« Les dimensions de l'entreprise néoradicaliste, avec ses ambitions, ses rouages, ses tentacules européennes, son arsenal financier, cette volonté de vampiriser les masses s'apparente beaucoup à une prise de pouvoir totalitaire » (Dominique de Roux). L'instabilité, l'hétérogénéité du personnel politique des IIIe et IVe Républiques ont en effet permis l'apparition d'une nouvelle classe dont la Ve République devait consacrer le règne et que Saint-Simon, au XIXe siècle, appelait de ses voeux : les « experts », les technocrates. Le changement régulier du personnel administratif, non seulement empêche une intégration locale de celui-ci mais rend le service parfaitement anonyme. Telle est l'origine du transfert progressif des pouvoirs aux technocrates. La planification devait les conduire à proposer un État apparemment plus fort et plus stable : ce fut l'origine de la Ve République.
France et politique française - Page 1664
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Le règne technocratique, de Frédéric Winkler.
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Retraites : l’agonie du mouvement social – Journal du jeudi 6 février 2020
Retraites : l’agonie du mouvement social
Deux mois et un jour de mobilisation contre la réforme des retraites… le mouvement entamé le 5 décembre aura marqué par sa durée. Il semble aujourd’hui prendre fin et pourrait marquer, avec son échec, un tournant dans le paysage social français.
Coronavirus : l’économie tousse
Alors que l’épidémie de Coronavirus a fait plus de 560 morts en Chine, la crise sanitaire contamine également l’économie du pays. Les conséquences s’annoncent majeures dans la région, faisant planer un doute sur l’organisation des Jeux Olympiques de Tokyo l’été prochain.
L’Ethiopie face à sa révolution industrielle
Pour attirer les investisseurs étrangers, l’Ethiopie s’est lancée dans la construction d’un grand réseau de parcs industriels. Une aubaine pour l’emploi local mais les conditions de travail poussent des milliers d’Ethiopiens à la démission.
L’actualité en bref
https://www.tvlibertes.com/retraites-lagonie-du-mouvement-social-journal-du-jeudi-6-fevrier-2020
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Génération Identitaire reloge un SDF Français
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Macron, le roi de la gaffe !, de Christian Vanneste.
On en avait déjà ri à l’époque. Aujourd’hui on ne peut réécouter le pontifiant et sentencieux Le Gendre sans être saisi d’un élan de pitié : en Décembre 2018, il reconnaissait que le macronisme avait commis une erreur : « avoir probablement été trop intelligents, trop subtils, trop techniques… » C’était le temps où les Français étaient encore pour certains fascinés par le brillant jeune homme, « Mozart de la finance », orateur impeccable, metteur en scène jupitérien, dont l’affaire Benalla suivie par la révolte fiscale des Gilets Jaunes, avaient commencé à fissurer l’image, à abattre le décor.
Depuis, les Français ont perçu l’aspect théâtral du personnage et sifflent ses prestations. Philosophe et banquier, amateur de littérature et de citations… Petit-à-petit les artifices ont été déjoués. Il s’agit d’un homme dénué de la première qualité requise d’un politique : l’expérience. Il lui restait l’intelligence, ou plutôt la brillance d’un énarque parvenu à l’inspection des finances après des concours difficiles, membre éminent du cabinet élyséen du président Hollande, et ministre de l’économie ensuite. Or cela aussi a sombré. Le parcours n’a pas été si parfait, en grande partie fondé sur le copinage plus que la sélection, jalonné de coups douteux et même foireux, comme l’élimination de Fillon, ou la vente d’Alstom à General Electric, contre l’avis de Montebourg..
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La France est elle décadente ?
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Ça tangue chez les députés LREM : entre bateau ivre et tarte molle…
C’était en 2017 et on allait voir ce que l’on allait voir, tel que fielleusement rapporté par Sébastien Le Fol dans Le Point de ce 4 février dernier : « Le destin de la France était trop sérieux pour être confié à des politiciens ignorant les réalités économiques et juridiques. » Bref, les « têtes à claques » issues des écoles de commerce et de Sciences Po allaient en remontrer au « vieux monde ».
On voit aujourd’hui le constat, dressé par Guillaume Tabard dans Le Figaro : « On est loin de l’euphorie des débuts, quand l’étiquette Macron suffisait à faire l’élection. Les députés ont découvert depuis les “contraintes” du terrain et les affres de l’impopularité par procuration. […] S’ils n’oublient pas tous qu’ils ont été élus grâce à Emmanuel Macron, beaucoup commencent à redouter d’être battus à cause de lui. »
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Béziers: Robert Ménard serait réélu dès le 1er tour avec 61 % des voix si les élections avaient lieu dimanche, selon un sondage
Selon un sondage Ifod/Fiducial en partenariat avec Vià Occitane, Cnews et Sudradio publié mardi 4 février, le maire de Béziers Robert Ménard serait réélu avec 61 % des voix au premier tour si les élections se déroulaient dimanche prochain.
En 2014, Robert Ménard a remporté la ville au deuxième tour, avec 46,98 %. Un score acquis dans une triangulaire avec Elie Aboud et Jean-Michel Du Plaa. Six ans plus tard, à l’aube du premier tour, les intentions de vote le donnent bien plus haut. Avec un score de 61 % (et une marge d’erreur de 4 points), il l’emporterait au premier tour de façon assez large. En face, les verts n’obtiendraient que 15%, suivis de la gauche (8%), et de LREM (7%).
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Les députés LREM sont là pour «voter» et «fermer leur gueule», selon un ministre
© AP Photo / Laurent CiprianiDes députés de la majorité présidentielle et des membres de l’exécutif ont échangé des propos hostiles sur fond de rejet retentissant de l’allongement du congé après le décès d’un enfant.L’un d’entre eux a été très virulent en off au Figaro.Le vote sur le congé de deuil parental à l’Assemblée nationale a provoqué une montée de tensions entre la majorité parlementaire et l’exécutif français, constate Le Figaro. -
Sur Sud Radio avec André Bercoff, François Gervais - "La France n’est responsable que de 0,9% des émissions de carbone"
François Gervais, physicien, auteur « L’Urgence climatique est un leurre » est l'invité d'André Bercoff sur Sud Radio.
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Le retour de la droite en Europe ?
La vieille fausse-droite orléaniste française n’en finit pas de mourir en courant derrière la gauche. Pendant ce temps, nous avons vu comment Trump d’un côté, Poutine de l’autre tentent, non sans mal, de redonner à leur pays des bases saines. Le mouvement ne se limite aux deux géants. Philippe Carhon a publié hier le discours de Marion Maréchal tenu lors d’un colloque sur le conservatisme, intitulé « Dieu, honneur, patrie, le président Ronald Reagan, le pape Jean-Paul II, la liberté des nations », organisée par la Fondation américaine Edmund Burke, en collaboration avec divers « think tanks » conservateurs dont Nazione Futura, proche de la Ligue. Viktor Orban, le premier ministre hongrois, était à l’ouverture. Matteo Salvini était également prévu comme participant (mais il a renoncé), avec le président du groupe ECR au PE Ryszard Legutko, le président de Vox Santiago Abascal, Rod Dreher, Yoram Hazony (auteur de La vertu du nationalisme, récemment paru en italien), etc.
Yves Daoual nous apprend que le PPE a échoué à éjecter les députés européens hongrois du Fidesz, le parti de Viktor Orbán, suspendu depuis près d’un an. Le nouveau président du PPE, le Polonais libéral-libertaire Donald Tusk, souhaitait cette expulsion, sur le modèle du “front républicain” à la française. Mais le PPE a perdu beaucoup de plumes aux dernières élections, et le parti du Premier ministre de la petite Hongrie est l’un de ceux qui ont le plus de députés (13, contre 8 pour Les Républicains, par exemple). Il n’y a donc pas eu de majorité pour exclure le Fidesz. Lequel reste donc suspendu pendant un an supplémentaire.
Cette actualité est à rapprocher des nombreuses alliances locales de personnalités de droite, qui ne se reconnaissent pas dans les oukazes parisiens, en vue des élections municipales.
https://www.lesalonbeige.fr/le-retour-de-la-droite-en-europe/