
Que fallait-il attendre des vœux présidentiels ? Rien. Personne n’a donc été déçu, on se demandait d’ailleurs ce que le président pourrait bien avoir à dire après l’échec de l’ensemble de tout ce qui peut faire une présidence ? Ses vœux ont d’ailleurs été les plus courts de sa carrière. La dissolution n’a pas été une bonne chose, dit-il. Si justement, elle a permis qu’il n’ait plus de majorité et que son pouvoir de nuisance en soit amoindri. Elle a créé de la division parmi les Français ? Comme si les divisions n’étaient pas déjà là, puisque pour toute forme de dialogue et de démocratie, des groupes identifiés, à gauche et très à gauche, ont comme unique méthode, casser, hurler, brûler, intimider… à l’image d’un Delogu, menaçant dans le verbe, d’une Rima Hassan, objet de plaintes pour apologie du terrorisme, ou de groupuscules violents, représentatifs de personne, qui collent leurs mains au bitume ou saccagent des œuvres d’art.