France et politique française - Page 1646
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Lille : Marc-Philippe Daubresse (LR) et les islamistes
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PARIS VAUT MIEUX QU’UN PETIT BRANLEUR ARROGANT ET PRETENTIEUX.
Pieter Kerstens
Toute la classe politico-médiatique s’est offusquée de l’attaque contre le candidat de la majorité, pour les élections municipales dans la Ville Lumière. Celui-ci s’est quand même personnellement mis en scène et a diffusé sa vidéo scabreuse à une gente dame, autre que son épouse, en adulte responsable.
Et tous ceux qui dans un concert unanime ont pris sa défense « au nom du respect de la vie privée » et se sont plaints d’une « montée intolérable de la violence » font preuve d’une amnésie coupable.
Car, depuis des siècles, les moyens de déstabilisation et les opérations visant à éliminer des adversaires ou des concurrents en tout genre se sont multipliés et accélérés par les progrès techniques, de la simple rumeur populaire à l’utilisation actuelle des « réseaux sociaux » qui propagent une information à la vitesse de l’éclair.
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Ni Macron ni Le Pen pour 81% des Français : ce sondage qui montre que les choses vont bouger
À l’heure où l’affaire Griveaux donnerait presque raison à Nicolas Sarkozy qui prédisait que « tout cela finirait en farce » – le « cela » désignant le macronisme, dont les piliers tombent les uns après les autres comme des dominos -, les médias sont passés un peu rapidement sur un sondage publié mardi par Elabe. Un sondage sur les présidentielles et le duel annoncé Macron-Le Pen. Un nouveau sondage qui redit ce paradoxe politique de 2020 : le duel annoncé est massivement rejeté !
Annoncé, il l’est – plus ou moins – par 59 % des Français. Mais rejeté, il l’est bien plus massivement, à 81 % ! Le phénomène est impressionnant et touche – fait très rare – toutes les catégories : âges, sexes, catégories socioprofessionnelles. À un tel degré, ce rejet ne pourra pas être sans conséquence, car le bon sens voudrait quand même que, si les Français ne veulent pas de ce duel, ils s’engagent pour en trouver un autre. D’ailleurs, parmi les 59 % de Français envisageant le duel annoncé, seuls 14 % l’estiment “certain”, quand il n’est que « probable » pour 45 % ! On s’achemine donc logiquement vers l’émergence de troisièmes hommes et l’élimination, dès le premier tour, pour l’un des deux protagonistes. Emmanuel Macron étant le favori – pour l’élimination -, au train où vont les choses en Macronie. Il se pourrait même que son impopularité l’amène, suivant l’exemple de François Hollande, à ne pas se représenter.
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Communautarisme : Macron ne convainc personne – Journal du mercredi 19 février 2020
Communautarisme : Macron ne convainc personne
Au lendemain du déplacement présidentiel à Mulhouse dans le Haut-Rhin pour un discours prétendument censé lutter contre le séparatisme islamiste, les réactions sont sceptiques. Le projet n’a rien de nouveau et s’engouffre toujours dans une logique d’assimilation déjà à bout de souffle.
Réforme des retraites, la discorde continue
Alors que la CGT bat la retraite dans le cadre de la conférence de financement organisée par le gouvernement, le climat politique continue de se crisper et cela jusque dans l’hémicycle. L’hypothèse d’un retour des mobilisation semblent d’ailleurs toujours planer au-dessus des palais dorés de La République En Marche.
Brexit : vers l’immigration choisie
Moins d’un mois après la sortie officielle de la Grande-Bretagne de l’union européenne, le gouvernement britannique a dévoilé son nouveau système d’immigration. En durcissant les règles d’attribution de visas, Boris Johnson espère limiter le nombre de ressortissants étrangers arrivant dans le pays.
L’actualité en bref
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Une enquête met à jour une alliance entre Jean-Christophe Lagarde et les caïds de Bobigny
Cette affaire est un véritable scandale qui devrait outrer cent fois plus la classe médiatico-polique que la triste affaire de mœurs concernant Benjamin Griveaux. Si ces révélations sont exactes, Jean-Christophe Lagarde, président de l’UDI et député de la Seine-Saint-Denis depuis 2002, devrait démissionner et disparaître de la vie politique :
Jean-Christophe Lagarde, président de l’UDI et député de la Seine-Saint-Denis depuis 2002 a-t-il pactisé avec “la voyoucratie et le caïdat local” ? C’est ce qu’affirme Eve Szeftel, journaliste à l’AFP basée au bureau de Bobigny entre 2014 et 2018, et auteure de Le maire et les barbares, quand la République pactise avec le crime, qui sort mercredi aux éditions Albin Michel (…)
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Fessenheim : le totalitarisme vert contre la Nation.
La fermeture de la centrale de Fessenheim est un gage donné par le pouvoir au totalitarisme vert. Le Premier ministre, Édouard Philippe, l'avoue : "cette fermeture est une première étape vers le rééquilibrage en faveur des énergies renouvelables".Rappelons le prix énergétique de cette "transition écologique" imposée par l'idéologie dominante: une hausse constante du prix de l'électricité depuis 2013, + 1,23 % en juin 2019, + 2,4 % en février 2020, en attendant la prochaine augmentation déjà programmée. Sans parler du coût social de l'abandon de nos centrales.L'énergie nucléaire est non seulement propre, non productrice de carbone, génératrice d'emplois, mais elle est aussi bon marché. Elle est enfin un atout majeur de notre indépendance nationale. -
120 attaques par jour : la France à couteaux tirés
C’était, après-guerre, réservé aux règlements de comptes et au grand banditisme. Puis c’est devenu objet de menace et de mort dans les quartiers, zones de non-droit de la République. C’est, désormais, monnaie courante, au coin des rues, au bas des immeubles, à l’arrêt des bus. L’attaque au couteau fait désormais, quotidiennement, non plus la une mais les pages de faits divers de la presse régionale. Objet du quotidien, c’est une arme impossible à interdire, difficile à repérer, facile à emporter et capable, en une seule saute d’humeur, de tuer. Quand vous entendrez, sur la chaîne BFM de Marc-Olivier Fogiel, qu’un « déséquilibré », « sans histoire et inconnu des services de police », a agi comme « un loup solitaire » au moyen d’un « objet contondant », c’est de cela qu’il s’agira. Armé d’un couteau de cuisine, d’une lame de 10 cm, par des coups multiples à hauteur du thorax, on aura tué son prochain… Cela s’est passé près de chez vous.
Ainsi, Le Figaro relate les désormais 120 attaques au couteau recensées, chaque jour, en France.
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Questions sans réponses
Il paraît donc que ce 18 février à Mulhouse, chef de l'État, chef constitutionnel des armées, le président Macron a exprimé sa préoccupation devant ce qu'il appelle le séparatisme.
On nous assure que ses services et lui-même auraient prudemment réfléchi depuis plusieurs mois devant l'élément de langage le moins explosif face à un politiquement correct, parfaitement rodé quant à lui.
Il aurait désiré le mot qui coûterait le moins cher en termes électoraux et médiatiques.
Et pour cela, il a choisi le terme, sémantiquement, le plus inapproprié : car séparatisme implique un projet de séparation.
Mais, pour se séparer il faut être uni par quelque chose.
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Pour ne pas en arriver à la fin de l'humanité
Jean-Gaude Michéa est, tel son maître George Orwell auquel il a consacré deux ouvrages, un « anarchiste tory », un anarchiste conservateur. C'est-à-dire qu'il est tout autant rebelle aux divers totalitarismes qu'aux idéologies libérale ou marxiste. C'est un humaniste au bon sens du terme, défenseur de la culture et pourfendeur de l'idée de Progrès. Selon lui, notre principal ennemi est le culte sans bornes de la croissance, père des désastres écologiques, économiques et humains qui s'offrent à nos yeux.
Avec L'Empire du moindre mal, Jean-Claude Michéa s'attaque au mythe libéral du « meilleur des mondes possibles », c'est-à-dire au rêve d'une société mondiale seulement régulée par le Droit et le Marché. Les libéraux de droite tiennent pour le Marché, ceux de gauche - les sociaux-démocrates - pour le Droit (sous-entendu les Droits de l'Homme). Et ce depuis le XVIe siècle et l'apparition en Europe de ce qu'on nomme la modernité politique. C'est dans la sortie des guerres de religions, dans la victoire du « parti des politiques » que Michéa voit les prémices de la neutralisation de la politique par le droit libéral et la montée du rôle du commerce international et de la finance dans nos sociétés.
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Avec Emmanuel Macron : vent de folie progressiste, par Christian Vanneste.
En 2017, une majorité d’électeurs a cru faire un choix et, sans en prendre conscience, ils en ont fait un autre. Au second tour de l’élection présidentielle, beaucoup de Français ont cru repousser une idéologie dangereuse et un parti incapable de gérer efficacement le pays, cru choisir celui qu’ils imaginaient être le plus compétent. Venu de la gauche, son parcours, ses priorités et sa capacité de rassembler des hommes et des femmes de gauche comme de droite, de la société civile, enfin (!), avaient fait naître la grande illusion d’un gouvernement qui allait privilégier le réel et l’intérêt général plutôt que l’idéologie et ses obsessions ou ses fantasmes
De nombreux électeurs de Fillon s’y sont laissés prendre et continuent, parfois, à baigner dans cette imposture entretenue par des médias complices. Or, rarement un pouvoir, dans notre pays, n’aura été autant pétri d’idéologie.