dénonçant la société festiviste basée sur l’injonction permanente de la fête et de l’émotion. Muray ? Pas seulement. Car il y a aussi du Houellebecq chez Castaner. Il faut pour cela se reporter à l’avant-dernière publication de l’écrivain, Soumission. « Castaner ploie les deux genoux au sol » dénonce l’éditorialiste Guillaume Bigot sur Boulevard Voltaire.

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  • A propos du prétendu racisme des policiers américains…, par Aristide Renou.

    J’ai déjà écrit sur cette question, qui revient périodiquement sur le devant de la scène et qui est à chaque fois prétexte à moults saccages et pillages, mais, plutôt que de me répéter ou de vous servir du réchauffé, je préfère vous renvoyer vers cet article, dont je traduis (vite fait, hein ?) les premiers paragraphes, pour les plus paresseux d’entre vous ou ceux qui ne maitrisent pas bien l’anglais.

    « Dans le discours politique contemporain, on écrit beaucoup au sujet des Noirs injustement tués par la police. De tels écrits surgissent généralement à la suite d’un incident particulier censé mettre en lumière une situation générale. Bien sûr, ce ne sont que des anecdotes et, dans un pays de 300 millions d'habitants, il est possible de trouver chaque mois une nouvelle anecdote au sujet de quelque chose qui n'arrive pratiquement jamais. Vous pouvez également créer une impression générale de préjugés raciaux si les histoires concernant les Blancs tués par la police sont présentées de manière moins sensationnelles que les histoires mettant en scène des Noirs.

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  • Marion Maréchal : “Je n’ai pas à m’excuser en tant que Blanche”

    Marion Maréchal : “Je n’ai pas à m’excuser en tant que Blanche”

    « Je n’ai pas à m’excuser pour la mort d’un Afro-Américain aux Etats-Unis. Je n’ai pas à m’excuser pour la mort d’un délinquant, Adama Traoré, une mort accidentelle qui a eu lieu à la suite d’une interpellation qui n’était pas liée, c’est important de le rappeler, à sa couleur de peau, mais aux crimes qu’il aurait commis, lui et sa famille ».

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