L’affaire des congés pour parents endeuillés n’est que le paravent d’une politique désastreuse.
La énième fausse note de la présidence Macron – le vote contre l’extension du congé suite au décès d’un enfant – a indigné les Français. Pourtant, dans cette affaire comme dans les précédentes, ce ne sont pas les sans-cœur contre les sans-dents, ni les cyniques contre les braves. L’antagonisme tire son origine dans l’abandon du destin national au profit d’un projet de société 2.0 où l’individu ne s’émancipe qu’à travers l’argent et la réalisation de ses intérêts propres.
Quand on a quarante-cinq conseillers à l’Élysée, rien ne relève de la maladresse. Malheureusement pour notre Président, le nombre n’empêche pas la bêtise.
Lorsque Nicole Belloubet – dont le cursus solide et l’infaillibilité technocratique interdit tout dérapage – crache sur la liberté d’expression avant de plaider l’inadvertance, elle se couche sciemment devant la pression islamiste.