France et politique française - Page 1664
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La France est elle décadente ?
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Ça tangue chez les députés LREM : entre bateau ivre et tarte molle…
C’était en 2017 et on allait voir ce que l’on allait voir, tel que fielleusement rapporté par Sébastien Le Fol dans Le Point de ce 4 février dernier : « Le destin de la France était trop sérieux pour être confié à des politiciens ignorant les réalités économiques et juridiques. » Bref, les « têtes à claques » issues des écoles de commerce et de Sciences Po allaient en remontrer au « vieux monde ».
On voit aujourd’hui le constat, dressé par Guillaume Tabard dans Le Figaro : « On est loin de l’euphorie des débuts, quand l’étiquette Macron suffisait à faire l’élection. Les députés ont découvert depuis les “contraintes” du terrain et les affres de l’impopularité par procuration. […] S’ils n’oublient pas tous qu’ils ont été élus grâce à Emmanuel Macron, beaucoup commencent à redouter d’être battus à cause de lui. »
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Béziers: Robert Ménard serait réélu dès le 1er tour avec 61 % des voix si les élections avaient lieu dimanche, selon un sondage
Selon un sondage Ifod/Fiducial en partenariat avec Vià Occitane, Cnews et Sudradio publié mardi 4 février, le maire de Béziers Robert Ménard serait réélu avec 61 % des voix au premier tour si les élections se déroulaient dimanche prochain.
En 2014, Robert Ménard a remporté la ville au deuxième tour, avec 46,98 %. Un score acquis dans une triangulaire avec Elie Aboud et Jean-Michel Du Plaa. Six ans plus tard, à l’aube du premier tour, les intentions de vote le donnent bien plus haut. Avec un score de 61 % (et une marge d’erreur de 4 points), il l’emporterait au premier tour de façon assez large. En face, les verts n’obtiendraient que 15%, suivis de la gauche (8%), et de LREM (7%).
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Les députés LREM sont là pour «voter» et «fermer leur gueule», selon un ministre
© AP Photo / Laurent CiprianiDes députés de la majorité présidentielle et des membres de l’exécutif ont échangé des propos hostiles sur fond de rejet retentissant de l’allongement du congé après le décès d’un enfant.L’un d’entre eux a été très virulent en off au Figaro.Le vote sur le congé de deuil parental à l’Assemblée nationale a provoqué une montée de tensions entre la majorité parlementaire et l’exécutif français, constate Le Figaro. -
Sur Sud Radio avec André Bercoff, François Gervais - "La France n’est responsable que de 0,9% des émissions de carbone"
François Gervais, physicien, auteur « L’Urgence climatique est un leurre » est l'invité d'André Bercoff sur Sud Radio.
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Le retour de la droite en Europe ?
La vieille fausse-droite orléaniste française n’en finit pas de mourir en courant derrière la gauche. Pendant ce temps, nous avons vu comment Trump d’un côté, Poutine de l’autre tentent, non sans mal, de redonner à leur pays des bases saines. Le mouvement ne se limite aux deux géants. Philippe Carhon a publié hier le discours de Marion Maréchal tenu lors d’un colloque sur le conservatisme, intitulé « Dieu, honneur, patrie, le président Ronald Reagan, le pape Jean-Paul II, la liberté des nations », organisée par la Fondation américaine Edmund Burke, en collaboration avec divers « think tanks » conservateurs dont Nazione Futura, proche de la Ligue. Viktor Orban, le premier ministre hongrois, était à l’ouverture. Matteo Salvini était également prévu comme participant (mais il a renoncé), avec le président du groupe ECR au PE Ryszard Legutko, le président de Vox Santiago Abascal, Rod Dreher, Yoram Hazony (auteur de La vertu du nationalisme, récemment paru en italien), etc.
Yves Daoual nous apprend que le PPE a échoué à éjecter les députés européens hongrois du Fidesz, le parti de Viktor Orbán, suspendu depuis près d’un an. Le nouveau président du PPE, le Polonais libéral-libertaire Donald Tusk, souhaitait cette expulsion, sur le modèle du “front républicain” à la française. Mais le PPE a perdu beaucoup de plumes aux dernières élections, et le parti du Premier ministre de la petite Hongrie est l’un de ceux qui ont le plus de députés (13, contre 8 pour Les Républicains, par exemple). Il n’y a donc pas eu de majorité pour exclure le Fidesz. Lequel reste donc suspendu pendant un an supplémentaire.
Cette actualité est à rapprocher des nombreuses alliances locales de personnalités de droite, qui ne se reconnaissent pas dans les oukazes parisiens, en vue des élections municipales.
https://www.lesalonbeige.fr/le-retour-de-la-droite-en-europe/
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Royalistes : Formation et militantisme : Bordeaux, GAR, La Rochelle, Limoges...
http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2020/02/04/formation-et-militantisme-gar-6209204.html
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Emmanuel Macron : les illusions passent, les gaffes demeurent …
On en avait déjà ri à l’époque. Aujourd’hui on ne peut réécouter le pontifiant et sentencieux Le Gendre sans être saisi d’un élan de pitié. En décembre 2018, il reconnaissait que le macronisme avait commis une erreur : « avoir probablement été trop intelligents, trop subtils, trop techniques… » C’était le temps où les Français étaient encore pour certains fascinés par le brillant jeune homme. Depuis, ils ont perçu l’aspect théâtral du personnage et sifflent ses prestations. Philosophe et banquier, amateur de littérature et de citations… Petit à petit, les artifices ont été déjoués.
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Comment les multinationales échappent à l’impôt
Chaque année, les pratiques d’optimisation fiscale des multinationales feraient perdre des milliards d’euros à certains États, particulièrement les revenus mondiaux de l’impôt sur les sociétés, selon l’OCDE.
En effet, ces grandes entreprises ont mis au point des montages financiers assez complexes, multipliant des filiales et leurs lieux de domiciliation dans le but de payer le moins d’impôts possible. Bien évidemment, ces méthodes sont souvent parfaitement légales, car mises au point dans les bureaux des meilleurs cabinets d’avocats fiscalistes dans certains pays.
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Quid du financement des retraites ?
Présent – Il fallait sans doute une réforme des retraites, mais le projet est à l’image d’Emmanuel Macron lui-même, brouillon et approximatif, complexe, bâti à la hâte, et de nature à lui rester collé jusqu’à la fin de son mandat, comme le sparadrap du capitaine Haddock. Bien qu’ayant laissé la main à son Premier ministre, il paye d’avoir concentré entre ses mains, plus encore que ses prédécesseurs, tout le pouvoir exécutif.
Ce lundi 3 février, le projet passait devant le Parlement, et l’on sait que le Conseil d’Etat a rendu public un avis dénonçant notamment le « manque de précision » des textes examinés. La plus haute juridiction administrative constatait que « les projections financières ainsi transmises restent lacunaires… » Arrêtons-nous donc à la question financière.